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Qui l’eût cru ? La crise des subprimes a des répercutions sur le tourisme parisien

Tourisme parisien : des chiffres globalement bons malgré une forte baisse de fréquentation de la capitale française par les Américains.

Paris, une destination financièrement inaccessible pour certains touristes américains

En comparaison à l’année passée à la même période, Paul Roll, directeur général de l’Office du tourisme de Paris, constate une baisse du nombre de touristes américains à Paris supérieure à 10 %. La faiblesse du dollar, qui rend la France plus chère aux yeux des Américains, est citée comme l’une des causes principales de cette baisse de fréquentation de la capitale. Mais elle ne peut à elle seule expliquer la baisse de fréquentation de la capitale venue d’outre-Atlantique. Parallèlement, les États-Unis connaissent, avec la crise des subprimes, un ralentissement économique et une inquiétude croissante des ménages américains. La baisse du nombre de touristes américains avait commencé dès l’an dernier avec une baisse de 5,5 % en 2007, à 1,5 million. 2007 a pourtant été la meilleure année pour le tourisme parisien depuis que les statistiques ont lieu car la baisse de fréquentation de la capitale s’était accompagnée par une durée de séjour plus longue, ce qui n’est plus le cas actuellement. Depuis 2003, avec le désaccord entre les États-Unis et la France concernant la guerre en Irak, jamais la fréquentation des touristes américains n’avait diminué.

Les touristes américains désertent la capitale française

- 14 % de visiteurs venant d’outre-Atlantique à Paris en janvier 2008. La baisse de fréquentation de la capitale par les touristes américains ne tient pas à un désintérêt de leur part pour les charmes de Paris. Bien au contraire. Paris possèdent de nombreux atouts qui séduisent les touristes du monde entier et les Américains, premiers visiteurs étrangers à Paris, en particulier : la célèbre tour Eiffel, Notre-Dame, les Champs-Elysées, le Moulin Rouge... Les bateaux mouches et les dîners croisières sur la Seine sont également très appréciés des touristes pour leur côté typiquement parisien et romantique. Ce n’est donc pas une désaffection des américains pour Paris qui fait chuter leur fréquentation, mais bien un manque de moyens. La faiblesse du dollar semble inverser les rôles : il n’y a jamais eu autant de touristes européens aux États-Unis.

Le tourisme parisien, toujours aussi dynamique

Après une année record en termes de fréquentation pour Paris en 2007, les chiffres pour janvier et février 2008 restent globalement bons, augmentant de 2,3 % à 8,76 millions de personnes, le seul recul constaté étant celui des touristes américains. Les visiteurs d’autres origines sont en nette augmentation. L’afflux des Coréens, Brésiliens ou Indiens est en nette augmentation. De même, les touristes chinois sont toujours plus nombreux depuis qu’ils ont obtenu le droit de faire des voyages touristiques en 2004. Les voisins européens (Angleterre, Belgique, Pays-Bas...) ont également permis de combler la baisse de fréquentation de la capitale par les touristes américains. Paris reste donc la ville la plus « désirée » par les touristes et la France conserve sa place de première destination touristique mondiale. Cependant, un durcissement de la crise financière pourrait entraîner une baisse de fréquentation de la capitale de la part de touristes autres qu’américains.


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8 réactions à cet article    


  • anna 7 avril 2008 17:09

    Oups, en effet. Après vérification, il y a un petit accent circonflex de trop dans mon titre. Sans accent c’est du passé antérieur. Avec accent il s’agit de plus-que-parfait. Donc ici, "eut" ne mérite pas son petit chapeau. Mea culpa.


  • snoopy86 7 avril 2008 18:32

    Pourquoi "qui l’eut cru ?"

    Il est évident que la chute du dollar face à l’Euro a des effets négatifs sur la fréquentation touristique en France 

     


    • armand armand 8 avril 2008 08:47

      Snoopy :

      Je vous ne le fais pas dire, mon bon Monsieur

      Sérieusement, la baisse du dollar se fait sentir plutôt dans l’autre sens : séjourner à New York, même dans un excellent hôtel, revient à peine plus cher que la Turquie à l’heure actuelle.

      Et si on craint la bouffe à homones ou génétiquement modifiée on peut toujours se rabattre sur le homard à prix imbattable


    • Bigre Bigre 7 avril 2008 19:07

      répercution .... choque l’oeil. Qui l’eut cru ?

      Une petite recherche sur le net, .... l’erreur n’est pas originale, ... voici un post qui en discute. http://forums.france2.fr/france2/jeux/Questionspourunchampion/chene-marie-antoinette-sujet_2819_1.htm

      Est-ce que cela aura des répercussions sur le dictionnaire intégré à Microsott Office ? Cela me donne l’occasion de vous inviter à utiliser OpenOffice, programme libre et gratuit, au moins équivalent. Voir openoffice.org

       

       


      • la fee viviane 7 avril 2008 23:40

        c’est pas les quelques centaines de touristes américains obèses et dénudés qui viennent a paris pour voir les monuments les plus laids qui vont nous manquer bien au contraires et surtout qu’ils n’aillent pas plus au sud voir si il y a des terrains à vendre dans le Var afin d’y faire construire par des architectes plus fou encore que le corbusier et consors des villas en béton armé !! qu’ils restent donc chez eux, nous n’avons vraiment pas besoin d’eux. je n’aimais pas vraiment l’amerique du nord avant Sarko, mais à présent c’est l’overdose, n’en jeter plus la cour est pleine....


        • Fred 8 avril 2008 12:22

          c’est sur que ces touristes américains obèses et dénudés ne viennent pas pour voir les autochtones qui sont de petite taille, qui puent, qui trichent et qui se plaignent tout le temps, autochtones que l’on appelle les français. C’est beau les clichés hein ?


        • Lisa SION 2 Lisa SION 8 avril 2008 08:53

           constate une baisse du nombre de touristes américains à Paris supérieure à 10 %....avez vous écrit.

          Cette baisse ne touche que les américains dont l’immobilier personnel est en péril, mais nullement ceux qui ont investi le marché immobilier français, les fonds de pensions et les heureux nouveaux propriétaires de chateaux et rues entières du centre de nos plus grandes villes. Dans ma province, Quatre vingt dix pour cent des manoirs, demeures, chateaux ...etc, ont changé de mains ces dix dernières années. Cinquante pour cent des simples fermettes sont devenues les résidences secondaires d’européens divers. Cette crise touche toujours les mêmes au profit de toujours les mêmes...

          Dix pour cent de baisse à Paris, c’est dix pour cent de hausse du tourisme privé en province .


          • Méric de Saint-Cyr Méric de Saint-Cyr 8 avril 2008 10:43

            Article intéressant ?

            Réponse : non

            Commentaire : Rien de nouveau qu’on ne sache déjà et que n’importe quelle individu doué de bon sens aurait compris tout seul.

            Il eut été plus intéressant d’analyser la dépendance économique de l’industrie touristique, ou bien son "bilan carbone" (sous-entendu : voyager plus = polluer plus).

            D’ailleurs, qu’est-ce qui nous dit que les gens ne décideraient pas de voyager moins aussi par éco-citoyenneté ?

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