Non à la spéculation sur les denrées alimentaires
Acceptons notre système - Modérons le - Limitons le - Un seul But - Réduire les inégalités - A travers le capitalisme humain.
2 ans après, NOUS, nous en faisons notre refuge face aux titres financiers.
A la base les marchés des matières premières ont été crée pour se protéger du risque climatique.
Aujourd’hui, ils suscitent l’intérêt des spéculateurs par rapport aux valeurs très exposées aux risques.
En effet, cela permettait de prendre peu de risque pendant des périodes de crise. Cela a donc provoqué la hausse des cours des denrées alimentaires.
Ce qui a engendré des émeutes de la faim dans les années 2000 et aujourd’hui.
Nous avons crée le capitalisme, aujourd’hui la vague du néolibéralisme met en péril l’équilibre alimentaire de notre planète.
Ce groupe n’a pas vocation à tomber dans des opinions politiques extrême ou non, bien au contraire cherchons à humaniser notre mode de vie, de management, d’investissements.
Il ne s’agit donc pas de changer un système mais de limiter ses effets "pervers".
Cessons d’accroitre les inégalités, il nous faut limiter ce phénomène.
Tout système à ses limites, la crise nous l’a rappelé et les grands défis humanitaires sont là pour le rappeler.
Que pourrait être le capitalisme HUMAIN ?
Que l’ENTREPRISE prenne le leadership aux politiques :
Tant d’années que les politiques se réunissent et ne se mettent pas d’accord pour réduire la faim dans le monde, ou font des promesses non tenues.
Nous l’avons vu avec le climat ; Si pour leur propre peuple, les dirigeants des pays les plus riches ne trouvent pas de consensus alors oublions celui pour ceux qui meurent de faim.
Dans notre système capitaliste, les entreprises réalisent de gros profits, fabrication à bas coût, forte valeur ajoutée et souvent au détriment des pays pauvres.
A travers la dette, l’Afrique Noire versent 25 000$ aux pays riches chaque minute ! (Susan Georges, transnational Institute).
Il faut donc humaniser notre capitalisme à travers les entreprises.
Les Propositions :
- Suppressions des dettes des pays du Sud, sous la condition d’une bonne gestion budgétaire et de la lutte contre la corruption.
- OUI a la - Taxe Solidaire - ( Proposition personnelle) :
Une auto taxe, sous supervision gouvernementale, sur les bénéfices ( et/ou sur l’EBE) des entreprises à l’égard de financements de projets humanitaires.
5% pour les entreprises ayant des revenus supérieures à 30 millions d’euros et 3% si ils sont inférieures.
Une petite baisse de l’impôt sur les sociétés pourrait compenser cette taxe. A noter qu’aux États-Unis les entreprises sont plus taxées qu’en France !
Pourquoi auto taxe ? les entreprises doivent en faire la démarche.
Une solution intermédiaire peut être trouvé PAR SECTEUR
Exemple : Secteur financier : Une taxe Solidaire plus importante sur les sociétés financières qui spéculent excessivement sur le marché des denrées alimentaires.
Enlever au préalable, sur les bonus des traders, un pourcentage (10%) pour des actions humanitaires, d’investissements à but non lucratifs.
- OUI à la taxe Tobin (Tobin, Stiglitz) sur les transactions monétaire pour diminuer la spéculation.
Ces 2 taxes auraient plus d’impact qu’une taxe Carbone.
- OUI à des bonus pour les entreprises les plus généreuses et actives.
- Interdisons la vente ou la location de terres agricoles, comme le fait la Chine en Afrique.
- Il faut que chaque pays puisse mener sa politique agricole, il faut que la question de la souveraineté alimentaire soit posé.
- Ces démarches pour limiter les inégalités ne sont pas que des inconvénients pour les entreprises.
Regardons attentivement la question sur le climat, les entreprises se sont ruées sur ce sujet en multipliant les publicités destinées à montrer leur respect de l’environnement et de l’importance qu’ils y consacrent.
Pourquoi ne serait ce pas la même chose pour la faim dans le monde ?
Participer, investir, créer des fonds d’aides, monter des projets humanitaires ne peuvent que accentuer l’image responsable d’une marque.
D’où le bien fondé en quelque sorte de notre système capitaliste, où les branches du marketing peut à partir d’une cause humaine permettre à l’entreprise d’attirer de nouveaux clients et donc de dégager du profit.
Dernier point :
- Donnez accès aux pays pauvres des techniques de productions qui leur permettraient de ne plus dépendre du Nord au cycle du produit fini.
Le néo-libéralisme se base sur cette dépendance, et permet aux entreprises du Nord de limiter la croissance des pays pauvres. Il faudrait donc limiter cette nouvelle donne.
A travers ce constat, j’espère que beaucoup d’entre vous s’y retrouveront. Ce constat et ces propositions sont dénués de toutes pensées politique et ne sont à prendre que sous l’aspect humanitaire.
Néanmoins de fortes décisions, de fortes réflexions de la part des entreprises, des gouvernements, de la population sont attendues.
Certains diront qu’en ce moment le cours des denrées alimentaires est bas, puisqu’elles ne servent plus de valeurs refuges ; les investisseurs se sont retournés sur des valeurs à fort rendement.
Que les cours soient haut ou bas, cela ne change rien, une régulation est nécessaire sur des biens de nécessités.
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