Le déficit public français a atteint au moins 3,7% du PIB en 2008
De nombreux médias ont commenté vendredi 13 février la hausse du déficit de l’Etat, à 56,2 milliards d’euros en 2008 contre 34,7 milliards en 2007 (soit une hausse de 62%) ! Pourtant aucun de ces journalistes n’a refait le calcul : le déficit public (déficit de l’Etat, de la sécurité sociale, des collectivités territoriales et des autres administrations publiques) n’a pas été de 3,2%, comme le gouvernement le répête, mais d’au moins 3,7% en 2008. Et en 2009, il ne sera pas de 4,4%, mais il est parti pour dépasser 6%. Explications.
L’augmentation du déficit de l’Etat en 2008 est le résultat d’une baisse des recettes et d’une hausse des dépenses. Forte baisse des recettes de TIPP (-6,9%), de TVA (-1,3%, concentrée sur les deux derniers mois de l’année), d’Impôt sur les Sociétés (-3,3%). Seules les recettes d’impôt sur le revenu augmentent de 3,4%, car elles ont une plus grand inertie (on a payé en 2008 l’impôt sur nos revenus de 2006). Pendant ce temps, les dépenses de l’Etat ont augmenté de 2,8% dans leur ensemble ! Dont 12,4% pour la charge de la dette, dépense contrainte conséquence des déficits passés.
Le déficit de la Sécurité Sociale devrait s’établir à 10,5 milliards contre 9,5 en 2007. D’après un rapide calcul, 100 000 emplois perdus en France augmentent son déficit au bout d’un an de 3 milliards d’euros. Ainsi, les 136 000 emplois perdus depuis septembre ont déjà augmenté le déficit de 1,2 milliard en 2008 (la sécu prévoyait 9,3 milliards de déficit au mois de juin), et devraient le creuser de 2 milliards de plus en 2009. Si 200 000 emplois disparaissent au premier semestre 2009, le déficit augmentera encore de 4 milliards. Sans compter les éventuelles destructions d’emplois du deuxième semestre, ni le ralentissement des salaires de ceux qui conserveront leur emploi, cela portera donc le déficit aux alentours de 16 à 17 milliards en 2009.
Pour calculer le déficit public total, il faut encore ajouter le déficit des collectivités sociales et des autres administrations publiques (6,1 milliards en 2007), qui aura forcément augmenté car leurs recettes (assises notamment sur des droits sur les ventes immobilières) ont baissé aussi en 2008. Aussi, nous ne sommes pas à l’abri d’une mauvaise surprise de ce côté là (rappelez-vous en 2007, le déficit avait finalement atteint 2,7% au lieu des 2,5% attendus en fin d’année à cause du dérapage des dépenses des collectivités locales).
Ainsi, le déficit public 2008 qui sera dévoilé officiellement fin mars sera au minimum de 56,2 + 10,5 + 6,1 = 72,8 milliards d’euros, soit 3,7% du PIB, contre 50,3 milliards, soit 2,7% du PIB en 2007 !
La dette publique atteindrait ainsi 67,4% fin 2008 (1313 milliards) contre 64,2% fin 2007 (1210 milliards). C’est mon estimation minimum, la dette à fin septembre était déjà de 1283 milliards, avant que l’Etat n’emprunte des dizaines de milliards supplémentaire pour compenser le déficit du quatrième trimestre et pour prêter aux banques.
Et tous les chiffres cités, aussi graves qu’ils puissent paraître, sont des minimums ! Si le déficit public a augmenté d’un point sur l’année 2008 entière à cause de seulement 4 mois de crise (septembre-décembre), cela veut dire qu’il augmente à un rythme de 3 points par an ! Par conséquent à ce rythme un déficit de 6 à 7% pour 2009 parait plus probable (soit une dette à 75% du PIB fin 2009, puis supérieure à 80% en 2010...).
A la lumière de ces réalités, il ne serait pas inutile de s’interroger sur les conséquences d’éventuels plans de relance supplémentaires, qui augmenteraient directement ces déséquilibres. De plus la logique même des plans de relance ("il faut ramener la production - donc l’emploi et les salaires - à son niveau d’avant crise") est vaine : ce n’est pas la baisse de la production qui est anormale, c’était son niveau passé.
Quand on voit les difficultés qu’avaient les gouvernements à réduire le déficit pendant les années de croissance, on voit mal comment ils feront désormais pendant les années de décroissance sans de grands changements. Ne nous leurrons pas, une grande réduction de notre niveau de vie est inévitable. Et si nous n’acceptons pas rapidement une réduction modérée des services publics et une augmentation modérée des impôts, nous assisterons ensuite impuissants à la liquidation d’une grande partie des services publics.
www.NonALaDette.fr
80 réactions à cet article
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Tout ceci prouve que le paquet fiscal était d’une grande nécessité et qu’il est hors de question de revenir dessus surtout avec les effet incommensurablement positifs que l’on constate.
De plus, faciliter les licenciements améliorera encore la situation, on l’imagine bien...
Merci Qui ?-
Augmenter les impôts ?
On devrait d’abord commencer par détruire un certain bouclier fiscal, combler la plupart des niches, puis stopper les dépenses idiotes d’un certain omni-présidieu qui sont loin d’être tous des dépenses d’investissement.
Il sera alors possible d’envisager une réduction du service public, qui s’averera limité tant juste ces trois points réduirait facilement le deficit annuel de moitié...-
Si l’on ajoute à ça les fraudes aux cotisations patronales, les allègements permanents de charges (avec l’efficacité qu’on connait !), on arriverait à boucher le trou de la sécu, combler les déficits des hôpitaux publics, etc.
Il parait qu’un certain Président s’est porté volontaire pour "moraliser" le capitalisme.
C’est mal parti sur les salaires et les dividendes de ses protégés.
On s’aperçoit surtout que chaque "idée’ de notre bon Sarkozy vise surtout à alléger la note des entreprises au dépend, évidemment, du secteur public, qui, si l’on en croit l’Uème Pet, coûte trop cher.
Comparaison : les comptes en banque de Dassault et d’un fonctionnaire. -
En parlant de ça, quelqu’un a la liste des bénéficiaires du paquet fiscal ?
Je sais, je sais, j’insiste...
On vient de voir sur AgoraVox comment au Pôle-Emploi on racle les fonds de poches des chômeurs... Ca résume la situation.
Pôle emploi : le numéro était surtaxé
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LeManu
Les listes et les % c’est ma grande spécialité .
Je vous tiendrai au courant quand mon travail sera publié, vous allez voir ce que donnent les listes, c’est édifiant sur la manipulation à laquelle nous avons à faire face .... -
Nono
Nous faisons face à un transfert des charges des entreprises et des plus aisés sur les citoyens .
L’état providence à l’attention d’itérêts multinationaux privés !
Les mesures sociales à l’attention des plus aisés .
Sarko prend aux pauvres pour donner aux riches .
Il refuse d’augmenter le SMIC sous prétexte qu’il est injuste de favoriser uniquement 17% des Français mais accepte de créer un bouclier fiscal pour : Le nombre des bénéficiaires du bouclier fiscal en 2007, est de 15.066 personnes, qui représentent moins de 0,04% des contribuables français.
Pauvres riches gagnant entre 200 et 1300 années de SMIC en une année, ils avaient réellement besoin de mesures sociales pour survivre-
Bonjour ,
Mouche zéleé , vous n’auriez pas dans vos relation une copine tsé-tsé qui pourrait calmer le petit , pendant ce temps là il arreterait de creuser . -
Vous savez que le bénéficiaire du bouclier fiscal ne sont pas en majorité des riches : encore une grosse approximation de votre part
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Des chiffres qui n’empêcheront pas les docteurs Diafoirus de moutonner que nous vivons une époque ultra-libérale.
Réductions modérés des services publics et de l’imposition (augmenter l’impôt, c’est asphyxier encore un peu plus l’activité), c’est probablement déjà trop pour les partisans du "réclamer plus pour obtenir plus". L’Irlande, en bien meilleure position car peu endettée, a décidé de réduire les salaires de ses fonctionnaires de 7,5%. On imagine la tempête que soulèverait en France une telle mesure. Bon, de toute façon, ils seront dans la rue le 19, alors....
Les décisions réellement courageuses seraient de réduire fortement les dépenses, modérément l’imposition, et de libérer les corsets réglementaires qui entravent l’activité ( ce qui ne coûte rien).
Mais la dette ne sera pas réduite : ceux qui la paieront ne sont pas encore nés, et ne votent pas encore. C’est ce que on appelle la "solidarité intergénérationnelle", ou, après moi le déluge.-
Le nouveau patron du pôle emploi, Christian Charpy, s’est augmenté de 20% dès son entrée en fonctions.
275 000 € brut / an soit 22916€/ mois, taxé au plafond de 64 000€/an, il profite du bouclier fiscal !
Voilà la donne Le Péripathe, un joli monde à la Sarkozy .... -
L’Irlande a largement profité des subsides de l’Europe et a vécu à crédit assez longtemps. Cela lui a permis d’alléger la fiscalité sur les entreprises et d’en recevoir un grand nombre sur son territoire.
Les prix ne sont pas les mêmes qu’en France et baisser le salaire des fonctionnaires n’a pas grande incidence sur le niveau de vie.
Par contre, en France, le salaire des fonctionnaires n’a pas été réévalué au niveau de l’inflation depuis plus de 20 ans. Un fonctionnaire d’aujourd’hui gagne proportionnellement moins qu’un fonctionnaire des années 80. -
De très nombreux pays et secteurs profitent des subsides de l’Europe. Avec les mêmes subsides, on peut faire une bonne, ou une mauvaise politique.
Quant aux salaires des fonctionnaires, que vous trouvez trop bas, l’Insee a calculé que le salaire médian du privé est de 18600 euros, contre 24500 dans le public.
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karg se 15 février 2009 17:29C’est bien joli le salaire médiant, mais le niveau d’étude n’est pas le même, à diplôme égale on est mieux payés dans le privé. Commencez à comparer ce qui est comparable/
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Karg Se
D’accord mais dans ce cas il faut TOUT prendre en compte.
Nous ne sommes pas en train de parler de petits fonctionnaires .
Donc les assurances à prix préférentiels, les crédits à taux préférentiels, la sécurité de l’emploi avec l’assurance de gagner plus demain qu’hier, la retraite, etc....
Tous les avantages cumulés sans exeption .
La différence de salaire entre public et privé se rattrape à ce niveau très rapidement.
Si vous déduisez les économies en mutuelle, assurance habitation, assurance voiture, les crédits, l’évolution de salaire assurée, la sécurité de l’emploi ....
Je pense que je n’irai pas pleurer sur le sort du boss de pôle emploi .... -
Lorsque dans une société on en vient à considérer que ne pas pouvoir perdre son emploi c’est un avantage (autrement dit un "privilège"), c’est qu’il y quelque chose qui ne fonctionne plus.
Si vous trouvez ça normal, dans ce cas assumez votre choix professionnel et laissez vivre les autres. Et cet "avantage" ne doit pas pour autant les empêcher de défendre leurs droits. -
Louisiane
Vous-vous égarez, où ais-je parlé de privilège ?
On me parle salaire, je réponds sur l’ensemble de ce qui peut faire partie de l’aspect financier .
Oui la société va très très mal, ne pas pouvoir perdre son emploi, le plein emploi ce n’est plus vrai pour 95% des Français et c’est déplorable .
A partir de 35 ans on est vieux sur le marché de l’empli d’après les études officielles, c’est pour dire !
Vous savez, dans le privé vous pouvez être viré pour un rien même si cela vous échappe .
Pour les choix professionnels nous n’avons pas toujours le choix, vous êtes au courant que des enfants peuvent payer les conneries de leurs parents et être interdits de fonction publique ?
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Mouche zélée
Je ne m’égare pas, je vais dans votre sens, mais ma phrase, je le reconnais, était mal tournée ! -
Oui, bien sûr, les diplômes.... Le calcul d’une médiane est un agrégat, qui masque ce dont est composé le calcul. Mais, je refuse de me laisser égarer d’objection en objection. On a un problème de dépenses, et le niveau de prélèvement est historiquement au plus haut. Le cas irlandais montre que ceux qui ne perdront pas leur emploi peuvent accepter un sacrifice temporaire. Et comme le faisait remarquer quelqu’un, il faut assumer ses choix : rien n’interdirait effectivement à un fonctionnaire de partir dans le privé, n’est-ce pas ?
Mais, ce sont là pures spéculations : je suis bien certain que ce ne sera la solution retenue. -
karg se 15 février 2009 19:57Les perspectives de carrière sont plus étroite dans la fonction publique, les salaires montent doucement avec les échelons, mais pas de réel opportunuité de progresser comme on voit dans le privée. Plus de sécurité mais moins d’opportunuité. Franchement personnellement j’ai pas super envie de bosser dans le publique, même si c’est le principal employeur dans mon domaine.
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par Le péripate 							 														 (IP:xxx.x53.173.212) le 15 février 2009 à 15H25 							 							
																																					
Quant aux salaires des fonctionnaires, que vous trouvez trop bas, l’Insee a calculé que le salaire médian du privé est de 18600 euros, contre 24500 dans le public.
C’est ben vrai, ça !
Alignons tous les salaires vers le bas !
Y en a marre de ces salariés qui gagnent des fortunes, qui logent dans des palaces, ancrent leurs yachts sur le quai des milliardaires, et alimentent leurs comptes dans les iles Caïman, n’est-ce pas, Peripatate ?
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par Le péripate (IP:xxx.x53.173.212) le 15 février 2009 à 19H27
Oui, bien sûr, les diplômes.... Le calcul d’une médiane est un agrégat, qui masque ce dont est composé le calcul. Mais, je refuse de me laisser égarer d’objection en objection.
Et il parle sans arrêt de "pensée magique" !
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Décidément, je crois qu’on ne fait pas plus con qu’un libertarien !
Et nous en avons ici quelques caricatures !
Tout va mal, le pouvoir d’achat est en chute libre, la précarité se répand, la dette explose et, la solution du Péripatate, c’est ; baissons les salaires, et ouvrons grand les portes au droit au licenciement !
Du coup, il va y avoir une explosion du nombre de chomeurs, beaucoup moins de rentrées fiscales, et c’est l’état qui va devoir les payer ; d’où réexplosion exponentielle de la dette !
Sacré docteur Diafoirus, le Péripatate !
Les saignées seront remboursées par la Sécu ? Ah non, merde : trop cher !!
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@le peripate
le seul problème c’est que vous donnez le salaire dans le public "charges patronales comprises".... ! -
Hum.... C’est l’Insee qui fait ce calcul, non pas moi. Mais je ne vois pas où est le problème. La distinction charges patronales/charges salariales est un artifice : le salaire est bien l’ensemble de ce que coûte le salarié à l’entreprise.
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@Le péripate,
Bonjour,
"L’Irlande, en bien meilleure position car peu endettée"
C’est tout particulièrement succulent de prendre l’Irlande en exemple.
L’irlande qui prévoit une contraction du PIB en 2009 de 4% , qui baisse de manière autoritaire tous les salaires des fonctionnaires de 7%, qui a perdu le mois dernier 36.500 emplois (ce qui, rapporté à la France ferait une perte de 565.000 emplois, en 1 seul mois), et dont les prix de l’immobiliers dans les grandes villes s’effondrent de 50%.
La réalité est que l’Irlande - comme la grèce d’ailleurs - est en état de quasi cessation de paiement. Il ne faudra pas 3 mois à ce pays avant que l’on ne découvre la réalité de la situation, en tout point comparable à celle de l’islande - à la différence notable que étant dans la zone Euro, l’irlande ne pourra pas "annuler" sa dette extérieure comme l’islande a pu le faire.
Et au niveau des troubles civils, vu la vitesse avec laquelle les emplois se perdent là bas, ça risque de très vite commencer à chauffer sévère.
Bref, un bien bel exemple à citer ! -
Oui, c’est (en partie) vrai, et alors ? Il faut savoir d’où part l’Irlande, qui était il y a quelques années pas mieux lotie qu’un quelconque pays du tiers-monde.
Et si vous croyez que nous sommes, en France, à l’abri d’une cessation de payement, vous vous mettez le doigt dans l’oeil jusqu’au coude. Ca risque même d’être pire. -
Louisiane
Pas de souci
Je ne suis pas épargé par ce mal moi non plus ....
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Karg Se
Vous devez être bien jeune pour encore rêver autant .
Désormais avec un Bac+4 + 20 ans d’expérience dans un secteur de pointe, vous ne pouvez même plus prétendre au plein emploi .
L’emploi, tout court est déjà une chance .
Il y a 20 ans, je débutais avec plus de 16 000Francs/ mois, désormais c’est le SMIC ou le chômage .
Même le SMIC est trop cher, quand vous êtes embauché avec diplômes et expérience de 20 ans au SMIC, c’est tout juste si on ne vous dit pas que c’est un cadeau pour vos beaux yeux .
Même si la fonction publique vous semble peu attractive, c’est le rêve de 90% des Français .
Les Français aiment leur fonction publique, mais de là à plaindre les fonctionnaires n’exagérez pas !
Les salaires montent moins rapidement, les opportunités sont moins grandes, mais vous rêvez mon pauvre .
Si vous pensez que le privé est un el-dorado, sachez que comme dans tous les el-dorados, il y a beaucoup d’appelés et très peu d’élus, aucune grille de salaires n’est respectée, la législation du travail n’en parlons pas, l’évolution de carrière vous serez viré avant d’être un employé qui coûte trop cher en cas de licenciement (à cause de l’ancienneté) .
Cessez de rêver, nous n’en sommes plus là, à palabrer sur les salaires privés / fonction publique .
C’était bon il y a 20 ans, désormais nous en sommes à tenter de préserver un minimum de fonction publique, alors les salaires .... -
karg se 16 février 2009 16:42Je sais très bien que la situation est difficile pour tous les mondes, et que le publique à l’avantage de ne pas virer à 40 ans parce qu’on est trop vieux, mais reste qu’une carrière linéaire et morne n’est pas le rêve de tout le monde. 90% des français qui veulent être fonctionnaire, ça me laisse septique.
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Jojo 15 février 2009 14:51Ça va donc encore plus mal et encore plus vite qu’annoncé et ça n’a rien de franco-français.
Je vous cite,
"Et si nous n’acceptons pas rapidement une réduction modérée des services publics et une augmentation modérée des impôts, nous assisterons ensuite impuissants à la liquidation d’une grande partie des services publics".
J’ai bien peur que non seulement ça ne serve plus à rien, mais qu’en plus il n’y ait de modéré dans tout ce qui s’annonce que le ton que vous utilisez dans votre billet.
Allez je vais rire jaune, j’ai bien l’impression que ça va devenir mon sport national pour un moment :
En avril 2007, les ministres des Finances de la zone euro s’étaient mis d’accord pour éliminer leurs déficits "au plus tard en 2010", en fonction du contexte économique. La France a déjà obtenu, sous la pression du chef de l’Etat Nicolas Sarkozy, un report jusqu’en 2012.
Le sinistre du nième portefeuille a déclaré solennellement (après le Cocorico d’usage) :
Nous avons réussi à obtenir le report de nos engagements jusqu’à plus ample informé sur la pertinence du calendrier Maya.
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Jojo
Le nouveau patron du pôle emploi, Christian Charpy, s’est augmenté de 20% dès son entrée en fonctions.
275 000 € brut / an soit 22916€/ mois, taxé au plafond de 64 000€/an, il profite du bouclier fiscal !
Si c’est ça les Sarko-économies, il peut repasser ! -
Du coup, on comprend pourquoi le numéro d’appel de Pôle Emploi est maintenant surtaxé ! C’est pour lui payer son 13ème mois !
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Jojo 15 février 2009 15:14Bonjour cher Tsé-Tsé,
Exact. Et je vous ai beaucoup lu sur l’article NPA, vous avez des convictions respectables et que je respecte.
Mais si je ne m’abuse le plafonnement de l’imposition devait en principe (entre autres), réduire les délocalisations et dissuader les grandes fortunes capables d’investir et donc de créer des richesses et des emplois d’aller s’installer ailleurs.
Que la réalité se soit révélée différente de la théorie je n’en disconviens pas. Que ceux qui en aient bénéficié n’aient pas réinvesti grand-chose en France non plus. Mais, car il y a un mais :
L’article semble d’ores et déjà annoncer 6 à 7% de déficits pour 2009 (rendez-vous compte, au lieu de les réduire comme prévu, vous les doublez en 2 ans). Je vois mal dans ces conditions, un Smic généreusement augmenté non ? -
Jojo
Je ne fais partie d’aucun partie, à la limite je suis un "anarchiste du centre gauche " pour souligner les qualifications grotesques de Michèle Aligot Marie (aligot pour l’aliment )
Pour ce qui est du plafonnement de l’imposition :
1/ Un type qui gagne 1 300 années de SMIC en un an, ne mange pas 3900 repas par jour .
2/ Ce type sait ce que signifie défiscalisation et paradis fical, donc il y investit, mais pas en France, comme on ne taxe pas les revenus du capital étranger ... CQFD
3/ La france est le pays où déjà les patrons étaient les mieux payés d’Europe pour compenser les impôts.
4/ Le type ayant de telles responsabilités ne s’ennuie pas à ouvrir une société personnelle en plus.
5/ Avec de tels revenus il a déjà 5 maisons en France, il fait construire à l’étranger, sur des iles paradis fiscaux de préférence, pour éviter d’autres formes d’impôts et emmener ses économies en vacance.
6/ Ce style de personne ne place jamais ses oeufs dans le même panier, il investit dans des valeurs loin de la France majoritairement des pays émergents ou des produits rentables made in USA.
7/ Leurs famille et eux même adorent profiter des mesures sociales de notre pays, (un ami personnel, fils d’un fortuné entrepreneur est au RMI+APL mais papa lui donne une rallonge, bien entendu, son logement appartiens au concubin de sa tante, tout reste dans la famille, même les APL...)
8/ Vous seriez ultra riche, et auriez le choix de passer vos vacances sur la côte d’azur surpeuplée ou dans un paradis à l’étranger où iriez-vous ?
9/ Le yacht de bolloré et ses amis de fortune est sous pavillon Anglais, pourquoi à votre avis ?
10/ Les équipages de leurs bateaux sont de quelle nationalité à votre avis ? (parce que le riche est radin)
Quelques liens qui donnent des indices :
http://www.scoopit.co.nz/story.php?title=Les_dessous_inattendus_de_laffaire_Madoff_en_France-1
http://www.democratie-socialisme.org/spip.php?article989
En résumé, si nous avions voulu déficaliser et garder l’investissement en France, il suffisait de créer un fonds d’état des revenus de l’ISF finançant des nouvelles entreprises ou de nouveaux projets d’avenir , et de verser des dividendes de ces investissemnents aux actionnaires (imposés) .
Nous aurions transformé l’impôt en un investissement d’état donnant des dividendes, croyez-vous que ceux soumis à l’ISF se seraient plaints de cette évolution ?
Il ne faut pas voir de patriotisme là où il n’existe pas, si vous avez vu les petits gosses de riches massivement en première ligne lors d’une guerre, ou même dans la résistance, il faut me le dire ce serai une première. -
Les preuves içi à ne pas oublier de lire les commentaires et voir les liens, instructif ....
Chaque parole est désormais analysée et contrôlée, même si Agora-vox ne publie pas tous les articles un collectifs centralise les articles .
Il auran bientôt dépassé les 900 mensonges recensés de GW Bush-
A voir cette petite vidéo pour voir à quel point notre gouvernement est prêt à participer à l’effort pour redresser la France et réduire la dette publique :
http://www.onnouscachetout.com/-
Bonjour,
@auteur
Parfaitement d’accord avec vous sur un point : la nécessite de réduire les déficits .
Plutôt que de réduire le service public , voici quelques pistes aux quelles vous ne semblez pas songer .Réduction du train de vie de l’état par exemple :
Pas besoin d’un gros avion pour un si petit président , revendons le dernier caprice aérien de sarko .
Pas vraiment utile de déplacer la totalité des (m)sinistres en province pour l’annonce d’un plan fumeux contre la crise . 2 TGV mobilisés pour du vent ! Sans parler des milliers de flics .
Pas besoin de faire le tour de France pour présenter ses voeux , les déplacements du chef nous coûtent une fortune ! Sans compter le reclassement des préfets , ni de l’énergie dépensée par les manifestants .
Pas besoin non plus d’aller ridiculiser la France en permanence dans des sommets à répétition dans lesquels tous les participants sont tordus de rire à chaque fois que sarko prend la parole .
Après il y a d’autres pistes pour faire de économies :
Avons nous les moyens de s’offrir un autre porte-avions ?Surtout si il est aussi performant que le C.Degaule.
Avons nous les moyens d’aller (r ?)établir la démocratie à l’autre bout du monde ? Surtout avec l’efficacité qu’on connaît .
La liste n’est pas exhaustive , avant de tirer à vue sur le service public et la protection sociale , occupons nous de serrer les boulons de ce coté là-
Même si ces sommes sont à notre niveau importantes, il n’empêche qu’elles ne représentent rien dans le budget de l’état.
Ce n’est pas avec des économies de bout de chandelle que le déficit sera résorbé. -
Le creusement des déficits publics est provoqué exprès. Le creusement de la sécu également, puisque certaines ressources ponctionnées par l’Etat ne sont pas reversées au budget de la sécu : pas d’affectation des ressources en France ! ça permet de mettre en l’air un certain nombre de dispositifs profitant au plus grand nombre, tout en renforçant certaines positions de rente et en stigmatisant les Français au passage ! Ca permet aussi de masquer l’incurie qui règne dans la gestion des finances publiques par ailleurs puisqu’on focalise l’opinion sur ce dossier précis !...Sauf que là ils ont poussé le bouchon (système) tellement loin qu’ils ne peuvent plus engager de cessions d’actifs de l’Etat à un bon prix pour certains grands investisseurs de leurs amis : ça choquerait l’opinion ! (cf le dossier des autoroutes ou Bouygues-Areva en suspens...)
A cette adresse http://www.la-france-contre-la-crise.over-blog.com/ ma contribution sur la question centrale de la dette dans nos économies, l’impôt sur le revenu partant dans la poche des créanciers de la République, une fois et demie le budget de la recherche, ainsi qu’ une solution portant sur plus de 1200Md d’euros dans le cadre de la Francophonie pour une sortie de crise et l’émergence de fait d’un monde multipolaire...J’ y aborde aussi la question de la réforme territoriale...
PS : comment on fait pour les p’tits diables ? j’en aurais bien mis une floppée...mdr
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100% bien vu sur l’intention de créer volontairement des déficits .
C’est bel et bien fait pour nous dire : Cela ne fonctionne pas, il faut privatiser . -
Tout à fait d’accord. Un simple raisonnement logique permettrait de comprendre que l’on ne touche exclusivement qu’à ce qui rend service au plus grand nombre alors qu’on continue de subventionner un petit nombre grâce à l’argent public.
Réduire les services publics, c’est ouvrir la porte aux services payants sans garanties de résultat.
Pas de grèves dans le privé ? La belle affaire ! Si le service rendu est plus cher et de moins bonne qualité, en quoi y gagne-t-on ?
Les autoroute privatisées ? Augmentation abusive des péages malgré les engagements pris.
Un sécu privée ? Qui pourra se payer une mutuelle efficace avec un SMIC ou en étant au chômage (remontée spectaculaire prévue) ?
Les supermarchés (privés évidemment) ? Marges fantastiques sur tout ce qu’ils vendent.
Total, Elf and co ? Bénéfices énormes sur le dos des contribuables qui n’ont pas le choix.
On pourrait donner de nombreux exemples d’entreprises privées qui fonctionnent mais sur le dos des Français, qui payent toujours plus sans avoir plus d’avantages.
Merci bien. Avec le public, je sais que mes impôts servent à la collectivité y compris à ma famille.
Avec les milliards donnés aux banques ou à l’industrie automobile, rien ne me reviendra.
Que chacun en France participe à l’effort commun selon ses possibilités, mais que ce ne soit pas toujours les mêmes. -
Louisiane
En effet à la lumière de vos arguments nous pouvons ajouter l’affaire AZF, rapidement revendue par la société TOTAL après l’accident de 2001 ...
TOTAL une entreprise aux bénéfices incroyables, la même entreprise qui voici quelques mois, nous justifiait le prix du GazOil par le manque d’investissements dans la production de ce précieux liquide .
Si ce n’est pas une pénurie artificielle organisée par la loi de l’offre et la demande, les poules ont des dents .
En effet, une entreprise voyant une consommation augmenter vers un produit précis investit dans ce produit afin d’en assurer les volumes demandés .
Mieux vaut que les clients ne passent pas chez la concurrence .
Tous les arguments sont bons, même les plus fantaisistes.
Preuve que les marchés ne s’autorégulent pas.
Il suffit de regarder les bénéfices de TOTAL en 2008, pour réaliser à quel point ces lobbys nous prennent en otage . -
Encore des anneries : donc c’est total qui a organisé l’explosion d’AZF pour pouvoir le revendre (il faut êtr tordu pour croire cela car j’imagine qu’ils n’ont pas du le vendre aussi cher après l’explosion)
de plus dire que l’on organise le déficit de la sécurité sociale est une ignorance du sytème de financement de notre sécurité sociale en général et prouve que les personnes disant cela (sans autres arguements) n’ont pas suivi la LFSS2009 -
Après la dette à fond creux, l’on peut envisager la dette à fond plat.
Car après le trou noir, le trou de voeux.
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Bah 3%, 6%, 10% de déficit... Quelle importance, on va emprunter. Puisque les gentils économistes en herbe d’agoravox s’evertuent à nous démontrer jour après jours, opiniatrement, que la dette publique est quelquechose de formidable. Un état comme la France ne peut de toute façon pas être en faillite, donc de quoi s’inquiète t-on ? Dans deux ans une bonne dévaluation pour annuler la dette et le tour sera joué. Je sens que d’ici pas longtemps je vais bien me marrer, y en a qui à mon avis ne la ramèneront plus beaucoup sur les forums. De l’or mes amis, achetez de l’or ! Et attachez bien vos ceintures.
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A ce propos il est déjà impossible de trouver de l’or physique aux USA. En France, on peut encore acheter des pièces et lingots. Ce sont les seules forme d’or qui assurent l’avenir. Si l’or se met vraiment à monter, les banques qui vendent des ETF refuseront de les échanger contre du métal. D’autre part, on est aussi à la merci d’un nouveau F. Roosevelt qui a brusquement interdit la vente (légale) d’or aux US.
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donino30, je vous félicite d’annoner un dominonisme de peur.
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par donino30 								 (IP:xxx.x47.172.40) le 15 février 2009 à 18H55 				 				
																					Bah 3%, 6%, 10% de déficit... Quelle importance, on va emprunter. Puisque les gentils économistes en herbe d’agoravox s’evertuent à nous démontrer jour après jours, opiniatrement, que la dette publique est quelquechose de formidable.
Ah bon !?!?
Et si on regardait un peu LES CAUSES de la dette ?
Ne serait-ce pas, à tout hasard, depuis que le pouvoir de création de l’argent a été retiré aux états, et confié au privé ; banques, organismes de crédit, etc....
Non ??
Et, donc, si l’on s’attaquait aux CAUSES, en refondant le système financier, en supprimant les dettes des pays (les prêteurs se sont suffisamment gavé comme ça), et que l’on redonnait AUX ETATS le pouvoir de création de l’argent ?
Ce ne serait pas une solution qu’elle est bonne, ça ?
Ca permettrait aux états ; non seulement de ne pas emprunter à des taux d’usuriers, en augmentant exponentiellement la dette et ses intérêts, mais, de plus, à PRETER de l’argent, et donc, à faire des bénéfices...
Ah ; c’est trop "étatiste" comme solution ?
C’est bien ; continuons de faire couler les états, de faire stagner les salaires, de diminuer du pouvoir d’achat, de provoquer du chomage, de la précarité, de la misère, de détruire les systèmes sociaux, au profit des vampires de la spéculation.
Vive la Banque Mondiale, le FMI, l’OMC ; et, comme tu l’as dit ; accrochez vos ceintures !
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Mais non, c’est parfait comme solution : la planche à billet. Au lieu d’emprunter, on imprime. Bon sang, mais c’est bien sûr !
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							par Le péripate 							 														 (IP:xxx.x53.173.212) le 16 février 2009 à 07H53 							 							
																																					 Mais non, c’est parfait comme solution : la planche à billet. Au lieu d’emprunter, on imprime. Bon sang, mais c’est bien sûr !
Mais, dis moi, mon grand, ce n est pas ce qu ont fait les banques
pendant 30 ans, de creer de l argent qui n existait pas ?
Et d en profiter pour le preter aux etats, pour faire exploser leurs dettes detruire leurs systemes sociaux, et provoquer la plus grosse crise jamais vue depuis 1 siecle ?
Non ?
Ah, mais c est le prive : on sait que c est pour le bien de l economie, n est-ce pas ?
On en a la preuve flagrante, d ailleurs
Toujours aussi clown, Peripatate ?
							 -
Mais si, c’est ce qu’elles ont fait, cher touriste. Là dessus, nous sommes d’accord. Sauf que de remplacer un faux- monnayeur par un autre, encore plus irresponsable n’est pas la bonne idée. Qu’elle soit privé, ou d’état, les manipulations sur la monnaie doivent être proscrites par la convertibilité en une autre marchandise, or, argent, métaux...
-
Sauf que ;
- et d’une : le "faux monnayeur le plus irresponsable, et de loin, ce n’est pas l’état ; on en a la preuve actuellement....et pas qu’un peu...
- et de deux ; ça éviterait l’endettement des états, DONC, l’obligation de faire stagner voire baisser les salaires, d’augmenter les charges, de détruire le système social ; toutes ces sortes de choses qui font que le privé est l’ennemi de la démocratie, quand l’état en est le garant.
Ben ouais ; c’est les choses les plus évidentes qu’il est bon de se remémmorer, de temps en temps, au milieu de toutes les théories plus fumeuses les unes que les autres... et qui niquent les 9/10èmes de la population...
-
remémoré ; pardon...
Et quand je parle d’état, je parle évidemment d’état démocratique, républicain ; c’est à dire avec des contre-pouvoirs ; pas des dérives que le notre, par exemple, est en train de subir... -
L’état sait que l’économie va s’écrouler et qu’il faudra reformer l’économie en profondeur et sans doute annuler les dettes (par le moyen d’un changement de monnaie ?).
C’est pourquoi il dépense l’argent sans compter... à destination du monde financier et économique, tout en veillant à restreindre toute revendication salariale ou sociale comme en Guadeloupe, afin de protéger les intérêts des actionnaires et autres capitaines d’insustrie....
Un politique à courte vue et sacrificielle, qui lui vaudra de couler sans gloire avec le systeme qu’il défend s’il persiste.
Le gouvernement actuel est-il capable d’évoluer dans ses priorités ? That is the BIG question .... -
vermine ... loque... délation.... petit boulot de fouille-merde..
Donino, mon petit, retiens toi un peu : tu viens d’étaler, en un seul post, (signalé comme abus, évidemment) toute l’indignité et l’abjection dont un misérable individu peut être capable...
Pas bon pour toi de te démasquer d’un coup, comme ça...
Qu’est-ce qui t’arrive ? Tes actions ont fondu ? -
Les comportements sains sont incompatibles avec la démagogie et l’étalage de luxe nécessaire pour séduire les journalistes. Produire AVANT de consommer, épargner AVANT de dépenser, compter sur soi plutôt que sur les autres sont des attitudes que nos cigales politiques ont oublié depuis longtemps. La véritable catastrophe que représente la régionalisation n’a fait qu’empirer les choses, les potentats régionaux étant pire que leurs chefs parisiens. A titre d’exemple, la Région Rhône Alpes a payé pour que 250.000 personnes puissent aller en train voir pour un euro les courses de Val d’Isère. Depuis quand une course de ski est-elle une nécessité sociale devant être payée par les travailleurs ?
On crève sous la dette et la solution qu’on nous propose est d’avoir encore plus de dettes alors que la solution est de commencer par le commencement, c’est à dire recréer en France les conditions de marché pour que nos entreprises puissent y créer de la richesse. Ni l’UMP ni le PS ne luttent contre la mondialisation ; ils en sont au contraire des moteurs serviles et inconditionnels.
La solution qu’ils ont trouvé est celle de la lâcheté en faisant marcher la planche à billet car de la dette pour rembourser de la dette n’est rien d’autre qu’une augmentation de la masse monétaire. Le résultat sera l’inflation, c’est à dire une baisse généralisée du pouvoir d’achat. Bien entendu le phénomène n’ira pas à la même vitesse pour tout le monde, ceux qui sont prés du pouvoir touchant de l’argent bidon à la valeur d’aujourd’hui, la dévaluation ne se répandant que lentement dans l’économie.
La totalité de l’impôt sur le revenu sert à payer uniquement les intérêts de cette gabegie.-
Bonjour ,
" Depuis quand une course de ski est-elle une nécessité sociale devant être payée par les ravailleurs ? "
C’est parceque sarko y etait aussi , le prefet à pensé qu’il lui faudrait des supporters .-
si certains avaient encore des doutes, cela montre l’incompétence de ce gouvernement !
vite il faut faire une évaluation stricte des résultats de Sarko et appliquer les règles de management anglo-saxon en la matière : le virer pour défaut de résultat !!
chiche !-
Fin 2001, six députés du PS avaient déjà pointé une hausse "fantastiquement exponentielle" du budget présidentiel depuis 1995. L’Elysée avait alors justifié l’essentiel de cette augmentation par "la réorganisation de son budget, jusqu’alors dépendant de plusieurs ministères, pour plus d’autonomie et de transparence".
JUIN 2006 - Les dépenses de l’Elysée ont augmenté de 2,5 millions d’euros
Qui a parlé de crise du pouvoir d’achat ? Peut-être pas l’Elysée, puisque les dépenses du palais ont progressé de 8,4% en 2007, passant de 32,4 millions à 35,1 millions d’euros par rapport à 2006.C’est en effet ce qu’annonce un document budgétaire transmis à l’Assemblée nationale dans le cadre du règlement définitif du budget 2007.
Un tel chiffre a fait réagir et même rugir certains politiciens de l’hémicycle : "Au moment où on dit que les caisses sont vides et où on réduit le nombre de fonctionnaires, à l’Elysée, Nicolas Sarkozy fait exactement l’inverse", s’est insurgé René Dosière, député PS. Auteur d’un communiqué intitulé "Elysée 2007 : un budget de rupture ?", il y précise que "cette progression de 8,4% des dépenses de l’Elysée est trois fois et demie supérieure à celle des dépenses de l’Etat (+2,3%)" .
Cause des dépenses outrancières, les frais de personnels
Première raison du bond des dépenses, l’embauche de personnel supplémentaire par Nicolas Sarkozy. Ils étaient 945 à travailler à l’Elysée en 2006, contre 1045 au 1er octobre 2007. Une augmentation de 10,9 % des frais de personnel, qui représentent pas moins de la moitié du budget de la présidence.
Par ailleurs, les dépenses pour l’équipement et les travaux d’entretien sont passées de 1,9 million à 3 millions d’euros, soit une hausse de 53%. La part de ces dépenses a "légèrement" progressé, indique le document budgétaire, "en raison des opérations d’installation du nouveau cabinet" de Nicolas Sarkozy.
Pour justifier une telle augmentation, Nicolas Sarkozy accuse Jacques Chirac dans Le Canard enchainé "d’avoir négligé la réfection et l’aménagement du palais". Des négligences qui auraient entraîné des réparations de plus d’un million d’euros.
La hausse des dépenses de l’Elysée en 2007 est à mettre en grande partie à la charge de Nicolas Sarkozy. En effet, depuis son arrivée, les voyages officiels ont été multipliés par trois, ce qui a obligé les véhicules élyséens à parcourir 448 000 kilomètres de plus qu’en 2006 : le prix de l’hyper-activité du président ?
Un Airbus comme avion présidentiel ?
De plus, selon Libération, Nicolas Sarkozy envisagerait d’acheter un Airbus (d’occasion) à la compagnie Air Caraibes, afin de le transformer en avion présidentiel. Coût de l’opération, environ 180 millions d’euros. Une initiative qui peut laisser dubitatif à l’heure où le chef de l’Etat prône les économies budgétaires.
Malgré tout, certains coûts ont réduit dans le budget de l’Elysée. La facturation de la garden party du 14 juillet a par exemple, en 2007, baissé de 5%. Restrictions également sur les fleurs (-17%), l’arbre de Noël (-20%)... et le vin. L’Elysée a en effet baissé de 44% ses dépenses en grands crus.
L’Elysée a promis un budget plus complet et transparent. "On verra, dans un an, ce qu’il en sera. Mais force est de constater, à la lecture de ce rapport sur l’année 2007, que si la rupture est réelle quant à l’évolution des dépenses, s’agissant de la transparence, ou plutôt l’opacité, c’est la continuité qui s’impose", fait remarquer le député Dosière.
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Enfin, la rémunération du président de la République a connu, dès 2007, une première et discrète augmentation : « La dotation présidentielle - en fait l’argent de poche du président – passant selon le député PS René Dosière de 101.125 euros à 130.638 euros (+29%) ».
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Ce résultat est MEDIOCRE. Et ce n’est pas parce que je le dis que c’est faux ! Sinon, s’il n’y a pas d’évaluation, alors on peut dire n’importe quoi... C’est chauffé, il y a de la lumière...
Alors je propose qu’on EVALUE notre mini-président ! Comme ça on saurait où passent nos impôts. En week-end familiaux en hélico ? En cadeaux aux acheteurs d’autoroutes ? En dépolluage des sites abandonnés par CEA-COGEMA-AREVA ? En subventions aux patrons qui gavent leurs actionnaires et affament ou licencient leurs salariés tout en creusant le "trou" de la sécu par défaut de cotisations ?
Bref, EVALUONS-LE !-
Gommette Tu voudrais le gommer je suppose ?
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Tant que l’Etat continuera de subventionner à fonds perdus les inactifs, par ex : les femmes au foyer qui produisent de futurs inactifs pour la plupart, et les entreprises (65mds€ en 2005) qui delocalisent en croyant naïvement dynamiser l’économie... on continuera à s’enfoncer dans la misère !
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...Le mémorandum évalue le montant total des « actifs toxiques » des banques européennes à 16300 milliards de livres anglaises, c’est-à-dire 44% du total de leurs actifs estimé à 36900 milliards (41200 milliards d’euros) ! Comme le note un lecteur, cette information « anxiogène » fut rapidement retirée du site du journal.
http://www.solidariteetprogres.org/article5129.html
peut-etre faudra-t-il effacer les dettes des banques, des Etats et les miennes, merci d’avance
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Un Etat ne peut être mis en faillite ?
Bien sûr que si, et la France a connu plusieurs banqueroutes générales au cours de son histoire. La dernière en 1958, qui nous a valu un changement de République et un changement de monnaie.
Il est vrai que la banqueroute de 1789 nous a valu un changement de régime, et que la faillite de l’Allemagne dans les années trente nous a amené le Nazisme !
Les déficits Français sont désormais incompressibles, même lorsque la conjoncture économique mondiale est favorable. Nous devons donc envisager une banqueroute de l’Etat Français, ainsi qu’une faillite de tous les organismes de solidarité sociale, caisses de Sécu et caisses de retraites notamment.
Vous n’y croyez pas ? Vous êtes bien naïfs !
Quelle forme prendra cette banqueroute, nul ne le sait, mais il est certain qu’on ne pourra pas dévaluer unilatéralement la monnaie pour que l’Etat puisse rembourser ses créanciers en monnaie de singe, alors ça va drôlement tanguer.
Il faudra sans doute flanquer une partie des fonctionnaires à la porte et réduire les dépenses de l’Etat.
Les créanciers internationaux dicteront leur loi, tandis que les créanciers nationaux perdront leurs créances et se déclareront eux-mêmes en faillite, telle que la Caisse des Dépots et les Caisses d’Epargne.
Quant aux capitaux, ils se barreront tous à l’Etranger. Le fait qu’ils ne reviennent plus depuis longtemps en France, même en cas d’amnestie fiscale est un signe que la banqueroute est déjà dans les cartons et que certains la prévoit, ce qui n’est pas très difficile !-
Si c’est en réaction à mon commentaire, je suis bien évidemment d’accord, il fallait voir dans mon intervention une "légère" pointe d’ironie bonne soirée
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la photo du graphique c pour vous
retournez la dans l’autre sens, là c pour ki ?-
le déficit "prévisionnel" pour 2009 est de 81 millairds selon le ministre du budget, gageons qu’il sera de l’ordre de 100 milliards sinon plus, de sorte que si l’on tient compte d’un PIB qui risque d’être inférireur à 2008, le dit déficit sera bien au-delà du chiffre "officiel" et bien évidemment supérieur au votre.... !
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Bonjour, vous écrivez : ""si nous n’acceptons pas rapidement une réduction modérée des services publics et une augmentation modérée des impôts, nous assisterons ensuite impuissants à la liquidation d’une grande partie des services publics.""
Si je comprends bien, il faudrait, pour sauver le service public, sacrifier la fonction publique. Je dis qu’en période de fort taux de chômage, un emploi en moins, qu’il soit public ou privé, c’est un chômeur de plus.
Question pour ceux qui veulent gérer l’Etat comme une entreprise : que fait-on des chômeurs ? On les laisse crever ? Non, on les paie. Peu, mais quand même. Alors, pourquoi ne pas employer ces gens dont beaucoup ne demandent que ça, et de plus sont compétents ? L’État qui trouve des milliards pour prêter aux prêteurs, s’il est une entreprise, ne peut-il investir lui-même ?
Décidément, de plus en plus la pensée néolibérale se révèle être une non pensée intégrale qui ne trouve son salut que dans la novlangue qui rend toute critique sensée impossible : comment dire que le noirblanc n’est pas noir ? ni blanc ? Cette novlangue qui dit tout et son contraire, a remplacé l’analyse politique par le compassionnel : il n’y a plus une réforme aujourd’hui qui ne soit expliquée autrement qu’à partir d’un fait divers, soutenue autrement que par la compassion étalée dans les médias pour des présumées futures victimes !
Allez, pour la route :
"Alléger les charges des entreprises dans un but protectionniste, de la part de ceux qui veulent gérer l’État comme une entreprise c’est un peu comme si ladite entreprise achetait elle-même une part de sa production !"
"La folie c’est de vouloir gérer les instances démocratiques comme on gère des entreprises privées : au nom de la rentabilité. Cette idéologie est un cheval de Troie libéral destiné à tuer la démocratie."
Sauvons nos services publics, au moins c’est quelque chose que les fons de pension anglosaxons n’auront pas.-
A JL,
"que fait-on des chômeurs ? On les laisse crever ? Non, on les paie. Peu, mais quand même. Alors, pourquoi ne pas employer ces gens dont beaucoup ne demandent que ça, et de plus sont compétents ?"
Si je vous suis c’est facile de résorber le chômage. Il y a deux millions de chômeurs en France. Pourquoi ne pas en embaucher 1 million pour creuser un métro et un million pour le reboucher ?
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Qu’en est-il du Déficit du Pouvoir d’Achat ???
Nous vivons avec une dette de 68%.... (Nous...= L’Etat...)
Si les "Français" moyens , sont réellement , endettés à hauteur de 67%....nous sommes pas prêts de sortir de la crise... !!!!!
Le Français (le couple avec ou sans enfant )moyen gagnant environ 3200€ comment fait-il pour s’en sortir si il doit chaque mois rembourser...2 000€ !!!!
Il lui reste 1200€ pour payer
— Ses Impôts sur le revenu
— Ses Impots Locaux (voir foncier si il est propriétaire)
— Ses Assurances (voitures, logement etc ;;)
— Son Gaz et Electricité...
— Ses divers abonnements : Téléphone , "Net" etc...
Les Charges ci-dessus sont "Fixes" et Indispensables pour "Etre un Bon Citoyen" et elles représentent minimum 20% des rentrées d’argent....pour une famille "Moyenne"....
J’ai volontairement fait abstraction du poste "Logement’ considérant que la famille...moyenne est ou sera propriétaire.... !!!!
13 reste raide ....comme les fins de mois avec 13% restant pour se Nourrir, se Vêtir...et pour Remplir les stations de Sports d’Hiver aux dires des Professionnels....
Nous qui "sommes l’Etat" avons 67% de dettes....
J’aimerai bien comprendre....moi !!!!
En effet , si dans mes comptes j’avais 67% de dettes....je ne pourrais me payer le luxe de faire un commentaire à mini 40€ par mois d’abonnement.... !!!!
Que l’on m’explique.....-
Voici quelques mois Nicolas Sarkozy déclarait que les mutuelles Françaises avaient enregistré un bénéfice de 300% ces 5 dernières années .
Il était de bon ton alors, de leur demander de participer au financement du régime général de la CPAM .
Quelques mois passés, Roselyne Bachelot a décidé une cotisation mutuelle de 8% qui vient s’ajouter aux prélèvements de 50€ / an et par personne pour la CPAM .
Bien entendu nous pouvons nous attendre à une augmentation de tarifs des mutuelles pour les prochains mois, crise financière et taxation de 8% obligent .
Au final ce sera le consommateur qui payera comme d’habitude .
N’aurait-il pas été judicieux que l’état regarder les niveaux de remboursement des prothèses detaires extrèmement bas, qui permettent aux mutulles d’économiser sur un des plus gros postes de dépenses .
De là à dire qu’il y a une entente illicite entre les mutuelles il n’y a qu’un pas ... ...Que je n’hésiterai pas à franchir tant l’évidence est hurlante .
Pour faire 300% de bénéfices sur 5 ans, il faut en arnaquer des gens, et il faut bien une certaine entente illicite sur les remboursements !
L’état se rend donc complice de cette entente illicite, mieux encore il incite les mutuelles à continuer "tant que vous faites des bénéfices pharaoniques nous vous taxons une partie, ne changez rien"
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Le pas qui a té franchi c’est surtout un gros tissu de mensonges : 300%, taxe de 8%, etc mais que faut il ne pas entendre comme annerie sur ce forum. Vive le journalisme citoyen !
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quel pessimisme !!!
avec la droite chiraquienne, la France était au bord du gouffre...
demain, grâce à Sarkozy, nous aurons fait un grand pas en avant !!
... il faut y croire... c’est tout !-
"... il faut y croire... c’est tout !"
Nous sommes tombés bien bas, si nous en sommes à avoir un discours mystique c’est la fin de tout .
Il faut "y croire" , prier, fermer les yeux et se laisser prendre pour des buses
Faire une erreur ce n’est pas grave, mais refaire la même erreur c’est de la folie .
Hier j’ai écouté Xavier Bertrand sur France 2.
Très instructif, pour lui tout se calcule en terme de guerre de communication, la bonne blague .
Pour le citoyen tout se calcule en terme d’évidences .
-"Pour le bouclier fiscal nous avons perdu la guerre de communication"
C’est une certitude, la guerre d’intoxication ne fonctionne plus.
Faire un bouclier fiscal pour favoriser entre 30 et 100 000 Français et refuser d’augmenter les SMIC qui concerne 17% des Français au prétexte que "ce ne serai pas juste" .
Là ce n’est plus de la communication c’est de la manipulation mentale, une dérive sectaire...
Quand est-ce que ce gouvernement cessera de nous donner ses propres arguments pour nous prouver son incurie ? -
parkway
Il ne faut pas tout confondre, il y a fonctionnaires et hauts fonctionnaires .
Le déficit des états est en grande partie du à notre modèle économique politiques et hauts fonctionnaires sont complices du dépouillement des caisses de l’état à l’attention d’intérêts multinationaux privés .
Si nous relativisions les jolis chiffres de la croissance des entreprises par rapport aux conséquences sur le social, la santé, la qualité de vie, l’environnement, le travail, l’alimentation, il est fort à parier qu’au final la croissance infinie coûte bien plus cher à l’état que ce qu’elle lui rapporte .
Le concept de croissance infinie c’est l’asservissement d’une majorité pour le bonheur d’une minorité, qui je vous rassure, reste bien à l’abri des conséquences .
Cette minorité ne mange pas d’industriel et n’achète pas ses meubles en kit chez "pas cher"
Pour les références au leurre du développement durable, les propos des décroissants sont plus que fondés et en voici la preuve, c’est un nouveau bizness lucratif à la mode ... -
Parkway,
on peut fournir des services publics sans s’endetter !!! On le doit. Il suffit pour cela de prélever des impôts sur l’activité économique à hauteur des services publics que l’on veut avoir. C’est tout ce que je demande !!! -
Je comprends mal ce discours toujours si catastrophique à propos de la dette.
La dette de la France est bien inférieure à celle des Etats-Unis, du Japon, dans la moyenne des pays européens...
Ce qui est certain, c’est que ce discours vise souvent (en ici en l’occurrence) à donner un point d’appui aux thèses néo-libérales : diminution des salaires, diminution des prestations sociales, diminution de l’Etat.
Comme dit plus haut, on pourrait aussi supprimer la dette si on redonnait le pouvoir aux Etats de dévaluer (ce qui, certes, est une idée hétérodoxe...)
Bref, l’article est dans la ligne d’une vision orthodoxe de l’économie.
Ce qui me semble ennuyeux, c’est que ladite vision en a pris un coup...
Certains peuvent prétendre que c’est parce qu’on n’a pas appliqué les principes orthodoxes avec assez de rigueur.
L’argument me paraît faible.
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JMarc,
l’Etat dépense plus qu’il ne collecte. Ce n’est pas tenable à long-terme. Cela étant dit, on a le choix entre augmenter les impôts et réduire les dépenses.
Mais la France est le pays qui a les dépenses publiques les plus élevées du monde par rapport à son PIB ! En se comparant aux autres, on peut se demander si elles ne sont pas trop élevées ? Si on augmente les impôts, ne risque-t-on pas de faire fuir les employeurs actuels et potentiels ? -
Bonjour à tous,
une erreur s’était glissée dans ce vieil article (personne ne l’a remarquée) : il manquait dans mon calcul les excédents des régimes de retraite complémentaire et du régime de l’assurance-chômage.
Le 3,7% de déficit public 2008 que j’avais calculé devient ainsi 3,5%.
Pour 2009, un déficit de 7% du PIB s’impose comme l’hypothèse la plus probable, comme vient de le confirmer François Fillon.
Et pour 2010, ce sera vraisembablement entre 9% et 10% si rien n’est fait.
Plus d’explications sur www.nonaladette.fr
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