Ne faut-il pas protéger Alstom de GE, mais aussi de Siemens ?
Alors que la menace d’un rachat d’Alstom par GE se précise puisque le patron de l’entreprise a rencontré le président hier, le gouvernement semble vouloir faire de Siemens le chevalier blanc. Mais, il n’y a pas qu’un choix entre ces deux maux pour cette belle entreprise, contrairement à ce que beaucoup indiquent.
Aujourd’hui, la plupart des médias présentent la situation comme un choix à faire entre GE et Siemens, sans alternative. Le Monde, peu inspiré, ne voit pas d’autres issues qu’un choix entre « le cow boy et le teuton ». Pourtant, le précédent de 2004 nous montre qu’il y a une troisième voie : une voie nationale. Car pourquoi faudrait-il accepter le fait qu’Alstom soit vendu à la découpe ? Les garanties des acheteurs sont éphémères. On sait qu’au bout de quelques temps, les activités d’Alstom seraient traitées comme toutes les autres activités de ces multinationales uniquement guidées par le profit. Et la localisation du centre de décision a toujours une importance dans les choix qui sont faits au jour le jour…
Merci à Denis pour ses liens, utiles pour ce papier (et d’autres)
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