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Les défis de l’économie africaine

Plusieurs facteurs freinent l’expansion de l’économie des pays africains, et découragent les investisseurs. Depuis les indépendances, le continent noir a des problèmes sociaux, économiques et politiques.

- LA CORRUPTION

Pour créer ou implanter une société dans certains pays en Afrique, il faut s’attendre non seulement à des dépenses imprévues par les textes en vigueur, mais aussi à une période de procédure élastique, qui échappe au contrôle des autorités. On constate que chacun veut y trouver son compte. La corruption est trop répandue. Et l’État reste impuissant. Certains accords économiques entre Africains sont parfois (et même la plupart du temps) violés par l’une des parties.

- LES IMPÔTS ET AUTRES TAXES TRES ÉLEVÉES

Il est vrai que dans certains pays sans ressources, les impôts et les taxes alimentent les organismes de l’État ; revoir certains taux à la baisse encouragerait les investisseurs, surtout les étrangers. Combien d’investisseurs ciblent l’Afrique, par jour, et renoncent, le lendemain ?

- LES PROBLÈMES POLITIQUES

L’instabilité politique, les coups d’État militaires et la xénophobie sont aussi des facteurs de blocage de l’économie. A chaque approche des élections, dans un pays africain, l’économie est au ralenti, et les investisseurs attendent de voir la suite. Des questions méritent d’être posées : quel est le véritable rôle de l’Union Africaine ? quel est le premier pays à rompre totalement avec la CORRUPTION ? Au moment où l’Union européenne se consolide, nous remarquons toujours la balkanisation du continent noir. Voilà le défi que tout gouvernement, tout pays, tout Africain et l’Union Africaine doivent relever, pour accomplir un miracle économique.


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2 réactions à cet article    


  • Alexandre Santos Alexandre Santos 20 octobre 2005 17:12

    La plupart des pays pauvres avec un gouvernement central fort se sont développés en planifiant l’économie tout en l’orientant vers les exportations (Japon, Corée du Sud, Taiwan), ou en encourageant l’investissement étranger en créant des zones franches qui facilitent l’investissement étranger (Chine).

    Les gouvernements Africains sont en général très affaiblis et instables, et incapables de mener une politique industrielle sur le long terme.

    D’un autre côté ils sont trop déficitaires ou corrompus pour vraiment permettre l’établissement de zones franches qui encouragent l’investissement de capital étranger.

    J’ai l’impression que dans cette situation la seule possibilité est l’organisation de syndicats/chambres de commerce qui permettent d’organiser les acteurs économiques d’une ville ou région.

    Cela permettrait d’avoir une plus grande visibilité (et pouvoir de persuasion) par rapport au pouvoir politique, mais aussi de se mutualiser pour organiser des investissements bénéfiques pour tous (ports, routes, infrastructures comme l’électricité, etc).

    Une telle organisation pourrait aussi faciliter les contacts commerciaux avec les investisseurs, acroître la visibilité de la ville ou la région dans le monde.

    C’est du reste exactement ce qui se produit en Europe, ou les régions/villes développent des organes de promotion/dévelopment propres qui prospectent l’investissement et débouchés dans le monde entier.

    En fait, le grand problème de beaucoup de pays d’Afrique est l’absence d’une société civile forte capable de se défendre et de controler le pouvoir politique.


    • David MAHOUNGOU 30 octobre 2007 07:31

      Ayant décortiqué le discours tenu par l’auteur, je reprécise que la fiscalité est incorporée dans l’aspect financier du développement d’un pays.

      Pour accroître les liquidités tant nationales qu’internationales, il est opportun de renforcer la technique de financement de l’économie, un pilier de la planification du développement.

      En effet, une économie moderne au sens strict du terme est une économie dans laquelle la monnaie circule à forte vitesse grâce à un système bancaire développé : la banque est placée au centre des transactions économiques. Un système bancaire viable ou développé redynamise l’appareil étatique en matière de recouvrement des fonds servant à la redistribution. Il permet également la collecte de l’épargne et sa mobilisation via l’intermédiation financière que les banquiers réalisent : il encourage l’initiative privée. C’est à ce niveau que l’on peut comprendre que l’Afrique ait encore un très faible appareil productif nonobstant les potentialités naturelles dont elle regorge. De plus, la pratique qui consiste à associer la banque dans des engagements à caractère financier entre les particuliers, et de ces derniers envers l’Etat, a sa raison d’être pour prévenir des malversations, en raison du double jeu d’écriture comptable. Les traces bancaires permettent, en effet, d’une part de détecter l’opacité de la gestion de la chose publique et, d’autre part, de faire justice quand il y a des litiges à connotation financière : la banque contribue à renforcer la sécurité juridique.

      En scrutant une Société de type africain, l’aspect le plus flagrant est la prédominance des liens multiples reposant essentiellement sur le grégarisme. Ainsi, l’on assiste très souvent à un imbroglio de la tradition et de la modernité dans la conduite sociale de l’africain,les problèmes politiques en sont le corollaire, et dont les manifestations sont entre autres le népotisme ,la corruption et les guerres fratricides.

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