Les nouveaux standards de connexion des téléphones et des smartphones permettront à la population de bénéficier du haut et du très haut débit en tous lieux. Ce déploiement rapide répond à une forte demande dans les pays industrialisés ainsi qu'en voie de développement.
Le déploiement de la 4G, le nouveau standard de connexion qui permet le très haut débit au niveau des mobiles, devrait être exponentiel. La 3G, le standard aujourd'hui le plus utilisé pour l'internet mobile, devrait couvrir 85% de la population avant 2017.
Grâce à la 4G il sera possible d'être encore plus connecté sur internet qu'il n'a été possible ces dernières années avec l'avènement de la 3G puis des smartphones. Le très haut débit par téléphone mobile devrait ouvrir une nouvelle ère concernant l'utilisation des téléphones, les smartphones devenant de plus en plus puissants et de plus en plus proches d'un véritable ordinateur.
Là où la 3G permettait la révolution de la lecture des e-mails, la 4G ouvre la révolution d'un ordinateur où que l'on soit. Pas étonnant que les ventes de smartphones aient explosé. En 2017, selon Ericsson, 25% des abonnements devraient être concernés par un accès à internet à très haut débit mobile, alors qu'aujourd'hui seuls 1% en sont concernés. Le trafic sera, lui, multiplié par 15 selon les prévisions de la société suédoise : un abonné verra sa consommation passer des 500 mégas par mois actuels à plus de 2Go.
Les usagers, de leur côté, ne peuvent plus se contenter de l'ADSL dans la mesure où de plus en plus d'appareils sont connectés simultanément : télévision par internet, jeux en réseau, téléchargement... les lignes atteignent rapidement leur limite de bande passante.
Les offres très haut débit se profilent donc comme le futur de la connexion domestique et, pour cela, se multiplient. Triple Play, Quadruple Play... les opérateurs ne cessent d'innover pour attirer des clients avec des débits inimaginables jusqu'à il y a quelques années comme les 200 mégas de débit que propose l'opérateur Numericable.
Nous sommes bien loin de la révolution qu'avait représenté l'ADSL 512kbps du début des années 2000.