La future Pandémie apocalyptique, Numérique ou Biologique ?
La pandémie actuelle du Covid-19 se révèle heureusement et finalement faible en nombre de victimes biologiques mais très forte en destructions économiques. Les croissances démographiques, les appauvrissements des milieux de vie et de la biodiversité et nos comportements sociétaux et économiques seront confrontés à des pandémies dévastatrices exponentielles issues des mondes du numérique et de la biologie. Les milliers de milliards de $ ou d'€ ne sont engagés qu'à titre de réparation des dégats afin de revenir au statu quo ante. La "démondialisation" de l'économie ne sera que symbolique ! Il faudra s'adapter aux réalités du monde d'après !
Le terme VIRUS est employé en biologie et en informatique numérique.
Les VIRUS en biologie
Ils ont été devinés, suspectés bien avant de pouvoir les isoler et les voir au microscope électronique. D'abord confondus avec la famille des microbes, puis des bactéries, ces dernières étant des organismes vivants "de plein excercice", les virus déclencheurs de pathologies ont été combattus avec des vaccins efficaces (comme celui contre la variole). Les vaccins étaient recherchés, au XIXième siècle, aussi bien contre les bactéries (comme l'anthrax ou charbon) que contre les virus (rage).
Progressivement la différentiation s'est faite entre les microbes détectables au microscope optique et les virus indétectables. Une grande découverte scientifique a eu lieu en 1918 avec, indépendamment, Félix d'Hérelle (franco-canadien) et Twort (écossais), la découverte de virus tueurs de bactéries, les bactériophages. C'étaient des antibiotiques naturels efficaces (ils le sont toujours sauf pour les big pharma assujetties à la recherche des profits). Mais dans la pensée dominante tout virus est un pathogène à éliminer, à combattre par des vaccins : il ne saurait être un bienfaiteur de la biodiversité.
Si de nos jours la découverte du microbiote, un "organe" essentiel du corps humain et de nombreuses espèces animales, constitué de bactéries, (chez l'homme de cent mille milliard d'individus,10 fois plus que de cellulles), est une révélation de l'interdépendance du monde vivant, par contre les virus que l'on subodore constituer un "virome ou virobiote" contenant peut-être 10 fois plus d'individus que le micobiote, ne sont pas encore perçus comme jouant un rôle positif dans les processus vitaux ! Probablement, comme pour les bactéries, certains sont sans influence et d'autres sont surement pathogènes.
Les recherches actuelles, dans le permafrost en cours de dégel et dans les océans, mettent en évidence une présence innombrable d'espèces de virus à découvrir, à étudier, et de myriades d'individus : leurs rôles dans l'expression de la vie, dans ses évolutions génétiques, sont considérables et grandement méconnus. Leur venue dans le monde actuel ne peut que produire des pandémies dont les virulences et les dates d'apparition sont inconnues.
La constitution et la composition des virus se résume, actuellement, à un amas d'ARN ou d'ADN, (constitué d'un assemblage des 4 acides aminés de base) avec une enveloppe /membrane hérissée de molécules organiques, des "clés" pour s'accrocher aux bactéries ou aux cellules et y pénétrer afin de s'y faire démultiplier, donc "être reproduits", par la machinerie complexe des bactéries ou des cellules vivantes. L'ARN et l'ADN (deux ARN conjugués assemblés en se faisant face) ne sont que des porteurs d'informations brutes, de constantes : on ignore si le regroupement d'un grand nombre de paires de base en gènes, contiennent des instructions, un logiciel à excécuter ou ne sont qu'un regroupement de constantes que des logiciels extérieurs vont se servir pour délimiter leurs actions. Actuellement lorsqu'un virus s'est introduit dans une bactérie ou une cellule, on admet que c'est le logiciel utilisé pour dédoubler la bactérie ou la cellule qui est en action pour dupliquer l'ARN ou ADN du virus.
Les mondes des virus et des bactéries sont des mondes à explorer, à découvrir, à qualifier par des unités de recherche nationales ou internationales, le monde privé s'excluant du fait de la non brevetabilité du vivant ;
Les VIRUS en informatique numérique
Ces virus ne sont que des micrologiciels, introduits dans des logiciels de base ou dans des paquets de données et destinés à perturber (parfois à détruire) des logiciels ou leur excécution, ou même à détruire des données essentielles au fonctionnement de l'unité informatique ou des processus extérieurs qu'elle pilote. Le but est multiple tout en étant néfaste : la volonté de perturber un fonctionnement normal peut être motivé par la volonté de détruire, d'empêcher le fonctionnement normal, comme pour mettre hors état un concurrent ; mais il est assez souvent motivé par la recherche d'une "rançon" à payer pour retrouver un fonctionnement normal.
Les micrologiciels des virus numériques sont constitués d'arrangements de 0 et 1, reconnaissables par l'hôte infecté : il y a une forte analogie avec les virus biologiques. Une autre analogie étant entre la pathologie et les destructions/perturbations du virus numérique. Cependant, avec les logiciels dits "antivirus" il existe, en quelque sorte, des vaccins préventifs dans le numérique, mais ils ne peuvent empécher toutes les intrusions.
Extension du monde des virus numériques :
-1- Les dégats subis par les entreprises et les administrations par des intrusions de toute sorte, par des hackers, par des organismes d'espionnage relèvent de l'espionnage industriel ou diplomatique. Cet espionnage a toujours existé à travers les âges, c'est un moyen supplémentaire pour prélever des données, à distance avec des risques faibles d'être interpellé et écroué. Par contre, les dispositifs et actions pour s'en protéger sont les mêmes que ceux relatifs aux virus. La meilleure protection étant de s'isoler, de se confiner, coupé du monde extérieur. Les logiciels "antivirus" sont rarement efficaces devant les intrusions douces et insinueuses des espions.
-2- Une autre attaque, directe, quasi légale relève des techniques d'information, de diffusion de messages à caractère politique, religieux, économique et commercial afin de perturber le fonctionnement rationnel et les comportements des "cibles". Ce qui est admis dans le cadre simple de la publicité commerciale, avec des exagérations sur les performances et les bienfaits, ne l'est plus lorsque les informations diffusées sont biaisées et même fausses (fake news) tout en se donnant un air ou une garantie de sincérité et de vérité. Rien à voir avec des louanges de politesse, avec la galanterie.
-3- Une troisième attaque insidieuse, à l'insu des victimes ou avec leur consentement faiblement éclairé, relève du contrôle et de l'utilisation des informations véhiculées par les organisateurs, les routeurs des réseaux sociaux et des réseaux de télétransmissions numériques ( ADSL, réseaux 2, 3, 4 et 5G). La NSA (National Security Administration pour les USA ), la collusion et dépendance organiques des transmetteurs et fournisseurs d'informations en Chine, sont des "Big Brothers" permettant de tout contrôler chez les individus, entreprises, associations, administrations etc...
-4- Du contrôle à l'intervention directe sur ces réseaux par des coupures de fonctionnement, par des adjonctions de virus informatiques, il n'y a qu'un pas très vite franchi, permettant in fine de prendre le contrôle (ou de mettre hors service, de détruire) non seulement des cerveaux (électroniques ou humains) mais encore des installations vitales (centrales électriques, réseaux d'adduction d'eau, bases militaires...). Avec une 5G sous la férule de Huawei, bras armé "pacifique" du Gouvernement de la Chine, en plus de la captation courante des diverses informations politiques, militaires, économiques et sociétales, en cas de fort différent ou de refus de soumission aux positions du seul et unique grand empire mondial, les risques encourus par les minables européens ne seront plus de l'ordre de la fourniture très retardée des masques, mais de la mise hors service de nos installations vitales ou de leurs prises de conrôle !!! À ce stade, fort probable, on est dans une véritable "pandémie numérique" mondiale, car elle n'affectera pas que l'Europe, mais aussi les Amériques, l'Afrique et l'Asie.
-5- Si les attaques ci-dessus sont du ressort du comportement des humains, il existe une très grave probabilité de destruction des réseaux et installations numériques, informatiques et électriques, à savoir le bombardement massif par des rayons cosmiques en provenance du soleil émis lors de grandes tempêtes solaires. Des bombardements potentiellement destructeurs ont dû avoir lieu dans les temps passé, mais comme il n'y avait pas de technologies informatiques, électriques et électro-magnétiques, ils sont restés sans effet. Un tel bombardement destructeur nous ramenerait à la technologie du Moyen-âge, ou tout au plus à la prérévolution industrielle avant la découverte de l'électricité et de ses applications. Les destructions potentielles concernent les satellites, les réseaux de télécommunication, toute la panoplie (industrielle et privée) des objets connectés ou pilotés par des wi-fi, par des ondes. Ces destructions ont lieu une bonne dizaine d'heures après l'observation de la tempête solaire par les rayonnements visibles ; seulement les mesures de protection efficaces des satellites, des réseaux et des diverses installations pilotées par l'informatique n'existent pas ! Alors la destruction de la civilisation moderne serait inévitable.
Que faire ? Quelle résilience ? devant les menaces apocalyptiques de pandémies biologiques à virus ou numériques aussi à virus (ou assimilé) ?
Les deux familles de "pandémies" en dehors de forte mortalité directe (biologie) ou indirecte (économie dévastée, famines, massacres, soulèvements violents, tueries "pour survivre"...). Les confinements ou les survivalistes, ne pourront vivre sur leurs stocks accumulés, soit par épuisement, soit par des razzias de groupes n'ayant plus rien à perdre. Alors, dès maintenant, il faut enteprendre des transformations de notre façon de vivre, n'ayant rien à voir avec le stockage de masse de denrées alimentaires et d'énergie :
+1+ Il faut développer des moyens, des infrastructures, disséminés dans les territoires, avec un minimum d'interconnections informatiques. Chaque unité territoriale étant le mieux capable d'assurer et de contrôler sa survie. Les moyens "de secours" sans revenir à la traction animale, devront faire appel à des moyens totalement autonomes comme des moteurs diesel 2 temps d'autrefois ou des diesel 4 temps sans pilotage électrique ou électronique. Ces simples dispositifs peuvent assurer la distribution d'eau et des transports indispensables de denrées et de personnes. Et même de produire très localement de l'électicité, avec des pilotages électromécaniques. La production de biométhane, à pilotage simplifié permet l'alimentation des réseaux en gaz.... Naturellement l'agriculture locale, redevenue biologique, est impérative.
+2+ Il faut développer et mettre en oeuvre des moyens de protection contre les rayonnements électromagnétiques, les rayons cosmiques solaires pour préserver le fonctionnement des satellites (boucliers et coupures totales préventives (avec le rédémarrage par minuteries, la fonction réception d'ondes étant occultée)) et aussi et surtout pour tout équipement "au sol" servant de relais de réception et d'émission, et de stockage de données, "de data" des entreprises, administrations et particuliers.
+3+ Il faut informer et former toutes les populations, principalement celles (prises au piège) des villes. Pour cela il faut au minimum des équipes locales, de quartiers, de villages et de villes, pour prendre en charge la survie en cas de cataclysme biologique ou numérique, pour assurer les liaisons avec les campagnes.
La survie de l'humanité, déjà fortement compromise par la trop forte croissance de la démographie mondiale, par l'épuisement de nombreuses ressources, dont l'eau potable et la biodiversité, par les nombreuses pollutions de l'air, des eaux et du sol, par les catastrophes liées aux déréglements climatiques et par les volontés de destruction portées par des idéologies, des nationalismes, des impérialismes, des religions et des sectes, nécessite donc une révolution pacifique massive des comportements humains : en sommes-nous encore CAPABLES ?
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