La relique barbare est morte... de rire
Depuis 10 ans, et curieusement les attentats du WTC, un nouveau paradigme financier a été piloté et mis en place par les stratèges de la haute finance internationale, pour inonder le monde de papiers sous toutes ses formes, que ce soit des bons du trésor, des billets de banques, des titres sur créances, en fait des montagnes de dettes que d’aucuns savent qu’elles ne pourront jamais être honorées ! Sous la houlette de maitre Alan Bulles Greenspan, qui n’a en 19 ans de règne a la tête de la FED fait que remplacer une bulle par une autre plus grosse, le monde occidental contemple béatement sa puissance financière avec arrogance, méprisant même le socle sur lequel elle repose : la confiance. Les historiens trouveront de grands sujets de méditations dans un avenir prochain, à comprendre comment des financiers ont pu assoir un tel pouvoir, créer une tel puissance sur cette confiance aveugle, avec autant de mensonges évidents. La palme en la matière revient justement au maestro de la FED qui se plaisait à dire « Si vous m’avez compris, c’est que je me suis mal exprimé ».
La prospérité relative des trente glorieuses a fait oublier au monde la sagesse pluri millénaire, que curieusement le président de la FED a toujours faite sienne dans ses écrits, bien qu’il appliqua le contraire dans ses fonctions ! Ainsi dans son ouvrage, tout comme dans sa thèse d’économie A. Greenspan écrivait :
« Un antagonisme presque hystérique à l’encontre de l’étalon or est ce qui unit les étatistes de toute livrée. On dirait qu’ils sentent peut-être plus clairement et plus subtilement que bien des défenseurs cohérents du laissez-faire - que l’or et la liberté économique sont inséparables, que l’étalon or est un instrument du laissez-faire et que l’un implique et nécessite l’autre.
Pour comprendre la source de leur hostilité, il faut d’abord comprendre le rôle spécifique de l’or dans une société libre.
La monnaie est le dénominateur commun de toutes les transactions marchandes. C’est la marchandise qui sert de moyen d’échange, qui est universellement acceptable comme paiement de leurs biens et services par les parties prenantes à une économie, et peut donc servir comme repère de la valeur marchande et comme réserve de valeur, c’est-à-dire comme moyen d’épargne ».
Pour résumer simplement le président de la FED, l’or est le symbole de la liberté, contre toutes les dictatures, cartels et monopoles, tout autre système monétaire est vicieux ou dictatorial, cette idée est exprimée sans ambiguité dans cette simple phrase : l’or et la liberté économique sont inséparables, que l’étalon or est un instrument du laissez-faire et que l’un implique et nécessite l’autre.
Le général De Gaulle ne disait pas autre chose(1), et dénonçait 40 ans à l’avance le système financier américain, et les accords de Bretton Woods. Il sera à titre posthume le vainqueur de ce bras de fer avec l’establishment américain, et fera voler en éclats le mensonge $ qui se prétendait « as good as gold ».Sur la recommandation de l’économiste Jacques Rueff qui voyait se déséquilibrer la balance des paiements des États-Unis, de Gaulle réclama à ces derniers la contrepartie en or d’une forte proportion des dollars détenus par la France. L’opération était légale, car le dollar était défini officiellement comme correspondant à 1/35 d’once d’or. Règlements internationaux obligent, les États-Unis durent obtempérer et l’or fut transféré en France. En 1971, les États-Unis mettront fin à la parité pour faire « flotter » le dollar. C’est depuis ce temps que les monnaies sont des instruments politiques qui ne flottent pas entre elles, comme disent les économistes, mais coulent à des vitesses différentes et inexorablement face a ce miroir impitoyable qu’est l’or.
On pourrait définir deux périodes concernant la lutte hégémonique entre l’or et les monnaies, celle d’avant la deuxième guerre mondiale, et celle d’après. La première guerre mondiale ne fut mise en place que pour satisfaire les anglais et les américains dans le partage du pétrole mondiale, l’auteur Pierre Fontaine en fait une démonstration magistrale dans son ouvrage « les secrets du pétrole ». A partir des années 30 le grand ramassage de l’or commença en Asie par l’opération « Lys d’or »(2) ; l’ouvrage de référence concernant ce dossier est aux éditions Michalon, les auteurs en sont Sterling et Peggy Seagrave. Ce sont des centaines de milliards en Or que se sont réservés curieusement et dans le plus grand secret les familles oligarchiques, cachés dans les coffres des banques du monde entier. Ceux qui ont un peu de mémoire se souviennent que Mr Rockefeller David allait rendre une visite de courtoisie pour discuter avec l’Empereur du japon, et soi-disant parler des problèmes du monde le 14 novembre 2007. Gageons qu’ils n’ont pas discuté du compte ouvert conjointement par l’empereur Hiro Hito et le général Mac Arthur a la Sanwa Bank, et qui offrait déjà en 1982 un milliard de $ d’intérêts par an(3).
Malheureusement , ou heureusement pour la canaille, l’homo erectus du XXI ème ne lit plus, de la page 27 à la page 30 de l’ouvrage cité, vous avez toute la liste des protagonistes, ainsi que leurs exploits dans ce crime organisé pour la conquête de l’or, les auteurs à ce jour n’ont fait l’objet d’aucun procès, pas même une demande de droit de réponse !
la suite de cet article ....bientôt
denissto
(1) http://www.dailymotion.com/video/x2ms90_de-gaulle-%C3%A9change-les-dolla...
(2) http://www.voltairenet.org/article15454.html
(3) Cité dans l’ouvrage opération lys d’or page 24
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