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Passerons-nous l’hiver au chaud ?

Au moment où les premiers frimas de l’hiver se font sentir avec un refroidissement annoncé des températures pour la semaine prochaine, on s’interroge de nouveau dans la presse sur la capacité des réseaux à assurer la continuité de notre approvisionnement en électricité dans des conditions difficiles.

La question posée est : passerons-nous l’hiver tranquillement à l’abri et près de nos radiateurs ou serons-nous confrontés à des coupures de courant liées aux rigueurs de l’hiver ? De fait, depuis quelques années les épisodes météorologiques extrêmes attribués au réchauffement climatique se multiplient : épisodes de grand froid, tempêtes, inondations etc. Et, souvent, les premières conséquences de ces évènements sont des coupures locales ou généralisées d’électricité.

Qu’en est-il pour l’hiver 2012-2013 ? Mise à part une hypothétique fin du monde programmée pour le 21 décembre, les premières tendances météorologiques saisonnières nous annoncent, pour les mois à venir, des températures et une pluviométrie « de saison » sans évènements majeurs.

Pour ce qui est de la continuité de l’alimentation en électricité dans les foyers, les opérateurs nationaux des réseaux électriques, RTE et ERDF, affichent également des prévisions plutôt sereines.

Du côté de RTE, en charge des lignes haute tension, on juge le risque de coupure « modéré  » en France, pour cet hiver. Selon ses analyses, les centrales électriques françaises peuvent couvrir largement la demande en situation normale. Au pire, en cas de grand froid, les niveaux d’importation nécessaires « resteraient compatibles avec les capacités du réseau électrique ». Par contre, chez nos voisins belges, qui ont déjà annoncé « être en situation d'importation marquée », les risques de coupure semblent bien plus élevés.

Pour ce qui de notre réseau de proximité (câbles, pylônes etc.), ERDF, gestionnaire du réseau de distribution, se dit « paré  ». Pour cela, l’opérateur a approfondi sa coopération avec Météo France depuis la tempête Joachim (décembre 2011) via un système d’alertes. Il se tient donc prêt à intervenir, même préventivement, avec sur le terrain « 2500 salariés prêts à partir dans les deux heures avec des kits de dépannage », précise la présidente d’ERDF.

 

Voilà donc des nouvelles plutôt rassurantes, si ces prévisions se confirment. Par contre, en cas d’évènements climatiques exceptionnels (par définition imprévisibles) ou d’apocalypse, nous n’aurons plus qu’à prier pour que ces mesures préventives soient suffisantes. 


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13 réactions à cet article    


  • joletaxi 22 novembre 2012 11:20

    depuis quelques années les épisodes météorologiques extrêmes attribués au réchauffement climatique se multiplient : épisodes de grand froid, tempêtes, inondations etc.

    vous prenez vos infos dans Pif gadget ou quoi ?

    épisodes de grand froid,
    d’après la sainte église du GIEC, ceci n’est pas qualifié de « climatique », mais d’aléas météorologiques,faut revoir votre catéchisme.


    • LE CHAT LE CHAT 22 novembre 2012 13:15

      ça c’est une question , les panneaux solaires sous la neige et les éoliennes sous régime anticycloniques , ça va faire un peu léger !  smiley  smiley


      • joletaxi 22 novembre 2012 13:52

        pas besoin de neige pour que les renouvelables affichent un bilan risible :
        en allemagne, ce mois de novembre le renouvelable a produit 7% des capacités installées.


      • cogno4 22 novembre 2012 15:50

        Joe, quelle maladresse pour prôner la gloire de l’atome.


      • cogno4 22 novembre 2012 15:52

        Allez, pour te montrer.

        Pas besoin de neige non plus pour qu’une centrale nucléaire vous pète à la gueule..


      • jacques lemiere 22 novembre 2012 18:06

        vous confondez toujours promotion de l’atome et promotion de l’électricité...


        On a un système qui marche alors bien sur on va tout changer...à marche forcée..

        Non l’Allemagne est un bon cas d’école..on doit regarder ce qui se passe...

        Quant à l’attribution des périodes de froids au changement climatique ( je présume anthropique...) mieux vaut en rire..
        rappelez vous il y a peu..quand on vous disait la neige cette chose du passé...

      • Ruut Ruut 22 novembre 2012 15:33

        Ils devraient enterrer toutes les lignes dans les zones neigeuses.


        • cogno4 22 novembre 2012 15:55

          On enterre pas la HTB.
          Ca chauffe beaucoup trop, et plus un câble est chaud, plus il résiste.
          Bref, tu as un radiateur, mais plus de jus au bout.

          Et quand bien même, va faire une tranchée en montagne, tu seras pas déçu par la facture.


        • Croa Croa 22 novembre 2012 19:18

          « On enterre pas la HTB.
          Ca chauffe beaucoup trop, et plus un câble est chaud, plus il résiste
          . »

          Il ne s’agit pas de « HTB » mais de THT (très haute tension). Les problèmes ne viennent pas de la température des câbles, mais des problèmes d’isolement et de capacité (une longue ligne est aussi un condensateur si on rapproche les câbles). On peut enterrer de la THT mais pas sur de grandes distances et ça coûte très cher. Il se pourrait que ça change avec les progrès techniques : Nous savons aujourd’hui faire de la THT continue, laquelle subie moins de pertes qu’en alternatif surtout enterrée mais ce genre de révolution technologique ne se fait pas en un jour ! 


        • Eurasie 22 novembre 2012 19:44

          Il faut vite, comme le faisait Duflot avec les « Continental », brûler des pneus pour réchauffer la planète ...
           
          Problème on risque de récupérer un climat canadien avec l’arrêt du Gulf Stream ... alors même réchauffé ...
           
          Et si le CO2 était du au dégazage du réchauffement et pas l’inverse ? Plus de GIEC subventions ...


          • eau-du-robinet eau-du-robinet 23 novembre 2012 04:51

            La majorité es français renoncent au chauffage écologique !

            Selon une étude demandée par l’association Energies et Avenir, une majorité de particuliers, faisant construire une maison, souhaiterait installer un chauffage à énergie renouvelable mais y renoncerait face aux surcoûts d’installation. Pourtant, ces systèmes à énergie renouvelable offrent un coût d’utilisation avantageux par rapport au chauffage électrique, au gaz et au fioul dont les prix sont élevés et volatils.

            Le chauffage le plus écologique est celui que l’on ne consomme le moins possible.

            Se chauffer de manière écologique nécessite un habitat très bien isolé !

            Si vous avez un projet de construction de maison favorisez une architecture BIOCLIMATIQUE : construction ouverte au sud, ouverte à la chaleur et à la lumière du soleil, se protégeant du froid au nord et des vents dominants !

            Qu’il s’agisse de constructions éco-durable, HQE ou bioclimatique, ou d’un habitat plus traditionnel comment se chauffer de manière plus éco responsable ?

            Se chauffer de manière écologique nécessite un habitat très bien isolé !

            Les pompes à chaleur (PAC)

            Le chauffage par géothermie
            C’est un système qui vous permet d’obtenir une autonomie complète et qui est donc très économique. L’inconvénient est que son installation implique de lourds travaux et un grand terrain plat. Il vaut donc mieux installer ce type de chauffage écologique au moment de la construction de votre maison, si vous avez un grand jardin. Il s’agit de « pompes à chaleur », qui captent la chaleur du sol grâce à des sondes enterrées, et la diffusent de façon uniforme dans votre maison, grâce à des planchers chauffants ou des radiateurs basse température. Votre terrain doit mesurer de 1,5 à 2 fois la surface à chauffer.

            Ce système ouvre droit à un crédit d’impôt de 26%, le calcul comprenant aussi les frais de pose de l’échangeur enterré.

            La biomasse et le chauffage écologique

            Le bois, biomasse la plus utilisée en France, permet d’allier écologie et chauffage. Les chaudières à bois pour le chauffage central, ou les cheminées fermées et inserts pour chauffer une pièce sont très efficaces, de même que les différents types de poêles. De plus le bois n’est pas très cher, en comparaison des autres combustibles fossiles.

            Les meilleurs systèmes sont les poêles à bois et foyer qui font appel aux techniques les plus avancées de combustion et de restitution. Le poêle de masse dit aussi poêle à accumulation en est un bon exemple, avec les matériaux lourds qui le constituent (pierre, brique, béton) : ces matériaux accumulent l’énergie de feux volontairement brefs et intenses (2 h ou moins) et la restituent longuement une fois le feu éteint pendant le reste de la journée.

            L’inconvénient est qu’il faut un grand espace pour stocker les combustibles, à l’extérieur pour les bûches, à l’intérieur pour les granulés. Certains appareils à bois fonctionnent non pas avec des bûches, mais avec des granulés. Ces chauffages sont plus performants et faciles à utiliser, mais ils doivent être branchés pour pouvoir fonctionner.

            Les chauffages à bois (hors cheminée ouverte) ouvrent droit à un crédit d’impôt de 15%.

            Le mur chauffant basse température : très adapté à la démarche H.Q.E.

            Ce mode de chauffe nécessite d’être pensé à la conception-construction de la maison ou s’utilise sinon en repensant le cloisonnement d’un habitat existant en restauration. Le principe le plus abouti écologiquement parlant est l’association de l’énergie solaire (éventuellement couplée à une énergie de complément) et du rayonnement thermique par les murs. Il s’agit d’un chauffage basse température : des tubes (de polybutylène, par exemple) sont installé dans une paroi de terre crue réalisée avec des briques prévues à cet effet. L’eau chaude solaire (chauffée par le biais des capteurs thermiques solaires) à plus ou moins 40°C circule dans ces tubes et par le principe des murs rayonnants, le rayonnement thermique se fait naturellement par diffusion dans le matériau terre crue puis l’air ambiant. Un complément d’énergie au bois par exemple peut être prévu pour assurer le maintien d’un bon confort en cas de froid intense ou durable. Le système est climatisant l’été par effet d’évapotranspiration.

            Sain et très confortable, ce système est parmi les plus écologiques, et économiques à l’usage.

            Penser à une solution favorisant l’écologie pour votre chauffage ne doit pas vous faire oublier que l’isolation est essentielle. Isolez votre maison pour éviter les pertes de chaleur et choisissez ensuite le système qui convient le mieux.


            • cyresne 9 février 2013 00:07

              Dans la famille chauffage au bois je rajouterai le poele granulés (tres haut rendement, tres propre mais necessite de l’electricite pour fonctionner).

              On peut aussi preciser l’interet
              - des poeles etanches (pour maison BBC ) qui prelevent l’air pour la combustion a l’exterieur et non dans la piece (performance estimée +10%)
              - des poeles « bouilleurs » (reliés au reseau d’eau du chauffage central) pour chauffer toute l’habitation en particulier une maison bien isolée, et sinon une chaudiere granulés/bois.

              Vous ne dites rien du photovoltaique ?


            • Deneb Deneb 23 novembre 2012 10:45

              On aura résolu les problèmes d’énergie lorsqu’on produira industriellement l’isolant miraculeux qu’est aérogel, lorsqu’on étudiera sérieusement le stockage d’énergie dans les batteries à nanotubes , ces même nanotubes qui sont capables de composer des cellules photovoltaïques avec 100 fois plus de rendement que celles que l’on produit actuellement. Mais il se trouve toujours que des ennemis du progrès soutenus par des lobbies des énergies fossiles mettent des bâtons dans les roues aux solutions efficaces et somme toute peu onéreuses. Car certains matériaux issues des nanotechnologies sont peut-être dangereux, cancérigènes etc ..., mais en même temps ils peuvent justement être utilisés dans la médecine pour soigner les cancers. De toutes façons, l’électricité c’est dangereux, elle peut tuer, mais on a appris à s’en protéger. On fera pareil avec la nanotechnologie.

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