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Accueil du site > Actualités > Economie > La Hongrie et l’Argentine ou l’ingratitude économique....

La Hongrie et l’Argentine ou l’ingratitude économique....

Gyorgy Matolcsy, ministre des Finances, a rejeté dimanche les exigences de l’UE et du FMI d’imposer de nouvelles mesures d’ajustements structurels et donc de nouvelles coupes budgétaires avec les désastres sociaux qu’une telle politique entraîne. Il faut rappeler que l’institution internationale dirigée par M. Strauss-Khan, prochain présidentiable et hiérarque du PS, exige de nouvelles mesures d’austérité pour que la Hongrie, dont le déficit devrait atteindre 3.8 % du PIB cette année, passe aux 3% prévus par le Traité de Maastricht. Une exigence incompréhensible puisque parmi les grands pays membres de l’Union européenne il n’y plus que l’Allemagne dont le déficit avoisine les fameux critères du Traité. Gyorgy Matolcsy a de nouveau rappelé que le nouveau gouvernement du Premier ministre Orban, avait été élu par près des deux tiers de l’électorat, justement parce qu’il avait promis de mettre un terme à la politique d’austérité du gouvernement précédent préconisée suivant les dogmes ultralibéraux portés par la Commission Européenne de Baroso , le FMI du Grand Khan et l’OMC de Lamy, toujours membre du PS. Il n’obtempérera donc pas aux injonctions supranationales. Le lendemain, Matolcsy réaffirmait sa position dans une interview télévisée et a déclarait que le gouvernement, par une taxe sur les banques, lèverait 650 millions d’euros supplémentaires par an. Ah !!! Les hongrois ingrats !!!!

Mais au-delà de cette taxe, ce qui panique les marchés financiers dont nos banques sont parmi les premiers acteurs est la volonté affichée d’interdire les prêts immobiliers et les prêts à la consommation accordés en devises autres que celles de la monnaie hongrois qui reste le Forint. Ce serait la fin annoncée du « carry trade » auquel se livrent notamment les banques autrichiennes et suisses, empruntant à bon marché chez elles et prêtant plus cher aux citoyens de pays aux monnaies se dévaluant comme c’est le cas du Forint. Le plan d’action annonce aussi la volonté d’interdire les évictions et les saisies de logements. Les intérêts financiers, ainsi que Paris et Berlin, qui insistent lâchement pour sanctionner plus fortement les Etats ne respectant pas les critères de Maastricht, craignent que l’exemple hongrois n’entraîne une contagion qui serait catastrophique pour le secteur bancaire spéculatif.

Face au refus de Budapest, le FMI a interrompu les négociations et a bloqué la dernière tranche de 5,5 milliards de dollars d’un crédit total de 20 milliards négocié deux ans plus tôt par le gouvernement de l’époque. Le Premier ministre Viktor Orban a réagi en déclarant que la Hongrie s’en sortirait même sans ce crédit. Et du fait que le Gouvernement contrôle deux-tiers des sièges au Parlement, il est sûr que sa mesure de taxation des banques sera approuvée. C’est aussi cela que l’on nomme la démocratie et l’indépendance nationale.

Ces positions politiques sont révélatrices de l’état d’esprit qui règne dans le pays. Elles apparaissaient d’ailleurs déjà dans le discours d’investiture du Premier ministre du 9 juin dernier, dans lequel il soulignait la différence entre une économie-casino et la construction d’une nation.

 Extraits :

« Tout d’abord, je propose que nous considérions la sinistre et même alarmante tempête qui s’abat sur l’économie mondiale. Nous recevons tous les jours des nouvelles alarmantes du monde entier. La crise, épiphénomène d’un chamboulement bien plus profond, n’est pas terminée. Mais l’heure n’est pas aux lamentations. Ce dont nous avons besoin c’est de penser à la hongroise, de faire preuve d’ingéniosité. Nous devons exploiter ces processus externes dans notre propre intérêt, c’est-à-dire pour le bien des Hongrois et de l’économie hongroise.

Ça surprend que l’on puisse envisager et penser autrement !!!! La pensée unique est passée par là…. Mais poursuivons….

Les possibilités pour le faire existent.

« Le processus le plus important que nous devons prendre en compte est que l’économie mondiale se dirige dans une nouvelle direction. Il semble que le capitalisme productif a un nouvel avenir et que l’époque du capitalisme spéculatif touche à sa fin. Nous savons tous que la raison principale de la crise économique qui étrangle le monde consiste en la chose suivante : une surévaluation régit le marché mondial. L’argent disponible dans le commerce mondial outrepasse de plusieurs ordres de grandeur le montant de valeurs réelles. Il s’en suit que toutes les valeurs réelles dans les livres de compte et les bilans sont surévaluées. Des bulles se forment, entraînant l’économie dans des crises successives. Hélas, ces crises ne s’arrêtent pas à la frontière hongroise.

Mesdames et Messieurs, la Hongrie ne peut réussir dans ce monde moderne en transformation rapide, qu’à condition de nous tourner vers le capitalisme productif et d’utiliser à notre avantage le processus global. Je veux dire par là que nous devons de manière croissante, et avec grande détermination, refouler la spéculation et nous orienter vers le capitalisme productif. Pour bien me faire comprendre, je n’ai pas besoin d’aller dans les détails : le capitalisme productif est lié au travail et alors que le capitalisme spéculatif est lié à la spéculation.

Mesdames et Messieurs, le point clé est que nous pouvons opérer une telle différentiation. Je propose que lors de la mise en place de ce nouveau système économique, nous désignions comme spéculatives toutes les activités par lesquelles quelqu’un gagne de l’argent en faisant du mal à autrui. Et lorsque quelqu’un gagne de l’argent en créant une réelle valeur qui profite aux autres et à la société toute entière, alors cela peut être défini comme du travail.

Mesdames et Messieurs, je suis convaincu que ce n’est qu’avec ce type de capitalisme productif que nous pourrons créer dans les dix prochaines années 1 million de nouveaux emplois en Hongrie. Le capitalisme spéculatif est dégradant car il nuit aux entreprises et aux emplois en Hongrie et dans le monde entier. C’est pourquoi le nouveau système économique en Hongrie doit se fonder sur la production, c’est-à-dire le travail, en lieu et place de la spéculation. Et toutes les mesures et dispositions légales que nous déciderons doivent suivre ces principes ».

C’est du Besancenot ou du Karl Marx mais quand même on y vient… Je me permets également de rappeler une autre information qui est passée discrètement à mon goût toujours sur le même sujet….

Lors du G20 à Toronto, Nicolas Sarkozy s’est frotté à plus grand que lui, c’est pas difficile malgré les talonnettes, en la personne de Cristina Kirchner, la Présidente argentine. En homme de principe aux ordres du MEDEF qu’il est, Sarko a pris la défense de la politique d’austérité imposée à la Grèce et aux pays de l’eurozone pour en faire un remède général à la crise. Cette politique illusoire est bien entendu le fruit d’intenses réflexions de la part des tenants du FMI, tous bercés à l’aune des dogmes des Chicago’s boys (Friedman et toute sa clique mortifère). Forte de la douloureuse expérience de son pays durant les années 1980/2005, Cristina Kirchner s’est fermement opposée à l’adoption de telles politiques qu’elle a qualifiées de destructrices.

Dimanche, en présence de toutes les délégations officielles, Sarkozy a alors reproché à la Président argentine son ignorance sur la situation monétaire européenne. Insistant même sur le fait qu’elle ne connaissait pas les conséquences du harcèlement que subissait l’euro. Mal lui en a pris. Cristina Kirchner a rétorqué que s’il y a bien une chose que l’Argentine connaît, c’est « le harcèlement envers notre monnaie », « on pourrait même vous donner des cours sur ça », a-t-elle ajouté. L’Argentine a vu « ses bâtiments et ses comptes à l’étranger servant à payer le personnel de ses ambassades, être saisis », a-t-elle dit en faisant allusion aux mesures prises par la France contre l’Argentine après sa faillite de 2001. « Nous savons à quel point la situation européenne est difficile, mais nous pensons que pour en sortir il faut changer de politique économique (…) Ne faites pas ce qui nous a été fait lorsque l’on a voulu nous imposer des politiques venues de l’extérieur, car nous croyons réellement en la liberté de chaque pays à développer son propre projet politique et économique. » Encore une ingrate, une déçue du Crédit Agricole et de la BNP….

Dès son retour à Buenos Aires le 28 juin, le ministre des Affaires étrangères Hactor Timmerman a accusé Sarkozy de se placer en défenseur des banques françaises : « L’Argentine, a-t-il déclaré, refuse le recours aux plans d’ajustement pour régler les problèmes de sa dette publique. Ce type de plan pèse en effet uniquement sur les populations. L’Argentine recommande à la Grèce de recourir comme elle l’a fait, à la renégociation pour obtenir une restructuration de sa dette. Si le président français est contre, a-t-il conclu de façon peu diplomatique, c’est que les banques françaises sont les principales créditrices de la Grèce. » Puis il conclut : « Voilà la vérité : soit vous imposez des plans d’ajustement et vous payez votre dette, soit vous rejetez ces plans et vous restructurez la dette » !

La gangrène nous guette...


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18 réactions à cet article    


  • foufouille foufouille 30 juillet 2010 10:04

    sarko a garder le mauvais cote du hongrois
    le cote petite noblesse .......


    • liberta 30 juillet 2010 10:38


      La Hongrie fait figure de leader à la résistance au FMI et il reste à souhaiter qu’ils soient suivis
      Il faut savoir que c’est peut être plus facile pour eux du fait qu’ils ont gardé de très bonnes relations avec la Russie

      C’est un espoir de voir ce petit pays tenir tête aux assassins économiques qui veulent la mort de l’Europe

      Je rappelle que l’Europe a 500 millions d’habitants contre 338 millions aux USA et à peu près 330 millions en Russie

      L’exemple de la Hongrie doit nous pousser à relever la tête mais ils ont un gouvernement qui s’apprête à taxer les banques ce qui n’est pas prêt d’arriver en France
       
      Les test stress des banques étant bidons, l’effondrement n’est que retardé et lorsque la France sera opprimée par le FMI , espérons qu’une réaction citoyenne obligera le Gouvernement à bouter le FMI hors d’Europe


      • Alpo47 Alpo47 30 juillet 2010 10:45

        Hélas, la Hongrie va devoir s’attendre à des mesures de rétorsion, contre son économie.... ou lui même.
         Une petite « révolution orange », téléguidée par la CIA, bien entendu ? La coupure des ses approvisionnements en pétrole ? Un blocage de ses avoirs à l’étranger ? Autre ?

        Les choix sont nombreux contre le « trublion » du système.


        • liberta 30 juillet 2010 11:21

           @Alpo
          Sans doute il y aura des mesures de rétorsions car il faudra pour le FMI tuer l’exemple dans l’oeuf mais je pense que s’ils ont choisi cette aventure c’est en connivence avec la Russie
          Qu’en pensez vous ?


        • Alpo47 Alpo47 30 juillet 2010 11:30

          Une alliance « stratégique » avec la Russie, serait sans doute bien moins nocive à court et surtout moyen terme, que celle avec les USA., pour tous les pays européens.
          Qu’en est il de la Hongrie ? Je n’en ai aucune idée.
          La difficulté, surtout pour la France, c’est que Sarkozy est largement l’homme des américains. Il risque de nous emmener avec eux dans le gouffre de la crise économique et des aventures militaires.


        • leypanou 30 juillet 2010 10:48

          Combien de temps en moyenne il fallait pour rembourser les prêts immobiliers il y a 15 ans et combien maintenant ? De combien ont augmenté les prix de l’immobilier depuis 15 ans et de combien ont augmenté les salaires ? Qui sont à l’origine de la flambée de l’immobilier ? Une fois qu’on a répondu à ces quelques questions, on sait pourquoi on assiste à un appauvrissement généralisé de la population car le logement occupe une part de plus en plus importante du budget de la famille, sujet rarement débattu sur les grandes chaînes de télévision par des économistes mainstream.Régulièrement, on parle des tarifs exorbitants pratiqués par les banques : qu’est ce qui a été fait ? Rien. Cela étant, connaissant Sarkozy et l’ump, leur comportement ne peut pas étonner. C’est tout de même étonnant de la part du gouvernement hongrois car à ma connaissance, il est plutôt du centre droit non ?


          • mokhtar h 30 juillet 2010 12:07

            C’est le bon sens même, même au prix des sanctions extérieures. Et une pensée économique indépendante, patriotique, qui défend les intérêts des populations. Accessoirement, ensuite, sortir du FMI. Ou limiter fortement sa dette de sorte que l’intervention de ce dernier soit réduite à néant.
            Vive l’Argentine et la Hongrie ! Et un grand coup de chapeau à ces messieurs dames.


            • NîmoisNiToi 30 juillet 2010 13:02

              La hongrie reste une nation, on aimerait pouvoir en dire autant ici !
              Ils ont bien de la chance d’avoir des patriotes au lieux de maffieux a la tête de l’état.


              • Iren-Nao 30 juillet 2010 14:30

                Eh bien ca , c’est une bonne nouvelle !! 

                Vive la Hongrie et l’Argentine qui levent la tete.

                BravoOn devraiot elire SK et le pendre.

                Qu’un sang impur abreuve nos caniveaux (faute de sillons)

                Iren-Nao


                • sisyphe sisyphe 30 juillet 2010 15:44

                  Bravo au gouvernement hongrois, et à l’Argentine, qui montrent l’exemple à suivre, pour cesser de céder aux injonctions du FMI, représentant des puissances financières étrangleuses de la planète.. 

                  Rappelons juste un peu d’histoire : 

                  L’Argentine, exsangue du « traitement » imposé par le FMI et l’instauration d’un libéralisme radical, depuis 1990, subit, en 2001, la plus grave crise de son histoire contemporaine. 

                  Tout le monde a encore en mémoire les émeutes et pillages dûs à une situation intenable pour la plus grande majorité du peuple argentin...

                  En réaction, Eduardo Duhalde demeure président de l’Argentine entre janvier 2002 et mai 2003 où il met fin à la parité entre le peso argentin et le dollar américain et met en place un plan économique productiviste. Il appelle à des élections présidentielles anticipées en avril 2003 où il soutient le candidat péroniste de centre gauche Néstor Kirchner. Ce dernier est élu par défaut suite au retrait de Carlos Menem au second tour.

                  Néstor Kirchner exerce la fonction de président de la République argentine de 2003 à 2007. Il renégocie la dette du pays en 2005 (en fait, il refuse le remboursement de trois quarts des 100 milliards de dollars de dette extérieure). Il gèle les tarifs énergétiques et du transport, et taxe très fortement les importations, il relance l’activité économique (+ 50 % en cinq ans) soutenue par les dépenses publiques, et double la masse salariale (de 2003 à 2007) lien 


                  Ces mesures engendreront, de la part des créditeurs (essentiellement des banques) des mesures de rétorsion sévères, comme le rappelle, dans le corps de l’article, Cristina Kirchner, ce qui n’a pas empéché l’Argentine de remonter la pente et d’être, aujourd’hui, la seconde puissance économique d’Amérique du sud, derrière le Brésil de Lula. 

                  Soutien, donc, à la HOngrie ; que cet exemple se généralise.


                  • rastapopulo rastapopulo 30 juillet 2010 16:55

                    Le bon vieux capitalisme productif avec un état entrepreneur a prouvé son efficacité.

                    Ce n’est pas le cas de la finance anglosaxonne. 


                    • TSS 30 juillet 2010 17:09


                      une alliance objective avec la Russie permettrait à l’Europe de mettre fin aux manoeuvres de

                       sabotage des USA et de sa taupe Grand Bretonne... !!


                      • ELCHETORIX 30 juillet 2010 17:36

                        Merci pour votre article , l’ancien ( shibani en arabe ) !
                        je ne rajoute pas de commentaires à ceux , excellents , qui vous ont répondu .
                        RA .


                        • LE CHAT LE CHAT 30 juillet 2010 18:03

                          bravo à la Hongrie d’avoir refusé de baisser le froc devant le FMI de DSK !
                          le Jobbik nationaliste y a fait un carton aux dernières élection et si le gouvernement avait cédé devant le Fmi , il aurait apporté de l’eau à son moulin


                          • Binitials 30 juillet 2010 22:34

                            Excellent éclairage !!! Vous parlez de doctrines à la besancenot ???? Et bien pourtant je suis très a droite en matière d’économie mais j’ai exactement la même vision que ce que vous relatez de la position argentine et Hongroise.


                            • Ariane Walter Ariane Walter 30 juillet 2010 23:15

                              Merci pour cet article qui donne de l’espoir.


                              • fifilafiloche fifilafiloche 31 juillet 2010 02:28

                                Les Kirchner sont bien mal placés pour donner des leçons d’économie, et encore moins de morale.


                                La réalité de l’Argentine, c’est une inflation galopante. Depuis début 2007, les prix ont augmenté de 80% :


                                Les salaires quant à eux sont indexés sur l’inflation officielle, celle sur lesquels sont calculés les intérêts de la dette. Le résultat, c’est que chaque année, il devient plus difficile de survivre en Argentine, et particulièrement à Buenos Aires. Le budget nourriture represente 60%du budget d’un ménage, et cela en n’achetant que les produits « a prix contrôlés » par l’Etat, en se privant de fruits et légumes frais, hors de prix. Même la viande, qui faisait la réputation de l’Argentine, est devenue de mauvaise qualité (production intensive) et pourtant hors de prix. Au taux de change de 5 pesos pour un Euro, les prix de la nourriture dans un Carrefour de Buenos Aires sont plus chers qu’en France, alors que la main d’oeuvre y est 5 fois moins chère est beaucoup plus maléable.

                                La violence a littéralement explosé depuis les 2 dernières années. Les enlèvements de personnes, qui avaient jusqu’ici épargné le pays, commencent à s’y pratiquer. Le centre ville, autour de l’obélisque, devient un coupe gorge la nuit.

                                Non, il ne fait pas bon vivre en Argentine sous l’ère des millardaires Kirchner, où seuls les campagnes semblent pouvoir survivre dignement, en produisant en quantité soja transgénique et viande grasse.

                                • tvargentine.com lerma 31 juillet 2010 18:42

                                  Ma réponse à fifilafiloche

                                  Je suis pas d’accord avec toi

                                  La politique économique et sociale que les Kirchner ont suivi a permi a ce pays se se sortir de son immense dette accumulée par le passif du libéralisme financier et de reconstruire une industrie et des emplois de service

                                  La croissance est forte et c’est vrai que l’inflation aussi mais cela ressemble à la politique des 30 glorieuses en France ou le crédit (car maintenant en Argentine les hypers sont associées aux banques pour proposer des cartes de crédits afin de permettre aux consommateurs une consommation pour tous sans avoir a payer l’inflation et c’est pour cela que les argentins disposent (en peu comme en France des cartes de crédits de type Carrefour)

                                  De plus,La politique économique et sociale que les Kirchner mène permet a ce pays de revenir sur le devant de la scéne international et donc de pouvoir de nouveau accéder aux crédits et pour cela,il faut libéraliser tranquillement les prix,afin de la concurrence redeviennent et que les investisseurs reviennent

                                  En ce qui concerne la bouffe,c’est vraiment que la viande reste encore,malgré la destruction de paturation pour laisser la place au soja ,la meilleure au monde

                                  http://www.latribune.fr/actualites/economie/pays-emergents/actualites/20100730trib000535085/l-inde-et-la-chine-se-disputent-l-huile-de-soja-argentine.html

                                  Seulement,les argentins ne mangeaient que rarement du poulet ou du cochon comme en Europe et nous allons assister tout simplement à un changement de comportement alimentaire
                                  Je crois qu’une étude scientifique démontre que manger de la viande tout les jours n’est pas sain.

                                  http://sante.canoe.com/channel_health_news_details.asp?news_id=5304&news_channel_id=44&channel_id=44

                                  En plus ,le porc en Argentine est naturel et je vous affirme qu’ils sont en train de créer une task force d’exportation de viande de porc qui viendra immonder le marché européen

                                  Vous faites ensuite une grave erreur en citant « CARREFOUR »,car cette enseigne en Argentine a une très mauvaise réputation,car il ne vende que de la merde chinoise et chère

                                  Vous auriez du parler de son véritable concurrent JUMBO dont les produits sont très nombreux

                                  http://www.jumbo.com.ar/

                                  et ou les prix restent réalistes !

                                  Sans parler des commerces de proximités très nombreux encore en Argentine (rien à avoir avec la France)

                                  Concernant la « violence » ,ce discours est orchestré par le candidat de droite qui utilise ses milices privée pour « vendre » une violence dans le tête des médias qui restent opposés aux
                                  Kirchner et dont vous devriez rendre hommage pour leur combat afin d’instruire les procès des dictateurs et des criminels durant cette période sombre de l’Argentine

                                  On peut comprendre que l’opposition faite au Kirchner soit forte

                                  Je ne sais pas si vous avez déjà mis les pieds en Argentine comme je l’ai fais plusieurs fois et pas uniquement à B.A mais dans toutes l’Argentine ,mais votre discours semble ressemblé à un article de la CIA à l’image que ce qu’écrivait certains médias envers ALLENDE au CHili

                                  http://www.tvargentine.com/rosario.html

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chibani84


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