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Accueil du site > Actualités > Economie > Marx : inventaire avant liquidation

Marx : inventaire avant liquidation

« Tout ce qu’on nous a dit sur le communisme était faux, mais tout ce qu’on nous a dit sur le capitalisme était vrai. »

Cette célèbre blague russe prend tout son sens aujourd'hui.
En effet, les bases théoriques de ces deux « idéologies » se heurtent désormais à la réalité.
La fameuse grande loi du capitalisme de marché repose en effet sur les travaux de Léon Walras, le fameux équilibre général.
Pour justifier le capitalisme de marché on a ainsi inventé un concept totalement théorique : la concurrence pure et parfaite. Le déséquilibre général est ainsi devenu la règle.
Cependant, il est à noter que la concurrence pure et parfaite possède un médiateur imparable : la violence.
Thomas Friedman, conseiller spécial de la secrétaire d’État Madeleine Albright sous l’administration Clinton, avait d'ailleurs résumé l'économie en quelques lignes :

«  La main cachée qui tire les ficelles du marché a besoin d’un poing caché pour être efficace. McDonald’s ne saurait prospérer sans McDonnell Douglas... Et le poing caché qui assure un monde propice au développement des technologies de la Silicon Valley, c’est l’armée, les forces aériennes, la Marine et le Corps des Marines américains ». 
Source : Thomas Friedman "The Lexus and the Olive Tree" Page 502/518

Chomsky a repris récemment ceci en affirmant que la guerre au terrorisme et le choc des civilisations étaient des mythes.

Le marxisme est donc pour beaucoup l'alternative à l'échec complet et total du capitalisme de marché. Le modèle marxiste est pourtant lui aussi un modèle idéologique basé sur des erreurs communément admises.
Sa grande loi, la valeur travail, l'antithèse du capital (synthèse : l'intégrisme marchand) est fondée sur le culte de la production.
On cherche donc avec frénésie le lien entre monnaie et travail et l'on tourne en rond dans la recherche d'un équivalent travail.
En effet, en voulant justifier à tout prix l'importance du travail et son exploitation, Marx lia monnaie, échange et équivalent-travail, ne se rendant pas compte que son raisonnement engendrait ainsi une redondance cyclique. Pour simplifier : sans échange/pas de monnaie, sans monnaie/pas d'équivalent-travail, sans équivalent-travail/pas d'échange et on continue en boucle...
Il n'osait pas ainsi aller à la source de la valeur, de l'échange, la psyché, et donc, d'affirmer le rôle particulier de l'inconscient et de la violence.
Chercher le Graal, c'est à dire une mesure de la valeur universelle est une chimère.
La valeur, comme la monnaie, bientôt mondiale, s'inscrivent dans la psyché et le rôle de l'inconscient collectif est la clé de l'analyse.
La grande loi de Marx affirmant que « la valeur d´une chose ne reflète que le temps de travail social investit en elle pour la produire  » est ainsi totalement fausse.
 
Pour le démontrer voici un petit cours d'économie dans le cadre d'une concurrence non pure et non parfaite, la vraie vie :
- cas 1 : un trafiquant de drogue impose son monopole par la violence dans une région donnée, crée la pénurie et inonde le marché. Plus-value maximale !
- cas 2 : Picasso pouvait vendre une fortune un tableau réalisé en moins d'une heure.
- cas 3 : je possède un logiciel de trading plus rapide que celui de mes concurrents, je m’enrichis à
l’aide d’algorithmes financiers sans travailler, le logiciel tourne tout seul.
- cas 4 : je parie 1 million d’euros à la bourse que le CAC 40 va baisser dans dix jours. Si cela se réalise, jackpot ! Temps de travail, 5 minutes !
- cas 5 : je fais n’importe quoi avec des amis et je poste la vidéo sur YouTube qui fait un malheur ! Jackpot !
- cas 6 : je désire m'emparer du pétrole ou de l'uranium d'un pays. Je l'accuse de terrorisme et j'y envoie mon armée. Le chaos généralisé permet de faire baisser la valeur réelle des matières premières que je peux exploiter comme bon me semble, au prix que je décide et sans contraintes environnementales. Jackpot !
- cas 7 : je fais voter une loi séparant les banques de dépôts et les banques d'investissements. Ce faisant, je ne prends plus de risques dans la création de mes produits dérivés et met donc en place un processus de socialisation des pertes et privatisation des profits.
- etc, etc, etc...

Les débats entre socialisme et capitalisme n'ont aucun sens. Il n'y a en effet qu'un seul capitalisme qui est bicéphale : le capitalisme de marché et le capitalisme d'état.
Source : Capitalisme et Communisme par Milton Friedman
 
 Le "bon peuple" (de gauche ou de droite) est en train de forger ses propres chaînes.

La loi de Pareto (inégalité de répartition des richesses) reste la norme de distribution et cela, quel que soit le système, car, elle a pour base un individu égocentrique et violent. C'est ainsi sa grande force car elle fait entrer le facteur psychologique dans l'analyse économique.
Les exemples de l'ex-URSS et de la Chine le confirment.

Comme je l'ai déjà écrit, pour ceux qui n'ont pas encore compris ce qu'est la dialectique, après avoir eu le capitalisme (la thèse) et le socialisme (l'antithèse) nous aurons bientôt la synthèse : le capitalisme centralisé régulé.

Après Marx sauvera-t-il le capitalisme ?, voici quelques approfondissements nécessaires avant d'aborder le cas du capitalisme centralisé régulé.

Marx a été un grand penseur « assis sur les épaules des géants qui l’ont précédé. » pour reprendre la célèbre phrase de Newton. Tout l'intérêt de l'analyse de la pensée de Marx est tout d'abord d'étudier comment elle a été modifiée et rendue "révolutionnaire".
Le besoin d'avoir un modèle, un héros, imposait en effet de bâtir un mythe, et, pour cela, on a attribué à Marx la paternité de concepts qui ne lui appartenaient pas et que l'on a modifié à posteriori.
La mystification a été telle que Marx lui-même, écoeuré, a déclaré : « Ce qu'il y a de certain, c'est que moi je ne suis pas marxiste ».

Source : Friedrich Engels "Lettre à E. Bernstein"

Je vais donc étudier ici les deux grands concepts attribués faussement à Marx, leur origine et la preuve de leur transformation pour faire de lui un penseur hors du commun.

Tout d'abord, il convient de rappeler que les concepts de prolétariat, lutte des classes et baisse tendancielle du taux de profits lui ont été faussement attribués.
Source : Marx sauvera-t-il le capitalisme ?

Nous allons donc poursuivre la réflexion en analysant le concept soi-disant marxiste du 
matérialisme dialectique.

I. Le matérialisme dialectique

Il est étonnant de s'apercevoir que Marx n'a jamais utilisé cette expression. Pour lui, il s'agissait d'une dialectique scientifique, expression que l'on retrouve dans sa critique de Proudhon.
« La nature de Proudhon le portait à la dialectique. Mais n’ayant jamais compris la

dialectique vraiment scientifique, il ne parvint qu’au sophisme.  »
Karl Marx (1847) Misère de la philosophie p124/141
Source : Marx "Misère de la philosophie"p124/141

C'est en effet Joseph Dietzgen qui a développé le concept de « matérialisme dialectique » dans son livre L’Essence du travail intellectuel humain (1865) et Engels l’a même avoué à moitié dans son ouvrage Ludwig Feuerbach et la fin de la philosophie classique allemande (1888) :
« Cette dialectique matérialiste, qui était depuis des années notre meilleur instrument de travail et notre arme la plus acérée fut, chose remarquable, découverte à nouveau non seulement par nous, mais en outre, indépendamment de nous, et même de Hégel, par un ouvrier allemand, Joseph Dietzgen. »
  
Source : Engels "Ludwig Feuerbach et la fin de la philosophie classique allemande"

En attribuant la paternité de ce concept à Marx, on le propulsait ainsi dans la sphère des "grands philosophes". Voici comment un construit un mythe.

Il est de plus remarquable de constater que Marx s'appuie à ce point sur la dialectique sans en connaître la véritable origine.
En effet, Hégel, le « père » de la dialectique, qui ne se résume pas qu'à thèse/antithèse/synthèse, a tout puisé dans le domaine de la religion.
La véritable source d'Hégel et donc de Marx est le Treizième principe d'herméneutique (reprenant une source antérieure) de la Baraïta de Rabbi Ishmaël (I-IIè siècle) qui est une introduction au Sifra, un commentaire sur le Lévitique :
«  Deux versets qui se contredisent ne peuvent être résolus qu'au moment où un troisième verset vient résoudre leur apparente contradiction. »

On le constate donc, encore et toujours, la fameuse pensée rationaliste et matérialiste repose sur des principes de haute spiritualité dont elle a perdu le sens. Les marxistes, en associant spiritualité (la dialectique) et matérialisme ont inversé les valeurs, transformant l'esprit en matière. Engels illustra cela à merveille en 1888 (Ludwig Feuerbach et la fin de la philosophie classique allemande) :
« Mais, du coup, la dialectique des idées ne devint que le simple reflet conscient du mouvement dialectique du monde réel, et, ce faisant, la dialectique de Hegel fut totalement renversée, ou, plus exactement : elle se tenait sur la tête, on la remit de nouveau sur ses pieds. » 
Source : Engels "Ludwig Feuerbach et la fin de la philosophie classique allemande"
 
L'expression « bête comme ses pieds » a un sens plus profond que l'on ne le pense...

La « fameuse » dialectique mérite d'ailleurs un approfondissement que je vous promets de faire bientôt, car, elle est le révélateur d'une science qui a nié et oublié son passé, ses racines.
Abordons maintenant le cas du matérialisme historique.
 
II. Le matérialisme historique 
 
Comme d'habitude, ce concept n'appartient pas à Marx mais à Feuerbach.
Plus remarquable encore, à l'exemple du matérialisme dialectique, Marx n'a jamais utilisé le terme de « matérialisme historique », il prononçait l'expression de « nouveau matérialisme » :
« Le nouveau matérialisme se situe au point de vue de la société humaine, ou de l’humanité sociale »
L'idéologie allemande (Thèses sur Feuerbach) (1845)
Source : Karl Marx "Thèses sur Feuerbach" 1845 La Pléiade, Œuvres tome 3, p. 1033
 
Dans la préface de Ludwig Feuerbach et la fin de la philosophie classique allemande
(1888), Engels avoua lui-même la manipulation :
« Avant d'envoyer ces lignes à l'impression, j'ai ressorti et regardé encore une fois le
vieux manuscrit de 1845-46. Le chapitre sur Feuerbach n'est pas terminé. La partie rédigée
consiste en un exposé de la conception matérialiste de l'histoire qui prouve seulement combien
nos connaissances d'alors en histoire économique étaient encore incomplètes. La
critique de la doctrine même de Feuerbach y faisant défaut, je ne pouvais l'utiliser pour mon
but actuel. » 
Source : Karl Marx-Friedrich Engels "L’idéologie allemande" 1845
 
Pour résumer, Engels a écrit les lignes manquantes, critiqué Feuerbach et tout attribué à Marx, lui offrant au passage un concept qu'il n'avait jamais énoncé !!!
Voilà deux exemples (je ne vais pas publier tout mon livre) qui illustrent comment on crée un mythe et cela est valable pour beaucoup de « grands génies » dont Keynes entre autres.
Toute notre pseudo-réalité est bâtie sur du vent.

« La démocratie n’a pas pour objet la limitation du pouvoir, mais la désignation de celui qui l’exerce. (...) La politique se contente de restreindre la guerre de tous contre tous en établissant deux classes dans la société, celle qui aura le droit d’exercer la violence, et celle qui en sera victime. L’innovation de la démocratie dans l’ordre politique est de permettre aux victimes une participation symbolique au pouvoir des dominants. La démocratie est un exutoire collectif de la libido dominandi. C’est la source de son succès universel. Que signifie en effet déposer un bulletin dans l’urne, sinon proclamer « Voici comment je veux que les autres vivent » ? Ce bulletin ne compterait-il que pour 1/100.000.000ème du résultat final, il est emblématique. Chaque enfant y découvre que lui aussi pourra participer à un grand mouvement d’asservissement de ses petits camarades, il aura la chance un jour de leur imposer son chef et ses lois. » Christian Michel

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21 réactions à cet article    


  • Dwaabala Dwaabala 26 janvier 2013 10:38

     "Comme je l’ai déjà écrit, pour ceux qui n’ont pas encore compris ce qu’est la dialectique, après avoir eu le capitalisme (la thèse) et le socialisme (l’antithèse)..."
    ... voici maintenant la foutaise.

    Après cela, il ne restera plus qu’à réfuter Darwin, Pasteur, Einstein, Planck et quelques autres.
     


    • Robert GIL ROBERT GIL 26 janvier 2013 10:39

      «  Tout ce qu’on nous a dit sur le communisme était faux, mais tout ce qu’on nous a dit sur le capitalisme était vrai. »

      Peut-etre parce qu’ en URSS il s’agissait seulement d’un capitalisme d’etat....

      voir :EN URSS LE COMMUNISME N’EXISTAIT PAS


      • jeanpierre350 jeanpierre350 29 janvier 2013 01:37

        Un très bon article, 18/20 on met pas 20/20 par principe. Le problème c’est les petits futés qui dirigent le monde. Comme le disait ce soir sur Arte une dame qualifiée de philosophe, je fais partie de ces gens qui se défoulent dans leur 1/4 d’heure diffamatoire.je n’ai encore dénoncé personne.  il existe une méthode pour identifier nos bourreaux .inspirez-vous de celles de Beau de Lomenie et de Coston, grâce à internet c’est facile vous pourrez fouiller dans le RCS  sans bouger de votre siège. Il y a aussi les bulletins nécrologiques, c’est aussi pas mal quand on épluche la composition des conseils d’administration. Vous me direz que c’est des méthodes de facho, mais comme disent les érudits c’est des méthodes heuristiques .vous n’avez pas le droit de faire des fiches, vous n’en n’avez pas besoin vos maitres ne sont pas si nombreux que ça .Avec un peu de mémoire et un peu de rage vous verrez que c’est facile .Après tous ces efforts oubliez les théories, agrégats, Marx, Samuelson (je suis de la vieille école) masse monétaire M1, M2… et passez à la case j’en ai marre. On dit que le capitalisme n’a pas de visage, en voyant ma tête je me dis que la misère me ressemble beaucoup pourtant j’ai fait de gros efforts. Allez, dites que je suis jaloux de ceux qui ont réussi .C’est certainement vrai mais contrairement à ceux qui se sont endettés pour payer leur voiture ou leur maison je peux vivre sans crever de trouille de tout perdre parce qu’en dehors de quelques meubles achetés chez le suédois il n’y a rien à saisir chez moi.


      • julius 1ER 26 janvier 2013 10:55

        La grande loi de Marx affirmant que « la valeur d´une chose ne reflète que le temps de travail social investit en elle pour la produire  » est ainsi totalement fausse.

        @l’auteur
        cette théorie de base est vraie car à un moment donné de son histoire les échanges dans des périodes instables ont eu besoin de l’or en équivalant valeur , mais on s’aperçoit que en ce moment c’est plutôt la monnaie(donc la confiance) mais si l’économie plonge dans une profonde déflation ce sera à nouveau l’étalon or le repère car l’économie a besoin de repères Marx l’a clairement expliqué avec le processus valeur d’échange :/valeur d’usage dans sa théorie de l’accumulation primitive du capital.
        il faut oublier l’anti-communisme et tous ses préjugés du 20ie siècle, le Marxisme est un outil pour comprendre l’histoire et l’économie, mais il ne donne pas des réponses à tout (ce n’est pas la bible ?) mais par contre il apporte des clefs pour comprendre le fonctionnement de l’économie capitaliste et à ce jour, vu les réponses apportées à cette crise systémique, le Marxisme n’en déplaisent à beaucoup permet une bien meilleur lecture de cette crise que la lecture du Financial Times !!!!!!!!!!!!!!!! 

        • John_John John_John 26 janvier 2013 19:32

          « cette théorie de base est vraie » >> Non elle est fausse et elle l’a toujours été, on le sait depuis Menger. Et l’or ne fait pas exception, ce n’est donc pas un argument.

          "le Marxisme n’en déplaisent à beaucoup permet une bien meilleur lecture de cette crise que la lecture du Financial Times" >> Vous ne lisez donc pas le FT.


        • Croa Croa 26 janvier 2013 19:58

          Tout à fait mais si l’auteur s’est trompé c’est parce qu’il confond ’’valeur’’ et ’’prix’’ des choses.

          La théorie parle de valeur (nous pourions dire de véritable valeur.)

          L’auteur parle de valeur mais pense prix, normal qu’il se mélange les pinceaux ! smiley

          Ceci dit il est plus près de la réalité qu’il n’y parait car lorsque un prix diffère notablement de la valeur, c’est souvent à causes de violences (sociales, inter-classes, etc.) 


        • John_John John_John 26 janvier 2013 20:48

          Je ne suis pas certain de vous suivre : il n’y a pas de « véritable valeur » justement, puisque rien n’a de valeur intrinsèque - y compris l’or. La valeur d’un bien ou d’un service est déterminée par le marché à un instant t, la seule chose que l’on peut éventuellement regarder c’est si des imperfections de marché ne viennent pas influencer le prix dans un sens ou dans l’autre (ententes sur les prix, quotas, taxes, etc.)
          Le marxisme repose sur la notion fausse que les choses auraient une valeur intrinsèque indépendantes du jugement subjectif des acteurs économiques, c’est pour cela que l’analyse marxiste du marché tombe à l’eau.


        • Croa Croa 26 janvier 2013 21:45

          Non, ce que détermine le marché c’est le prix.


        • John_John John_John 26 janvier 2013 22:22

          Oui, le prix qui mesure la valeur marchande d’un bien ou d’un service. C’est ce qui nous intéresse quand on parle d’économie. Vous semblez croire qu’il existe une valeur intrinsèque aux biens, indépendante du marché et donc du prix, précisément là où l’analyse marxiste de la chose est objectivement fausse, c’était juste une remarque.


        • julius 1ER 26 janvier 2013 11:26

          @lauteur,


           Le marxisme est donc pour beaucoup l’alternative à l’échec complet et total du capitalisme de marché. 

          cette phrase illustre tout à fait la bêtise de l’article, encore un qui veut tuer Marx, mais Marx tel le Phénix reviendra et pourquoi ??? parcequ’il offre une excellente grille de lecture sur les fusions-acquisitions, sur la concentration du capital, sur les mythes nécessaires au capitalisme, et surtout sur la genèse de la plus-value dont les économistes libéraux ne parlent jamais..
          pour revenir à cette phrase idiote citée en préambule, le capitalisme est un système économique pas le Marxisme qui est une méthode d’analyse, si faillite et échec du capitalisme de marché il y a, il est avant tout dû au capitalisme lui-même dans sa dynamique monopoliste et phagocytaire avec tous les excès que cela implique, cad dérégulation du système financier, sauvetage des banques sur fonds publiques, concentrations monopolistes etc ...... 
           pour finir l’expression « capitalisme de marché » est un contresens total car le capitalisme, ce n’est pas le marché, le marché existe et prééxiste avant le capitalisme qui lui n’est qu’un moyen d’occuper et développer le marché quand marché il y a !!!!!! 
          il faut s’entendre sur les termes avant de les utiliser...........            

          • almodis 26 janvier 2013 20:09

            l’expression : « sur les épaules des géants » n’est pas de Newton , mais d’un philosophe du haut moyen âge qui voulait aisnsi rendre hommage aux penseurs de l’Antiquité ; cette expression est même illustrée par un vitrail , je ne sais plus où , mais en France , of course .

            pardon , pour ceyye mise eu point , anecdotique , mais comme il est assez rare de pouvoir évoquer la civilisation médiévale , qui est à l’orogine de notre société , engrande partie , je ne veux pas me priver de ce plaisir !


            • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque (Courouve) 26 janvier 2013 20:13
              « Il est possible que je me sois mis dans l’embarras. Mais avec un peu de dialectique, on s’en tirera toujours. J’ai naturellement donné à mes considérations une forme telle qu’en cas d’erreur, j’aurais encore raison. [Es ist möglich, daß ich mich blamiere. Indes ist dann immer mit einiger Dialektik zu helfen. Ich habe natürlich meine Aufstellungen so gehalten, daß ich im umgekehrten Fall auch Recht habe]. »
              Karl Marx, lettre à Friedrich Engels, 15 août 1857.

              • Dwaabala Dwaabala 26 janvier 2013 23:51

                C’est en effet tout ce que mérite certains adversaires.


              • Dwaabala Dwaabala 26 janvier 2013 23:52

                tout ce que méritent


              • Gilles Bonafi 27 janvier 2013 02:44

                @Senatus populusque
                Merci, un bel exemple de tautologie !
                Trop subtil pour certains...


              • louphi 27 janvier 2013 02:42

                /www.agoravox.fr/auteur/gilles-bonafi">Gilles Bonafi

                Anarchisme : Inventaire

                « Ah ! Ces anarchistes ! Autant vouloir, comme on dit, rejeter son péché sur le voisin. La dialectique a mûri dans la lutte contre la métaphysique, elle s’est couverte de gloire dans cette lutte ; mais, pour les anarchistes, la dialectique, c’est de la métaphysique ! » (Staline : Anarchisme ou Socialisme).


                • Gilles Bonafi 27 janvier 2013 12:40

                  « si l’auteur s’est trompé c’est parce qu’il confond ’’valeur’’ et ’’prix’’ des choses. »
                  Je ne confond pas valeur et prix. Le prix, c’est la mesure de la valeur et la question fondamentale est de savoir qui fixe le prix.

                  Léon Walras dans son ouvrage Éléments d’économie politique pure, ou théorie de la richesse sociale (1874) révélait le grand secret de l’économie :

                  "A l’état d’équilibre de la production, les entrepreneurs ne font ni bénéfice ni perte."

                  Réfléchissez bien à ceci et les implications que cela suppose.
                  Les réponses bientôt...


                  • louphi 27 janvier 2013 18:07

                    Gilles Bonafi

                    « A l’état d’équilibre de la production, les entrepreneurs ne font ni bénéfice ni perte. »

                    « …équilibre de la production … » !!!!!!!!!! Brrrr !! Brrrrrr !! Brrrrrrr !! Brrrrrr !! Brrrrrrrrrrrrrrrr !!!

                    Equilibre de la production avec la cupidité du capitaliste soi-disant « entrepreneur » !!!!

                    « Ni bénéfice, ni perte », « avec bénéfice ou perte », « avec bénéfice et bénéfice », ils n’ont qu’à disparaître !!! Et ils disparaîtront, de gré ou de force ! la force des producteurs, le dictature révolutionnaire du prolétariat !!!


                  • John_John John_John 27 janvier 2013 18:46

                    « Le prix, c’est la mesure de la valeur et la question fondamentale est de savoir qui fixe le prix. » >> L’offre et la demande.

                    Quant à Walras, il raconte ici n’importe quoi, la concurrence pure et parfaite c’est un modèle théorique, pas la réalité. Réveillez vous.


                  • rocla (haddock) rocla (haddock) 27 janvier 2013 18:11

                    ça dépend si l’ offre est demandée .


                    • rocla (haddock) rocla (haddock) 27 janvier 2013 18:54

                      par exemple si personne chausse du 88 c ’est pas la peine de 

                      fabriquer des chaussures de cette taille .

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