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Accueil du site > Actualités > Economie > Obama, broyé par le système

Obama, broyé par le système

Pourquoi les autorités Américaines annoncent-elles systématiquement les faillites bancaires (au nombre de 140 à ce jour de la crise) au moment le moins susceptible de retenir l’attention du public - à savoir le vendredi soir - et pourquoi le Congrès Américain a-t-il choisi le jour de Noël 2009 pour légiférer dans le sens de la suppression de toute limitation dans le cadre des mesures de sauvetage de Fannie Mae et de Freddie Mac ?

 Difficile en effet pour les autorités US de justifier que ces deux mastodontes du prêt immobilier soient sur le point de crever le plafond des lignes de crédit de 400 milliards de dollars mis à leur disposition par l’Etat Fédéral alors même que la condition leur ayant imposée lors de la mise en place de ce plan de sauvetage, à savoir la réduction progressive de leur exposition à ce marché estimée à l’époque à 1’500 milliards de dollars, est violée quotidiennement. En effet, Fannie Mae et Freddie Mac, loin d’opter pour une gouvernance dont les effets limiteraient les risques à venir - et qui préserveraient ainsi l’argent du contribuable -, ont ainsi reçu un blanc seing de la part du régulateur Américain les incitant à prendre des risques supplémentaires en procédant à de nouvelles acquisitions de prêts immobiliers insolvables... 

Il est vrai que procéder à l’élargissement d’un portefeuille d’ores et déjà en état d’hémorragie avancée ne peut avoir que des retombées bénéficiaires dans un contexte où l’Etat Américain peine à trouver les sommes nécessaires à la réforme de santé du Président Obama. Et pour cause du reste puisque la mise à disposition illimitée de fonds permettra à Fannie Mae et à Freddie Mac de soulager Wall Street d’une bonne partie des prêts subprimes toujours comptabilisés dans les Banques Américaines. Ou comment mettre en place un nouveau plan de sauvetage bancaire de manière déguisée...

De fait, les Présidents Américains se succèdent mais la règle d’or demeure inchangée, comme gravée dans le marbre du Capitole - sauver Wall Street à tout prix - et le locataire actuel de la Maison Blanche ne déroge pas à cette règle qui exige de ne reculer devant rien pour sauver l’élite financière de son pays. Les capacités intellectuelles incontestables d’Obama ni son charisme ne changeront rien à l’allégeance du pouvoir US - allant du Président aux membres influents du Congrès - aux intérêts particuliers constitués par les establishments bancaire, pétrolier, pharmaceutique ou autre...

Impossible dans ces conditions d’adhérer durablement à des principes graduellement mis au placard par un Président incarnant à peine une année après son investiture un échec - une trahison pour certains - pire encore que celle de son prédécesseur. La déception étant à l’évidence inversement proportionnelle aux attentes et à l’enthousiasme suscités par l’élection de celui qui semble avoir bien rapidement abdiqué face à un argent raflant systématiquement la mise quel que soit le vainqueur de l’élection Présidentielle Américaine.

Ainsi, comment interpréter autrement cette carte blanche procurée par le Gouvernement à Fannie et à Freddie qui pourront dès lors parachever l’assainissement d’un système financier néanmoins responsable de tous les excès ? Et comment comprendre cette politique acharnée du taux zéro à laquelle s’accroche leur Réserve Fédérale si ce n’est par une volonté délibérée de favoriser à outrance des établissements financiers à même de repayer aujourd’hui à l’Etat tout ou partie de ses subsides grâce aux fonds récoltés dans le cadre d’une nouvelle bulle, obligataire celle-là, initiée par des autorités nettement plus préoccupées par la remise à flots de leur élite financière que par un citoyen moyen incapable d’obtenir un crédit du fait d’une situation économique réelle inextricable ?

Ces dernières décisions de Noël dernier concernant Fannie Mae et Freddie Mac revenant à nationaliser de facto le problème très délicat des hypothèques et des prêts immobiliers Américains ne font que confirmer la formidable volonté de l’Administration Obama - après celle de George W. Bush - de sauver coûte que coûte les "Too Bigs To Fail", ces établissements financiers tentaculaires. Pour autant, ce Président actuel - déjà lâché par sa gauche et qui déçoit tous les jours un peu plus sa base d’électeurs -, avait-il la moindre chance d’infléchir des comportements et des mentalités - focalisés sur le seul profit - qui semblent immuables élection après élection ?

La devise Américaine "Nous les Citoyens" se fait toute petite depuis quelques décennies face à des puissances corporatistes et à Wall Street qui reportent allègrement leurs investissements toxiques sur le contribuable tout en se gardant bien de le faire bénéficier de leurs paris gagnants.
 

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47 réactions à cet article    


  • John Lloyds John Lloyds 4 janvier 2010 09:56

    Mr Santi, cet article est techniquement excellent, mais par pitié, arrêtez de victimiser Obama, sinon on va finir par croire que vous n’avez rien compris au film : « Obama broyé par le système », non mais j’y crois pas, c’est proprement insupportable smiley Il est un produit du lobby financier, pour le lobby financier, et a été mis en place par le lobby financier - la campagne électorale la plus onéreuse de tous les temps. Obama n’est qu’un dictateur, et quand le peuple américain en aura assez de le voir mettre à sac le pays, j’espère qu’ils érigeront pour lui un nouveau Nuremberg.


    • Augustule pipo 4 janvier 2010 14:50

      Très bon article clair et concis comme vous savez le faire Mr Santi !

      En revanche je rejoins John Lloyds sur votre vision angélique et naive du président Obama.
      Je vous invite fortement à vous renseigner sur le personnage de Barak Obama et son équipe et vous suggère la lecture du livre « La face cachée des banques » d’Eric Laurent.


    • plancherDesVaches 4 janvier 2010 10:35

      John, peut-être devrais-tu lire cet avis un peu différent.
      http://www.dedefensa.org/article-pourquoi_ne_parlent-ils_pas_01_01_2010.html

      Et si, en fait, le cercle vicieux de la propagande pour plaire au plus grand nombre ne se verrouillait-il pas sur lui-même ?


      • John Lloyds John Lloyds 4 janvier 2010 10:57

        PDV, cet article de dedefensa est puant et monstrueux de complaisance envers les politiques :

        « Contrairement aux thèses qui établissent des connexions entre les dirigeants politiques et des buts communs plus ou moins en forme de complots et qui sont présentées faussement comme de terribles menaces, la situation que nous présentons de ce désordre par impuissance et psychologie est beaucoup plus grave et décisive »

        Non mais on croit rêver, le politique dédouané comme impuissant, un argument de nature à donner l’absolution à tous les dictateurs de l’histoire, les pauvres, dépassés par les évènements !

        Mettons aussi les génocides en pertes et profits, l’Irak, plus d’un million de victimes civiles, dont femmes et enfants, suite à une résolution de l’ONU. Les familles n’ont qu’à comprendre que personne n’a été responsable.

        Dis-moi, PDV, c’est une caméra cachée, là ?


      • plancherDesVaches 4 janvier 2010 11:16

        Hhmm.. John.
        Nous savons bien qu’hormis en Chine, les « dirigeants » ne sont que les VRP de la finance.
        Et que la Chine n’est qu’une dictature qui utilise les armes de ses adversaires.

        Maintenant, si nous regardons les extrêmes qui sont apparus dans le passé, un dirigeant un peu trop...dirigiste donnerait un bon coup de pied dans cette fourmillière de la finance.
        Et la frontière avec la dictature pourrait aussi devenir trés mince.


      • Michel Santi Michel Santi 4 janvier 2010 15:51

        C’est vrai que mes articles ne sont pas vraiment tournés de manière à appeler nombre de commentaires.
        mais je suis ouvert à toutes les critiques, à tous les commentaires dès lors qu’ils sont intéressants ... comme par exemple ceux du fil d’aujourd’hui.
        Et Bonne Année à tous les gens de bonne volonté qui peuplent l’univers d’Agoravox quotidiennement.


      • dom y loulou dom 4 janvier 2010 11:02

        vus n’avez pas bien observé ce qui se passe aux USA

        http://www.youtube.com/watch?v=b1qdNhqiUzM

        ce n’est qu’un échantillon, allez chercher d’autres liens vous-même, intéressez-vous un peu à autre chose qu’aux escrocs de wall street dont Obama est le pantin très volontaire.

        Cette entité de la city of Columbia, siège de la FED pour laquelle travaille Obama, n’est pas les USA et détruit tout ce que vous aimez en ce monde.

        bonne journée


        • perlseb 4 janvier 2010 15:31

          Merci pour le lien dom mais je crois que vous avez fait une interprétation un peu rapide.

          Ce que contestent les américains dans cette vidéo, ce n’est pas le système capitaliste avec la privatisation des profits et la socialisation des pertes (aides aux « too big to fail »). Ce qu’ils contestent, c’est la réforme du sytème de santé voulue par Obama : pour un américain moyen, c’est impensable de payer pour la santé d’un pauvre qui n’a pas les moyens. C’est ce qu’ils appellent, le socialisme.

          J’ai même vu des vidéos où des américains moyens comparaient la médecine avec la fabrication de matériel hifi. Si les coûts médicaux ne chutent pas, c’est parce que l’état les prend en charge ! C’est bien connu : nous sommes des clones et nous devrions automatiser les tâches médicales.

          J’ai beaucoup de mal avec cet esprit américain qui considère normal de laisser crever les plus faibles (je parle d’humains, pour ce qui est des entreprises, par contre, oui, il faut les laisser crever : si on voulait les soutenir il faudrait reprendre les salaires, primes et stock options de ceux qui s’en sont mis dans les poches quand elles étaient privées).


        • dom y loulou dom 5 janvier 2010 00:18

          @perlseb

          je peux avoir des sensations rapides, mais je fais rarement des interprétations je dois avouer, j’aime assez la vérité pour la dire comme je la découvre.

          En l’occurence il s’agit bien d’une « tea party » comme elles se sont multipliées à-travers les USA ces derniers mois. Et comme leur nom l’indique ce sont des manifestations contre les taxes justement, d’où leur nom, taxes enough arrogance (tea) de miliers de personnes chaque fois, avec en point de mire le sauvetage des géants bancaires au détriment de toute l’économie US et au vu des centaines des cohortes de gens jetés à la rue par wall street chaque année.


        • perlseb 5 janvier 2010 14:12

          Merci pour ces précisions. Alors c’est moi qui est trop restreint le champ de cette manifestation.

          Parce que justement, le programme santé d’Obama est peut-être la seule chose qui puisse coller avec les tendances (si on en cherche naïvement) du parti démocrate, et c’est quand même très contesté là-bas.


        • Loup des mers 4 janvier 2010 11:09

          « We, the Richs... »

          Trés drôle.


          • Alpo47 Alpo47 4 janvier 2010 11:10

            Qu’Obama soit « l’homme de WS » est maintenant évident à tout le monde . Enfin à tous ceux qui cherchent à s’informer.
            La conséquence, mais elle n’est pas nouvelle, c’est que c’est WS, avec en tête GS, qui dirige les USA ... donc largement le monde.
            Pour quoi (qui) le font ils ? Simple, le profit de leurs actionnaires.

            Quelqu’un pourrait il sortir l’information de lister les actionnaires principaux de GS, JP Morgan, Morgan Stanley, Citigroup... ?
            Nous saurions ainsi qui sont les « prédateurs » de nos sociétés.


            • Barrous Barrous 4 janvier 2010 12:11

              Franchement, à l’heure actuelle, on devrait vraiment se poser la question de savoir s’il s’agit vraiment de sauver les banques ! Davida Rockfeller ne disait-il pas : "Nous arrivons vers l’émergence d’une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin, c’est de LA CRISE MAJEURE et le peuple acceptera le nouvel ordre mondial« .
              L’oligarchie financière a donc l’air de vouloir cette crise ( »nous avons besoin« disait-il).

              Concrètement, que se passe-t-il après chaque crise ? Les grands bouffent les petits, des sommes d’argent astronomiques se retrouvent injectées dans le circuit financier, ce qui je pense, à terme, causera une belle inflation, et le contribuable paye les pots cassés. Sans oublier que la dette publique explose, puisque les états emprunte à des banques privées à des taux astronomiques car ils ont »bêtement« signé (traité de Maastricht) qu’ils n’emprunteraient pas auprès de leurs banques centrales à 0% ! Très drôle comme système smiley

              Bref, les conséquences : concentration du pouvoir, légitimisation des systèmes de gouvernance mondialisés, et enchainement des peuples à devoir »travailler plus pour rembourser plus"

              L’essentiel est que les états (ou plutôt devrais-je dire les peuples) ne se révoltent pas contre cet esclavage moderne ! Pourtant, il suffirait d’annuler le remboursement des intérêts pour qu’il n’y ait plus de dette !

              N’est-ce pas le nouvel ordre mondial ?!


              • plancherDesVaches 4 janvier 2010 13:56

                Sauf que les ricains n’accepteront jamais de se faire dominer par les Chinois.
                Nous allons donc vers un nouveau désordre mondial.

                Le plus amusant, quelque part, est que ce sont les ricains qui ont lancé cette guerre économique...
                Mais bon : quand on chatouille les extrêmes, on se prend un gros retour dans la gueule.


              • Barrous Barrous 4 janvier 2010 15:59

                @Frère voiture
                Il a osé dire ça ! C’est un fin psychologue notre ami afro-américain smiley
                Ca s’appelle de l’auto-suggestion non ?
                Petite question : qu’est ce que Obama a demandé au père Noël ? smiley


              • Barrous Barrous 4 janvier 2010 16:08

                @plancherDesVaches
                Tu penses qu’entre franc-massons et illuminatis on s’intéresse à la nationnalité ? C’est juste qu’il faut maintenir un semblant de concurrence et d’opposition pour rester un minimum crédible aux yeux du peuple qui s’attend à de la démocratie.


              • plancherDesVaches 4 janvier 2010 16:37

                Barrous, le sujet est délicat.
                Et je te ferais remarquer que le pouvoir financier en place a toujours très (et trop) utilisé la méthode du « diviser pour mieux régner ».

                Là, mais il est encore un peu trop tôt pour être formel, la nationalité, et même plus : la régionalité va se mettre à compter TRES fortement dans ce qui va se produire.
                Cela devrait partir depuis les US, alors qu’il y a 3 mois, je pensais que ça aller venir de la Chine qui a une économie en surchauffe.

                Le mois de mai a souvent été un bon mois.


              • Barrous Barrous 4 janvier 2010 17:21

                @plancherDesVaches
                On est d’accord sur le « diviser pour mieux régner », cependant je persiste à croire que les élites n’ont pas de frontière, à la limite ils garderont une régionalité qui maximise les bénéfices. De toute façon c’est juste une hypothèse, et il sera très intéressant de voir comment ça va évoluer smiley


              • plancherDesVaches 4 janvier 2010 12:57

                Toujours aussi extrémistes, ces ricains.
                http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20100104.OBS2512/ba rack_obama_retrouve_pendu_en_effigie.html

                Ce n’est pas un certain président français qui voulait qu’on leur ressemble.. ??


                • distance critique 4 janvier 2010 13:02

                  J’ai voté négativement car le titre est une erreur majeure .

                  Obama n’est pas broyé par le système, c’est un arriviste qui en fait partie et dont il était évident qu’il ne fallait rien attendre à part des discours creux pour frustrated masses très bien imités par Hillary Clinton .

                  Arriviste prétentieux au point d’avoir écrit une autobiographie à 30 ans sans bilan intellectuel ou politique .


                  • plancherDesVaches 4 janvier 2010 15:13

                    Tiens, en parlant de faillite de banques.
                    Le FDIC avait « calculé » que 556 banques US allait couler prochainement. (chose amusante lorsque l’on sait qu’ils ne connaissent pas les éléments « hors bilan »..)

                    Hors, je viens de voir passer sur le net que ce serait plutôt de l’ordre du millier...
                    Soit, une sur 8.

                    Une filière pourrait peut-être bientôt naître : le recyclage de banques.
                    En effet, avec tous les « actifs devenus subitement toxiques », il y aurait moyen d’embaucher des travailleurs pour faire des cocottes en papier.
                    Les cocottes, génétiquement modifiées, pourraient facilement être changées en poules aux oeufs d’or.
                    Puis, trop vieilles pour pondre, en hamburgers.

                    Quand pensez-vous ?


                    • faxtronic faxtronic 4 janvier 2010 15:55

                      Je rappelle un fait que certain ont oublie : Obama est le president des Etats Unis. Point barre. Sa mission et de soccuper des US, de sa prosperite, de sa securite et de son leadership. Il est le preisdent des US depuis le debut. Il na jamais ete Zorro ou le president des exclus ou quoique ce soit d autre. Il a toujours ete le president des US. Il est le successeur de Reagan, Clinton, Bush. Il faut tout de meme souligner qu une bonne partie de la boucherie au Viet nam est signe Kennedy. Mais on ne rtiend de Kennedy que les fables publiees dans Gala. Ce sera pareil pour Obama.


                      • dom y loulou dom 5 janvier 2010 01:08


                        ah vous croyez ?

                        Obama a quand même été présenté comme un vrais messie par les médias anglo-saxons. 

                        Vous parlez de Kennedy... et bien honorons-le et écoutons ce qu’il en a dit lui-même.

                        http://www.youtube.com/watch?v=xhZk8ronces

                        J F Kennedy ne voulait pas être juste une marionette, mais arrêter l’ingérence politique de la FED, il fut assassiné pour cette raison précise et l’avertissement fut clair pour tous les futurs présidents americains.

                        les gala en effet, comme à leur habitude, auront uniquement parlé des « grands mystères kennedy et de leurs assassinats incimpréhensibles » et de sa relation « sulfureuse » avec Marylin Monroe... isn’t it ?


                      • plancherDesVaches 4 janvier 2010 17:04

                        Le système français était trés verrouillé, nous n’en avons qu’une dizaine.

                        Les Allemands sont beaucoup plus mal, en ayant beaucoup plus...


                      • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 4 janvier 2010 17:21

                        OBAMA s’est aligné (malgré lui) au « système », son discours d’hier montre qu’il est devenu « Le système américain » !

                        Il va encore trouver du travail pour ses soldats en Afrique et en Orient, il fera ce que décidera l’Intelligence ! Le changement américain est déjà opéré avec l’intallation de Barack OBAMA à la Maison blanche ! La continuité ne pouvait pas mieux choisir étant donné le passif incommensurable de la politique américaine qui approchait le point critique...

                        Mohammed.


                        • plancherDesVaches 4 janvier 2010 17:53

                          We had De Gaulle, they had JFK.

                          Et, quelque part, il n’est pas impossible que Miterrand prononça son discours sur la destruction des sociétés à l’ONU juste aprés avoir reçu l’annonce de son cancer.

                          L’histoire révèle toujours tous les complots. Et les grands hommes.


                        • beuhrète 2 4 janvier 2010 17:51

                          Il est vrai qu’au pays des aveugles le borgne est roi.

                          Obama défend les interêts de son pays le reste n’est que littérature.

                          Comment peut on croire que les réels dirigeants des Etats Unis ne sont pas les banquiers,les finaciers etc.......

                          Comment peut on croire que le Président décide de quoi que ce soit, il faut être naïf.



                            • Marc Bruxman 4 janvier 2010 18:54

                              Et que pouvait il faire d’autres ?

                              Créer Fanny et Freddy était une erreur. Mais cette connerie a été faite. Laisser grossir Fanny et Freddy était une aberration, mais elle a été faite.

                              Maintenant Obama il peut faire quoi ? Et bien il doit jouer le pompier.

                              Si il laisse tomber Fanny / Freddy, cela va tout simplement rendre impossible l’accès au crédit de la plupart des américains. Donc une chute des prix de l’immobillier ultra violente.

                              Maintenant oui le contribuable payera et oui les USA vont devoir accepter de cesser de faire les kékés à l’étranger avec leur US army. La seule question maintenant concernant les USA devient : Comment enlever le pouvoir du complexe militaro industriel et l’encourager à accepter sa destitution. Si cela peut être fait, le pire sera évité. Sinon, un grand drame va s’ensuivre.

                              Ce n’est pas un drame, l’europe dispose d’une bombe atomique ce qui permettra d’éviter que Moscou ne s’intéresse trop à nous.

                              Quand au matières premières il est bien moins cher de les acheter que de faire la guerre pour les avoir. Dire qu’il aurait suffit de payer un nouveau palais à Saddam ;)


                              • plancherDesVaches 4 janvier 2010 20:16

                                Moscou... ???
                                Vous êtes donc rester bêtement anti-communiste... ???
                                Faut vous faire soigner, mon gars.

                                Saddam.. ???
                                Décidément, là, vous êtes complètement obscurci de la tête.

                                Vous rendez vous compte que vous feriez bien ne plus écrire et d’essayer de réfléchir juste une fois par jour.. ???


                              • Christoff_M Christoff_M 4 janvier 2010 20:59

                                a mister Bruxman, un pompier ne rajoute pas de l’huile sur le feu...

                                Obama n’est qu’un fantoche de plus qui obéit à l’establishment financier qui n’a pas changé depuis Bush, qui a œuvré pour lui faire descerner un Nobel pendant qu’il renvoyait des troupes en Afghanistan, reniant sa parole, par la même occasion....

                                Ceci était un peu un test, pour voir la consistance du bonhomme, nous sommes fixés, j’ai bien peur que l’orgueil et la prétention dominent l’intelligence chez ce type, que l’on nous a vendu comme un héros, apportant un changement fantasmé...


                              • dom y loulou dom 5 janvier 2010 03:49

                                Obama ne décide de pas grand chose, vous vous en doutez non ? il applique les ordres de la FED, ce sont ses membres qui décident, le congrès en otage depuis le patriot act de Bush,


                                Avez-vous connaissance aussi qu’Obama a signé un laisser-passer à interpol qui peut désormais opérer librement sur sol americain, en-dehors de la juridiction US ?? Il met ainsi les citoyens US à la portée d’une police internationale non-liée par la justice americaine ????? Pour quelle justice donc ? européenne ?? Onusienne ? Quoi ? En quel honneur ? Common wealth ???

                                http://www.youtube.com/watch?v=vhfH7EJqO_4

                                http://www.youtube.com/watch?v=PlpBB4o8xq8&feature=PlayList&p=892F5C26775E109B&playnext=1&playnext_from=PL&index=77


                                l’entier de ce commentaire :

                                http://bubbledom.wordpress.com/





                              • Christoff_M Christoff_M 4 janvier 2010 20:36

                                un pays dont le maitre mot est l’argent et la consommation...

                                on verra jusqu’où ira ce pays qui n’a qu’une culture l’achat et les prêts bancaires !!


                                • Christoff_M Christoff_M 4 janvier 2010 20:53

                                  Obama n’est pas broyé !!

                                  Il n’est qu’une marionnette élue par la société spectacle-business, vers laquelle nous penchons dangereusement depuis l’avènement de notre président idolatre et fasciné par l’« exemple américain »...

                                  Un point commun toutes les sociétés de crédits chez nous planquées derrière les cartes magasins ont rallgé la sauce, incité par tous les moyens la moyenne des gens à réemprunter, sous l’oeil bienveillant de madame Lagarde...

                                  Aucune loi, aucun barrage réel pour limiter le surendettement, et même une propagande bien soutenue, nous disant que les français sont peu endettés et très raisonnables, ben voyons !!!

                                  Prix Nobel pour Obama, prix et honneurs à Lagarde, pour ceux qui ne sont pas aveugles, nous voyons bien la des oeuvres plus que douteuses des architectes du mondialisme, pour qui l’endettement et la consommation des ménages est la seule chose qui compte sur le globe...

                                  Pour la santé de la planète, et la voiture électrique, on verra quand on aura le temps !!!


                                • moebius 4 janvier 2010 21:13

                                   j’avoue ne rien comprendre de cet article .
                                  Je ne vois pas pourquoi Obama qui est américain et assez représentatif de ce pays, il la prouvé suffisamment, ne tenterait pas de sauver Wall Street qui me semble etre une importante place financiére américaine...


                                  • moebius 4 janvier 2010 21:17

                                    ...et d’ailleurs moi ça m’étonnerait qu’Obama connaisse Besancenot... mais Besancenot lui, a sans doute déja entendu parler d’ Obama


                                    • dom y loulou dom 5 janvier 2010 03:55

                                      et jeanot lapin n’a pas connu pierrot la lune


                                    • BA 4 janvier 2010 22:51

                                      Voici les 20 principaux contributeurs de chaque candidat, OBAMA et MC CAIN.

                                      Je remarque deux choses.

                                      1- Première chose  : les sommes données par les 20 principaux contributeurs à OBAMA sont beaucoup plus importantes que les sommes données par les 20 principaux contributeurs à MC CAIN.

                                       

                                      2- Seconde chose  : quand une banque d’affaires donnait de l’argent aux deux candidats, elle donnait deux à trois fois plus d’argent à OBAMA.

                                      Exemples  : Goldman Sachs a donné 228 695 dollars à MC CAIN, mais 874 207 dollars à OBAMA.

                                       

                                      JPMorgan Chase a donné 215 042 dollars à MC CAIN, mais 581 460 dollars à OBAMA.

                                       

                                      Citigroup Inc a donné 296 151 dollars à MC CAIN, mais 581 216 dollars à OBAMA.

                                       

                                      Morgan Stanley a donné 262 777 dollars à MC CAIN, mais 425 102 dollars à OBAMA.

                                       

                                      http://dechiffrages.blog.lemonde.fr/files/2008/11/les-20-principaux-contributeurs-de-chaque-candidat.1225816529.pdf


                                      • Gui Hottine Gui Hottine 4 janvier 2010 23:26

                                        Concernant le lobby financier, qui est grosso modo le thème central de votre article, je me permets de remette un texte déjà cité sur ce site. Discours de Thomas Jefferson :

                                        His opposition to the Bank of the United States was fierce :
                                        "I sincerely believe, with you, that banking establishments are more dangerous than standing armies ; and that the principle of spending money to be paid by posterity, under the name of funding, is but swindling futurity on a large scale."

                                        (note:une polémique circule sur les mots exacts qu’il aurait employé)

                                        ma traduction approximative :

                                        "Je crois sincèrement, comme vous, que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat ; et que le principe qui consiste à dépenser de l’argent qui devra être payé par la postérité, sous le prétexte d’investir, n’est qu’une vaste escroquerie faite aux futurs citoyens."


                                        • Christoff_M Christoff_M 4 janvier 2010 23:45

                                          Étrange qu’un soi disant spécialiste ne voie pas qu’Obama et les diverses candidats sont juste des marionnettes fabriquées par un système pour faire croire à une élection démocratique...

                                          Chez nous Sarkozy et Segolene ont été promus par des grands noms de l’industrie et des laboratoires...

                                          il ne s’agit plus d’une question de niveau intellectuel, ni de diplômes, il s’agit d’une question de soutien financier... donc d’une caste au pouvoir, qui n’a rien à envier aux régimes totalitaires...

                                          c’est bien la le début de la fin d’un monde occidental uniquement basé sur la valeur argent, mais qui n’a plus de « moteurs » intellectuels ou spirituels...


                                        • Totoro Totoro 5 janvier 2010 16:03

                                          @ Christoff_M : Ben va vivre dans un bon système totalitaire alors....


                                        • sheeldon 10 janvier 2010 10:10

                                          mais on y est déjà et quand on vote mal ça se voit très vite !


                                        • FritzTheCat FritzTheCat 4 janvier 2010 23:51
                                          @Mr Santi,

                                          Un rappel, la campagne d’Obama fut la plus chère de l’histoire US avec + de 600 millions de $ en tirelire http://www.lefigaro.fr/elections-americaines-2008/2008/10/21/01017-20081021ARTFIG00379-obama-pulverise-tous-les-records-de-levee-de-fonds-.php.

                                          Obama est l’homme (plus exactement le pantin) élu par les puissances d’agent pour elles mêmes, croire qu’il a les mains libres est emprunt d’une certaine naiveté. Le dernier président US ayant eu l’outrecuidance de passer outre ce « code d’honneur » n’est plus là pour en parler, vu qu’il s’est fait shooter un jour ensoleillé de novembre 63.

                                          • BA 5 janvier 2010 00:41

                                            BNP Paribas : deux dirigeants cèdent des titres.

                                            Michel Pébereau, le président du conseil d’administration de BNP Paribas, a déclaré à l’AMF avoir cédé, le 15 décembre dernier, pour près de 3,4 millions d’euros d’actions du groupe bancaire, soit 62.000 titres au prix unitaire de 54,6 euros.

                                            Idem pour Baudouin Prot, le directeur général, qui déclare de son côté s’être allégé pour plus de deux millions d’euros d’actions du groupe bancaire français, soit 37.000 titres au prix de 54,6 euros chacun.

                                            http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_societes.phtml?num=713d98183302a0b8cd9f62c26327a36f

                                            Quand le bateau BNP Paribas coule, les rats quittent le navire.

                                            Michel Pébereau et Baudouin Prot ont un avantage énorme sur 99 % des citoyens français : Michel Pébereau et Baudouin Prot connaissent l’état réel de la banque BNP Paribas.

                                            Je dis bien : l’état réel.


                                            • Hermes Hermes 5 janvier 2010 16:48

                                              SVP lisez ceci :

                                              http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2009-09-18/banques-bnp-paribas-un-million-d-euros-de-plus-values-pour-les-deux/916/0/378486

                                              Il y a avait eu un autre événement boursier juste avant, ce qui change complètement le sens de cette information.


                                            • BA 10 janvier 2010 00:57

                                              Troublante liquidation des stock-options chez les grands patrons français.


                                              Un article de la dernière livraison de l’hebdomadaire « Le Canard enchaîné » relève une situation pour le moins troublante. En pleine euphorie boursière, alors que l’année se termine sur une hausse de 22 % du CAC 40 et qu’une nouvelle progression de 10 à 15 % est prévue par une majorité des analystes en 2010, la plupart des grands patrons se sont empressé de lever leurs stock-options afin de les revendre.

                                              Plusieurs fonds d’investissement, qui ont observé ces mouvements, ont fait de même. Ces manœuvres pourraient bien indiquer que nous sommes à l’aube d’un nouveau crash boursier.

                                              Il s’agit en effet d’un indicateur qui vaut bien les avis d’experts et les plus savantes analyses économiques. Les patrons des société cotées en bourse sont obligés de déclarer à l’Autorité des marchés financiers (AMF) et aux instances dirigeantes de leurs sociétés les achats ou ventes d’actions auxquelles ils ont procédé.

                                              - Ainsi, Jean René Fourtou, administrateur de Sanofi-Adventis, et par ailleurs président de Vivendi a, le 11 décembre dernier, acheté 234 782 actions auxquelles lui donnent le droit ses stock-options, et il les a revendues dans la même journée avec un faible bénéfice.

                                              - Le président du groupe Danone (et patron le mieux payé de France selon le palmarès du magazine « Challenge ») lève 329 310 stock-options le 14 décembre, qu’il revend lui aussi le même jour.

                                              - Les dirigeants de la banque BNP semblaient pressés eux-aussi. Michel Pébéreau, président de la banque, lève 79 000 stock-options le 15 décembre. Il s’empresse d’en revendre 62 000 cinq jours plus tard. Son bras droit, Baudoin Prot, revend 80 % de ses 47 300 stock-options quatre jours après les avoir touchées.

                                              - Chez Thales, un membre du comité exécutif a revendu, dans la journée, les 10 500 titres qu’il venait d’acquérir.

                                              - Chez Christian Dior (groupe Arnault-LVMH), le directeur général et un administrateur ont, eux aussi, cédé plus de 80 % des actions achetées quelques jours plus tôt.

                                              - Idem chez Bouygues, où deux administrateurs ont liquidé illico 90 % de leurs options.

                                              - Ou encore chez Total, dont un membre du « comité exécutif » s’est défait, en cinq jours, de la totalité des 40 000 actions qu’il venait de se voir attribuer.

                                              Tout cela dans un ensemble inquiétant, durant la deuxième quinzaine de décembre.

                                              Est-ce que cette précipitation est annonciatrice de l’imminence d’un nouveau crash boursier ? Il n’est vraiment pas impossible que les analystes optimistes qui, comme l’indique le Canard « sont aussi bien payés quand ils se trompent  », soient dans l’erreur.

                                              http://www.mecanopolis.org/?p=12309


                                              • BA 10 janvier 2010 00:58

                                                Mercredi 7 janvier 2010, sur le site LE FIGARO.FR :

                                                Tout est en place pour une nouvelle catastrophe économique mondiale, a estimé aujourd’hui Simon Johnson, ancien économiste en chef du Fonds monétaire international.

                                                Aux Etats-Unis, « nous avons désormais un système financier qui repose entièrement » sur la croyance que l’Etat lui sauvera indéfiniment la mise, comme il l’a fait en septembre 2008 et dans les mois qui ont suivi, a-t-il déclaré sur la télévision CNBC.

                                                « Toutes les grosses banques qui sont encore là pensent qu’elles sont à l’abri d’une future faillite parce que c’est ce qui s’est passé l’année dernière, et c’est ce que leur ont vendu » le secrétaire au Trésor américain Tim Geithner et Larry Summers, conseiller économique du président américain Barack Obama, a ajouté l’économiste.

                                                « Une idée reçue veut que deux crises financières majeures ne peuvent pas se suivre de près, mais je pense que nous allons avoir la preuve du contraire », a-t-il prédit.

                                                Pour lui, « les douze mois à venir pourraient être vraiment passionnants, les gens pourraient être très positifs pendant que nous nous préparons à une catastrophe énorme ».

                                                Selon lui, les banques n’ont tiré aucune leçon de la crise.

                                                Si l’on prend « les six plus grosses banques aux Etats-Unis, le total de leurs actifs représente plus de 60 % du PIB américain. Elles ont grossi pendant la crise, dit-il, »et tous les gros sont là, prêts à prendre des risques, comme vous ou moi si nous nous sentions parfaitement protégés".

                                                Vu la faiblesse des taux aux Etats-Unis, il y a déjà beaucoup d’opérations spéculatives sur écart de rendement consistant à emprunter de l’argent en Amérique pour l’investir dans les pays émergents, qui sont la « nouvelle frontière » pour les investissements comme pour la crise, a ajouté Simon Johnson, qui enseigne aujourd’hui au MIT, à Boston (Nord-Est).

                                                http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/01/07/01011-20100107FILWWW00720-usa-un-economiste-predit-une-2e-crise.php

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