La Grèce reprend le contrôle de son énergie
A peine élu, le nouveau Premier ministre grec, Alexis Tsipras, a déjà frappé un grand coup en annonçant le blocage de la privatisation de DEI, l’équivalent local d’EDF. Plus largement, il replace l’économie réelle, et en premier lieu l’énergie, au cœur de sa stratégie pour sortir le pays de l’ornière.
Pour les 300 000 foyers les plus pauvres, déjà dans l’incapacité de régler leurs factures, il a promis l’électricité gratuite. Il faut dire que l’opinion publique a été indignée en juillet 2014 par la mort d’une tétraplégique sous assistance respiratoire, privée d’électricité pour quelques centaines d’euros d’impayés.
Vente de DEI, une mauvaise affaire pour le pays
Pour mener à bien son projet, le chef de Syriza a décidé d’abandonner la vente de DEI, l’entreprise publique qui alimente en électricité les deux tiers des Grecs. Le précédent gouvernement n’était déjà pas très favorable à cette décision, « très sévère », imposée par la Troïka (Union européenne, BCE et FMI), mais avait finalement cédé en juillet 2014. L’objectif était de faire passer la part de l’Etat grec dans DEI de 51 à 20% du capital. En comparaison l’Etat français détient 85% d’EDF et 33% de GDF Suez, sans que la Commission européenne trouve à y redire.
Le montage prévu pour la cession de l’entreprise grecque n’était pas non plus très avantageux pour le pays. Seuls les actifs rentables (mines de lignite, barrages hydroélectriques, réserves de gaz naturel, réseaux électriques) devaient être mis en vente, pour environ 2 milliards de dollars. A côté, une structure de défaisance était prévue pour concentrer les 5 milliards de dollars de dettes. Bref, il était prévu que les pertes soient assumées par les contribuables grecs (mais aussi du reste de l’Europe via le programme d’aide financière), tandis que les bénéfices seraient privatisés.
Et maintenant, que faire ?
Dans ces conditions, si l’abandon de la vente est une bonne nouvelle pour la population, la situation de DEI est loin d’être réglée. L’entreprise publique est toujours criblée de dettes. De même, la promesse de rendre l’électricité gratuite pour les plus pauvres valide plutôt un état de fait (l’impossibilité de rembourser ce qu’ils doivent déjà) qu’une réelle politique sociale. Le nouvel exécutif ne pourra pas faire l’impasse sur une amélioration drastique de l’efficacité de DEI, faute de quoi le problème continuera de s’aggraver.
Une bonne gestion de DEI pourrait servir la cause d’Alexis Tsipras pour négocier avec ses créanciers. En donnant des gages de son sérieux budgétaire, son projet d’étaler le remboursement de la dette grecque en fonction de la reprise économique deviendra plus crédible. De plus, l’arrêt de la privatisation de l’énergéticien public a déjà mis un coup d’arrêt aux craintes d’une hausse du prix de l’énergie, facteur-clef pour la compétitivité des entreprises. De fait, cette décision doit contribuer à une amélioration du climat économique, et potentiellement à la reprise.
Paradoxalement, l’arrêt de la cession de DEI pourrait rapporter plus d’argent aux Grecs que si l’électricien national avait été vendu. Il reste que le chemin est encore long et les incertitudes nombreuses, mais une lueur d’espoir existe pour relancer le pays.
68 réactions à cet article
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Au même moment le gouvernement « socialiste » français s’apprête à mettre en vente les barrages hydro-électriques qui fournissent le pays aux heures de pointe et qui sont amortis depuis belle lurette. Encore un cadeau pour le capital. Une fois privatisées cette électricité, quasi gratuite aujourd’hui, sera facturée au tarif maxi aux usagers. Un nouveau scandale au gabarit de celui de la privatisation des autoroutes par la droite en 2007 !
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La dette ne sert pas qu’à procurer des intérêts sonnants et trébuchants aux prêteurs es monnaie de singe : elle sert surtout à organiser le pillage en règle de notre patrimoine national au profit des mêmes bandits.
Honte à nos élus de droite et du PS.
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Vos sources ?
Il me semble qu’il est question de faire un appel d’offre pour certain barrage dont la période d’exploitation par EDF arrive a échéance.
La gestion serait alors à 51% à l’état et 49% à une société privé (ce pourrait-être EDF).C’est l’Europe qui demande à la France de faire un appel d’offre pour ces barrages (tout comme les autres barrages d’Europe y sont soumis).
La proposition française est moins pire que celle de Bruxelles il me semble.
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Cela change de chez nous où les gouvernements ultra libéraux successifs ont bradé le public à leurs petits copains du privé (gestion de l’eau, autoroutes …) Nous en voyons et en payons les résultats aujourd’hui.
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Bonjour,
Bloquer les privatisations c’est un moyen de montrer sa détermination, mais cela n’avance pas à grand chose sur la question de la dette.
Il y a eu un précédent de restructuration de la dette en violation des statuts de la BCE, c’est celle de l’ Irlande. Cela a soulagé les Irlandais et soulagera les Grecs, mais ne changera rien de fondamental dans l’ UE, comme certains essayent de le faire croire.
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Bonjour à l’auteurBloquer la privatisation de l’énergie est un signe fort, en direction de l’électorat cette et en même temps vers les puissances privées et les partenaires de l’Europe qui guettent la moindre faille de recul dans les promesses faites aux grecs -
Je suis d’accord avec Vipère, c’est un signe fort.
Sortir de l’Europe sans l’indépendance énergétique est analogue au camé non sevré qui dit merde à son dealer.Dès qu’il sera en état de manque, il retournera voir son dealer, l’UE en l’occurrence qui fabriquera des euros avec taux d’intérêt.La Grèce peut fabriquer sa monnaie mais que vaudra t-elle si elle n’a pas l’énergie ?Avec l’énergie et les savoirs, on est autonome. Sans l’énergie, la monnaie ne vaut rien.Les USA, accroc de l’énergie, l’on bien compris en adossant l’énergie au dollar, et le dollar à la force militaire. Ainsi, ils peuvent fabriquer du dollar.Si quelqu’un trouve l’énergie gratuite.... alors ce ne sera plus les thermopyles, ce sera Platée -
Platée va mieux comme ça.
Décidément, si mettre des bugs est la dernière ruse des débiles, ils sont proches de la fin. -
Bonjour Fifi Brind_acier,
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« De toute façon, la privatisation des services publics de tous les pays européens est dans les GOPé, ... »
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Les anglais sont scandalise par la révélation des dernières nouvelles concernant la privatisation de leur poste, la Royal Mail.
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J.P. Morgan à évalué la valeur de la poste anglaise à 12 milliards d’euros hors la poste été à été bradé pour seulement 4 milliards d’Euros.
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C’est déjà scandaleux de privatiser une entreprise publique rentable ... en plus les roquins du monde de la finance à spolie le peuple anglais de 8 milliards d’euros !
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Le gouvernement de David Cameron est accusé par une commission parlementaire d’avoir bradé la Royal Mail en octobre 2013.
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J’ai obtenu cette information sur la chaine TV allemande ZDF de ce matin ...
Je n’ai rien trouve sur internet concernant cette information .... c’est le silence radio des grands MERDIAS
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A lire sur David Cameron :
http://www.greenbenchesuk.com/2015/01/100-biggest-failures-of-david-camerons.html -
eau du robinet,
Merci de l’info, Sarkozy a fait pareil en vendant les autoroutes.
Hollande vend les barrages etc.
On fait comment pour t’envoyer un message sur ton blog ? -
La dette, la dette, ok c est un problème de taille, en tout cas, j aimerais bien savoir comment ils vont faire pour faire tourner un pays qui a perdu sa principale source de revenu, le tourisme ! Car pendant que les grecs choisissaient leurs prochaines marionnettes d état, les entreprises en ont profités pour privatiser la seule filaire encore viable de grèce, ayant perdue cette source de revenu car les bénéfices vont aux entreprises et plus au grecs, la fameuse dette ne peut qu augmenter si ils veulent satisfaire leurs population et sortir de l europe. (leurs partie a dit qu il n abandonnerai rien, cela m étonnerai que sortir de l europe soit leurs buts...)
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nours77,
L’agriculture est l’autre ressource de la Grèce. Qu’en restera-t-il avec TAFTA ? -
Le tourisme Grec n’est pas du tout mort, au contraire il se porte bien. Et les petits restos et hotels n’appartiennent pas à des grands groupes.
Le Tourisme reste la première source d’import de monnaie.
Je ne sais pas où vous avez trouvé vos faits ? -
Un pays n’est pas une entreprise, un pays ce sont des gens qui travaillent et qui produisent des biens et des services d’abord pour eux-même, pour leurs besoins, leurs richesses ils les créent eux même.
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Le p’tit Charles 29 janvier 2015 10:10Par contre les USA mettent en garde ce pays pour ses relations avec la Russie... ?
L’Amérique veut la guerre nucléaire et pour arriver à ses fins tous les moyens seront bon pour acculer poutine à déclencher cette guerre...Par contre notre scootériste sous son casque et les jupes de Kulie ne voit rien venir...un empaffé de première... !-
L’Amérique veut la guerre nucléaire
T’es un bon toi, c’est pour ce genre de connerie que je viens ici, car c’est un des rares endroits ou les plus bêtes peuvent venir passer pour des cons sans se faire montrer du doigt
Putain la gueule de l’analyse géopolitique, je vais avoir du mal à m’en remettre de celle la.
Quel clown, mais quel clown ce petit charlot -
Le p’tit Charles 29 janvier 2015 11:00Au tocard bourre y con...va raconter tes conneries aux millions de morts que ce pays à fait sur la planète.. !
Arrête de sucer le cul de ton chien pour devenir intelligent... ! -
Faut reconnaitre que le petit Charles n’est pas une flèche, il me fait toujours bien rigoler avec ses délires.
D’ailleurs il devient grossier, ce qui montre le niveau du personnage.
On peut être contre (et on doit probablement) la politique étrangère des USA sans raconter n’importe quoi non plus. Ils prépareraient pas une invasion extra terrestre aussi ? -
Le p’tit Charles 29 janvier 2015 11:50Quand vous verrez les bombes tomber..on en reparlera.. !
Pour votre gouverne le réponds grossièrement à un grossier personnage...1 partout..balle au centre.. ! -
@Rmanal
Je ne pense pas que les USA veuillent la guerre nucléaire, c’est trop dangereux, même pour les oligarques qui dirigent ce pays. Mais que les USA veuillent la guerre, il faut être aveugle pour ne pas le voir : Afghanistan, Irak, Syrie, Libye, Ukraine ......... des dépenses militaire égales à celle du reste du monde, des centaines de bases tout autour du monde .....
Si les USA ne veulent pas continuer à créer de la monnaie pour payer leurs dettes (et quelles dettes !) il va falloir trouver une façon de ne pas payer, et quel meilleur prétexte qu’une bonne guerre ? -
Je pense que l’on dit la même chose. Pas de guerre nucléaire qui serait contre les intérêts des financiers Américains => Le p’tit Charles raconte n’importe quoi, ce qui était juste le thème de mon post. On est donc d’accord.
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Les USA ne veulent pas de guerre nucléaire globale , juste pouvoir larguer une ou deux petites bombes atomique sur la Russie et la Chine et qu’ils n’y ait pas de riposte en retour , un peu comme celles larguées au Japon , ça serait parfait pour eux .
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Bien sur, je pense que s’ils étaient surs de leur coup, ils n’hésiteraient pas. Le problème c’est que l’armée US est très douée et très valeureuse dans les films américains. Dans la réalité elle est plutôt spécialisée dans les guerres asymétrique : contre les Sioux, la Grenade, l’Irak ....
En Europe ils se verraient bien dans une bataille très sanglante et jusqu’au dernier ... européen. -
À Bourrico,
Dire « L’Amérique veut la guerre nucléaire » n’est pas faux. Cette affirmation n’est pas prendre littéralement : On dit plus couramment ’’cherche’’ que ’’veut’’ et ça veut dire que l’Amérique prend le risque d’une guerre nucléaire ce qui est objectivement vrai, non ? -
Jusqu’à maintenant, un sans faute pour Syriza, on verra bien la suite.
En effet, j’ai aussi entendu qu’il va renationaliser la gestion des ports qui, comme tout le monde le sait, est une rente à vie. Remarquez d’ailleurs que dans beaucoup de pays d’Afrique, la gestion des ports est privatisée au profit de sociétés étrangères et gare aux dirigeants qui veulent remettre cela en cause.
Pour savoir ce qu’a coûté à la population française la privatisation de GDF -Suez, lire le dernier Fakir.
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Déclarations pro européennes de Tsipras au forum Ambrosetti, le Bilderberg italien.
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Avant de faire 1000 pas, il faut faire 10 pas.
Je préfère lire cet article par exemple plutôt que de lire que Syriza continue de suivre les recommandations de la Troïka.
Que le chemin suivi par Zyriza puisse aboutir à une impasse rapidement, cela est possible, sinon probable d’après F Lordon.
Mais, en attendant, au lieu de suivre aveuglément les positions de l’UE moins quelques pays (Autriche, la Hongrie, et la Slovaquie) concernant l’Ukraine , la Grèce a fait preuve d’un certain courage politique. (cf l’UE moins ces pays a attribué la responsabilité de la dernière attaque à Marioupol aux séparatistes russophones sans aucune preuve).
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Oui, c’est un modéré ( contrairement à ce qui est affirmé sur les médias !)
Mais te bile pas il y a une chance sur deux pour qu’il rejoigne tes désirs d’indépendance :
- Soit un se couche devant les désirs de l’oligarchie ploutocrate qui tire les ficelles européennes,
- Soit il tient ses promesses populistes ce qui revient à accepter un divorce entre le pays et l’UE. -
Ca m’est complètement égal de savoir si économiquement cette mesure est économiquement viable ou pas mais ces bonnes nouvelles font tellement de bien que je remercie les grecs de me remonter le moral et de me redonner un peu d’espoir.
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Je fais mienne cette déclaration d’Antarsya, parti grec d’extrême gauche qui affirme :
« Dans un futur proche, SYRIZA testera, à partir des positions gouvernementales, la politique visant à « soulager » les gens dans le contexte de l’Eurozone et des traités européens. ANTARSYA insiste sur le fait que sans mettre fin au payement de la dette, sans rompre avec l’Euro et l’Union Européenne, sans nationaliser les banques et les grandes entreprises sous le contrôle des travailleurs, les espoirs du mouvement des travailleurs et du peuple ne pourront pas être satisfaits.
Sans attendre et sans accorder de période de grâce, ANTARSYA contribuera à la contre-attaque ouvrière et populaire et se battra pour que des mesures en faveur du peuple soient imposées, pour que les Mémorandums soient annulés, pour que les luttes soient liées à un programme de renversement du capitalisme dans un contexte d’opposition de gauche, ouvrière et populaire. »
http://www.anti-k.org/2015/01/28/grece-declaration-dantarsya/
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Oui tout à fait et c’est bien de se mobiliser en masse pour faire triompher les exigences populaires qu’il s’agit de faire....
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Jaja,
Le Gouvernement grec obtiendra sans doute une renégociation de la dette, comme cela a été le cas pour l’Irlande, mais la dette grecque est désormais liée aux pays, et plus aux banques.
C’est nous qui paierons, nous, ce sont les contribuables européens. -
Nous... nous avons également la possibilité si nous le voulons d’annuler la dette ici et de ne pas la payer à ceux qui la détiennent. Il faut aussi s’emparer dans la foulée des banques en refusant d’indemniser les actionnaires capitalistes... Ceci pour créer un monopole bancaire de service public sous contrôle de la population et des travailleurs et au service des gens !
Il faut foutre par terre l’UE et sa Troïka et ce n’est sûrement pas ce à quoi les Grecs contribueront s’ils payent la dette odieuse et respectent la sacro-sainte propriété privée capitaliste des banques et des entreprises !
Je vois qu’à l’UPR on veut négocier une sortie en ordre de l’Union européenne, tout en respectant les lois bourgeoises et les accords iniques signés par les dirigeants des États capitalistes dans le dos des peuples. L’article 50 et les longues palabres avec nos exploiteurs pour quitter l’UE tout en maintenant les couches populaires sous la coupe des patrons lors d’un repli dit national ne sont d’aucune utilité pour les travailleurs. C’est l’économie capitaliste qu’il faut écraser tout en déchirant les Traités de l’UE et les lois nationales au service de la propriété privée des moyens de production !
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gauche normale,
L’UPR n’a pas changé d’avis : la seule solution pour que la Grèce prenne des décisions souveraines, c’est de sortir de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN.
Il faut remettre le couvert ? Ou proposer autre chose ?
« Si on ne soutient pas Syriza, c’est qu’on est pour la Troïka ».
Elle soutient la souveraineté de la Grèce au bénéfice du peuple grec.
Quand elle était souveraine, la Grèce avait 6,6% de croissance par an, et pas de chômage. -
Si j’ai bien compris le discours de Pigasse hier sur BFMTV, il passe les 40 ou 50 milliards de la France « à pertes et profits », comme on dit dans les banques.
Sauf en Islande où ils ont préféré laisser les banques faire faillite.
C’est ce qu’explique Vincent Brousseau dans cette vidéo sur les questions d’actualité.
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« De même, la promesse de rendre l’électricité gratuite pour les plus pauvres valide plutôt un état de fait »
C’est déjà pas si mal de faire preuve de pragmatisme-
L’alliance avec des souverainistes, la critique de la politique de l’UE sur la Russie et ça, c’est pas le Pérou mais c’est pas un mauvais début.
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Oui, cette alliance avec les indépendantistes est de bonne augure. Ça peut signifier qu’il préférera divorcer que s’écraser mollement car les ruptures ne lui font pas peur.
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En fait, je pense que la Grèce sait que l’énergie autonome est possible.
La société Grecque Defkalion fut partenaire d’Andréa Rossi avant qu’il y ait mésentente, sans doute à cause de la crise financière provoquée dans ce but.C’est parti en Amérique chez Cheroquee. Les manœuvres de Goldman Sachs n’ont sans doute pas d’autre but que de ramener cette technologie chez l’oncle Sam totalement camé au pétrole.Le problème vient du fait qu’Andréa Rossi ne connait pas vraiment le fonctionnement de son réacteur de fusion froide malgré tout son mérite.C’est moi qui le connait.-
euh il y en a qui vont déchanter là..
comme ressources propres énergétiques, elle n’a que le VENT...-
La Grèce comme chacun sait, est un pays froid et brumeux.
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et après ce morice ose pleurnicher, ou plutôt hurler de rage, lorsqu’on vient troller ses nartiks......
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Ah oui morice, vous êtes pour les privatisations et le pillage ??
Très intéressant, Macro vous a lavé le cerveau ?
Vous avez glissé à DROITE, on prend acte.... -
Cependant il ne faudrait pas s’arrêter aux coups d’éclat : Il faut nationaliser les fortunes colossales amassées à l’ombre de la corruption depuis des décennies, mais là, je vois bien bien que Syriza n’aura pas assez d’audace !
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A noter, la lettre ouverte de Tsipras (en Anglais) aux Allemands (et en fait aux Européens).
en résumé :* la dette de la Grèce ne pouvait pas être payé en 2010 (lorsque l’austérité fut décidée), et elle ne peut pas être payée aujourd’hui.* La Grèce n’as pas demandé tout l’argent que on lui a prêté, on lui en as prêté bien trop et c’est allé dans les mauvaises mains* Nous devons reprendre le contrôle de notre pays et sécuriser son équilibre budgétaireNous allons vivre des moments passionnants-
Non mais la dette ne sera jamais remboursée. Il s’agit de payer les interets de la dette, pourque, la dette soit roulée, c’est à dire que la Grece puisse trouver d’autre emprunteurs pour payer les obligations venant à échéance...
Grosso modo c’est la pyramide de Ponzi...
Bon ! Si la Grece fait défaut, elle ne paye plus d’intérets. Donc on ne lui prete plus.
Mais tout de meme elle récupère 100% de ses recettes fiscales. Ca ne permet pas d’avoir la train de vie d’avant crise, mais probablement de trés fortement minimiser l’austérité.
A tel point que l’Argentine s’est redressée.
C’est trés probablement l’option de Syriza. Moins de clientélisme délirant, mais un début de redémarrage solide, sur des bases saines.
Evidemment, si dans ton assurance vie tu as des dettes grecques, tu l’as dans le fion.
Franchement je m’en branle et bien fait pour ta gueule. -
izarn
L’Argentine, comme l’ Islande, sont des pays souverains disposant de tous les droits régaliens qui permettent de prendre des décisions souveraines, en matière monétaire, juridique, budgétaire, commerciales, économiques etc.
Ce qui n’est plus le cas des pays européens.Si vous voulez décider autre chose que les Traités, c’est simple, il faut sortir de l’ UE.
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Criblée de dettes ? On étatise ! Plus de dettes !
C’est la capacité des états souverains de faire le RAZ.
Grosso modo on peut se la jouer libéral : L’entreprise en faillite vaut zéro en bourse et rachetée un euro symbolique.
Remarquez, chers amis tremblant de trouille, que c’est la méthode utilisée par Obama pour la General Motors...Ce qui est possible aux US, serait impensable en UE ?
Hahahahahahahahhha !
Crétins ! Allez rampez, plus bas !-
izarn,
A ma connaissance, les USA sont un pays souverain, pas une colonie d’ Empire... -
"L’objectif était de faire passer la part de l’Etat grec dans DEI de 51 à 20% du capital. En comparaison l’Etat français détient 85% d’EDF et 33% de GDF Suez, sans que lacommission trouve à y redire"
Ce n’est pas le cas. La commission, et plus exactement les directives européenne en matière d’énergie prises en application des traités européens obligent à la privatisation et à la libéralisation.
Après la transformation de EDF-GDF en société privé, puis la privatisation de GDF vendu à Suez, l’ouverture du capital de EDF, la séparation d’avec RTE, c’est maintenant la privatisation des barrages hydroélectriques qui a lieu en France. Contraint et forcé par l’UE
Je vous invite à consulter cet article très détaillé et factuel.
Pour conserver des monopoles publics de l’énergie (le plus sûr et le moins cher pour tous) il faut sortir de l’UE du capital
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J’ai fait un article il y a deux jours « Tsipras dans les bras de Poutine » pour souligner tous les signes qui montraient un rapprochement avec la Russie. cet article n’a pas été retenu alors que j’étais la seule à étudier ce phénomène. je suis franchement écoeurée.
Voilà un dernier doc qui prouve que j’avais raison. Quant à tous ceux qui ici, disaient que ce rapprochement est un fantasme, je trouve qu’avoir son opinion est une chose mais qu’empêcher l’opinion des autres est une faute de censure.Le ministre russe des Finances, Anton Silouanov, a déclaré jeudi que la Russie envisagerait d’accorder une aide financière à la Grèce si celle-ci lui en faisait la demande.
« Nous pouvons imaginer que si une demande est soumise au gouvernement russe, nous l’étudierons de près, en prenant en compte l’ensemble des facteurs de nos relations bilatérales », a-t-il dit à la chaîne CNBC.
La rumeur a couru ces derniers jours que le nouveau Premier ministre grec Alexis Tsipras, qui a pris ses distances avec l’Union européenne concernant les sanctions contre Moscou, pourrait se rapprocher de la Russie alors même qu’il cherche à renégocier le plan d’aide international à la Grèce.
Cette impression a été renforcée par le nouveau ministre grec de l’Energie, Panagiotis Lafazanis, qui a assuré qu’Athènes était contre les sanctions et « n’a pas de divergence avec la Russie ».
Alexis Tsipras a reçu l’ambassadeur de Russie en Grèce lundi, le jour même de son investiture à la tête d’un gouvernement dominé par la gauche radicale anti-austérité. (Thomas Grove ; Eric Faye pour le service français)
https://www.zonebourse.com/…/Moscou-pret-a-aider-la-Grece-…/
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bonsoir Ariane,
bon faut pas exagérer quand même, Tsipras semble dès à présent rentré dans le rang.Selon cette dépêche de Reuters (que j’ai tendance à croire malgré leur biais - ce sont les anglophones et au moins ils s’en tiennent au faits) La Grèce s’est juste plainte de ne pas avoir été consultée, mais est finalement tombé d’accord sur une extensions de sanctions contre la Russie.ça leur as même pas pris 24H, je suis déçu !Si on continue dans cette veine, effectivement la montagne aura accouché d’une souris, et nos médias vont d’ici quelques jours nous vendre un accord historique qui va sauver la Grèce dans l’union Européenne - dont on s’apercevra que dans le fond, il s’agit de queues de cerises. -
Sur le bureau de Tsipras est posée une jolie pile de dossiers, celui qui concerne la Russie est plutôt loin du haut de la pile.
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La Grèce est dans l’ OTAN +++, elle participe à tous les coups fourrés dans des guerres illégales, et son budget militaire en % du PIB, est le 2e au monde après les USA.
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yep les deux révolutionnaires arianne /wesson vous découvrez l’eau chaude ?
un parti qui joue le jeu des urnes et soit un parti de naïfs qui vas se faire baiser au jeu de dés pipés .Soit un parti qui collabore avec le système !genre mélanchon le pen siégeant dans un parlement que par ailleurs il dénonce !les gus de siraza n’étant pas des naïfs cqfdasinus-
Bonjour Cova,
bon il ne faut pas non plus trop dramatiser. Comme l’as dit CN un peu plus haut, le dossier Russe n’est absolument pas prioritaire pour les Grecs en comparaison des autres dossiers, et si sur ce sujet leur attitude parait conciliante, sur d’autres c’est plutôt la mise en place stricte de leur programme qui semble s’appliquer.De toute manière, dans cette éventualité, je fais le pari que les Allemands éjecterons bel et bien la Grèce de l’Eurogroupe, et à ce moment là les relations avec les Russes reviendront sur le haut de la pile.Après sur le reste, effectivement les changements peuvent se faire par les urnes ou par les armes, avec dans un cas comme dans l’autre un résultat incertain. Je continue toutefois à avoir la préférence sur la voie des urnes, même si pour cela je n’ai certes pas fini de me sentir trahi ! -
juste pour clarifier les choses, le minfi Grec qui a reçu Martin Schultz à Athènes hier leur a tiré les choses au clair :
« Nous ne voulons pas des 7 milliards d’Euros (que l’Europe avait prévu de verser fin Février). Nous voulons nous asseoir et réfléchir à tout l’ensemble. »et pour bien se faire comprendre :« Ce n’est pas la peine que la troika revienne en Grèce : Nous ne souhaitons pas augmenter notre dette »Techniquement, ça veut dire que la Grèce va forcer le défaut, ce que l’Allemagne veut éviter à tout prix. Au moins sur ce front là, ils restent parfaitement crédible au vu des dernières informations qui circulent. -
wesson,
Et avec qui négocier, sinon avec ceux qui décident en dernier ressort ?
C’est du pipeau, c’est comme si un syndicat refusait de négocier avec les patrons et voulaient négocier avec le concierge de l’entreprise !!
C’est un pote à DSK, un grand ennemi de la finance aussi. -
De toute façon les milliards de « l’aide BCE » ne tombent pas dans les caisses de l’état grec, ni, bien sûr, dans les poches des citoyens. C’est les banques débitrices qui encaissent et reprêtent, avec intérêts, à l’état grec. Lequel ne risque pas de voir la fin de sa dette de sitôt. Tsipras, avec raison, veut casser ce cercle vicieux. En fait « l’aide » c’est rien de plus qu’une autre mécanique pour continuer de traire le peuple.
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Le seul moyen pour un pays de se sortir de la dette, c’est de prendre des décisions souveraines.
Et pour redevenir un pays souverain, il faut sortir de l’ UE. -
Juncker dit « non » à la Grèce et menace la France.
« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens », affirme notamment le président de la Commission européenne.
Intraitable. Dans un entretien au Figaro (29 janvier, édition abonnés), le président de la Commission européenne adresse une fin de non-recevoir au gouvernement grec conduit par Alexis Tsipras. Sur l’annulation de la dette, Jean-Claude Juncker oppose à la Grèce un « non » catégorique :
« Athènes a accepté deux plans d’ajustement (de redressement, NDLR), elle doit s’y sentir tenue. Il n’est pas question de supprimer la dette grecque. Les autres pays européens ne l’accepteront pas. »
On a connu le président de la Commission plus conciliant quand, Premier ministre du Luxembourg, il autorisait des dizaines de multinationales à s’affranchir des législations fiscales des pays membres de l’UE.Les élections ne changent rien, affirme en substance le président de la Commission européenne. Sans prendre beaucoup de gants :
« Dire qu’un monde nouveau a vu le jour après le scrutin de dimanche n’est pas vrai. Nous respectons le suffrage universel en Grèce, mais la Grèce doit aussi respecter les autres, les opinions publiques et les parlementaires du reste de l’Europe. Des arrangements sont possibles, mais ils n’altèreront pas fondamentalement ce qui est en place. »
Vous n’êtes pas certain d’avoir compris ? « Dire que tout va changer parce qu’il y a un nouveau gouvernement à Athènes, c’est prendre ses désirs pour des réalités », ajoute encore Jean-Claude Juncker, qui lâche une phrase terrible, qui résume toutes les limites de la démocratie dans l’Union européenne :« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »
http://www.politis.fr/Juncker-dit-non-a-la-Grece-et,29890.html
La construction européenne est anti-sociale.
La construction européenne est anti-populaire.
La construction européenne est anti-démocratique.
Elle doit être détruite.-
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Pyrathome,
Si cela ne vous convient pas, reste l’article 50, pour sortir de l’ UE.
A moins que vous ne rêviez de rendre les requins et les crocodiles végétariens ? -
énorme voila quelqu’un qui tiendra ses promesses, vite une photo .....
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Si AREVA construit une centrale EPR en Grèce la ils seront vraiment dans la merde ....
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@ l’auteur : La Grèce n’a aucune chance de s’en sortir « seule » !..... Le « système » EUROPE, ne le permettra pas !..... L’Europe c’est d’abord et avant tout l’union des banquiers. Seuls les chiffres comptent. Les « chiffres », et le pognon qui découle de la « bourse », fric à se partager « entre soi » !... Si cet « assemblage hétéroclite » de pays riches, moins riches, pas riches du tout, totalement pauvres et jusqu’à complétement miséreux, n’avait que le bonheur de chacun de ses « citoyens » et « consorts » en ligne de mire, jamais cet « assemblage » n’aurait vu le jour !...... Une simple histoire de « torchons et de serviettes » !.... Pas besoin de sortir de l’ENA pour le comprendre !... Juste un peu de bon sens et de jugeote !..... Pour que les « serviettes » restent toujours bien humides, faut presser jusqu’à la dernière goutte les torchons !.... C’est si compliqué à comprendre ????.... Ce que je ne comprend pas moi, c’est que si peu de gens le comprenne ce « système » !....... Moi il m’aveugle, tellement il est évident !...... Le monde est « vertical » !...... Pas « horizontal » !.... C’est la nature. Au bout d’une plaine, y’a toujours une montagne !.... C’est comme ça !.... La Grèce est une plaine face à la montagne allemande !.... Suis-je clair bien que métaphorique ??..... Adishatz.
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smilodon,
Si si, ils comprennent parfaitement, mais ils rêvent de rendre les crocodiles végétariens. -
Bonjour a l`auteur de l`article,
Pour info concernant la DEI qui n`est pas EDF...
- Centrale au charbon car on ne veut pas du nucléaire en raison des risques alors que la Bulgarie pays frontaliers en possède.
- L`électricité la plus chère d`Europe par tranche de 400 KW dont 1.50 le KW/H pour la 4 eme tranche.
- Un réseau moyennageux avec des coupure régulière dans les grands villes, Athènes, Thessalonique et que dire des iles ou sans les éoliennes (EDF) il n`y aurai pas de courant pendant plusieurs jours.
- Des retraités qui partent avec de bonnes pensions et en plus une prime de plusieurs dizaines de milliers d`Euros, les agents d`EDF en révéraient...
- Et enfin l`État grec qui s`est servit de la DEI pour faire recouvrir leur taxe dite exceptionnelle d`impôt avec rattrapage sur deux ans ! Est ce que c`est le boulot d`une compagnie nationalisée d`électricité de faire les huissiers ?
Certains locataires se sont retrouvés a payer ces taxes qui incombe aux propriétaires sinon ont leur coupait le courant !!!!!!!!!!!On a pas la même vision vu de Grèce surtout que blocage des plans de privatisation ne veut pas dire arrêt définitif, ca c`est juste le temps de « négocier »
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