Ne jamais se substituer au consommateur
Le "cas client" a toujours été un outil multi-usages adoré des professionnels du marketing ! Depuis la pseudo-consommatrice-plus-vraie-que-nature des lessiviers, qui dit à quel point sa lessive, qui n’est pas encore dans le commerce, lui rend des services quotidiennement mieux que toutes les autres (elle a dû installer une batterie de machines dans sa cave pour comparer les performances des différentes marques), à l’acheteur ou prescripteur en entreprise, qui se réjouit d’avoir choisi telle solution logicielle ou telle flotte auto, tous les segments de marché y ont droit.
Les ficelles sont connues : mieux vaut laisser son client se faire le promoteur de votre marque qu’essayer de le faire soi-même. Plus concret, plus rapide, plus crédible. Si l’on reproche souvent à ces "case studies" d’être un peu trop laudatifs, ils ont le mérite de proposer, à travers des mots simples, des solutions à des problèmes réels que l’on rencontre chaque jour.
Logique, donc, qu’on se pose la question de la transcription des cas clients dans des blogs...
Solution # 1 : mise en ligne de cas clients existants.
À proscrire, évidemment. Le manque de spontanéité et de naturel de la rédaction de ces cas - particulièrement en BtoC - les rend peu crédibles, même s’ils partent de témoignages réels. Difficile de réagir, impossible de répondre ou de poser des questions au client concerné, bref cette exploitation n’a pas d’intérêt. Elle est même risquée, car elle pourrait provoquer l’agacement du lecteur. Et quoi de plus dangereux qu’un blogueur blessé ?
Solution #2 : confier la tâche à des blogueurs sélectionnés.
Certains blogueurs se sont fait la spécialité de tester et d’évaluer des produits ou services. On peut donc les missionner pour commenter et réagir face à l’usage d’un produit. Sans doute un peu empruntés dans les premiers temps (ils sont porte-parole d’une marque), ces blogueurs vont gagner en naturel dans le temps, et donc en sincérité. Sans doute pas à 100% toutefois, on voit mal un testeur missionné par une marque mettre en avant les points négatifs du produit qu’il teste.
Solution #3 : identifier des prescripteurs
Quelle que soit votre marque, votre gamme de produit, vous avez forcément déjà des défenseurs sur le web, des utilisateurs qui vantent vos produits. Des passionnés qui décortiquent toute l’offre de votre univers de concurrence. Des experts qui diffusent des conseils. Identifiez-les. Informez-les. Soutenez-les, comme vous le feriez pour une communauté de journalistes. Tout en leur laissant leur liberté de parole, vous les aiderez à être mieux informés, en avant-première, de votre offre... Une mission nouvelle, une mission ambitieuse, mais une mission qui porte ses fruits.
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