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Accueil du site > Actualités > Economie > Retour sur quelques plans secrets concernant la sortie de l’euro

Retour sur quelques plans secrets concernant la sortie de l’euro

Cet article propose au lecteur de faire retour sur quelques plans initialement secrets, et qui ont été par la suite portés à la connaissance du public, organisant une sortie d’un pays de la zone euro.

Ces plans ont tous visé la Grèce, soit uniquement, soit particulièrement, mais étaient applicables, dans leur principe au moins, au cas de la sortie de n’importe quel pays.

Dans un contexte où la propagande pro-euro ne cesse d’asséner à l’opinion publique le dogme que toute sortie serait impossible, ingérable, impraticable et illégale, il n’est pas inutile de faire ce petit retour sur l’Histoire récente.

I - Le « Plan Z »

I.1 - Qu’était-ce que le « Plan Z » ?

Le « Plan Z » fut un plan visant à gérer un « Grexit » (sortie de la Grèce de l’euro), qui fut conçu dans le plus grand secret en 2012. Il est désormais connu du public depuis un article du Financial Times, daté du 14 mai 2014, « « Inside Europe’s Plan Z » ( http://www.ft.com/intl/cms/s/0/0ac1306e-d508-11e3-9187-00144feabdc0.html ).

La mise au point concrète du Plan Z a véritablement commencé en janvier 2012, en grande partie supervisé par quatre hommes :

  • Jörg Asmussen, un Allemand qui avait tout juste rejoint le directoire de la BCE, a été placé par Mario Draghi à la tête de ce groupe de travail s’occupant du Grexit ;
  • Thomas Wieser, un Autrichien, nommé chef permanent du « groupe de travail euro » coordonnait le travail avec la Commission européenne à Bruxelles ;
  • Marco Buti, un Italien, travaillait avec le précédent ;
  • Poul Thomsen, un Danois qui avait dirigé l'équipe de sauvetage de la Grèce par le FMI depuis le début de la crise, représentait le FMI.

Les efforts visant à assurer le secret le plus total sur ce plan de sortie de la Grèce ont été extrêmes. Selon un participant, aucun document unique présentant le plan n'a jamais été compilé et les participants s’interdisaient même l’échange de courriels. Les responsables grecs étaient tenus en dehors de la préparation du plan, en principe par crainte de fuites, sans doute aussi parce qu’ils auraient pu mal réagir.

Lors d'un dîner entre José Manuel Barroso, le président de la Commission, et Mme Merkel - moins de deux semaines avant le vote grec du printemps 2012 - Mme Merkel a demandé à M. Barroso confirmation qu'un plan était en place pour gérer un éventuel Grexit. M. Barroso a reconnu l'existence du plan et proposé de le montrer à Mme Merkel. Laquelle lui a répondu que sa parole lui suffisait. Ces documents auraient pu être demandés par le Bundestag, ce qui n’aurait pas manqué d’aboutir à la divulgation de l’existence du plan.

Ce travail a abouti à un itinéraire détaillé de la création d’un nouveau système financier grec à partir de zéro, prévoyant notamment la mise hors service de tous les distributeurs automatiques de billets, le rétablissement des contrôles aux frontières pour empêcher la fuite massive de capitaux, et bien entendu la déconnexion de la Grèce du système Target 2. Il prévoyait que les billets euros devraient cesser d’avoir cours légal en Grèce.

I.2 - Les points faibles du Plan Z

La question des billets de remplacement était le premier point faible. On songeait à recourir, non à de vrais billets, mais à des certificats plus faciles à imprimer, n’offrant guère de sécurité, et devant jouer temporairement le rôle des billets. Le fait que la Grèce n’ait plus les moyens physiques de produire ses propres billets – ses capacités d’impression se limitaient à la production de billets de 10 euros, les presses drachme ayant été démantelées – était à l’époque déjà reconnu comme un problème, lequel problème, comme on sait, se reposa en juillet 2015.

Bruxelles, de son côté, se posait des questions existentielles. Le deuxième point faible du plan était le suivant : comment une économie ainsi isolée pourrait-elle être encore un membre pleinement intégré du marché intérieur de l'UE, qui exige la libre circulation des marchandises ? Remarquons que, déjà, les autorités n’envisageaient pas que la sortie de l’euro d’un pays s’accompagnât de la sortie de l’UE : on en reparlera ci-dessous.

L’accord du 27 novembre 2012 évita la nécessité de recourir au plan Z.

I.3 - Ce qu’il faut en retenir

Il faut retenir deux choses.

Tout d’abord, en juillet 2012, la question était encore ouverte. Ce fut pourtant alors que Mario Draghi, dans son discours de Londres, prononça son fameux « whatever it takes », qui exprimait un engagement total à maintenir l’irréversibilité de l’euro. Ce fut aussi à ce moment qu’il reconnut pour la première fois que ce risque, dont il affirmait qu’il n’existait pas, était néanmoins reflété dans les valorisations des obligations souveraines de différents pays de la zone euro.

Sur cette question je renvoie le lecteur à l’excellent article de F. Asselineau, « Retour sur un « petit détail » du discours de Mario Draghi » , daté du 5 août 2012 ( http://www.upr.fr/actualite/france-europe/discours-mario-draghi-26juillet-bce ).

Draghi, à ce moment, savait pourtant pertinemment que le Grexit avait été planifié en détail par les autorités européennes. En d’autres termes, il était exactement dans la position de Walter Ulbricht qui, quelques jours avant l’érection du Mur de Berlin, avait prononcé son non moins fameux « Niemand hat die Absicht… », « Personne n’a l’intention d’ériger un mur ». Autant pour sa sincérité, sa franchise et son honnêteté. Ainsi que pour ses prétentions à la « transparence », l’un des mots fétiches des autorités européennes.

La deuxième chose est l’incroyable insistance des politiciens français de l’UMP et du PS, des autorités européennes, et des principaux médias français à affirmer que la sortie de l’euro est impossible. Or, mis à part peut-être les journalistes, ces gens n’ignoraient absolument pas que cette question avait bel et bien été planifiée. Leurs affirmations récurrentes comme quoi ce serait impossible constituent donc autant de mensonges patents, ainsi qu’une preuve aveuglante du mépris dans lequel ils tiennent les électeurs européens et en particulier français, comme aussi du mépris dans lequel ils tiennent l’intelligence de ces électeurs.

II - Les plans suivants

II.1 - Le plan de la Troïka

Naturellement, les travaux ne cessèrent pas. Ils passèrent de la poignée d’officiels de haut rang à des équipes des trois institutions de la « Troïka », lesquelles reçurent mission de tout bien examiner dans le plus grand détail. [ Rappel : dans le jargon des experts et des journalistes, la « Troïka » désigne la BCE, la Commission européenne et le FMI].

Le travail de ces équipes démarra en 2013 et passa en revue les questions techniques les plus variées : juridiques, comptables, financières.

Ce ne fut guère qu’à cette époque que la délicate question des dettes entre banques centrales résultant de la sortie d’un pays de l’euro fut clairement comprise. C’est ce que j’ai appelé dans un récent article les « primes de sortie », j’y renvoie le lecteur : http://www.upr.fr/actualite/ce-que-doit-a-ses-consoeurs-une-banque-centrale-qui-quitte-leuro-la-prime-de-sortie-vincent-brousseau.

On s’attela aussi à la non moins délicate question de l’habillage juridique d’une telle sortie, étant entendu que l’on souhaitait toujours, comme je le mentionnais ci-dessus, ne pas contraindre le pays quittant l’euro à quitter aussi l’UE. Ce qui posait une grave difficulté, les traités n’ayant pas la souplesse requise pour cet exercice acrobatique…

La possibilité qui a surtout retenu l’attention fut celle du recours envisagé à un obscur article du TFUE, parfois dénommé « clause de flexibilité », l’article 352 du TFUE. Cette solution n’était qu’un habillage juridique car la Commission européenne avait très officiellement confirmé, le 3 novembre 2011, que la sortie de l’euro n’était possible qu’avec la sortie de l’UE (cf. http://www.romandie.com/news/n/_Pas_de_sortie_de_l_euro_sans_sortie_de_l_UE_selon_le_traite_031120111211.asp ).

II.2 - Le « Plan B »

Le Plan B, qui fut celui de Varoufakis, est connu du public depuis juillet. Je n’entre pas dans les détails, puisque le lecteur intéressé le retrouvera sans problème sur l’internet.

Tout comme le Plan Z, il a été tenu secret et préparé par un nombre très réduit de personnes. Trop réduit sans doute : il fait un peu bricolage.

Ce qu’il faut en retenir, c’est qu’il a eu la même pierre d’achoppement que le Plan Z : l’impossibilité, pour la Grèce, de produire et fournir rapidement des billets de remplacement, due au fait déjà mentionné qu’elle a démantelé ses planches d’impression de la drachme, et qu’elle ne possède plus que la capacité d’imprimer des euros en billets de faibles dénominations.

Varoufakis a donc imaginé de remplacer le liquide par une sorte de monnaie électronique fonctionnant sur le système informatique qui sert normalement à collecter les taxes. Cet aspect du plan, une fois connu, a contribué à le décrédibiliser. Pour la défense de son auteur, il faut faire remarquer que ses moyens étaient très limités : en raison des accords avec la Troïka, il n’avait même pas la haute main sur son propre ministère et a dû se débrouiller dans son coin.

II.3 - Le Plan Schäuble

Si un « plan Schäuble » a creusé les détails jusqu’à l’ennuyeuse question du replacement des billets, cela n’est pas connu. Le ministre allemand s’est davantage inquiété de la question de la légalité d’un Grexit.

Son idée, qui semble récente, pour contourner cette difficulté tient en deux mots : « Grexit temporaire ». L’avantage du caractère temporaire est qu’il permet de préserver la fiction de la légalité au regard des traités, sans pour autant changer le résultat final : il est bien évident qu’avant le terme des 5 ans de Grexit temporaire - puisque c’est 5 ans qu’il avait dans l’idée -, les diverses modifications juridiques requises par un exit définitif auraient été négociées, acceptées et votées.

II.4 - Le plan de la Commission

Je mentionne celui-ci plus comme une rumeur que comme un fait établi. Le plan de la Commission est décrit par un article allemand, http://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/2015/07/25/geheim-plan-bruessel-bereitet-verfahren-zum-geordneten-eu-austritt-vor/ , qui se base lui-même sur le site Euractiv – où l’on ne retrouve plus l’article original. Donc, considérons-le comme non-sourcé – mais enfin, l’histoire me semble conforme à la façon de penser que j’ai observée chez les eurocrates, et je dirais qu’elle parait authentique. « Parait » seulement, je ne m’avance pas plus.

Quoi qu’il en soit, voici : La Commission préparerait un plan devant permettre à d’éventuels États membres le souhaitant de quitter l’UE d’une manière « ordonnée ». Et donc, si jamais cet État est également membre de l’union monétaire, il pourrait sortir de l’euro par la même occasion.

L’exclusion de l’UE n’est pas possible juridiquement, dans l’état actuel des Traités. Ce que la Commission mettrait au point s’apparenterait donc à une sorte de procédure de divorce à l’amiable. Puisque la Commission renoncerait ainsi à l’idée d’une appartenance irréversible à l’UE, elle irait à l’encontre d’un des tabous les plus sacrés, et l'on comprend qu’à supposer que ce plan existe, elle veuille éviter toute publicité à ce sujet.

Le site écrit que le pays sortant obtiendrait un soutien financier de la part de ses ex-confrères, à certaines conditions procédurales bien définies qui rappellent celles des processus d’entrée. C’est ce point qui me fait juger l’histoire plausible, car je reconnais ici ce mélange de logique et de déconnexion des réalités qui m’a toujours paru caractéristique de la pensée des fonctionnaires européens.

Ayant en tête que le processus d’entrée troque un soutien financier contre des conditions de votes de lois, changement de procédures, etc., ayant par ailleurs en tête que le processus de sortie est la même chose en sens inverse que le processus d’entrée, ils en déduisent benoîtement qu’il doit suivre le même mécanisme… Méconnaissant le fait que, s’il faut faire certaines adaptations pour rejoindre un club qui suit déjà certaines règles, ce n’est aucunement nécessaire lorsqu’il s’agit de reprendre sa liberté. Je trouve que cette manière absurde de penser leur ressemble.

Une procédure de divorce, donc. Si c’est vrai, deux choses á retenir : les eurocrates, avec la crise de juillet ont senti le vent du boulet. Et, sans doute plus important : la foi n’y est plus. Ils n’en conviendront pas tout de suite, mais en leur for intérieur… c’est fini.

III - Les modalités effectives d’une sortie de l’euro

Maintenant que le lecteur est, je l’espère du moins, convaincu que l’hypothèse d’une sortie a bien été envisagée et étudiée par ceux-là mêmes qui disent que ce n’est pas possible, je voudrais rapidement décrire comment s’organiserait une sortie effective. Il n’est pas question ici d’entrer beaucoup dans les détails, mais voyons les grandes lignes.

II.1 – Les billets

Lors de la sortie d’un pays X, les billets euro cessent d’avoir cours légal dans ce pays. Il convient donc de les remplacer par des billets en monnaie nationale. Or les presses peuvent avoir été détruites, et le stock de secours peut n’avoir pas été produit – quoique ce soit bien improbable pour les pays les plus riches, dont l’appareil d’État est moins désorganisé que celui de la Grèce.

La solution la plus simple, et la plus couramment imaginée, est fondée sur les exemples plus ou moins récents de cessation d’une union monétaire : tamponner les billets en circulation, les invalidant comme billets euro, et les validant comme billets en nouvelle monnaie nationale, jusqu’à la mise en circulation des premiers billets nationaux. Peut-on appliquer cette solution ?

On le peut, à la condition de respecter une condition très importante : il ne faut tamponner que des billets qui soient non pas en circulation, mais détenus en stock par la banque centrale du pays X. Par la Banque de France dans le cas de la France.

En effet, les billets euro en circulation deviennent une dette de la banque centrale envers ses ex-consœurs de l’Eurosystème au moment précis de la sortie, tandis que les billets qui ne sont pas en circulation, qui sont détenus par la banque centrale, ne le deviennent pas. L’erreur qui consisterait à tamponner des billets circulant pourrait donc revenir astronomiquement cher.

Le stock détenu par la banque centrale suffira-t-il ? Oui, car il ne s’agit en fait que d’amorcer la pompe. Les banques commerciales du pays sortant, soumises à l’autorité de l’État bien qu’elles aiment à faire croire le contraire, recevront l’injonction de rapatrier vers la banque centrale les billets qui leur passeront entre les mains, de sorte que les choses iront assez vite et que la quantité de billets « tamponnables » ne constituera pas un problème.

Ce qui poserait problème dans les pays de la périphérie, tels que la Grèce, serait la rétention par le public des billets euros qu’ils posséderaient. Mais ce comportement, qui est analogue à la conservation de billets dollars ou francs suisses sous le matelas, ne risque pas d’être très répandu dans les pays du cœur de la zone euro, puisque dès à présent les gens n’ont pas tendance à stocker chez eux ou au coffre de leur banque beaucoup de liquidités étrangères. Ce comportement restera donc trop faible pour bloquer le processus dans le cas d’un pays riche sortant de l’euro.

Notons en passant que la banque centrale se défait de sa dette envers ses ex-consœurs lorsqu’elle ôte le billet de la circulation et non pas au moment où elle le leur restituerait. Elle n’a pas à le faire, étant donné qu'un billet euro qu'elle détient elle n'est pas de l'argent, et en particulier n'est pas inclus dans la masse monétaire. En conséquence, en réabsorbant les billets euro, elle diminue d’autant sa dette (la composante billets de la « prime de sortie ») sans perdre la possibilité de réutiliser ces billets, une fois tamponnés, comme billets transitoires de sa nouvelle monnaie.

C’est d’ailleurs ce qui explique que la composante billets de la « prime de sortie » serait un problème dans le cas particulier la Grèce, où les gens garderont l’essentiel de leurs euros, mais ne le serait pas pour des pays plus riches, où les gens ne cherchent pas spécialement à se protéger du risque de redénomination et utilisent les billets plus pour faire leurs courses que pour les thésauriser.

Au jour J, il y aura déjà tous les billets détenus par les banques commerciales, BNP, Société Générale, etc, qui seront capturés par la réabsorption ; c’est un stock considérable dans le cas de la France, tandis que c’est un stock minuscule dans le cas de la Grèce, ou les banques commerciales travaillent, depuis que la crise grecque est devenue aiguë, à flux tendu de billets.

II.2 – Les transactions interbancaires

Target 2 est un système informatique qui possède des composantes nationales. On peut donc déconnecter le pays X de Target 2 tout en continuant à l’utiliser pour le règlement des paiements intérieurs au pays X. Il suffit de bloquer les paiements transfrontaliers.

La monnaie du pays X devenant distincte de l’euro résiduel au moment de la sortie, se pose la question des transactions de change entre la monnaie X et cet euro résiduel.

Avant la sortie, de telles transactions n’existent pas.

Après la sortie, il faut simplement utiliser le système pré-euro, qui est encore le système actuel, quand on fait de la transaction de change de franc suisse à dollar, de dollar à yen ou de yen à euro.

Ce système est celui des banques correspondantes, et les établissements financiers en ont gardé l’habitude puisque c’est celui qu’elles utilisent pour leurs échanges d’euros contre autres devises, ou entre deux autres devises.

Les deux contreparties de l’échange, qui sont sises dans des juridictions monétaires différentes, ont chacune un compte ouvert auprès d’une banque correspondante résidant dans la juridiction monétaire de l’autre. La partie en devise A se règle par virement entre la contrepartie sise en zone A et la banque correspondante, sise en zone A, de la contrepartie sise en zone B, et réciproquement pour la partie en devise B. Rien là de très nouveau.

II.3 – Le contrôle des changes et des flux de capitaux

Le pays sortant jugera prudent d’instaurer une version minimale de contrôles des changes et des flux de capitaux, afin de prévenir un risque de spéculation contre sa devise nouvelle née. On n’est toutefois pas obligé d’adopter des freins aussi puissants que ceux de la Chine, dont la devise, je le rappelle, est non convertible.

Je crois que la solution la plus simple, et qui serait innovante, serait de taxer les allers-retours rapides, c'est-à-dire les successions rapides de transactions de gros montants en sens successivement inverses.

Cela n’est pas possible au sein d’une union monétaire. Mais cela le devient dès lors que le pays sortant à une monnaie nationale. Les banques commerciales sises dans sa juridiction deviennent en effet un passage obligé pour de tels allers-retours, et on peut leur enjoindre d'avoir à les reporter à leur banque centrale.

II.4 – La redénomination de la dette souveraine

Le pays sortant a une dette constituée en majeure partie d’obligations standardisées (pour la France, les OAT, BTAN et BTF). Lorsque cette dette est de droit national (ce qui est le cas de la France, mais n’est plus le cas de la Grèce depuis l’accord du 21 février 2012 [1]), alors cette dette est automatiquement redénominée en nouvelle devise nationale (c’est ce que l’on appelle la Lex Monetae).

L’argument récurrent de la propagande pro-euro selon laquelle, une fois la France hors de l’euro, elle serait écrasée par le poids de sa dette restée en euro est donc, là encore, mensonger.

Il peut cependant exister une part résiduelle de la dette d’État constituée de titre émis sous une loi étrangère. Dans ce cas, - et sauf le cas où l’euro lui-même disparaîtrait complètement -, la redénomination se fait vraisemblablement en euros résiduels, c'est-à-dire dans la monnaie des pays restant dans la zone euro – une monnaie qui s’appelle toujours euro mais qui n’est plus identique à l’euro d’avant la sortie de l’ex pays membre.

Il est cependant possible au gouvernement du pays sortant de proposer aux détenteurs une redénomination en monnaie nationale et de surtaxer ces titres non redénominés en monnaie nationale. En choisissant judicieusement le taux de la surtaxe, on incite donc lesdits détenteurs à accepter la redénomination en monnaie nationale.

II.5 - En résumé

En résumé, et hors le cas d’un pays aussi en difficulté que l’est la Grèce, tous les leviers nécessaires à la sortie d’un pays donné sont entre les mains de son pouvoir étatique.

Il faut ajouter que le processus a beaucoup moins d’inconnues que le processus inverse qu’avait été l’entrée des premiers pays dans la zone euro, puisqu’il s’agit de revenir à un état antérieur, déjà connu, et non de se propulser dans une situation inconnue.

La gestion d’une sortie n’est pas d’une difficulté telle qu’elle n’aurait pu être réglée, depuis longtemps, si la notion même de sortie n’avait pas été un tabou.

Dans une situation normale, c'est-à-dire non idéologique, les modalités de sortie auraient d’ailleurs dû être précisées par les textes et dès avant l’entrée. S’il en avait été ainsi, elles seraient depuis bien longtemps complètement étudiées, connues, définies et publiques.

Qu’il n’en ait pas été ainsi, et que l’on doive aujourd’hui empiler les plans secrets pour faire face à l’éventualité d’une sortie, n’est dû qu’à une seule chose : la volonté délibérée de rendre l’idée même de sortie impensable. Ce choix, qui fut celui des pères fondateurs de l’euro, a constitué un déni de démocratie d’une ampleur inédite.

L’Histoire le jugera. Souhaitons que des tribunaux plus concrets aient aussi, le moment venu, à en juger

(1) Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_de_la_dette_publique_grecque#Accord_du_21_f.C3.A9vrier_2012

Vincent Brousseau
Responsable national de l’UPR pour l’euro et les questions monétaires
Ancien élève de l'ENS Saint-Cloud
Docteur en économie - Docteur en mathématiques
Ancien cadre à la BCE
Suivez-moi sur Twitter : https://twitter.com/Vinc_Brousseau


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37 réactions à cet article    



    • Aristide Aristide 20 octobre 2015 14:33

      15 ans à la BCE, un peu à la manière des alcooliques transformés en prohibitionniste.


      15ans, donc depuis la création en gros. Deux solutions soit le gugus n’a pas trouvé son trou dans cet institution soit il n’aime pas les saucisses.

      Il faut avoir un sacré culot pour se présenter contre l’Euro après en avoir croqué pendant 15 ans à la BCE. Il faut avoir l’esprit lent, ou alors la révélation subite de la nocivité de l’Euro suite à la rencontre du gourou.



      • CORH CORH 20 octobre 2015 19:52

        @Aristide
        on est a peu prés tous en situation de cracher dans la soupe a moins de travailler pour les bonnes oeuvres et encore.
        Vous travaillez dans quoi ?


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 20 octobre 2015 23:22

        @Aristide
        Il vous a fallu combien d’années pour comprendre que l’ UE et l’euro étaient des arnaques ? Pour la plupart des européens, il a fallu une trentaine d’années. Et il y en a même beaucoup qui n’ont toujours pas compris. Vincent Brousseau était européiste, et comme beaucoup d’économistes, il a cru que l’euro était une bonne solution et qu’il naîtrait « un peuple européen ».


        Bref il a crû aux salades officielles, comme beaucoup d’européens. Toute la propagande allait dans ce sens. C’est tout à son honneur d’avoir quitté la BCE.

        Votre critique serait plus adaptée pour tous ceux qui, à la BCE, à Bruxelles, à Bercy ou ailleurs, ont compris les mêmes choses que lui, et qui y restent. Les lanceurs d’alerte sont tous forcément des gens qui connaissent les choses de l’intérieur. S’en prendre à Brousseau, est aussi inadapté que de s’en prendre à Snowden, Assange ou John Perkins.

      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 20 octobre 2015 23:31

        @CORH
        Aristide doit travailler dans la science infuse...
        Il fait semblant de ne pas comprendre que l’UE et l’euro ont été l’objet d’une intense propagande, à laquelle des millions d’européens ont adhéré, et pour certains, adhèrent encore.
        Vincent Brousseau explique son parcours.


      • Aristide Aristide 21 octobre 2015 10:44

        @Fifi Brind_acier ET Corh


        Attendez, vous vous moquez du monde. Contrairement à Snowden et autres, il ne révèle rien de ce qu’il a pu connaitre, trop futé pour divulguer des informations qui pourrait le mettre en difficulté vis à vis de la loi. Rien à voir avec ces personnes qui diffusent des informations sourcées, sont attaqués devant les tribunaux, au péril de leur carrière, de leur sécurité, ... Ce type est simplement un collaborateur de la BCE qui a changé d’opinion en changeant de boulot, aucune information n’a été révélée qui démontrerait qu’il est un « lanceur d’alerte ».

        Ce personnage travaillait dans une banque, pas n’importe laquelle la BCE. Il est au courant de tout ce qui s’est fait, faisait et fait autour l’Euro, il n’est pas soumis à la « propagande » comme vous dites, il a les infos de première main, il publie des documents encore accessibles sur le site de la BCE, des analyses très poussées, un spécialiste reconnu d’après ses dires ... Comment peut on comparer au quidam de base. 

        Deux solutions soit il est autiste, soit il n’a pas trouvé de quoi faire son beurre, restant cantonné à d’obscurs travaux sur les taux d’intérêts et autres joyeusetés. 

        Et voilà donc, que l’on me retourne la question dans le seul but de me « décrédibiliser ». J’ai travaillé dans un turf honnête, et je n’ai rien fait dont je puisse rougir actuellement. Sauf si le seul fait d’être un esclave salarié me désigne automatiquement comme un collaborateur des crimes du capitalisme. 

      • malitourne malitourne 21 octobre 2015 15:53

        @Aristide
        Que veux-tu... Les anciens fumeurs sont souvent les personnes les plus anti-tabac !


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 21 octobre 2015 19:39

        @Aristide
        Vous devriez regardez la vidéo que j’ai mise en lien, avec ses propres explications, cela vous éviterait de faire de la psychanalyse de café du commerce...


      • zygzornifle zygzornifle 20 octobre 2015 16:32

        on a laissé l’EU aux mains des politiques comme on laisse une boite d’allumettes a un gosse de 5 ans.....


        • doctorix, complotiste doctorix 20 octobre 2015 22:02

          Merci à l’auteur.

          Je rêve d’une sortie de l’Euro : on ne peut pas contrôler son commerce si on ne peut maîtriser sa monnaie.
          Sortie aussi de l’Europe et de l’OTAN, cela va sans dire.
          C’était bien la peine de conquérir notre liberté il y a deux cents ans si c’est pour ployer sous les chaînes aujourd’hui. Et quelles chaînes, forgées par des non-élus de Bruxelles et un empire étranger tyrannique, barbare et malhonnête.
          Liberté, je chante ton nom !

          • baldis30 20 octobre 2015 22:50

            @doctorix
            bonsoir,

            Il ne s’agit pas d’attaquer le voisin, mais il s’agit de faire respecter nos acquis, notre patrimoine et notre façon de penser.

            Une grande méconnaissance de l’histoire est la caractéristique de la classe politicienne européenne. Le seul empire européen hégémonique qui est tenu un grand bout de temps est celui des romains.... à quel prix !

            les autres : Charlemagne, Charles-Quint, Napoléon, Hitler pour les plus connus sombrèrent tristement laissant les réparations aux soins de leur successeurs, pour autant que les réparations fussent possibles, ce qui n’a pas toujours été le cas .... A ceux-là on pourrait aussi ajouter l’idée de la baltique « Grand lac suédois »... et quelques autres de moindre importance.

            « la leçon des leçons de l’histoire est qu’on ne retient pas les leçons de l’histoire » ( in les lois de Murphy)


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 20 octobre 2015 23:47

            @baldis30
            Je pense surtout que toute cette usine à gaz a été l’objet d’une propagande invraisemblable.
            Il faut plusieurs mois, sinon plusieurs années, pour découvrir le dessous des cartes qu’on a soigneusement caché aux citoyens, comprendre les tenants et les aboutissants, reconstituer le puzzle et retrouver des repères...
            On nous a lavé le cerveau par 40 ans de propagande.


          • Aristide Aristide 21 octobre 2015 11:59

            Il est assez paradoxal de conclure que le secret de ces plans serait la démonstration d’une omerta sur la sortie, sur les conditions, .... Depuis des lustres, de nombreux économistes publient sur le sujet, Sapir en étant le plus emblématique. Convoqué systématiquement par les médias au moindre soubresaut économique ou politique, lors de la crise à Chypre, des subprimes, et ailleurs. Depuis le début de la crise Grèce, tous les médias ont largement communiqué sur le Grexit. Les plans qui sont « révélés » ici sont largement connus depuis des mois. Toute la presse s’est fait l’écho du jeu subtil des politiques grecs sur ce sujet.


            Visiblement la lucidité a manqué et telle la révélation de Soubirous devant la Sainte Vierge, voilà donc que ce banquier s’est transformé en pourfendeur de l’Euro.

            Sur le fond, il n’y a que les niais qui peuvent gober que la préparation de plans alternatifs seraient le signe de la faiblesse de construction de l’Euro et d’une sorte de péché originel. Comment peut on croire qu’une institution puisse ne pas étudier tous les scénarios, des plus plausibles aux plus improbables, il appartient évidement à ces institutions d’anticiper, de prévoir, ... Et comme la prévision est toujours difficile, il est étudié de nombreuses alternatives. 

            Maintenant que ce banquier de la BCE essaie de trouver une sortie politique est assez classique chez les sbires du système. 

            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 21 octobre 2015 19:50

              @Aristide
              Sapir ne doit pas savoir ce qu’explique Vincent Brousseau :
               « La prime de sortie de l’euro, ce que doit à ses consoeurs une banque centrale qui quitte l’euro ».
              Je n’ai lu aucun article de Sapir à ce sujet. Plus nous restons dans l’ UE & l’euro plus cela nous coûtera cher.


              De plus Sapir n’envisage à aucun moment la sortie de l’ Union européenne. La maîtrise de la monnaie n’est qu’un des droits régaliens, c’est bien de la récupérer, mais cela ne changera rien pour tout le reste, la France sera toujours dépossédée de ses autres droits régaliens et ne pourra pas :
              - gérer son budget
              - écrire ses lois
              - gérer ses frontières
              - décider de sa politique économique
              - décider de la guerre et de la paix à cause de l’ OTAN
              - remettre en place la Banque de France et ses prêts à taux 0%
              - remettre en place la démocratie
              - gérer sa politique agricole à cause de la PAC
              - passer des accords de coopération avec les BRICS
              - empêcher la concurrence sauvage au niveau des salaires.
              - instaurer un contrôle des mouvements de capitaux pour empêcher les délocalisations
              - sauver le modèle social français

               etc
              La souveraineté, ce n’est pas seulement la monnaie.


            • Vincent Brousseau Vincent Brousseau 21 octobre 2015 20:44

              @Aristide
              Je trouve que vous êtes de mauvaise foi lorsque vous dites « les plans « révélés » ici sont largement connus depuis des mois », comme si j’avais voulu faire croire le contraire. Or, j’écris explicitement que le plan Z a été révélé par un article du Financial Times daté du 14 mai 2014. Si vous avez véritablement lu l’article que vous prétendez critiquer, alors votre procédé est malhonnête.

              Par ailleurs, observez que deux des autres plans, n’ayant pas plusieurs mois d’ancienneté d’existence, ne peuvent évidemment pas être connus depuis plusieurs mois, je veux parler du plan Schaüble et du plan B.

              Finalement, votre comparaison de ma personne à Bernadette Soubirous, pour flatteuse qu’elle puisse être, manque d’à propos. Si vous teniez absolument à utiliser des références religieuses, celle qui tombait sous le sens était évidemment Saül sur le chemin de Damas, qui, contrairement au cas Soubirou, comporte bel et bien l’idée d’un changement radical de conviction. Mais le plus sage aurait sans doute été de vous abstenir d’utiliser des références religieuses : Les questions monétaires ressortent éminemment du domaine temporel et non du domaine spirituel, ce qu’on exprime généralement par la citation « rendez à César... », etc, dont je vous laisse chercher les références.


            • Aristide Aristide 21 octobre 2015 23:51

              @Vincent Brousseau


              Cette digression religieuse n’avait pour seul objectif que de mettre en évidence votre révélation soudaine après 15 ans de bons et loyaux services au sein de la BCE, plus près de l’eurocratie y’a pas. Retournement miraculeux devant le guide Asselineau, à chacun ses idoles ...

              Sur les plans de sortie de la Grèce, vous devriez prêter plus attention à ce que j’ai vraiment écrit. Jamais je n’ai dit que vous vous attribuiez la révélation de ces plans, ils sont connus de tous et on fait les titres de la presse en leur temps.. Quoique votre supporter vous compare à Snowden et Assange qui se sont mis en danger par leurs révélations, bien flatteuse comparaison pour un petit banquier en goguette en politique, qui révèle ce que tout le monde sait. Mais bon, les groupies UPR sont de vrais fans, la mesure n’est pas leur fort.

              Pas plusieurs mois ? Plan B de Varoufakis révélé début Juillet 2015, plan Schaube début d’Aout, à ma ma connaissance nous sommes en octobre, ce qui fait 3 mois pour l’un et 2 pour l’autre. Il me semble que chez le commun des mortels, plusieurs commence à deux. CQFD.

              C’est pas grave de changer d’avis, un grand connaisseur de la variabilité des opinions avait écrit « Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent ». Il savait prendre le bon, dans votre cas, sans vouloir vous démoraliser, vous avez pris un bien mauvais vent en attendant d’en prendre un vrai aux élections.

              PS : Malhonnêteté, serait ce le spécialiste du sujet qui donne cet avis sur une assertion que je n’ai jamais formulé.



            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 octobre 2015 08:16

              @Aristide
              J’ai lu plusieurs dizaines de vos commentaires, votre haine de l’ UPR y transparaît régulièrement. Vous êtes opposé à l’indépendance et à la souveraineté de la France ?


              Ce serait plus honnête de le dire clairement, plutôt que de passer par des critiques personnelles qui n’ont aucun autre intérêt que de dissimuler pour qui vous roulez ?

            • Peretz1 Peretz1 22 octobre 2015 10:17

              @Vincent Brousseau Bien répondu, à ceci-près que la question monétaire est au contraire totalement spirituelle malgré les apparences : l’argent est une pure convention basée sur la confiance. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il a toujours posé problème. Pour votre gouverne Monsieur l’Economiste professionnel, vous pourriez en avoir la démonstration dans mon bouquin « Pour une économie humaine, renversons la table » (Amazon). Mais n’en portez pas ombrage, vous n’êtes pas le seul technicien à ne voir que l’aspect matériel du monétarisme. On ne parle jamais de Keynes dans les grades Ecoles ? Il a eu le mérite de parler de psychologie , lui qui est à la base du relationnel en macroéconomie.


            • Aristide Aristide 22 octobre 2015 10:47

              @Fifi Brind_acier

              C’est tout ce que vous avez à répondre. Haine ? Le simple fait de vous mettre à votre place, de rappeler le passé de vos idoles, vos manipulations incessantes sur ce site, votre incessant trollage sur l’UPR, vos larmoiement sur l’omerta dont vous seriez victime, vos résultats électoraux minuscules, ... serait donc de la haine.

              Contrairement à vous, je ne roule pour personne, même s’il est assez facile de déduire mes engagements des positions que je défend ici.

              Vous défendiez ce transfuge de la BCE en le déclarant « lanceur d’alerte » alors qu’il reprend des articles connus de tous sur des plans qui ont fait les titres de tous les journaux. Sa seule défense consiste à arguer que ces plans n’auraient pas plusieurs mois alors qu’ils datent de juillet et août. Lisez son message, un vide abyssal.

              Sur le fond, je suis europeiste, l’indépendance de la France et sa souveraineté sont des hochets que l’on agitent devant quelques nostalgiques qui croient que la France devrait être une « Suisse », non alignée ou avec une alliance à l’est ... Allons, la France a une place de leader de l’Europe avec l’Allemagne. 








            • GrandGuignol GrandGuignol 22 octobre 2015 14:40

              @Aristide

              « Sur le fond, je suis europeiste...... »

              On s’en serait douté vu les arguments que vous utilisez, dont les noms d’oiseaux et autres anathèmes péjoratifs et non constructifs ..
              Attaquez vous sur le fond des analyses de V.Brousseau ou de F.Asselineau au lieu de parler de trollage de FIfi qui fait un travail énorme de ré -information ( merci Fifi).
              Êtiez ou êtes vous économiste au sein de la BCE ? Avez vous les contacts et connaissances de V.Brousseau ?
              je vous trouve bien présomptueux et arrogant.
              Quelle information pertinente avez vous à proposer ? l’ensevelissent de la France et des autres pays européens dans les sables mouvants de la Troïka ?

              Les plans connus que vous citez n’étaient qu’un leurre de plus des médias pour encore une fois diaboliser une sortie de l’UE et de l’euro. Tous les débats télévisés, toujours orientés en faveur de l’Europe, ont systématiquement utilisé ces fameux plans (connus) pour accentuer l’impossibilité pour un pays de sortir de cette UE (effet inversé, crainte de la sortie pour ne pas en sortir), d’autant que les traités européens interdisent l’expulsion d’un de ses membres...

              Les plans de sortie réels de la Grèce concoctés par l’UE en douce, démontrent de toute façon, qu’ils soient secrets ou pas, que les dirigeants de L’UE envisageaient, peut être, une sortie de la Grèce dans le pire des cas...Mais bien sur, le pire, c’est le peuple Grec qui l’a prit dans les dents.

              Toute cette mascarade de Syriza, sa réforme des traités ( lol), son référendum bidon (relol), et surtout l’acceptation finale de mesures européennes pires que celles proposées en premier lieu (trololol), retirent le voile de ce théâtre de guignols.

              « Allons, la France a une place de leader de l’Europe avec l’Allemagne. »

              Oui une place de leader des pays de l’UE les plus endettés !! (Mégalol)

              Oui et aussi leader en tant que contributeurs net : 24 milliards versé par la France cette année pour l’UE qui ne nous en reversera que 17 ou 18, soit une perte pour la France de 6/7 milliards !! (sic)

              Les arguments des européistes sont dorénavant éculés, la troïka impose sa loi totalitaire et austéritaire, un état supranational européen gouverne d’une main de fer les pays membres qui ne peuvent développer leur propres politiques et sont donc assujettis, pieds et poing liés.
              Changer cette UE kafkaïenne est une utopie, les traités cloisonnent la démocratie et rien de bon ne peut en sortir.
              Le seul article valable de ces traités qu’il nous faut suivre dorénavant, est l’article 50 du TFUE qui nous permet une sortie dans les règles de cette UE et de l’euro.

              Une autre Europe ? Pourquoi pas, mais une Europe qui respecte ses membres en tant que nation libre de ses choix politiques et de leurs cultures et non une uniformisation européenne sans identité réelle et manipulable à souhait..

              Pour ce qui est des lanceurs d’alerte, en France au niveau politique, c’est le marasme.
              Vincent Brousseau (il n’est jamais trop tard pour bien faire) à le mérite de dénoncer les coulisses de la BCE et explique très clairement toutes les imperfections de celle ci.
              Citez moi un responsable politique qui en fait autant...Pour la langue de bois, ils sont forts, très forts, ils vous embarquent dans des tirades surréalistes et incompréhensibles pour la majorité des gens. Et pourtant nombre d’entre eux siègent au parlement européen et sont donc parfaitement au courant du fonctionnement de cette institution.Les européistes en tête de gondole.

              Vincent Brousseau a ce petit plus, ce petit plus qui permet à la majorité de comprendre le dessous des cartes de l’UE à laquelle il a cru un temps, mais ça c’était avant. smiley


            • Aristide Aristide 22 octobre 2015 19:09

              @GrandGuignol


              Un argument d’autorité pour me dénier le droit d’avoir des positions politiques ? Non, je ne suis ni économiste, ni banquier, je suis un simple citoyen qui n’est pas plus présomptueux que les mêmes banquiers et économistes qui ont tous démontrés leur inaptitude dans les périodes récentes, alors les leçons d’économie et de politique, je ne les reçois de personne. Pas plus que de vous que de ce sbire de la BCE ou autre devin de l’UPR. Eux mêmes sont-ils ingénieurs télécommunication, spécialiste de l’environnement, du nucléaire, du commerce, de l’industrie, ... ou serait ce que ces banquiers disposent d’une telle compétence qu’il faille les écouter sur tout ?

              Je crois en l’Europe, très jeune, elle souffre de la différence importante des législations économiques et sociales. Elle a grandi très vite, son recentrage et accélération a entraîné des difficultés assez classiques dans une organisation de cette ampleur. Il est assez simple de comprendre que la période d’harmonisation des législations, sera longue.

              Certains proposent une accélération sur la base d’un groupe de pays qui iraient plus vite, d’autres envisagent une vitesse raisonnable afin de ne pas creuser les écarts entre les pays. C’est la seule discussion qui vaille : la vitesse d’intégration à un ensemble économique de grande ampleur, capable de trouver sa place dans le monde.

              La dette ? Assez bizarre que vous , économiste de talent vous regardiez ce seul critère pour évaluer la France. La Bulgarie, la Roumanie et la Lituanie sont les moins endettés, serait ce que la France dusse envier la situation économique de ces pays ? Sur la contribution européenne négative pour la France, ces subsides sont largement utilisés dans les pays bénéficiaires pour reconstituer des moyens structurels, renforcer des infrastructures ... Tel le plan Marshall, il s’agit d’investissements.

              J’ai voyagé aux quatre coins de l’Europe, de la Bulgarie à la GB, de l’Espagne à la Roumanie, ... Allez y vivre, vous vérifierez très vite que vous êtes un européen. Culturellement très proches de toutes ceseuropéens, attachés à un état social, à une solidarité qui dépasse les frontières, ...

              Brousseau et Asselineau font pale figure face à de Gaulle. Voilà ce qu’il écrivait en 1962, "Si nous arrivons à surmonter l’épreuve du Marché commun — j’espère bien que nous le ferons — il faudra reprendre ce que la France a proposé en 1961 et qui n’avait pas réussi du premier coup, c’est-à-dire l’organisation d’une coopération politique naissante entre les Etats de l’Europe occidentale. A ce moment-là, il est fort probable qu’un peu plus tôt, un peu plus tard, l’Angleterre viendra se joindre à nous et ce sera tout naturel. Bien entendu, cette Europe-là ne sera pas comme on dit supranationale. Elle sera comme elle est. Elle commencera par être une coopération, peut-être qu’après, à force de vivre ensemble, elle deviendra une confédération ».

              L’Europe ne se construit que sur des réalités, c’est la démarche entreprise, la vision historique est bien loin de ces petits et obscurs technocrates de l’UPR, le nez sur la dette ou les taux d’intérêts, le % du PIB, ... Ce qui est rassurant, c’est que malgré les difficultés inhérentes à l’ampleur du projet, aux crises économiques, seuls une ultra minorité veut en sortir.

            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 octobre 2015 20:34

              @Aristide
              Merci d’avoir reconnu que vous êtes européiste. Quant à votre mépris pour tous ceux qui n’approuvent pas votre choix, les lecteurs sont assez grands pour en juger.


            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 octobre 2015 20:56

              @Peretz1
              « Pour une économie humaine, renversons la table ». Comme Tsipras , sans doute ?

              Sans sortie de l’ UE et de l’euro, vous ne renverserez rien du tout, car les décisions essentielles ne sont plus prises en France. Les citoyens sont justes autorisés à s’occuper de questions sociétales.


            • GrandGuignol GrandGuignol 22 octobre 2015 21:27

              @Aristide

              Vous dénier le droit d’avoir des avis politiques n’est pas dans mon propos mais c’est la façon, la forme si vous voulez, agressive et irrespectueuse qui me hérissent, surtout devant le manque d’argument tangible.
              Facile de traiter quelqu’un de guignol et de lui attribuer des surnoms farfelus...
              bon bref, passons.

              je pense aussi que vous n’avez pas visionné les conférences de V.Brousseau, sinon vous ne tiendriez pas ce langage à son égard. :

              VBrousseau « sortir de l’euro : pourquoi et comment ? »

              V.Brousseau : l’euro est irrévocable

              V.Brousseau : l’euro, avant, pendant et après
              .

              Et tant d’autres interventions : ici

              ,« ... à force de vivre ensemble, elle deviendra une confédération »
              . »
               oui mais dans combien de temps avant de sombrer dans l’abîme ?
              Cela fait 40 ans et même plus, qu’on nous bassine avec cette nouvelle Europe et au final, une dictature déguisée en démocratie.La misère qui se répand comme la peste et les oligarques gavés comme des oies.


              Vous croyez en l’Europe et je ne critiquerai pas ce choix si celui ci était une confédération et pas une fédération comme c’est le cas actuellement, même si celle ci semble faire croire le contraire.
              D’autres part tous les arguments que vous avancez sur cette Europe trop jeune et blablabla, ne persuade que ceux qui pensent que cette UE à été créée pour les peuples.
              Les traités européens sont des traités économiques qui ne prennent pas en compte l’avis des peuples ( voir la Grèce !). Rien ne fera évoluer cette UE sur des bases plus humaines mais au contraire celle ci renforce sa main mise et son pouvoir non démocratique sur les nations membres.

              Si une minorité ne voit pas le caractère urgent de sortir de l’UE, c’est que la propagande contre cette position est flagrante et ce sujet n’est abordé principalement qu’en mettant à l’avant scène le FN qui salit l’image de la France avec sa« haine » des étrangers et revendique une souveraineté pour la France en renégociant les traités, comme Syriza..lol.

              Mais au fait connaissez vous réellement l’UPR ou vous fiez vous aux bruits de couloirs ?

              F.Asselineau : qui gouverne vraiment la France et l’Europe ?


            • GrandGuignol GrandGuignol 22 octobre 2015 21:32

              @GrandGuignol

              Correction deuxième lien :
               l’euro est il irrévocable ? et non l’euro est irrévocable....ce qui n’est pas pareil !


            • GrandGuignol GrandGuignol 22 octobre 2015 22:11

              @GrandGuignol
              Correction bis, dernier paragraphe, en début de phrase :

              Si une majorité... (et non une minorité).

              Faudrait mettre une fonction « modification » sur les commentaires ça serait sympa....


            • Aristide Aristide 23 octobre 2015 00:13

              @GrandGuignol

              Pour conclure : Faudrait mettre une fonction « modification » sur les idées ça serait sympa....aussi. Surtout pour votre gentil banquier de la BCE qui s’est transformé en gentil politique.


              Voyez que je continuerai à ridiculiser les ridicules, je ne suis nullement à l’abri du même traitement et je ne pleurnicherai pas si lors d’une joute orale, je dérapais, Assez improbable sur cette affaire tellement vous vous contentez d’affirmer doctement sans porter le moindre argument.

              J’ai pondu quelques lignes sur ma position, j’ai essayé de vous expliquer que l’Europe ne se fera pas simplement, elle dépendra de nous, de nos successeurs, cet une affaire très longue. L’abandonner maintenant est une ineptie inexplicable, une vision de courte vue, une absence de vision de long terme,. Les difficultés ne sont qu’au début, l’harmonisation sociale sera incontournable, il faudra du temps et des larmes. 

              J’ai donné un extrait d’un discours sur l’Europe de De Gaulle en 1962, il me parait tellement actuel que je ne comprends pas que vous n’en acceptiez la conclusion, sur la nécessaire « confédération » des états



               



            • GrandGuignol GrandGuignol 23 octobre 2015 03:07

              @Aristide

              Oui, oui, patience et longueur de temps font plus que force ni que rage....
              Je connais ce refrain d’une Europe merveilleuse pour la saint Guy et je ne marche plus.

              Comprenez bien :
              Cette UE n’est pas confédérale mais fédérale, FÉDÉRALE, OK ? ... et le temps n’y changera rien.

              Le cas Grèc ne vous à pas ouvert les yeux ??? qu’est ce qu’il vous faut, des hommes en armes dans les rues à tous les croisement pour comprendre que cette UE n’est qu’une dictature organisée depuis bien longtemps , les pions étaient tous prêt à mettre en place et Sarkozy pour la France nous a forcé d’y adhérer malgré le NON des français au référendum sur l’Union européenne.
              Elle a été établie pour détruire les nations et permettre aux oligarques de se gaver en vendant le patrimoine français ainsi que ceux des autres nations, en privatisant les services sociaux, bradant au plus offrant nos secteurs énergétiques, nos aéroports, en permettant la délocalisation des entreprises, l’immigration, etc.. Voir les traités européens, je n’ai pas de mémoire les articles en tête, mais vous les trouverez aisément sur le site de l’UPR avec leurs conséquences néfastes.

              En appliquant une politique d’austérité pour rembourser une dette « virtuelle » dont le montant effarent ne pourra jamais être remboursé d’ailleurs, cette UE n’est qu’une réelle arnaque bancaire, un racket sur le peuple, un système d’endettement continu qui « oblige » nos gouvernements fantoches et complices à se soumettre au plan de rigueur et d’austérité toujours plus paralysant et contraignant, ne permettant pas une relance économique mais plutôt une descente aux enfers !

              continuez d’espérer, que voulez vous cette UE est une entité SUPRANATIONALE qui se fout de vous, de moi et des peuples.Si l’on n’en sort pas c’est le chaos assuré.

              Bonne nuit.


            • GrandGuignol GrandGuignol 23 octobre 2015 04:04

              @Aristide

              Un dernier mot sur les chances de réorienter ou réorganiser cette Union Européenne, qui je le rappelle encore une fois, n’est pas confédérale mais bien fédérale.

              1/ il faut savoir qu’il faut l’accord des 28 pays membres à l’unanimité pour changer une ligne des traités européens...pensez vous réellement que ceux ci (les 28 pays membres de l’UE) puissent vouloir tous la même politique, c’est fort peu probable et les statistiques montrent qu’on n’a plus de chance de gagner 3 fois au loto.

              2/ Les dirigeants de l’UE, nommés et non élus, viennent essentiellement des milieux d’affaires financières qui ne reculeront devant rien pour augmenter leurs profits.

              3/ JC.Juncker, à dit au gouvernement Grec lors des négociations :« Il n’y a ^pas de choix démocratiques contre les traités européens ! » ce qui place les traités économiques avant les politiques nationales et oblige donc les états à se plier aux directives d’austérités de l’UE, confirmant bien son caractère fédéral.

              4/ comment lors justement des négociations de la Grece face à l’UE, comment donc tous les partis qui veulent une autre Europe comme le FgG, Podémos et d’autres en Europe ne se sont pas mobiliser pour instaurer des manifestations monstres ou des grèves générales ??
              Rien et ils ont tous quasiment approuvés la capitulation de syrira.
              C’était le moment ou jamais et pourtant rien, et pourquoi donc, car se sont des européistes (mondialiste même je pense) et leur idéologie va au delà de la souffrance des peuples à qui ils feront endurer la misère aussi longtemps qu’ils ne seront arrivés à leurs fins.

              je pourrait continuer encore et encore tellement l’impossibilité de changer cette UE est flagrante cette UE à laquelle j’ai cru un temps moi aussi, mais cela aussi c’était avant. smiley


            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 23 octobre 2015 07:14

              @Aristide
              « La France a une place de leader en Europe », hélas le couple franco allemand est un mythe qu’on sert aux Français, pour leur faire croire qu’ils servent à quelque chose...


              Le véritable couple est « l’ Alliance germano- américaine pour le 21e siècle » signé en 2004. Version américaine sur le site de la Maison Blanche. C’est grâce à l’ UPR que je l’ai découvert, sinon personne d’autre en France n’en parle.

              Et si vous voulez remonter aux origines de la construction européenne, elle s’est décidée en Août 1944 à Strasbourg, entre les responsables nazis et les hauts fonctionnaires américains. Archives de l’ INA. « L’Europe des collabos »

              L’UE n’est rien d’autre que la suite de l’Europe nouvelle d’ Hitler.

            • Saul 22 octobre 2015 14:07

              Que penser de l’argumentation de Jean Peyrelevade "L’euro reste le meilleur rempart contre les populistes" qui décrit à l’attention de Marine Lepen, mais l’argumentation pourrait s’appliquer à quelqu’un d’autre, l’impossibilité de sortir de l’Euro en raison d’une énorme crise que le simple fait de vouloir sortir de l’euro provoquerait :  

               http://www.lesechos.fr/17/06/2015/LesEchos/21960-039-ECH_l-euro-reste-le-meilleur-rempart-contre-les-populistes.htm

              L’un des arguments de de Jean Peyrelevade « l’insolvabilité de l’Etat français en raison de la hausse des taux d’intérêt » me semble douteux car la souveraineté retrouvée donne quelques possibilités qui n’existaient pas avant ladite restauration de souveraineté. Au moment de la sortie de l’euro, la Banque de France pourrait lancer un Quantitative Easing sur les obligations de l’État français, on pourrait aussi rétablir pour la Banque de France « Une fonction historique importante (aujourd’hui révolue) : les concours à l’État » :

               https://fr.wikipedia.org/wiki/Banque_de_France

              Le risque principal d’une sortie de l’euro, en plus des problèmes techniques de la sortie, pourrait être celui d’une dépréciation exagérée de la monnaie dans une situation où la France est plus dépendante des importations car l’euro a précisément accru cette dépendance aux importations. Notre pays s’est fortement désindustrialisé, entre les fermetures d’entreprises et les délocalisations indispensables à la survie de grandes entreprises françaises, on produit de moins en moins en France. 

              De toute façon si on ne sort pas de l’euro on n’évitera pas d’aller dans le mur, mais on ne va pas l’atteindre immédiatement. Ça sera une sorte de suicide lent où les choses iront progressivement de plus en plus mal.


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 octobre 2015 20:54

                @Saul
                Peyrelevade peut dormir tranquille, le FN n’a aucunement l’intention de sortir la France de quoi que ce soit...


                Jacques Sapir a fait, avec Philippe Murer un gros travail de recherche sur la sortie de l’ euro. Cette étude est publiée sur le site Respublica : « Les scenarii de sortie de l’euro » que vous pouvez télécharger.

                La Banque Natixis, a fait une préparation à la sortie de l’euro.

                Jacques Sapir vient d’écrire un billet : « L’euro, la peur et Vichy ».

              • ZobPow3r 22 octobre 2015 14:47

                Je lis ici et là qu’il faut absolument sortir de l’U.E et je suis également de cet avis.

                Cependant dans la plupart des articles ou commentaires que je lis sur ce site on présente cela comme une solution alors que ce n’est qu’une étape.

                Alors on sort de L’U.E, de l’euro, de l’OTAN et compagnie et après quoi ? On retrouve notre souveraineté, notre « grandeur », on fait un capitalisme à la française ?
                Vous feriez mieux de pousser vos réflexions jusqu’au bout plutôt que de pérorer entre intellectuels (ou soit disant) et de jouer à qui à la plus grosse en disant tous la même chose à quelques nuances près et en faisant comme si vous n’étiez pas d’accords. On se croirait sur un plateau de télévision.

                Donc à vous écouter on continue dans un système monétariste (capitalisme, communisme, dictatures de toutes sortes, pseudo démocratie sont tous des systèmes monétariste)
                Je ne dis pas que ce système n’a pas eu sa place dans le passé mais il fonctionne comme si nos ressources étaient inépuisables, or nous savons aujourd’hui que ce n’est pas le cas.

                Continuez avec ce système archaïque et violent qu’est le système monétaire est suicidaire pour notre espèce.


                • GrandGuignol GrandGuignol 22 octobre 2015 15:25

                  )@ZobPow3r
                  "Donc à vous écouter on continue dans un système monétariste (capitalisme, communisme, dictatures de toutes sortes, pseudo démocratie sont tous des systèmes monétariste) ..."

                  Je vous comprend, mais pour cela c’est au niveau mondial que cela doit se réaliser pour qu’un tel système soit réaliste.Un monde sans argent oui, un pays seul sans argent, là cela devient nettement plus compliqué.
                  Imaginez qu’il faudrait tout repenser et il le faudra un jour de toute façon, mais dans l’état actuel des mentalités au niveau mondial, cela risque de prendre encore quelques décennies si ce n’est plus.

                  Pour vous faire une idée des propositions réalistes de l’UPR (Programme de l’UPR).

                  Certes on ne change pas profondément le système dans lequel on est depuis la révolution, mais l’on revient tout de même à une plus juste équité. Les referendums d’initiative populaire permettront aux français de choisir leur politique, un élan vers plus de démocratie.

                  Sinon la conférence de F.Asselineau  : le jour d’après vous informe sur ce qu’il adviendra dés la sortie de l’UE, euro, OTAN.

                  On ne pourra changer ce système que si le peuple à les mains libres, si la démocratie est restaurée, si la nation France à le pouvoir de s’émanciper de cette UE austéritaire.


                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 octobre 2015 20:45

                  @ZobPow3r
                  Ce qui est archaïque et violent, c’est la mondialisation, imposée par les USA, la finance et les multinationales.


                  Comment voulez-vous aborder la question de la fin des ressources et du partage de la richesse produite, dans un système où les citoyens ne sont ni informés correctement, ni consultés, et où les décisions de la Commission européenne reviennent sur 100 ans d’acquis sociaux ?

                  Commençons par le début, retrouver la souveraineté, la démocratie, informer les citoyens par des débats contradictoires, une presse indépendante et les consulter par le referendum d’initiative citoyenne. C’est le programme de l’ UPR.

                • TREKKOTAZ TREKKOTAZ 22 octobre 2015 21:01

                  L’ UPR à la saint Glin Glin !Peut être nos élites satanistes voudraient le FN pour le chaos, et la guerre civile ? C’ est une hypothèse totalement valide, qui vivra verra !Franchement, c’ est chaud ce pays de merde !PAS LE CHOIX Le Pen vite ! smiley


                  • GrandGuignol GrandGuignol 22 octobre 2015 21:39

                    @TREKKOTAZ

                    Le FN à la St Glinglin !

                    le FN épouvantail des français qui ne dépassent pas 20% de la population encore sous hypnose télévisée et dont 80% voterons contre au deuxième tour.

                    Des souverainistes en carton pâte qui veulent, comme syriza, renégocier les traités....
                    Vous allez vous faire Syrizer...lol

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