Plus le pouvoir d’achat diminue plus les consommateurs font appel au crédit revolving...
Baisse du pouvoir d’achat et crise économique engendrent une augmentation du recours au crédit revolving pour les achats de consommation courante. Pourquoi une telle tendance ? Quels sont les risques encourus par les personnes faisant appel à ces crédits faciles ?
Le crédit revolving, pour faire plaisir à ses proches en dépit d’un pouvoir d’achat en berne
Noël approche à grand pas, et avec lui, l’envie de gâter ses proches malgré un porte-monnaie qui se vide à la vitesse de l’éclair. Afin de passer outre ce souci de pouvoir d’achat, certains trouvent des méthodes alternatives : il y a ceux qui demandent au commerçant de ne déposer le chèque à la banque qu’à la fin du mois (même si cette pratique est illégale), ceux qui négocient un paiement en plusieurs fois, et ceux qui ont recours au crédit revolving.
Sans en avoir conscience, ces personnes, qui s’habituent à faire leurs achats et à en reporter le paiement risquent davantage de se retrouver en situation de surendettement, selon les élus et les associations de consommateurs. Et pourtant, la pratique semble courante. Lucien Odier, porte-parole de la Fédération des enseignes de l’habillement, constate que « dès que la dépense atteint 200 euros, les gens demandent trois mois de crédit ».
Le crédit revolving occupe une place importante dans la consommation des ménages
Les cartes de crédit délivrées avec un crédit revolving se développent également. L’offre est de plus en plus large chez de nombreuses enseignes commerciales et organismes de crédits, et les clients de plus en plus nombreux à tel point que les crédits à la consommation représentent près de 14% de la consommation des ménages (chiffre de l’Association française des sociétés financières). Une augmentation rapide du pouvoir d’achat qu’il faudra bien rembourser un jour…
Le risque de surendettement augmente avec le recours au crédit revolving
En souhaitant améliorer leur pouvoir d’achat et faire plaisir à leurs proches au quotidien ou pour les fêtes de fin d’année, ces personnes s’endettent sans en avoir conscience. Pour contracter un crédit revolving (appelé également réserve d’argent ou crédit permanent…) sans risque, il faut être en mesure de gérer parfaitement ses finances personnelles. Ces crédits faciles que l’on obtient en ne présentant qu’une pièce d’identité, un RIB et un chèque annulé, sont responsables de nombreux cas d’endettement. Il n’est pas rare que les personnes demandant un rachat de crédits aient contracté un ou plusieurs crédits revolving, et selon l’association UFC-Que Choisir, 82% des dossiers de surendettement comportent en moyenne 6 crédits permanents…
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