Plus fort que la crise des dettes souveraines, celle des dettes privées ?
La crise de la zone euro a été interprétée à tort comme une crise des dettes souveraines. Mais la cause de la crise, comme le reconnaît The Economist, n’était pas l’endettement public, alors en baisse, mais bien plus la monnaie unique et un excès de dettes du secteur privé. Problème qui s’est amplifié depuis.
Parce que le montant des dettes privées n’a cessé de monter (il était encore de 96% en France en 1999), il y a un danger de crise financière. D’ailleurs, plusieurs pays sont d’ors et déjà en crise. En Espagne, le taux de défaut sur les créances des banques a atteint 12%, chiffre qui ne cesse de progresser. The Economist soutient que pas moins de 30% des créances en Italie sont dues par des entreprises dont les bénéfices avant impôts sont inférieurs aux intérêts ! Le chiffre atteint 40% en Espagne et 50% au Portugal. Le PIB des Pays Bas subira une baisse aussi importante que l’Espagne cette année du fait de la crise financière. Un quart des ménages doivent plus que leur maison ne vaut !
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