La part des profits dans le PIB a elle réellement augmenté ?
Quand je vois que certains estiment que la part des profits augmente dans la « valeur ajoutée », je me pose des questions quand je vois les placements de misère qu’on nous propose...
Il est tentant d’affirmer que la rémunération du capital a eu tendance à augmenter au détriment des salaires. D’où la tentation d’asseoir les cotisations sociales sur le patrimoine.
1 : Le patrimoine immobilier ne représente pas en lui même une richesse :
Je souligne l’expression patrimoine car celle-ci inclus bien sûr l’immobilier. Je reprends la distinction de David Ricardo : ne pas confondre valeur et richesse. Est-on plus riche si l’on doit travailler d’avantage pour payer un immobilier très largement surévalué à cause de taux d’intérêts bien trop bas ? On oublie également que si la valeur de l’immobilier a augmenté artificiellement la valeur du patrimoine de certaines familles, c’est bien malgré elles ! Qu’on les surtaxe au titre absurde qu’elles sont "plus riches" est une aberration monumentale. A partir du moment où j’occupe mon patrimoine immobilier et ne le vends pas ni ne le loue pas, je n’en tire aucune richesse.
2 : La finance est-elle rentable ?
Voilà une question simplement posée : quand on questionne plusieurs personnes quant au rendement à peu près sûr de placements financiers, on en retire un rendement de... 5% !
3 : Le mensonge sur la fiscalité : le vrai taux de prélèvement obligatoire est de 70% !
Quand je fais mes calculs sur les impôts que l’on paye, on atteint le taux astronomique d’au moins... 70%.Et oui, ne pas inclure les côtisation sociales OBLIGATOIRES est purement et simplement un manque d’hônnêteté, tant le rendement de ces mêmes cotisations est impossible à calculer en l’absence de marché.En effet, il est courant d’affirmer qu’entre le salaire total payé par l’employeur et le salaire net, on passe presque du simple au double : chez moi cela fait déjà 50% d’impôts.Et oui, vous savez, les générations actives et bien portantes doivent payer pour les autres et les générations suivantes paieront à leur tour pour ces mêmes personnes... S’il reste de l’argent dans les caisses, si l’état n’a pas fait faillite entre temps...On le voit aujourd’hui : les inactifs d’aujourd’hui bénéficient d’un revenu garanti alors que les génération futures ne savent pas AUJOURD’HUI combien elles gagneront par rapport à ce qu’elles auront côtisé. Il n’y a qu’à voir la dégrédation définitive des conditions de bénéfice des retraites :
- un seul exemple : il afut aujourd’hui 40 annuités et demi de cotisations et au moins 60 ans.
-Je vous parie que demain il faudra au minimum 45 annuités de côtisation et avoir au minimum 67 ans.
Il faudra côtiser de plus en plus pour en bénéficier de moins en moins et cela au nom de la soit disant « justice sociale ».
4 : Qu’est ce qui est le plus utile : dépenser à fond perdu ou capitaliser ?
Les bénéfices de la capitalisation sont évidents :
- Fournir des capitaux aux entreprises
- Amasser les profits pour se constituer un capital pour réduire le coût de constitution de ce même capital
- Ne plus peser sur les générations actives.
5 : quel taux de profit pour se constituer une retraite ?
Cela fait office de conclusion à ce message :ça m’étonnerait très fort que comme par hasard on retienne un taux de 15% comme taux de profit, qui correspondrait selon certaines personnes à l’augmentation de la part des profits dans la valeur ajoutée...
Cela me ferait bien rigoler d’augmenter les côtisations sociales sur le capital… et d’un autre côté développer par de la défiscalisation la retraite par capitalisation.
Mais nos habiles politiques ne sont pas à un mensonge et une manipulation près…
17 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON