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Accueil du site > Actualités > Economie > Le pic pétrolier et les initiatives de transitions

Le pic pétrolier et les initiatives de transitions

Le pétrole utilisé de nos jours a été produit par la décomposition des matières organiques dans le fond des plans d’eau, qui aujourd’hui peuvent être asséchés ou contenir de l’eau. En fait, cette décomposition nécessite de grandes pressions et elle s’effectue sur plusieurs millions d’années, ce qui signifie que cette ressource n’est pas renouvelable.

Le terme Pic pétrolier désigne le moment ou un gisement de pétrole a atteint un niveau maximum d’exploitation et sa capacité de production diminue, donc « le pic pétrolier mondial sera atteint lorsque la production mondiale de pétrole commencera à décliner.[1] » Depuis les années 1960, les découvertes de nouveaux gisements se font de plus en plus rares. En effet, c’est en Alaska, en 1970, que les dernières découvertes de gisements importants ont été faites. « À l'opposé du pic de l'offre ci-dessus, les organismes spécialisés (OPEP, EIA, IEA) considèrent en 2010 que le marché se caractérise par un pic de la demande, c'est-à-dire que la consommation baisse avant que se produise une faiblesse de la production.[2] » Cette baisse de la demande est due à l’augmentation du prix du baril, le fait que les consommateurs se préoccupent plus de l’environnement et la majorité d’entre eux utilisent des automobiles qui consomment beaucoup moins que les anciennes telles que la Toyota Prius.

Le pic de production

Le pic de la production d’un gisement est généralement représenté par un plateau et la représentation d’un ensemble de gisement ressemble plus à un pic arrondi.

La pratique :

En tout 20 pays détiennent 94 % des réserves de pétroles prouvées dans le monde. De ces 20 pays 14, totalisant 44 % des réserves prouvées, ont déjà atteint leur pic de production, soit le Venezuela et la Lybie en 1970, les États-Unis en 1971, le Canada en 1973, l’Iran en 1974, le Brésil en 1986, la Russie en 1987, l’Angola en 1998, la Norvège en 2001, le Mexique en 2004, la Chine, le Nigéria et le Qatar en 2005 et l’Algérie en 2006. Les six autres pays totalisant 50 % des réserves sont l’Arabie Saoudite, l’Irak, le Kuwait, les Émirats Arabes unis, le Kazakhstan et l’Azerbaïdjan, ces derniers devraient atteindre leur pic de production d’ici 2020.

Trompe l’œil :

Les compagnies pétrolières laissent croire que les réserves de pétroles croissent en permanence, mais cela n’est qu’un trompe-l’œil. En fait, ce qui pousse à croire que les réserves de pétroles augmentent est dû essentiellement à l’augmentation du taux de récupération. Cette augmentation est causée par de nouvelles techniques d’extraction, mais en réalité personne ne peut dire exactement quelle quantité de pétrole pourra être exploitée, dans un gisement en particulier tout ceci n’est que des spéculations. De plus, « depuis 1980 les découvertes de pétrole conventionnel décroissent et sont actuellement bien inférieures à la production annuelle de pétrole. Ainsi la croissance des réserves prouvées provient surtout de la révision de réserves sur des gisements déjà découverts. En fait. Si on attribue ces révisions aux dates de découverte de ces gisements (et non à l'année courante) on voit qu'en fait les réserves ramenées à l'année de découverte sont en baisse.[3] »

Cycle de vie de l’exploitation d’un gisement de pétrole

Au tout début de l’exploitation, environ 40 % de la production de pétrole jaillit spontanément du puits. La deuxième phase de la production est d’introduire de l’eau ou du gaz à l’intérieur du gisement, pour forcer le pétrole à jaillir. Cette méthode est utilisée pour environ 60 % de la production. La compagnie pétrolière arrête la production lorsque les coûts pour extraire le pétrole deviennent plus élevés que le prix qu’ils obtiendront lors de la vente. Lorsque le gisement a atteint son pic, la production décroit en moyenne de 4 % par année, cela dépend de la géologie du terrain ainsi que des techniques d’extraction utilisées. Une fois la production arrêtée il reste en moyenne 65 % de pétrole dans le gisement qui n’a pas été récupéré.

État des réserves pétrolières

« L’estimation de la date du pic pétrolier repose sur la connaissance des réserves de pétrole identifiées dans le sous-sol et accessibles. Or, le volume de ces réserves déclarées par les pays producteurs et les compagnies pétrolières internationales s’est maintenu jusqu'à ces dernières années à un volume représentant environ 40 ans de la production annuelle.[4] » En effet, depuis environ vingt ans le volume des réserves/la production annuelle n’aurait pas augmenté ni diminué.

Année

Réserves de pétrole (R)
Mds barrit

Production (P)
Mds barrit

Nombre d'années de
production (R/P)

1987

910,2

22

41

1997

1 069,3

26

41

2007

1 237,9

30

41

 

 

 

 

 

 

 

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pic_p%C3%A9trolier#Pic_p.C3.A9trolier

Par contre, ces résultats ne tiennent pas compte de l’accélération de la consommation mondiale. En fait, si on prend en compte cette accélération le nombre d’années de production ne serait pas de 41 ans, mais bien de 35 ans. De plus, généralement le volume des réserves déclarées, par les compagnies, n’est pas le reflet de la réalité. En fait, « il répond d’abord à des considérations financières, réglementaires et politiques.[5] » Ce qui a mené à sous-déclarer le volume des gisements, il y a plus d’une dizaine d’années et aujourd’hui, dans un autre contexte, les compagnies pétrolières surévaluent les réserves de pétrole en se basant sur « des taux de récupération peu réalistes sur les gisements anciens et des volumes trop importants sur les découvertes.[6] » De plus, certains d’entre eux intègrent le pétrole non conventionnel dans leur déclaration, alors qu’ils ne savent toujours pas s’il est possible de le récupérer. En continuant, « l’AIE estime que les réserves de pétrole se vident à une vitesse nettement supérieure aux prévisions antérieures.[7] » Ce qui fait en sorte qu’il ne reste pas de ressource suffisante pour 35 ans, mais bien pour 10 ans d’approvisionnement.

Initiatives de transition

§ Les initiatives de transition sont lancées par la communauté et font en sorte que les citoyens se mobilisent et trouvent des solutions pour faire face à la crise pétrolière et aux changements climatiques. À ce jour, il existe environ 40 initiatives de transition au Canada et près de 700 à travers le monde. Ces dernières s’appliquent à différents endroits tels que : Villages, villes, îles, quartiers et arrondissement. De plus, la transition part des postulats suivants :

§ « La descente énergétique est inévitable en raison du déclin prévisible des énergies fossiles ;

§ Les chocs énergétiques, économiques et sociaux qui suivront le pic pétrolier seront d’autant moins violents que la société aura su s’y préparer ;

§ Il faut agir collectivement et dès maintenant ;

§ La descente énergétique est une opportunité plutôt qu’une catastrophe ;

§ Un futur avec moins de pétrole peut être préférable au présent.[8] »

Nécessité :

Les initiatives de transition servent à préparer la population à une éventuelle pénurie de pétrole qui est causée, car les gisements découverts de nos jours ont de plus petits volumes et sont généralement plus difficiles d’accès que les anciens ce qui fait en sorte qu’il est plus coûteux aux compagnies d’extraire ce pétrole. En continuant, il n’y a pas que le transport qui sera touché par cette pénurie, car le pétrole sert à la fabrication de plusieurs produits « qu'ils soient hygiéniques (shampooing), alimentaires, de protection, de contenant (matière plastique), tissus, bitume, etc.[9] » De plus, « l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) a reconnu en novembre 2010 que la production de pétrole conventionnel n’augmentera plus « jamais » et qu’elle a atteint son maximum en 2006.[10] »

Conclusion

En conclusion, le problème lié au pic pétrolier est sous-estimé par une grande partie de la population. En effet, les gens croient que l’approvisionnement en pétrole ne cessera jamais, car selon plusieurs, cette ressource serait renouvelable. Toutefois, ce problème est bien réel, le pétrole n’est pas une ressource renouvelable et d’ici une dizaine d’années nous connaîtrons un grand déficit.



 


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11 réactions à cet article    


  • yt75 18 mai 2013 12:12

    Bon article, notre époque a ceci d’hallucinant qu’une si ce n’est la raison majeure de la crise actuelle : le fait que nous sommes actuellement à/autour du pic mondial de production (la date précise n’a aucune importance, et est passée par capita depuis longtemps), est quasiment absente des médias, voir soumise à l’omerta.

    Sinon à propos de :

    "En fait, ce qui pousse à croire que les réserves de pétroles augmentent est dû essentiellement à l’augmentation du taux de récupération.« 

    De fait les réserves baissent et depuis un moment.

    Et si des publications de l’AIE ou autres montrent qu’elles montent, c’est beaucoup plus du au principe consistant à »inscrire comme réserve« des choses connues depuis longtemps, mais que l’on n’avait pas encore inscrit, et aussi à l’aspect »politique« de certains chiffres de réserves.

    C’est à dire montrer les courbes rouges ci dessous, au lieu des vertes :
    http://iiscn.files.wordpress.com/2013/05/reserves.jpg

    Le premier graphique est celui de l’article »the end of cheap oil« paru en 1998 de Campbell et Laherrère, le deuxième la mise à jour en 2009 de Laherrère, article complet »backdating is the key" ci dessous :
    http://aspofrance.viabloga.com/files/JL_ASPO2011.pdf

    Et en ce qui concerne les dernières projections de production, c’est à dire de débit, de flux, ce qui importe en termes économiques (associé au prix du baril) et non les réserves, ci dessous le dernier graphe de synthèse de Jean Laherrère pour les liquides :
    http://iiscn.files.wordpress.com/2013/03/laherrere_all_liquids_production_1 900-2200.jpg

    l’article complet pour le pétrole et le gaz :
    http://tribune-pic-petrolier.org/wp-content/uploads/2013/03/oilgasprodforecasts-JL-1.pdf

    Et ci-dessous une tribune/appel parue en 2012 (avant les élections) au sujet du pic pétrolier, et signée entre autres par Yves Cochet, Pierre René Bauquis, Yves Mathieu, Jean-Marc Jancovici, Jean Laherrère, Philippe Labat :

    http://tribune-pic-petrolier.org/

    Les élections sont passées, mais le sujet est bien évidemment toujours et de plus en plus d’actualité, appel toujours ouverte à signatures (3800+ à ce jour).

    Surtout ne pas hésiter à signer et relayer !


    • Jacques_M 18 mai 2013 12:58

      Très bon article qui situe bien le problème.
      Peut être un prochain article sur les initiatives de transition ?
      Ce serait intéressant.
      Bonne continuation.


      • HELIOS HELIOS 18 mai 2013 13:27

        ... Cette baisse de la demande est due à l’augmentation du prix du baril, ... / ... la majorité d’entre eux utilisent des automobiles qui consomment beaucoup moins que les anciennes telles que la Toyota Prius....

        note :
        — la part du petrole utilisé comme combustible pour les moyens de transport est inferieur a 15%
        — la part des vehicules hybrides ET electriques sur le marché français est de 0,30% et moins de 1% a l’echelle planetaire... et l’economie realisée par un vehicule hybride est estimé entre 10 et 30% sur son systeme d’energie primaire (essence ou diesel)

        Donc, dans le meilleur des cas l’economie de petrole realisé par l’automoblile, pour notre pays, sera de [15%] (qté petrole dedié) x 0,01% (1% nb de veh.) x 0,30% (30% economie) soit 0,045% du petrole global.
        Au taux actuel, cela voudrait dire que s’il reste 40 années de petrole cette economie represente 1/5eme de jour de delai supplementaire : 1 heure 20 !!!!.

        c’etait juste une interpretation de votre texte....


        • ecolittoral ecolittoral 18 mai 2013 13:49

          L’article reflète la réalité. Par contre, je modère l’affirmation suivante :

          « Ce qui fait en sorte qu’il ne reste pas de ressource suffisante pour 35 ans, mais bien pour 10 ans d’approvisionnement. » Je reprend l’expression d’un dirigeant arabe, dont j’ai oublié le nom et la fonction : « L’âge de pierre ne s’est pas arrêté faute de pierres. L’âge du pétrole ne s’arrêtera pas faute de pétrole ». Nous avons encore pour 50 ans ou, peut être plus en production/consommation de pétrole. Tout simplement parce qu’une ressource qui se raréfie devient de plus en plus cher ! Et pourtant, le baril ne coûte QUE 100 dollars aujourd’hui !
          Il y a encore des véhicules individuels(familiaux) qui circulent. Mais, quand le baril sera à 120, 150, 200 dollars ? Quand le carburant aura prit 20, 50, 100% d’augmentation...avec partout des revenus en diminution ?

          Nous nous sommes bien éclaté (moi le premier) à « faire de la route » mais aujourd’hui ?
          La transition, dont on parle tant est déjà en route...par les prix.
          Le pétrole est une ressource stratégique. Les premiers a devoir s’en passer, ce sont les particuliers, les suivants, les transporteurs terrestres, maritimes, aériens, les derniers, ce seront les états qui deviendront les seuls à pouvoir payer l’addition.
          Il n’y aura pas de fin du pétrole mais les ferrailleurs vont bientôt faire de bonnes affaires !

          • Jean-Philippe 18 mai 2013 14:53

            Bonjour,

            Ecolittoral, je vous invite à vous perfectionner en matière de fonctionnement socio-économique.

            Car il est bien possible que pour vous, le baril de pétrole ne coûte qu’environ 100 dollars.
            Mais pour l’économie mondiale, laquelle rencontre actuellement un problème lié aux difficultés d’accès au pétrole, mais également à l’ensemble des matières premières nécessaires à son fonctionnement, ce prix n’est déjà plus supportable.
            Il ne l’a jamais été, d’ailleurs, on peut s’en assurer en étudiant l’évolution des prix du baril par le passé et sa relation avec le bon fonctionnement de l’économie mondiale.
            D’où la crisounette qui commence maintenant, et qui risque de très mal finir dans les dix années qui viennent.
            Et dorénavant, sauf sursaut géopolitique, le prix du baril ne montera plus guère, c’est la demande en pétrole qui diminuera.
            Car en gros, il y a eu les trente glorieuses, durant lesquelles la croissance était glorieuse.
            Après, les trente douteuses, où chaque montée du prix du baril a crisé sévère, entraînant un recours aux emprunts par les Etats pour la relance, de manière de plus en plus importante, jusqu’en 2008.
            Et depuis, le recours à l’emprunt n’étant plus possible (plus assez d’épargne en réponse) on fait dans la création monétaire industrielle (par exemple, 85 milliards de dollars par mois officiellement aux U.S.)
            Je préviens aimablement les lecteurs qu’après la création monétaire, qui sera de moins en moins efficace avec le temps, il n’y a plus rien. Après, c’est le bouillon, par inflation généralisée et troubles sociaux étouffant ce qui reste d’économie.

            Alors pour la transition, je vous invite à vous prendre par la main et à faire fissa par vous-même. Car il sera bien difficile de se préparer quand le désordre règnera en maître.


          • wawa wawa 18 mai 2013 15:20

            Je suis globalement d’accord avec cet article sauf ces 2 phrases :

            § La descente énergétique est une opportunité plutôt qu’une catastrophe ;

            § Un futur avec moins de pétrole peut être préférable au présent.[8] »

            en effet notre confort matériel est directement proportionel à la quantité d’énergie, et l’énergie la plus polyvalente reste (et restera surement) le pétrole


            • yt75 18 mai 2013 15:59

              Oui d’accord sur le fait que la tendance à dire « c’est une opportunité » peut être considérée comme une forme d’échappatoire, mais enfin on peut aussi faire passer l’information sans vouloir être ultra alarmiste, et l’important est aussi ici surtout de faire passer l’information à mon avis.

              Et au sujet de « (et restera surement) le pétrole », effectivement le pétrole restera de fait le pétrole avec les « qualités associées », et d’autre part le pic pétrolier est le maximum de débit, de flux, et non le fait qu’il n’y en ait plus.

              Par contre le pic pétrolier c’est autour de maintenant, et pas dans 10 ans ou même 5 :
              http://iiscn.files.wordpress.com/2013/03/laherrere_all_liquids_production_1 900-2200.jpg


            • France 19 mai 2013 09:43

              Le meilleur moyen de préparer la transition tient dans votre poche : c’est le préservatif.

              En effet, si comme le dit Yves Cochet, la courbe croissante de la population humaine est due à la courbe croissante de la quantité d’énergie disponible pour l’humanité, alors, lorsque l’énergie disponible diminuera, la courbe de la population diminuera en proportion : (http://www.dailymotion.com/video/xii4er_pic-de-petrole-et-decroissance-yves-cochet_tech#.UZh-PLX0G_o )

               Yves Cochet cite dans cette conférence 3 moyens de faire diminuer la population : la famine, les maladies et les guerres. Je ne sais pas pourquoi il oublie de citer le moins douloureux moyen : la contraception, seul moyen d’éviter les 3 calamités précédentes. Nous avons le choix du futur que nous préparons pour les générations futures : nombreuses et misérables, ou moins nombreuses et avec une vie décente.
              Même si nous faisons des efforts démentiels pour réduire nos consommations d’énergie et de matières premières, si la population mondiale continue de croître à raison d’un milliard tous les 12 ans, cela ne sert à rien, car nous envoyons quand même nos enfants vers une situation de pénurie insupportable.
              Un autre élu d’EELV , Hugues Stoeckel, l’a très bien décrit dans son livre (préfacé par Yves Cochet) : LA FAIM DU MONDE" : http://www.demographie-responsable.org/surpopulation/demographie/la-faim-du-monde-987654.html

              • ecolittoral ecolittoral 19 mai 2013 14:36

                Pour Jean-Philippe je suis d’accord avec vous...à un détail près. On ne peut pas refaire le plein des gisements de pétrole. Ce qui a été pompé a été consommer.Même les variations résultants des crisettes n’ont plus d’impact sur le prix du baril.

                Dans le passé, une diminution de l’activité économique provoquait une baisse du prix du baril. Donc, vous avez raison plus aujourd’hui ! Il y a 15 ans, 200 milles dollars/jour en location de matériel de forage, aujourd’hui 600 milles pour des forages plus profonds et des quantités plus faibles !!!

                « Mais pour l’économie mondiale... ce prix n’est déjà plus supportable. »
                Et comme le prix du pétrole ne peut qu’augmenter, cette « économie mondiale » est condamnée !

                « il est bien possible que pour vous, le baril de pétrole ne coûte qu’environ 100 dollars. »
                Pourquoi pour moi ? Je souhaite le baril à 50 dollars ou 70, comme tout le monde.
                Mais je ne vis pas dans l’illusion. Le prix ne redescendra pas, les réserves diminuent donc la « monnaie » pétrole ne peut qu’augmenter. Les producteurs n’ont plus les moyens de baisser ou de stabiliser le prix. Et beaucoup de réserves sont garder sous le coude en attendant les 20 ou 50% d’augmentation qui permettront de les rentabiliser.

                • jymb 19 mai 2013 19:06

                  Arrétons avec le fantasme du baril à 100 dollars.

                  Même à 200 dollars, sans l’avalanche de taxes actuelles le litre de Sp serait à combien ? probablement moins cher qu’aujourdhui !

                  Le français est tellement anesthésié qu’il n’a à peu prés plus conscience qu’il est tondu de manière éhontée lorsqu’il fait le plein !


                  • jymb 19 mai 2013 19:07

                    Et comment faisaient les allemands pour fabriquer du carburant synthétique à la fin de la 2ème GM ?

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Priscilla0013


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