Le coup de grâce viendra de France
“Fluctuat nec mergitur” est peut-être la devise de la ville de Paris mais elle ne s’appliquera plus très longtemps à la République Française sur le point de tanguer sévèrement. Depuis le climax de la crise financière survenu à l’automne 2008, nul n’avait pourtant remis sérieusement en question – ne disons pas la solvabilité – mais plutôt la fiabilité des finances françaises… Et pourtant, le prochain choc ne sera pas italien, il ne sera pas plus espagnol, il sera assurément français.
C’est en effet la notation de la dette publique française qui sera la prochaine à subir les affres de la dégradation. Comment pourrait-elle encore l’éviter car toute une série de facteurs adverses conspirent en ce sens : de l’endettement qui y atteint des sommets à la compétitivité en constant déclin et à l’aggravation très inquiétante des déficits commerciaux en passant par une croissance inexistante, tous les ingrédients se mettent inéluctablement en place pour une conflagration majeure dès la rentrée ou pour l’automne prochain au plus tard. La question n’étant pas tant de savoir si son AAA lui sera retiré que quand… ?
Du haut de son déficit de 7% par rapport à son P.I.B. et avec un endettement global de l’ordre de 90% de ce même P.I.B., les statistiques faisant état des passifs français restent certes relativement sous contrôle. Pour autant, l’escalade de ces endettements publics semble ne pas devoir s’arrêter là, la France étant même aujourd’hui parvenue au stade où elle les accumule à un rythme encore plus soutenu que l’Italie et que l’Espagne. Un autre phénomène encore plus inquiétant est la navrante perte de compétitivité du pays et notamment face à sa grande partenaire – et néanmoins concurrente – qu’est l’Allemagne.
Naguère encore symboles d’une industrie innovante qui en faisant la fierté légitime, le commerce extérieur et la balance commerciale de la France semblent résignés aujourd’hui à subir une descente aux enfers irrésistible.C’est ainsi pas moins de 65 milliards d’Euros de déficit commercial qui s’accumulent sur 12 mois (de Juin 2010 à Juin 2011) et un déséquilibre d’un milliards d’Euros par mois au bénéfice de l’Allemagne. Chiffre qui était exactement à l’opposé en 2004 quand la France dégageait encore un excédent d’un milliard par mois de ses échanges avec l’Allemagne ! Sachant que les nations qui subissent des déficits commerciaux sur une période prolongée n’ont que l’emprunt (et donc encore plus de déficits) comme autre alternative pour se financer…
Enfin, les tourmentes européennes et les perspectives de l’élargissement du Fonds de Stabilité Européen n’arrangent pas plus les affaires de la France. Où puisera-t-elle en effet les sommes importantes destinées à étoffer ce fonds (et à renflouer d’autres nations européennes) si ce n’est dans ses propres finances déjà trop sollicitées par sa mièvre croissance conjuguée à un commerce extérieur en berne et à un endettement général à l’extrême limite du seuil de tolérance ? Eh oui, la France devra très prochainement affronter une facture assez « salée » pour prix des sauvetages italien et espagnol…
Pourquoi, dans un tel contexte et après avoir dégradé la notation américaine, les agences de notation hésiterait-elles à croquer la France ? L’indigestion devrait du reste toucher sévèrement les marchés qui achèveront d’être sonnés par la prochaine perte du AAA français car, avec un endettement global de l’ordre de 1’150 milliards d’Euros, le papier valeur de l’Etat français est le quatrième le plus traité au monde. C’est bien simple : chaque banque et pratiquement tout investisseur à la surface de la Terre est propriétaire de la dette publique française.
La dégradation de la notation française, loin d’affecter seulement ce pays, sera probablement le coup de grâce donné à une conjoncture financière et économique globale bien fragile.
56 réactions à cet article
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Oui le coup de grace viendra de la France, mais pas pour les raisons indiquer. Elles sont vrai mais beaucoup de pays sont dans la même situation.
La France finance le FESF (fonds européen de stabilité financière) avec sa note AAA. Si elle perd cette note adieu au FESF. Donc plus possible d aider la Grece, l Irlande, ou le Portugal.
Vous aurez notez, que toute les agences de notations sont Anglo Saxonne.
La folie boursiere de cette semaine vient d une note de la banque Ecossaise RBS disant que les fonds propres de la societe generale sont un peu maigrichon. RBS a été nationnalisé en 2008 car elle n avait plus de fond propre .....
Pour les Anglo Saxon, il faut couler l Europe, le chacun pour soit va redevenir la regle, la geostrategie va reprendre toute sa place. Se sera être un prédateur ou être la proie.
Les bisounours, attention ca va tanguer, vos belles illusions vont définitivements s envoler. Apres 40 ans de « rèves » Américains, les réalités vont vous rattraper. Le politiquement correct est mort, mais il ne le sait pas encore
http://www.pauljorion.com/blog/?p=27419#more-27419
http://www.polemia.com/article.php?id=4001
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Je crois que parmi les 3 agences de notation les plus importantes, savoir s&p, moody’s et Fitch ratings, la dernière appartient à la société fimalac, dont le siège est à PARIS. Le patron a un nom bien frenchy.
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@Loire42
Vous aurez notez (sic) que toute les agences de notations sont Anglo Saxonne. (...) Pour les Anglo Saxon, il faut couler l Europe,Le mieux me paraît si vous savez lire l’anglais de consulter cette liste : vous constaterez alors de vous-même que les agences de notation ne sont pas toutes « anglo-saxonnes »
http://en.wikipedia.org/wiki/Credit_rating_agency#List_of_credit_rating_agencies
J’ai eu la curiosité de consulter il y a quelques semaines les notes données par l’agence chinoise Dagong : elles sont plus sévères sauf pour la Chine. Parler d’un complot « anglo-saxon » sert surtout à se dissimuler à soi-même la vérité. -
@loire42
« »« Vous aurez notez, que toute les agences de notations sont Anglo Saxonne »« »".
1- Moody’s est américaine cotée et détenue à hauteur de 13% par Warren Buffett.
2- Fitch appartient en majorité à Fimalac, société financière française appartenant à Marc Ladreit de Lacharrière et à 20% pour le groupe Hearst.3- S & P’s appartient à l’ américain McGraw-Hill Companies.
Mais l’esprit de Fitch est bien ancré, effectivement, dans la philosophie anglo-saxonne, ce qui ne remet pas en cause votre post.
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Cet article est inadmissible.
Il dénigre la France sur des bases parfaitement fausses en disant qu’elle mériterait de voir sa note dégradée, ce qui est très grave ; on connait le rôle des prophéties auto-réalisatrices dans ce domaine.Les trois agences de notation anglo-saxonnes, venues de pays qui ne portent pas la France dans leur coeur, ont confirmé son triple A, et ajouté que la perspective était stable.Dans ce cas, spéculer sur une éventuelle dégradation est une pure manipulation.De plus, le taux des obligations françaises est EN BAISSE :Ce qui montre qu’au moment de VRAIMENT placer leurs VRAIS sous, les investisseurs raisonnent tout autrement que les spécialistes permanents du French-bashing.-
Mme Segurane, ne prenez pas vos divagation pour la réalité. Le fait de dénier la réalité ne transforme pas celle-ci. La situation financière de la France est sérieuse, essentiellement « grâce » à Sarko.
- Sous Mitterand la croissance de la dette a été de 28 % en 14 ans (2% par année).
- Sous Chirac, elle a été de 24 % en 12 ans (2 % par année également), grâce à une diminution de la dette sous la cohabitation Jospin.
- Sous Sarko, la dette qui était à fin 2006 de 64,1 % du PIB est passée à fin mars 2011 à 84,5 % du PIB, soit une croissance de 20 points en moins de cinq ans (4,5 points par année).Sarko fait donc largement pire que ses deux prédécesseurs. Et c’est ce même Sarko, président des riches et des cadeaux fiscaux aux nantis qui vient nous parler, la bouche en cœur, de « règle d’or ». Il prend vraiment les Français pour des cons.
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@Catherine
Fitch c’est francais
Dans ce cas, spéculer sur une éventuelle dégradation est une pure manipulation.
Ca ne vous interpelle pas que la Chine ne soit « que » AA- ? Moi j’ai l’impression que le ponzi dont l’occident a bien profité pendant des décénies touche à son terme
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@ catherine
l’actualité n’abonde pas dans votre analyse, notre croissance du 3 eme trimestre est de ....00
si la croissance est égale à zéro , et que notre balance commerciale est en déficit constant, nous
allons vers une récession malheureusement, en creusant notre dette souveraine , l’état fait preuve d’une incapacité dramatique à diriger le pays..
J’en suis désolé autant que vous, mais les faits sont là, et ce ne sont pas les paroles rassurantes de nos ministres qui nient la réalité , qui vont arrêter les agences de notation !!
Malheureusement, nous allons vers le déclin, et personne sauf UNE, n’annonce le clasch.. -
@segurane
Fitch appartient en majorité à Fimalac, société financière française appartenant à Marc Ladreit de Lacharrière.
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@ Spartacus 1
Rien de tel que des chiffres précis et circonstanciés pour rendre muets les pro Sarko dogmatiques qui même le nez dans la bouse, soutiennent qu’il s’agit d’une rose.
La Catherine va bientôt vous traiter de terroriste anti français.
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Monsieur Santi,
pourquoi ne feriez vous pas un bilan objectif du poids de la dette et un inventaire précis des différentes dettes ?
Sauf erreur, entre les dettes sociales, et des dettes « odieuses » il y a tout un camaïeu de dettes plus ou moins légitimes, ou légitimes, c’est selon (philosophie du verre à moitié vide ou à moitié plein).
Sauf erreur encore, il y des dettes à court terme, des dettes à long terme, et des taux qui vont de zéro (?) à l’usure.
Ceci étant, globalement, avec un endettement de 85% du PIB, et un taux moyen d’intérêts de 3.5 %, la charge de la dette représente à peine 3% du PIB ! Pas de quoi fouetter un chat !
Alors, Michel Santi, comment expliquez vous tout ce raffut ?-
J’ajoute que la dette est à comparer, non pas au PIB, mais au patrimoine du débiteur :
« Au 31 décembre 2009, la valeur du patrimoine économique* de la France se montait à 12 000 milliards d’euros, soit l’équivalent de 7,4 années de produit intérieur net. »
C’est seulement la charge de la dette qui est à comparer au PIB : cette charge est composée si je ne m’abuse, que de la part de remboursement de capital et des intérêts.
Toute la rouerie de ceux qui prétendent que la dette est insupportable consiste à amaklgamer ces concepts. Nicolas Sarkozy, un expert en amalgame le disait naïvement à l’insu de sn plein gré : él’amalgame est l’arme des fascistes". -
JL : ce « raffut » est certes discutable et il y a évidemment de multiples facettes à cette problématique de l’endettement.
Néanmoins, c’est quand même sous l’aspect « traditionnel » qu’il convient d’analyser la question et traditionnel veut dire comme le font les agences de notation et les économistes.Non que je cautionne cette façon d’analyse et de calcul mais c’est par elle et en vertu d’elle que les Etats sont aujourd’hui déstabilisés...Et le fait est que cette méthodologie plaide actuellement pour une dégradation du AAA français. Un Point c’est tout. -
Michel Santi,
je nen attendais pas davantage venant de vous.
Mais vous aurez compris : je me moque de la notation de la France par les agences ; ça peut bien affoler les créanciers, là n’est pas ma question.
Les dirigeants européens, au lieu de rassurer les marchés et de leur tenir tête, semblent au contraire souffler sur les braises. Et là, je m’interroge.
Mais bien sûr, j’ai ma petite idée : la destruction de l’Etat social et de la démocratie n’est pas le fait de la dette et ses sales notes, mais l’inverse.
Et ça c’est bien plus insoutenable que la dette. -
et pourquoi donc « analyserions-nous » comme les économistes qui semblent incapables de mettre deux bouts inséparables ensemble, mais , à l’image de ces grands spécialistes perroquets n’assimilent jamais les dépenses dues aux guerres à l’économie dite réelle, un peu comme si les dépenses de guerre allaient de soi et faisaient partie des dépenses nécessaires comme de faire tourner des trams et des offices postales ?
Les dépenses qu’occasionnent massacres sans nom ne peuvent pas ne PAS apparaitre dans votre raisonnement, ou alors c’est d’une complicité au crime inouïeà croire que cela fait partie du boulot ’économiste de nier les réalités les plus évidentesest-ce juste une habitude ou de la complaisance sans fin ?tout l’occident est DETRUIT grossièrement, les anglo saxons impériaux à la solde des Rothschild nous entubent depuis des siècles et certains, comme vous monsieur santi, refusent toujours de le voir, vous cherchez une « normalité » qui n’a jamais existétout n’est que fraude et mensonge depuis l’installation de la FED britannique au commandes du dollar... et remonte à 4000 ans de supercheries sans fin et ces gens nous ont amené en DICTATURE tandis qu’ils détruisent le mondedrôle de leadership, non ? vous allez suivre encore longtemps ce train infernal en espérant qu’il vous lance des miettes quand il ne fait plus que vous arracher la chemise tant la pente sur laquelle il évolue est abrupte ? les écrans vous montrent l’horizon plane parce que les caméras sont dans le train ;)le train va aux abysses et c’est voulu entièrementtoutes nos libertés sont compromisesà cause des Rockefeller et Rothschilds et de leurs valets type schizo 1er ? oui certainement, mais surtout à cause de croyances simplistes que la liberté est le choix de consommer ou du red bull ou des alcopops et s’envoyer des neuro toxiques par les deux est le top de l’existence et de jouer à qui a la plus grandenous vivons un gang bang wall-streetien qui baise tout le mondePoutine a raison, wall street sont des parasites sur ce monde et vous continuez à leur lécher les bottes en essayant de comprendre leurs mensonges sans finà bon entendeur... -
A JL,
vous écrivez : « Les dirigeants européens, au lieu de rassurer les marchés et de leur tenir tête, semblent au contraire souffler sur les braises. »Mais ils sont conditionnés pour souffler sur les braises ! N’oublions jamais que l’Union a été bâtie sur le modèle anglo-saxon et que ça, ça veut simplement dire sur un modèle où profits, appréciations boursières et commerce à outrance sont les références ultimes, l’alpha et l’oméga...et vous attendez d’eux qu’ils mordent la main qui les nourrit ?? -
JL écrit :"C’est seulement la charge de la dette qui est à comparer au PIB : cette charge est composée si je ne m’abuse, que de la part de remboursement de capital et des intérêts."
Grossière erreur, on ne doit pas confondre intérêt de la dette et dette.
En 2010, les charges d’intérêt pour l’état ont été de 40 Milliards intégralement pris sur le budget de l’Etat. (à noter que ces charge d’intérêts sont inférieures à celles de 2008 (40139 millions en 2010, 40452 en 2008).
En 2010, les amortissements de dettes ont été de 87 Milliards, et les émissions de nouvelles dettes de 188 Milliards. Donc, une augmentation de la dette nette négociée de 100 Milliards.
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Michel Santi,
vous avez raison sur un point, mais la main qui les a faits rois c’est celle des peuples !
Dites moi quelle main ils mordent, svp ? -
Que je sache JL, le peuple a voté « non » en 2005
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Bulgroz,
ai-je dit le contraire ?
40 milliards, cela représente, sauf erreur, 2% du PIB ! Relisez mon post ci-dessus de 9H46, et dites moi qui de nous deux fait de grossières erreurs.
Je précise que nous ne parlons pas ici du même type d’erreurs ; avec vous, abondance d’explications ne nuit pas. Quoique ... -
Ha Michel Santi, vous êtes un pince sans rire ! J’apprécie beaucoup !
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D’autres l’ont écrit à juste titre, ne confondons pas le thermomètre avec les causes de la fièvre. La France, comme les US ou la GB n’est pas en bonne santé financière. Son AAA n’est donc pas plus justifié.
De toute façon, la vraie question n’est pas là. Contrairement à ce qu’écrit l’auteur, ce n’est pas le déficit commercial qui conduit à l’emprunt, c’est le déficit budgétaire. L’exemple de l’Allemagne le prouve bien qui accumule les excédents commerciaux en même temps d’une dette aussi Kolossale.
Les entrepreneurs français ne parviennent pas à se hisser à la hauteur de leurs homologues allemands, tant en matière de marketing, que de qualité. Pourquoi ? C’est cela qu’il serait intéressant de traité mais ce n’est pas le sujet de l’article et je ne développerais pas.
Ce qui mène au constat suivant : Rien ne justifie que l’on dépense plus que ce que l’on gagne. Pourquoi le parlement accepte t-il les errements de l’exécutif en matière de budget. Sarkozy a doubler un déficit déjà très important sous Chirac. Seul Jospin avait fortement réduit le déficit en dessous des 3%.
La réponse réside dans la lâcheté, l’incompétence et le j’m’en foutisme des élus qui ne représentent plus qu’eux mêmes. Leur philosophie réside dans une seule maxime : « Prends l’oseille et tire toi ».
Aux citoyens d’en tirer les conséquences lors du prochain scrutin mais ils ne le feront pas. Comme d’habitude, faute d’une information honnête indissociable d’une vraie démocratie, ils voteront en masse pour celui ou celle qui passera le plus ou le mieux dans les médias manipulateurs détenus par l’oligarchie.
Nous sommes plus dans l’illusion démocratique que dans la démocratie !
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Seul Jospin avait fortement réduit le déficit en dessous des 3%.
Villepin est y parvenu pour l’année 2006. Juppé a fortement réduit les déficits après le passage de Balladur dont le ministre du budget était (tiens, tiens) un certain Nicolas Sarkozy mais sans le faire passer en dessous du seuil des 3%.
Certes la conjoncture économique joue beaucoup, a facilité les choses pour Jospin et Villepin et inversement compliqué la situation pour Juppé. Mais les hommes d’État sont censés pouvoir tirer le meilleur parti des situations rencontrées. Nuancer votre propos fait a contrario ressortir encore plus fortement l’incompétence de Sarkozy et montre que ce n’est pas « la faute à la crise ». -
Bonjour M. Roux
-Seul Jospin avait fortement réduit le déficit en dessous des 3%.Faux !
Il n’a en rien réduit la dette ..
Il « a » eu la croissance au bon moment , comme Rocard en son temps.Jospin n’a que stabilisé la croissance de la dette...nuance !
Il s’est borné , selon le " contrat qu’il avait avec les gens d’argent et marionnettistes en tous genres à appliquer ce qu’il devait avoir à faire...les mains à la ponce pilate il s’est présenté de son mentor mitteradien...le Dépouilleur Sioniste Khanien a fait le reste...on appelait cela dans les années 40 la vente par appartement .Dommage, il s’agissait de la France.La belle équipe de salauds !!!La réponse réside dans la lâcheté, l’incompétence et le j’m’en foutisme des élus qui ne représentent plus qu’eux mêmes. Leur philosophie réside dans une seule maxime : "Prends l’oseille et tire toi« .
Depuis la fuite sans retour du général, les »présidents de la 5 ème « tous réduits à leur rôle de premier corrompu » sans exception ... Que vouliez-vous qu’il advienne ?! Le désastre que voilà.
Ils ne sont pas lâchent. Simplement, s’applique ce pour quoi ils sont là, tenus pas les gonades, corrompus qu’ils et elles sont ! Point !
Les reste , télé , info , blabla, La « gauche » ( rire) ,« la droite » (rire)...partagent le même râtelier...ce qui est difficile , de fait, c’est de savoir quelle mâchoire est l’une est l’autre.
Plutôt tendance « M. Nicolas Dupont Aignan ,M. François Asselineau et , pour moi le premier dissident d’entre-eux-tous : M.Cheminade »
Les MM. Mélanchon et Montebourg , le premier est un réel dissident ( pas comme Borloo et Morin).
Le second, croit que l’on peut changer les choses « que de l’intérieur du parti sioniste »...rêver comme il s’y emploie , le condamne aux oubliettes.
Vert de colère,ma foi, la Joly y ferait belle Justice à ces établissements.
Sinon, assez en accord avec vos propos.
Cordialement
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Comme par hasard, la « croissance au bon moment »... Elle a un sacré guignon la droite quand même...
Et si la croissance venait justement de la réussite de la politique (partiellement) keynésienne et redistributive de Jospin (35h, emplois jeunes, politique fiscale...) ? Pas mal d’économistes n’hésitent pas à l’affirmer, et je pense comme eux. La grande erreur de Jospin et de l’aile droite du PS a été de ne pas avoir vu la réussite de cette politique, perçue comme une concession qu’il fallait bien faire à l’aile gauche du PS et aux communistes (c’était la gauche plurielle, souvenez vous).
J’ajoute tant que j’y suis que dans des économies « modernes », dans lesquelles les entreprises qui produisent des biens sont gérées à flux tendus (stock 0) et dans lesquelles les services jouent un grand rôle (les services ne se stockent pas), les cycles économiques sont très courts. Les effets d’une bonne politique économique ou d’une mauvaise sont très rapides (quelques semaines à quelques mois). Bref, l’argument qui consiste à affirmer que la gauche n’a fait que profiter des effets à long terme des bonnes politiques de droite ne tient pas. Il n’y a plus d’effet à long terme dans nos économies (à part ceux dus aux investissement à long terme... qui ne sont pas vraiment la tasse de thé des politiques de droite).
Bref, la droite a merdoyé, et la gauche de droite aussi parce qu’elle raisonne comme la droite et n’a pas compris les raisons de son succès économique.
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Kerjean, il roule en BMW ou bien en Mercedes ?
Pas besoin de chercher des responsables outre Rhin :
selon l’Union des Banques Suisses-ça il connait, Santi-nous avons en France deux millions de millionnaires en dollars !
Ben voilà, il est passé là l’argent des budgets en déficit, l’argent du « toujours plus pour les copains ».
D’ailleurs, en moyenne à un million d’euros, deux millions de riches, ça nous fait deux mille milliards d’euros, soit largement de quoi rembourser la dette Française ! -
Kerjean, je serais d’accord avec pratiquement tout votre commentaire si vous remplaciez intérêts US par intéréts du marché financier. Ce n’est pas la même chose même si la provenance de la plus grande partie des capitaux est US et le système est tout entier anglo-saxon.
C’est bien là qu’est toute l’ironie de la situation car la sortie de crise vers le haut, en renforçant le cadre institutionnel de la zone euro et de sa monnaie, est perçue par beaucoup comme une manœuvre qui céderait encore plus d’autonomie ( ce que les populistes veulent définir comme souveraineté ) des peuples européens au marché et donc aux États-unis. Cette sortie vers le haut demande d’établir un véritable bras de fer au système actuel et doit se faire à l’échelon mondial. Rien ne sert de légiférer dans un espace restreint si les pratiques que l’on bannit de cet espace peuvent être employées sur une place boursière comme la City ou n’importe quelle autre. S’il y a une chose de vrai dans toutes les théories de la conspiration consciente qui fleurissent sur ce sujet (cf Asselineau, Dupont-Aignant, Le Pen, etc...) c’est que les capitaux et la spéculation n’ont aucun autre credo que la dérégulation des échanges et le laissez-faire général. Ils ne raisonnent pas en terme géostratégiques, ni historiques ni même réellement économiques, sinon que tous leurs outils sont employés à l’unique tâche de rentabiliser les positions.
La situation actuelle de la structure européenne est intenable. Les limites du FSFE indiquent les objectifs à atteindre au marché qui marque le rythme. Je pense que l’on est vraiment au moment où ça passe ou ça casse. Ou on consolide la zone euro en faisant de la monnaie commune une véritable monnaie, ou on retourne à la fragmentation. Cette dernière option, à mon avis, sert les intérêts du marché financier international tel qu’il est aujourd’hui, c’est donc celle qu’il poursuit.
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Je suis d’accord avec vous sauf en ce qui concerne votre utilisation du terme « monnaie commune » en parlant de l’euro.
L’euro est une monnaie unique, l’ECU était une monnaie commune.
La différence est de taille.
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Ce n’est pas une erreur, c’est intentionné. L’euro ne sera pas, à mon avis, une monnaie unique tant qu’elle ne sera pas adossée à un Trésor et`une politique fiscale commune. C’est justement dans cette condition de « cul entre deux chaises » qu’est restée la zone euro suite au Traité de Lisbonne qu’est, toujours à mon avis, la source de son impuissance face aux marchés.
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A quoi sert interdire les ventes à découvert sur le continent quand elles peuvent être bouclées à Londres ? Mme Merkel fait de l’électoralisme à consommation interne, comme Sarkozy, Berlusconi, Zapatero et tous ces politicards de bas étage qui n’ont pas encore compris qu’ils sont face à un tournant historique. L’Allemagne est entrain de défendre son secteur bancaire et sa balance commercial excédentaire grâce au marché européen. Elle a beau jeu d’essayer de rendre le PIIGS responsable de tous les maux et de se placer dans le rôle de la pauvre fourmi travailleuse qui devrait financer les cigales du sud. Tout cela n’est que propagande électorale et la France commence à y tomber.
Pour la rente, vous avez raison. La spéculation ponctionne l’épargne toute entière pour la faire tourner sur les marchés la transformant en une gigantesque rente de situation et la détournant, au passage, de son véritable objet, financer la création de richesses tangibles. Le problème ne pourra trouver une solution que dans une réforme bancaire qui redéfinisse l’utilisation des capitaux que la banque concentre. Ce retour au vrai métier de banquier ne peut se faire que par le biais d’un cadre juridique. C’est ce qui me parait évident.
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il faut attendre que l’Allemagne se décide oui ou non d’assumer le leadership. ça allait quand elle avait des opposants, mais là, sans rien pour faire fléchir ce pays, ça peut se comprendre que ce pays soit à s’interroger sur la suite à donner. le tout est de savoir si réellement l’euro vaille la peine qu’il se poursuive ou non. en regard de ce qui s’est passé durant la crise de 1987, ça a crée des conséquences terribles mais aussi bienheureuses comme la réunification justement de l’Allemagne. et si de toute cette crise, il en ressortait quelque chose de bon ? mais peu importent ce que disent les économistes qui ne s’appuient sur ce qu’ils ont déjà vu pour valider leurs dires, nul ne sait ce que peut déboucher une crise de cette ampleur. à mon avis, il vaudrait mieux continuer sur notre lancée, à savoir continuer l’intégration complète de la fiscalité, il se pourrait qu’une bonne nouvelle en sorte de tout ça, comme apparemment après chaque crise... de toutes façons, si on fait rien, il y aura de la casse, mais si on fait quelque chose, il aurait soit de la casse ce qui ne changerait rien au final soit ... de bonnes choses ... n’ayons pas peur de l’inconnu, c’est plus rigolo :)
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Michel Santi, ou comment jouer les fauteurs de guerres sans en avoir l’air...
Pour la deuxième fois, je vous le demande, à part la jalousie qu’ils vous inspirent, ils vous ont fait quoi les Allemands, Michel, pour nous pondre un nouvel article aussi mensonger et aussi biaisé que le précédent ?
Alors qu’on réclame leur caution (bancaire) pour chaque prêt à un pays en difficultés, je trouve normal que les Allemands réfléchissent à deux fois avant d’envoyer leur bon argent, à fonds perdus, dans la dette Grecque, ou Italienne, ou Espagnole.
D’autant plus que ces Etats se vautrent, depuis l’Europe, dans les budgets déficitaires :
en résumé, ils dépensent bien plus qu’ils ne gagnent et financent par l’emprunt tous les exces.
Un peu comme un ménage qui aurait 2000 euros par mois et en dépenserait 3000 chaque mois en faisant des crédits Finaref.
Et qui sommerait son voisin plus raisonnable de se porter caution pour ses dettes, afin d’éviter la saisie.
En Europe nous en sommes là, et nous autres Français sommes pour l’instant à l’abri de la faillite, contrairement à ce que prétend Michel Santi, mais si on emprute toujours plus, vient un jour ou il faut rembourser.
Mais nos papy boomers, génération égoïste « jouissons sans entraves »qui font de la dette depuis plus de trente ans pour leur confort, estiment peut-être que c’est aux générations suivantes à payer, ou bien alors à un tiers...
Comme c’est facile !.-
La crise de la dette avec des experts en tout genre menteurs voleurs et le peuple dans tout ça enfumé ,vendu mais qui dirige merkel sarko berlus et tous les autres nazillons en puissance ,avec tellement de casseroles au cul qu’on ne s’entend plus parler ,faut avoir un sacré culot pour dire qu’un type qui vit avec 800@par mois vit au dessus de ses moyens ,il n’y qu’un facho abruti pour répéter les propos de ses chefs
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Le NPA s’adresse à toute la gauche sociale et politique, à toutes celles et ceux qui ne veulent pas subir l’austérité qui s’annonce de plus en plus brutale. Des mesures d’urgence s’imposent et elles ne pourront être imposées que par une mobilisation puissante, unitaire. Le remboursement de la dette est une machine de guerre contre les droits sociaux, la protection sociale, les services publics : il faut cesser les remboursements immédiatement et inconditionnellement. La mobilisation populaire pour imposer la levée du secret bancaire, le contrôle sur toutes les opérations financières mettra en évidence l’illégitimité de la dette et la nécessité de son annulation. Au lieu de sauver les banques il faut les nationaliser, les remplacer par un véritable service public bancaire sous le contrôle des salariés.
Le 11 août 2011.-
C’est quoi cette propagande d’un autre âge ?
La Pravda II, le retour ? -
A noter qu’ici ce n’est pas que simple propagande mais une proposition d’action à toute la vraie gauche sociale et politique (qui bien sûr ne peut que déplaire à la fachosphère de tes potes)...
Oui nous devons refuser de payer cette dette qui n’est pas la nôtre !Oui nous devons nationaliser toutes les banques et institutions financières et exproprier tous les gros actionnaires, sans indemnité ni rachat !
http://www.npa2009.org/
Bonne lecture ! -
... La France ne vit pas au dessus de ses moyens !
Ce qu’il se passe, c’est qu’avec le modele anglo-saxon, le systeme economique est soumis a des mecanismes financiers qui effectuent une predation intolerable sur les richesses produites par le pays et qui vont se « placer » ailleurs, dont evidement dans les banques et bourses anglo-saxonnes.
Evidement il n’y a pas qu’un seul defaut. c’est la sommes de toutes ces petits defauts qui font que APPAREMMENT nous ne devrions pas nous en sortir.
En tres peu de temps, un gouvernement vraiment independant pourrait remettre le pays sur une voie parfaitement sereine. Malheureusement, les allemands comme les anglais (et les americains) ne veulent pas d’une exception a leur mode de fonctionnement.
Je ne le repeterai jamais assez, la plus grande erreur de l’Europe fut d’accepter les anglais, car on le sait, au moins par l’histoire, qu’ils ne tolereront jamais un continent uni où il n’auraient aucun leadership.
La sortie (ou tout au moins une moindre dependance) a l’euro est hautement souhaitable, mais pas seulement. Il faut revoir les traites dont celui de Lisbonne en profondeur pour revenir a une reele capacité des etats de prendre les decisions qui leur conviennent.
Evidement, ce n’est ni Sarko, ni Aubry ni l’ensemble de la classe politique parlementaire que nous avons actuellement qui le permettra. D’ailleurs il faut aussi penser tout de suite a ce que doit etre une nouvelle democratie moderne en remplacement de la democratie representative a effet tunnel que nous connaissons aujourd’hui.
Qui est pret a definir une assemblée constituante pour faire evoluer notre pays vers un plus grand respect de la volonté EXPRIMEE LIBREMENT du peuple ? Cela me parait impossible sans une certaine forme de violence, helas, car les français ne sont pas seuls a etre concernés, helas.... toujours helas !-
« ... La France ne vit pas au dessus de ses moyens ! »
Emprunter sans cesse pour payer les interets des emprunts précédents et prendre au passage, c’est ce que faisait Bernard Madoff, condamné aux States quand tout son systeme s’est effondré.
Celà s’appelle un « Systeme pyramidal » ou encore « schema de Ponzi » et la seule issue, étant donné qu’on doit sans cesse plus emprunter pour payer les interets de ce qu’on a deja emprunté, la seule issue, à terme, c’est la faillite. -
... La France vivrait au dessus de ses moyens si la richesse produite par ses habitants etait inferieure a ses besoins. Or ce n’est pas du tout le cas. Ce qu’il se passe, c’est qu’une partie de la richesse produite ne retourne pas a ceux qui l’on produite mais sert a alimenter divers points d’accumulations exterieurs dont des bulles dites « economiques », des places de marchés sans nom et sans proprietaire, des paradis fiscaux etc....
Voila en quoi je dis que la France ne vit pas au dessus de ses moyens....
Maintenant, a force de delocalisations et de destruction de notre tissu economique, c’est vrai notre richesse produite diminue et nous sommes obligés d’acheter ce que nous ne produisons plus nous mêmes... cela est vrai dans tous les domaines, y compris le plus elémentaire des besoins : la bouffe ! -
« Michel SantiFranco-Suisse né à Beyrouth en 1963, j’ai habité et sillonné le Moyen-Orient.
Cambiste (devises) et Trader (métaux précieux et matières premières) avant d’être responsable de salles de marché dans différents établissements bancaires en Suisse, j’ai dirigé, de 1993 à 2005, des sociétés financières actives dans la gestion de patrimoine à Genève.
Depuis 2005, je suis Economiste et Analyste Financier (indépendant) et intervient régulièrement dans le cadre de consultations sollicitées par des Banques Centrales et, dans une moindre mesure, par des organisations internationales.
Membre du World Economic Forum (Davos) et membre de l’IFRI (Institut Français des Relations Internationales ), je suis également conseiller auprès de la Direction Stratégique et du Développement de l’IFRI. »
Peut-on lire.
Le cursus typique de l’un de ceux qui nous ont mené là ou nous en sommes en Europe.
Rien que ça, ça devrait vous discréditer totalement, Michel, pour écrire ne serait-ce que quelques mots sur l’économie.
ça ne sert à rien d’avoir tant étudié, car pour trouver la vérité, il faut posséder une chose que, en dehors de vos millions, vous ne possédez pas, Michel :
l’honneteté intellectuelle.-
tous commentaires
BLA BLA BLA ...BLA BLA BLA !!! par contre un decret du 1er juillet vient d’autoriser les forces de
l’ordre à tirer à balles reelles sur les manifestants si elles le jugent necessaire ....ça c’est de la
democrature... !!
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par contre un decret du 1er juillet vient d’autoriser les forces de
l’ordre à tirer à balles reelles sur les manifestants si elles le jugent necessaire
le décret n° 2011-795 du 30 juin 2011 autorisant les forces de l’ordre à utiliser contre la foule certaines armes à feu pour le maintien de l’ordre public dans certaines circonstances.
Par ailleurs, un Décret jumeau (le Décret n° 2011-794 du 30 juin 2011 publié le même jour dans le même JO officialise l’élargissement des niveaux hiérarchiques susceptibles d’engager ces armes (et les forces qui les portent) "en y ajoutant les commandants de groupement et de compagnie de gendarmerie départementale", qui deviennent par la force de ce décret capables de décider de l’usage de la force, et de la gradation de la riposte à apporter à des troubles de l’ordre public.
Et là ça devient intéressant, on s’attendrait à de futures et graves émeutes en France,que l’on s’y prendrait pas autrement, ce qui amène forcément de l’eau au moulin de Michel Santi en ce qui concerne l’article du jour...effectivement !
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il y a les deux décrets et ce qui va avec
L’armée Française est prête à intervenir sur le territoire national
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Par AFP
L’armée peut légalement engager 10.000 soldats sur le sol français en cas de crise majeure. Pour certains, l’Etat se prépare à une guerre dans les cités.
En cas de crise majeure, l’armée peut engager 10.000 hommes sur le territoire national, selon une instruction interministérielle rendue publique au moment où sort un livre dont l’auteur assure que « l’Etat prépare la guerre dans les cités françaises« .
L’existence de ce texte, daté du 3 mai 2010, et dont l’ouvrage ne fait pas spécifiquement mention, est révélée dans le dernier numéro d’Armées d’aujourd’hui, une des publications officielles du ministère de la Défense.
Cette instruction a été rédigée, avec le concours des ministères de l’Intérieur et de la Défense, par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN). Ce service du Premier ministre a confirmé à l’AFP l’existence de ce texte en précisant qu’il était classifié « confidentiel défense ».
Le SGDSN est notamment chargé de la planification des plans de réponses aux crises : plan Vigipirate et ceux de la famille « Pirate » (Piratair, Pirate-mer, NRBC …).
En cas de crise, cette instruction, qui découle du Livre blanc (2008) énumérant les priorités stratégiques de la France pour les quinze années à venir, fixe ainsi le « contrat opérationnel 10.000 hommes » que les armées doivent pouvoir déployer en quelques jours.
Interrogé par Armées d’aujourd’hui, le préfet François Lucas, alors directeur de la protection et de la sécurité de l’Etat au SGDSN, a défini une crise majeure comme « un évènement – pandémie, attaque terroriste, catastrophe, crise d’ordre public – dont la gravité et la portée conduisent les autorités gouvernementales à activer le dispositif interministériel de crise ».
Les trois armées (terre, air, mer) interviennent déjà lors de catastrophes naturelles (inondations, tempêtes …) pour épauler les services de secours civils, pour assurer en permanence la « police du ciel », les missions de l’Etat en mer ou renforcer, depuis la fin des années 90, les effectifs de police et de gendarmerie dans le cadre de Vigipirate.
Dans « Opérations banlieues, comment l’Etat prépare la guerre urbaine dans les cités françaises » (éditions La Découverte, jeudi dans les librairies), Hacène Belmessous, présenté comme « journaliste et chercheur indépendant », est beaucoup plus direct. L’auteur assure notamment que les opérations de rénovation urbaine visent à faciliter les interventions policières, voire militaires, à venir dans les quartiers difficiles.
Selon lui, le « contrat 10.000 hommes », dont il dit avoir eu connaissance au mois de juin sans pour autant citer le texte du 3 mai, vise « un seul territoire qui absorbe l’entière attention de Nicolas Sarkozy depuis les émeutes de l’automne 2005 : les +quartiers sensibles+ ».
Dans ce livre brûlot, l’auteur va jusqu’à dénoncer une « inquiétante dérive vers la préparation d’une guerre totale contre les +territoires perdus de la République+ ».
A l’appui de ses affirmations, il cite une étude confiée, après les émeutes de 2005, à la société privée Eurocrise par la Délégation aux affaires stratégiques (Das) du ministère de la Défense. Selon lui, cette étude, qui s’appuie sur l’analyse de la crise des banlieues de 2005, souligne que « l’idée du caractère quasi inéluctable d’un engagement des forces terrestres sur le territoire national dans des circonstances exceptionnelles semble gagner du terrain ».
Note de l’auteur
Comme aux Etats-Unis où l’Habeas Corpus, qui interdisait l’emploi de troupes américaines sur le sol national, a opportunément été levé, la France atlanto/sioniste de Nicolas Narkozy a choisi le chemin de l’affrontement contre son propre peuple. En se préparant à mobiliser l’armée contre la nation qu’elle est sensée protéger, la France vise surtout la sauvegarde du régime au détriment de tout le reste.
Mais ces dispositions sont surtout prises en amont en prévision de crises beaucoup plus importantes qui permettront d’imposer un pouvoir total et absolu. Entre les pseudos menaces terroristes, les menaces beaucoup plus réélles des marchés financiers et leur nuisance, les conséquences de la guerre climatique…. Les raisons futures d’utiliser l’armée contre le peuple ne manquent pas…
Sources
http://www.mediapart.fr/club/blog/petitrobert/121010/l-armee-prete-intervenir-sur-le-sol-francais
http://www.jovanovic.com/blog.htm
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"Du haut de son déficit de 7% par rapport à son P.I.B. et avec un endettement global de l’ordre de 90% de ce même P.I.B., les statistiques faisant état des passifs français restent certes relativement sous contrôle."
Cette phrase ambiguë faisant à la fois mention d’endettement et de passifs financiers mérite d’être explicitée.
Certes la dette du GOUVERNEMENT FRANCAIS est importante représentant , 1591 Milliards , + de 80% du PIB à fin2010.
mais au total la dette nette de la France (gouvernement + acteurs privés) elle, est de 192,5 Milliards d’euros représentant 10,0% du PIB.
10,0% du PIB, c’est la dette de la France fin 2010.
8,6% du PIB, c’est la dette de la France fin 2009Notons qu’avec une dette extérieure de 192 Milliards (10,0% du PIB), la France fait mieux que l’ensemble des pays de la zone Euro (12,9%).
C’est nettement moins bien que l’Allemagne qui à fin 2010 était à + 1051 Milliards (+ 37% du PIB) avec une dette du gouvernement de 841 Milliards
La situation du pays ne se mesure pas seulement à l’aune du seul endettement du gouvernement mais sur l’ensemble des actifs/passifs du pays considéré.
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Toute cette histoire obeit à un scénario connu d’avance.
Qui donc il y a seulement quelques années avaient déjà entendu parler de ces incroyables agences de notation, qui ne sont rien d’autres que l’expression des états, de faire semblant d’en être réduit à l’impuissance.
La dette, parlons-en.
Il parait qu’on a vécu au-dessus de nos moyens.
Le smicard de base s’en trouve fort aise de l’apprendre, lui qui n’a même plus les moyens de louer un toit afin de pouvoir continuer à exécuter sa condition d’esclave.
Ors, cette dette, elle n’est que la conséquence d’un étayage par le marché d’emprunt, de la baisse généralisée des impôts, mais dont seule la classe fortunée à bénéficié.
Ne parlons pas de cette fameuse loi de 73, qui a obligé la France à emprunter maintenant auprès des banques privées, contrairement au passé où elle pouvait le faire auprès de la banque de France à un taux ridicule.Grâce à ça, les bourgeois enrichis et bien conseilles ont pu délocalisé leur avoirs, investir à l’étranger, y compris dans des fonds de pension internationaux, qui se retournent maintenant contre le sein qui les a nourri.
Une farce !
Nous voici donc avec des états déliquescents évoquant une soi-disant règle d’or.
Nous ramenant à des images évanescentes,de sagesse et et de splendeur.
Le mot corde, ou chaine, serait plus adapté.Le baromètre s’affole, l’eau monte, le vent souffle. Jamais autant au vu des catastrophes écologiques qui se préparent, le rôle et la puissance tutélaire des états n’aurait jamais été autant indispensable.
Mais le capitaine n’est pas là. ( Peut-être a t’il déjà pris la fuite dans une chaloupe, lord Jim moderne mais sans état d’âme)
Il a remis le commandement au mécano, ou au steward, plus habile à parler et à faire croire aux passagers qu’il y a encore une autorité et un sens sur ce rafiot.-
La France...
La question n’est en effet pas de savoir si son triple A lui sera retiré.
Vous avez raison.
La question, c’est de savoir « quand » ses citoyens, devenus lucides à force de se faire ponctionner par ceux qui se l’approprie, financièrement et de manière illégitime — traders à votre instar, en particulier —, décideront qu’ils n’en ont plus rien à branler de la dette.
On prend encore une fois le problème à l’envers : les peuples n’ont pas besoin de la finance pour exister ; c’est la finance qui a besoin des peuples pour exister. L’économie n’est qu’un outil de mesure et d’analyse de valeurs abstraites dérivées de l’activité humaine.
Le temps, c’est de l’argent.
L’argent, c’est du temps et des efforts consacrés par l’individu humain pour produire des richesses ou des services.
La nature positivement créatrice de l’homme peut survivre à l’effondrement du système bancaire.
L’inverse, en revanche, n’est absolument pas vrai.
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l’Europe marchait tant qu’il y avait une unité et une cohésion franco allemande...
il y eut le couple Schmitt Giscard et le tandem Mitterrand Khol...
Or qu’avons nous maintenant à la tête des états des collabos du système financier mondialiste, ça ne peut pas marcher sans personnalité et volonté politique et un projet commun...
Depuis Merkel il y a tout pour moi !!
Et ne parlons pas de l’Angleterre de son système financier et de la city, depuis longtemps verrue dans le pied de l’Europe et place forte des USA pour truquer et manipuler le système...
J’oubliais dans cette mascarade européenne monsieur Trichet condamnable en France s’il n’avait eu ce poste et monsieur Prodi depuis des années au service du capitalisme financier international et pas surtout pas de l’Europe !!
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je me suis trompé il s’agissait de Barroso remplacé par un sbire du meme accabit bientot !!
expliquez moi le role réel de ce bonhomme, si l’Europe existait ce bonhomme ne devrait pas exister...
personne ne souligne ici dans le problème de notre budget des achats et ventes douteuses de nos avocats d’affaires au pouvoir, voir immobilier bradé par Woerth à des « amis » du système, voir le rachat de l’imprimerie nationale à un groupe ou travaille le frère de Sarkozy, voir l’achat au plus mauvais moment d’actions Quick aux milliardaires belges Albert Frères et on peut multiplier les exemples qui prouvent qu’en jetant l’argent par les fenêtres on ne peut pas réduire la dette...
Comme la petite guerre de prestige de Sarkozy en Lybie histoire de sortir notre matos militaire avec un cout astronomique pour le pays... décision européenne, non décision fantoche de notre président qui a toujours eu un complexe vis à vis des states d’Obama...
Sans parler de la nullité de Sarkozy et de ses sbires sur la scène commerciale internationale pour nous ramener des contrats ( Chirac faisait dix fois mieux) quand on montre une haine larvée à l’ensemble du monde arabe et que l’on affiche un soutien inconditionnel à Israel, voila ce qui arrive aussi !! on ne gagne pas de l’argent avec Israel, on en perd toujours !! Cela aussi il faudra l’expliquer à ce président qui traine un peu trop ses guêtres dans des réunions type CRIF, passant dans de nombreux pays pour un pantin d’Israel...
idem pour ses apparition dans les Eglises ou au Vatican et certains discours !!Un président français se doit d’être neutre et de défendre la laïcité et l’Europe la dessus est une vraie catastrophe avec des rassemblements artificiels de pays qui n’ont rien en commun !!
il ne suffit pas de faire des réunions de grands pontes diplomés, de faire un drapeau et des discours... les gens qui sont à la tete de l’Europe actuellement se comporte comme des gestionnaires de multinationales, ils font de la com, beaucoup de vent, des paperasses et des lois à n’en plus finir, mais c’est une machine ( couteuse) à brasser de l’air et de la paperasse, placard doré de toutes les élites, mais une grosse machine vide lourdingue et sans âme, car sans réelle volonté politique et sans projets !! -
Plus d’A Plus !
Il n’y a plus d’A plus !
Plus rien dans les caisses
la température monte, et la vue baisse
Alors ? je saute ou je ne saute pas ?
si je réfléchis, je ne saute pas...
si je ne saute pas, je cède le pas !
et la roue continue de tourner...-
effectivement l’Europe est une aberration déja avec certains petits états qui jouent carte à part avec un système financier ne respectant que leur bon vouloir source de nombreux placements cachés qui font que notre état par exemple laisse s’évaporer environ 20 milliards sur les impots ou plus déja environ 15milliards avec les aménagements de ce gouvernement pour riches voir affaire Woerth...
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* par ( les gonades)
*Les restes
*quelle mâchoire est l’une et l’autre.-
Le peuple d’abord !!!!
http://www.youtube.com/watch?v=Vtb3r8zoWRc-
« Pourquoi, dans un tel contexte et après avoir dégradé la notation américaine, les agences de notation hésiterait-elles à croquer la France ? »
C’est certain que les anglos saxons ne vont pas se priver. Ils ne se privent pas dès à présent à travers les taux d’intérêts applqués à la France qui ne se justifient pas selon moi, au regard des autres économies.
Comme disait Bismark : « Parmis les trois, je veux être l’un des deux ».(approximativement).
Je ne conteste en rien ni l’endettement français, ni la déchéance économique, ni l’incompétence des gestionnaires de notre pays.
Regardez déjà combien de médias européens reprennent les insultes anglo-saxonnes : vieille europe, PIIGS, et bien d’autres j’en suis sûr.
Quant aux conséquences économiques de la dégradation de la note de la France, comment une économie qui emprunte à un taux qui n’est pas le meilleur pourrait-elle impacter lourdement l’économie mondiale si sa note est dégradée ??
« Touchez ma bosse mon bon seigneur, cela vous portera chance. »-
« hélas » le coup de grâce comme vous dites, mais que va t’il advenir ensuite ? qui en pâtira finalement ?
Personne ne semble imaginer ni vraiment réaliser les conséquences, certains le souhaite espérant partir sur quelque chose de neuf et plus équitable, sauf que, s’il on prend au mot se qu’a dit un oligarque a churchill avant le ce fameux jeudi de 1929, « regardez bien ce qui va arrivé le jeudi matin, nous allons vous montrez notre puissance ! »
Cette première étape a permis de prendre le contrôle et surtout le monopole industriel et financier, c’est voulu, cette fois ci se sont plus les multinationale bien a l’abri depuis le libre échange et les paradis fiscaux, mais les états surendettés, conclusion ?Prions le ciel préparons nous et je crois qu’il est le seul a pouvoir corriger ces quelques hommes vaniteux. Chacun peut voir a sa manière, il y a tout de même peut de chance que le hasard soit a l’origine de ce chaos prochains, la famine la peste la guerre précède une « renaissance », je n’affirme rien mais bon espérons que je me trompe et au combien je l’espère. Impossible n’est pas français ;)
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Non, le coup de grâce ne viendra pas DE France, même s’il est probable qu’il passera PAR la France. Et tout ne sera pas nécessairement de sa FAUTE, comme l’Irlande, la Grèce, le Portugal, L’Espagne, l’Italie, Chypre et pourquoi pas la Belgique. Ces pays ne présentent qu’un défaut d’exposition, rien d’intrinsèquement rédhibitoire. Achille était t’il COUPABLE de sont talon ?
Les agences de notation sont rationnnelles mais elles ont un problème avec la logique, qui est comme par hasard fortement redevable à la Grèce, ce qui n’est pas pardonnables de certains points de vue, de certains Angles. Rationnelles uniquement si l’on accepte la logique dévoyée d’une science économique erronée sinon inexistante, et qui n’a pas de fondement de tout temps et en tous lieux. On peut même dire que les prémisses de cette logique ont très peu de fondements historiques, sont même assez récents et ont PROUVE une inefficience qui les disqualifie.
Il peut probablement exister une réelle science economique intégrée, éthique, morale, et politique, ce qu’elle n’est en AUCUNE manière aujourd’hui. On doit pouvoir retrouver dans la Grèce et dans la révolution Française des bases solides à une vraie science économique.
Les agences de notation, les experts qui les animent sont des prétentieux doublés d’escrocs. car il est évident que ce qu’ils imposent (pardon attendent, ce qui revient au même dans le contexte actuel) est un système IMPOSSIBLE, conduisant à des cercles vicieux (perversion de la logique !). Les agences ne peuvent pas ignorer les effets (délétères) de leurs positions et les cercles vicieux dans lesquels elles enferment des pays, sauf à fermer consciemment et consciencieuusment les yeus sur ce que tout le le monde voit enfin.
Bien sûr les politques nanifiées et les peuples laxiste, en fait tout un système, sont co-responsables de leur anesthésie, et pour le moment, je comprends les atermoiements de Sarkosy et Merkel. Ils doivent se demander comment faire pour que l’autre soit contraint de tirer le rideau, chacun sans avoir l’air d’y toucher, élections obligent.
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Il est aussi intéressant de lire Frédéric Lordon
http://blog.mondediplo.net/2011-08-11-Le-commencement-de-la-fin-
Je pensais « dissonnance cognitive » à propos de la logique dévoyée de la « science économique » des agences de notation, lui parle de « chaos cognitiif ».
Les schémas et suites causales esquissés par Lordon sont des constats sans appel.
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