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Accueil du site > Actualités > Economie > Retraites Macron : rien de bon !!! ***

Retraites Macron : rien de bon !!! ***

Le gouvernement annonce un déficit insupportable qui serait compris entre 7,9 et 17,2 milliards d'euros en 2025 selon les projections du Conseil d’Orientation des Retraites (COR)  : Le Monde publié le 18 novembre 2019 - https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/11/18/retraites-un-deficit-attendu-entre-7-9-milliards-et-17-2-milliards-en-2025_6019599_823448.html

Cependant, quel que soit le scénario économique retenu, la part des dépenses de retraite dans le produit intérieur brut (PIB) demeurerait stable : ce taux (13,8% en 2018) mesure le niveau des prélèvements qu'il est nécessaire d'opérer sur la richesse produite pour financer les retraites. En conséquence, sa stabilité montre que l'évolution des dépenses de retraite est maîtrisée.

Il n'y a donc pas d'urgence, prenons le temps de la réflexion pour définir une stratégie et ne tombons pas dans une précipitation floue comme nous l'impose Macron, le soit-disant maître des horloges.

Est-ce une réforme de trop ?

Bref, cette réforme, n’est sans doute pas utile financièrement contrairement à ce que l’on dit dans les médias. Ne serait-ce pas une entourloupe pour préparer la privatisation des retraites à terme ?

En effet, l’enjeu n'est pas mince. Déjà en 2010 le marché représentait "40 à 100 milliards d’euros" en fonction des réformes. Aujourd'hui le pactole est beaucoup plus gros.

Ainsi, une baisse plus ou moins considérable des retraites, inciterait les français à ce précipiter sur les systèmes de retraites complémentaires.
 

I - Vers la privatisation des retraites sous la houlette de BLACKROCK

Un des enjeux principaux de cette réforme est de pousser les salariés à prendre des assurances retraites privées pour la grande joie des banques ( il y a beaucoup d’argent à gagner) afin d’avoir soit-disant une retraite décente.

Il ne faut pas oublier qu’en France les budgets sociaux (cotisations retraites et Sécurité Sociale) sont supérieurs au budget de l’État. En conséquence, les banques et les assurances privées ne peuvent tolérer qu'une telle masse d'argent leur échappe. Il leur faut amener les gens à venir « cotiser » chez eux.

Aux USA les banques ont versé des retraites de misère, obligeant un nombre non négligeable de retraités à reprendre un travail précaire et mal payé. Doit-on tomber dans cet avenir radieux du capitalisme où la spéculation est devenue la loi toute puissante du marché. Blakrock nous y engage fortement et conseille Macron dans ce sens.

La réception du PDG Larry Fink à l’Élysée en juillet 2019

 

La réception du PDG Larry Fink à l’Élysée en juillet 2019 illustre également la bienveillance du gouvernement pour les firmes du secteur. Puis enfin l’élévation au grade d’officier de la Légion d’honneur au cours de l’année 2020 de son représentant France Jean-François Cirelli.

Par ailleurs, Jean-Paul Delevoye avait quant à lui rencontré le fonds BlackRock début mars 2018 lors de sa nomination comme haut-commissaire à la réforme des retraites !!!!

En dehors de Wall Street, qui connaît BlackRock, le plus puissant gestionnaire d’actifs de la planète ? Enquête sur un acteur discret mais influent de la vie économique et politique mondiale.

Avec ses 6 000 milliards de dollarsUS, soit plus de deux fois le PIB de la France, cette entreprise tentaculaire ne cesse d’étendre son influence dans toutes les directions, depuis sa création, en 1988, par Larry Fink.

La force de ce géant américain de la gestion réside dans les milliards de dollars que lui confient ses clients, pour la plupart des gros poissons de la finance : multinationales, institutions financières et fonds d’investissement ou de pension. Grâce à cette manne financière, le groupe a mis le grappin sur de nombreuses multinationales.

Actuellement, BlackRock est entre autres présent dans le capital d’Apple, de Microsoft, de Facebook, de McDonald’s, de Siemens, ainsi que de nombreuses entreprises du CAC 40.

Non content d’investir dans les entreprises les mieux cotées du monde, le gestionnaire d’actifs est aussi dans les petits papiers de gouverneurs de banques centrales, de ministres des finances et même de chefs d’État, à qui il prodigue de précieux conseils. Et pour cause : il dispose non seulement des meilleurs experts financiers, mais aussi d’un algorithme de prévision conjoncturel sans égal,

Ainsi, le leader mondial dans la gestion d'actifs, BlackRock dispose depuis 2006 d'une filiale française (celle-là même dirigée par Jean-François Cirelli) qui gère, selon des chiffres repris par France-info, « 27,4 milliards d'euros de fonds confiés par des clients français ». Fait notable, la société BlackRock est actionnaire de près de la moitié des entreprises du CAC 40, telles que BNP Paribas, Vinci, Saint-Gobain, Société Générale ou encore Total.

Comme le rapporte Franceinfo dans un article publié à la mi-décembre 2019, « depuis plusieurs années, BlackRock se montre extrêmement intéressé pour mettre la main, via ses clients (assureurs, banques...), sur une partie de l'épargne des Français, afin de l'orienter vers l'épargne-retraite ». Étonnant non !!!!!!

Si cette implantation en France n'est donc pour l'heure que partielle, malgré de bonnes relations avec l'Elysée, la multinationale ne fait pas mystère de son intention de s'ancrer davantage dans l'Hexagone : « Blackrock veut être beaucoup plus présent dans ce beau pays et nous avons de grandes ambitions pour BlackRock en France », expliquait Jean-François Cirelli sur France-info en juin 2019. Il précise au cours de la même interview : « Nous voulons mettre notre expérience au service de cette nouvelle épargne retraite. ». Le morceau est lâché !!!!!
 

Voir cette vidéo édifiante : pic.twitter.com/puIQZIFZsh — Raphael Pradeau (@raphpradeau) le 2 janvier 2020 (c'est récent)

Face à cette perspective qui nous menace, posons nous une autre question sur l'espérance de vie des français car cela conditionne l'âge de la retraite.

 

II - Les chiffres inquiétants de la montée de la pauvreté en France

L'Insee a démontré la corrélation entre le niveau de vie et l'espérance de vie. Ainsi, l’espérance de vie par niveau de vie est chez les hommes de 13 ans d’écart entre les plus aisés et les plus modestes.

Or, l'allongement statistique de l’espérance de vie est évoquée par Macron pour justifier sa réforme des retraites. « Nous vivons plus longtemps, et en bonne santé » !!!

Or, selon un rapport de l’INSEE rendu public le 16 octobre 2019, le nombre de personnes au niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté aurait augmenté en France de 0,6% durant l'année 2018 par rapport à l'an précédent, pour atteindre 14,7% de la population, soit 9,3 millions de Français.

Un constat simultanément corroboré par celui de l'organisme européen de statistiques Eurostat, qui a publié une étude mentionnant l'évolution des personnes menacées de pauvreté, ou d'exclusion sociale au sein de l'UE. Selon les données du rapport, la France serait en proie à une augmentation du « risque de pauvreté après transferts sociaux ». Prenons quelques exemples de cette agravation.

 

- Le nombre de sans-abri morts dans la rue a augmenté de 15% en 2018

Dans son rapport annuel rendu public le 29 octobre 2019, le collectif Les Morts de la rue a recensé le décès de 612 personnes sans domicile fixe (SDF) sur l'année 2018, soit une augmentation de 15% par rapport à l'année précédente.

Des chiffres qui tranchent avec la promesse de « Zéro SDF » émise par Emmanuel Macron, qui s'était engagé en juillet 2017 à « loger tout le monde dignement ». Un constat d'autant plus alarmant que selon Cécile Rocca, coordinatrice du collectif, ce chiffre est très loin d'être exhaustif.

L'organisation recense en effet les décès sur base de signalements de ses partenaires et des médias mais de précédentes recherches auraient montré que le nombre réel des SDF décédés était environ six fois plus important que celui qui a été recensé par le collectif.

 

- Sept Français sur dix « préfèrent » avoir froid qu'allumer le chauffage...

Selon une enquête Odoxa publiée le 12 novembre, à l'approche de l'hiver, 71% des Français font « le choix » de se passer de chauffage. « En cause, le montant de la facture qui grimpe, à mesure que les températures baissent », rapporte alors Le Figaro.

Comme l'explique l'étude, les citoyens les plus précaires sont les premiers à éprouver des difficultés à se chauffer. En effet, d'après le rapport, 76% des retraités et 79% des foyers gagnant entre 1 500 et 2 500 euros mensuels sont les plus poussés à ce « choix » d'économie, qui s'inscrit dans le phénomène qualifié de « précarité énergétique ».

 

- De plus en plus d'étudiants vont aux Restos du cœur

Comme le rapporte Le Monde ce 26 novembre, les étudiants sont de plus en plus nombreux à grossir les rangs des plus de 900 000 bénéficiaires des Restos du cœur, ainsi près de 30 000 étudiants y ont ainsi sollicité des distributions de repas.

Selon le quotidien qui cite également l’enquête 2016 de l’Observatoire national de la vie étudiante (OVE), un quart des étudiants expliquait rencontrer d’importantes difficultés financières, et 5% d'entre eux étaient en situation de « grande précarité ».

Les Restos du cœur affirment que 80% des étudiants vivent avec moins de 513 euros par mois, soit la moitié du montant du seuil de pauvreté. Et 20% seraient sans ressources.

Signe que la problématique est de taille dans le milieu étudiant, nombre d'universités ont récemment vu s'organiser des rassemblements contre la précarité, notamment après l'immolation d'un étudiant lyonnais de 22 ans, le 8 novembre, devant un restaurant universitaire.

Dans sa lettre, le jeune homme évoquait le manque d'espoir dans l'avenir, accusant les derniers présidents et l'UE de l'avoir « tué ».

Source  : https://francais.rt.com/france/68302-hausse-indicateurs-pauvrete-nuance-dynamisme-francais-vante-richard-ferrand

Les indicateurs de pauvreté connaissent une tendance à la hausse en France (septième puissance économique mondiale). Cette pauvreté oblitère gravement l'espérance de vie des français donc le « Nous vivons plus longtemps, et en bonne santé » n'est pas vrai pour tune bonne partie des français.

 

III - En contre partie : la France, le pays où les milliardaires s’enrichissent vite : 78 milliards de plus en 2019, soit une augmentation de 35%

Les milliardaires français sont ceux qui se sont enrichis le plus vite au monde depuis début 2019, accroissant leur fortune de près de 35%, selon le journal économique US Bloomberg du lundi 1er juillet 2019.

Ainsi, les 14 milliardaires français parmi les 500 plus riches de la planète se sont enrichis de 78 milliards de dollars – net – au premier semestre 2019 . Décidément, en France, tout va décidément pour le mieux… pour les riches ! Merci qui ?

Les plus fortunés, Bernard Arnault, Françoise Bettencourt Meyers et François Pinault ont engrangé à eux seuls 53 milliards de dollars depuis le 1er janvier 2019

Pendant que les gilets jaunes occupaient les ronds-points, les ultra-riches français ont donc amassé des richesses à un rythme deux fois plus soutenu que celui de leurs homologues chinois (17 %) et américains (15 %). Les milliardaires français devancent ceux de Thaïlande (+32,7%), de Singapour (30 %) et du Japon (24 %). Belle performance !!

 

IV - 120 milliards de subventions et de manques à gagner qui seraient très utiles

De leur côté les entreprises bénéficient de larges subventions et participent fortement a l'évasion fiscale des bénéfices.

 

A - Rappel de la situation de 2010 en France

Les subventions : le patronat recevait déjà chaque années pour 65 milliards d'euros de subventions de l’État qui échappaient aux cotisations sociales ( Sécurité sociale et retraite).

Les manques à gagner pour l'Etat  : les entreprises du CAC40 , grâce à leurs filiales dans les paradis fiscaux, ont pu faire échapper 393 milliards d'euros à l'impôt et aux cotisations sociales.

Or d'’après les calculs de Daniel Lebègue, ex-directeur du Trésor, le manque à gagner fiscal correspond à plusieurs dizaines de milliards par an ( environ 40 milliards). ( cf article d'Agata Kovacs, pour Mecanopolis, du 2 mars 2010, avec les informations du Canard enchaîné et des quotidiens suisses La Tribune de Genève et Le Matin) .

Ce rappel nous montre que le phénomène ne date pas d'aujourd'hui et il perdure.Les gouvernements suivants auraient pu déjà sauver les régimes de retraites, le pouvoir d'achat et la préservation des services publiques bien plus tôt.

 

B - En 2020, c'est au moins 120 milliards récupérables par an

Aujourd’hui le phénomène s'est aggravé : on est passé de 65 milliards à 140 milliards d'aides douteuses par an aux entreprises.

Par ailleurs, fraude fiscale est estimée à 80 milliards de par an. Auquel, il faut ajouter un manque à gagner supplémentaire de 10 à 36 milliards concernant la taxation complète des transactions financières (TTF) qui pourraient être mises en place.

-Supprimons la moitié des 140 milliards de subventions de l’État aux entreprises, soit 70 milliards - Récupérons au moins 40 milliards des 80 milliards de manque de recettes dû à l'évasion fiscale - Taxons aussi les transactions financières pour 10 milliards (minimum).

Au total, ce sont donc 120 milliards de recettes fiscales qui sont potentiellement récupérables par an, au service d’une fiscalité plus juste et d’une meilleure répartition des richesses, sans alourdir les impôts et taxes acquittés par les classes populaires et moyennes, ni mettre au chômage des dizaines de milliers de fonctionnaires.

Source mon article : https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/tous-ces-milliards-spolies-alors-221956

 

V - De plus, 146 milliards d’euros de réserves, sans oublier une cagnotte de 24 milliards par an à partir de 2024 !!

A - 146 milliards de réserves

Les retraites sont-elles un faux problème ? C’est la thèse défendue par Gilles Raveaud, un Professeur d’économie à l’université Paris-VIII. Il a longuement expliqué, sur BFM Business, le 25 novembre 2019, pourquoi, à son sens, l’équilibre du système ne serait tout simplement pas menacé, car il existerait actuellement une manne de l’ordre de « 150 milliards d’euros pour les retraites  ».

Le Conseil d’orientation des retraites (COR) le confirme dans son rapport publié le 21 novembre, son décompte est le suivant :

  • l’ensemble des réserves dans les différents régimes des caisses des complémentaires (déficits déduits) représente : 116 milliards d’euros

  • le « Fonds de Réserve pour les Retraites » (FRR) est doté de plus de 30 milliards (36,4 milliards d’euros fin 2017) . Le FRR a été créé par le gouvernement Jospin en 1999 pour parer le choc financier du « papy-boom » sur le système de retraite, le fonds devient un établissement public autonome en 2001. (voir Annexe)

Ainsi, il y a globalement au moins 146 milliards d’euros de réserves nettes dans le système (déficits déduits). Soit peu ou prou l’équivalent des 150 milliards d’euros évoqués par Gilles Raveaud. Voir tableau ci-dessous :

Ces 146 milliards de réserves dans les régimes de retraites permettent de faire une réforme juste sur la pénibilité des professions et des métiers.

Et ce sans même compter la Caisse d’Amortissement de la Dette Sociale (CADES), qui représentera à partir de 2024 une manne supplémentaire de 24 milliards d’euros par an.

 

B - La CADES : 24 milliards d’euros disponibles par an à l’horizon 2024

La CADES :

« La Caisse d’amortissement de la dette sociale (CADES) est un organisme gouvernemental français créé en janvier 1996, et dépendant de cinq ministères de tutelle (Économie, Comptes publics, et les trois ministères chargés des trois branches de la sécurité sociale, Santé, Travail, Vieillesse). Elle s’est vue transférer le montant de la dette sociale avec pour mission de la rembourser d’ici à 2024. Sa principale ressource est la perception de la Contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS), ainsi que d’une partie de la Contribution sociale généralisée (CSG).

Le terme « dette sociale » fait référence au déficit accumulé par le régime général de la protection sociale à la date de promulgation de l’ordonnance créant la CADES.

Au total, la CADES a depuis l’origine repris 260.5 milliards d’euros de dette de la Sécurité sociale, et en a déjà amorti 155 milliards à la fin 2018″.

Or, cet organisme qui a été créé pour financer la dette sociale, doit disparaître en 2024.

Supposons, au delà de 2024, de prolonger la CADES pour financer cette fois -ci les retraites, alors ceci pourrait donner des marges financières à l’État. Ce n'est pas moins de 24 milliards d’euros par an à l’horizon 2024, affirmait le dirigeant de la Cades Jean-Louis Rey, en 2018.

Et dans 5 ans, si le gouvernement n’annule pas la CSG et la CRDS ces recettes seront une manne considérable pour le financement du pays et notamment de nos retraites !!

En conséquence, il n'y a pas de problème de financement des retraites au delà de 2024.

Ainsi dans notre système de retraite actuel, il serait possible de revoir les régimes spéciaux, en douceur et de façon progressive en introduisant une vrai pénibilité métier par métier, car si l’espérance de vie augmente, les disparités sont considérables entre les 69 ans de l’ouvrier et les 82 ans du cadre…

Nicolas Doze avec son émission les Experts sur BFM montre inutilité de cette réforme.

C’est à partir de 6.30 minutes, et c’est un vrai régal :

https://www.bfmtv.com/static/nxt-video/embed-playerBridge.html?video=6108581334001&account=876450612001

 

VI - Les retraites il n'y a pas de problème, voici pourquoi :

A - Projection de l'accroissement du coût des retraites.

Dans le cadre des prévisions les plus alarmistes, en 2050 il sera possible de financer les déficits sociaux.

En effet, globalement, en 2018 les dépenses annuelles des retraites s’élevaient à 13,8% du PIB (13,4% en 2010) . Dans l’hypothèse médiane du Conseil d’Orientation des Retraites (COR), elles représenteront 15,3% du PIB en 2050. Soit une augmentation de 1,5 point en 32 ans (cf : Le Canard enchaîné du 21 avril 2010 s’appuyant sur les chiffres du COR).

Ceci représente une augmentation de 0,047% du PIB par an, cette augmentation de 0,047% n’est nullement insupportable.

Par ailleurs en cas de difficultés, des ressources supplémentaires pourraient facilement-être trouvées.

 

B - Les ressources possibles pour financer et améliorer le système actuel

On est en droit de s'interroger sur le gaspillage concernant les aides à des entreprises qui partent dans les paradis fiscaux et sur l'inertie des gouvernements à ne pas faire la chasse à la fraude fiscale à grande échelle.

Raisonnablement 120 milliards pourraient-être récupérés chaque année.( voir § IV). Ceci ouvre de larges perspectives non seulement sur le financement des retraites et leurs améliorations, mais aussi sur le financement des besoins sociaux qui ne sont pas couverts actuellement.

De plus, en continuant la contribution de la CADES 24 milliards par an , à partir de 2024, l’État pourrait affecter cette manne à l'amélioration du système de retraite et de la Sécurité Sociale : pas de retraite sous le SMIG, des pensions de reversions décentes, aides aux personnes âgées, etc.......

Sachant qu'actuellement 146 milliards sont en réserves pour couvrir les aléas.Alors, pourquoi affoler les gens ?

 

C - En résumé

Il n’y a donc plus de problème pour financer les retraites bien au-delà de 2050, pour combler les déficits de la branche Assurance Maladie de la Sécurité Sociale.

De plus, il serait possible de financer aussi une politique sociale ambitieuse qui supprimerait notamment les situations les plus inhumaines (SDF, chômeurs en fin de droit, rétablissements des secteurs publics supprimés,…). Plus précisément remettre à niveau le secteur hospitalier et avoir une éducation de qualité pour tous.

Pour résumer, il n’y a pas de problème de financement des retraites  comme l' affirme Gilles Raveaud, Professeur d’économie à l’université Paris-VIII.
 

VII - La retraite Macron

Après deux ans de préparation, que dis-je d'impréparation, par Delevoye, le dossier contient beaucoup d'inconnues et la loi présentée actuellement aux parlementaires renvoie à de nombreux décrets à venir que pourra prendre unilatéralement le gouvernement. C'est donc un blanc seing qui nous est demandé, il vient d'être imposé aux députés avec l'article 49.3.

Plus particulièrement, la nouvelle réforme des retraites (une de plus) n'est pas indispensable, elle est même nuisible et angoissante par les lacunes et les imprécisions qu'elle renferme :

  • Puisque le comble est que personne ne connaît la valeur du point et l'âge pivot pour un départ en retraite sans décote .

  • Une seule chose est sûre : la valeur du point et l'âge pivot (âge d'équilibre) vont varier chaque année. On connaîtra chaque année le nombre de ses points, mais jamais le montant de sa retraite. Le montant de la retraite ne pourra jamais être anticipé.

  • Sans oublier que cette réforme n'est pas à ce jour financée. Elle a la prétention de remplacer un système de retraite en léger déficit qui fonctionne de façon satisfaisante et qui pourrait-être amélioré sans problème : notamment les petites retraites, pas de retraite et de pensions de réversion en dessous de 1000 euros,...

  • Nous allons travailler plus longtemps. Richard Ferrand ne c'est-il pas félicité dans le JDD que « Nous allons tendanciellement devoir travailler plus » : mais jusqu'à quel âge ?

En vérité le gouvernement et le MEDEF veulent faire peur aux français en affichant des déficits astronomiques pour qu’ils acceptent une retraite à la carte, où serait maintenu symboliquement un départ possible à 64 ans (âge pivot ou âge d'équilibre), mais en introduisant une décote importante si les salariés partaient à la retraite avant cet âge.

Ainsi, si un salarié veut bénéficier d’une retraite à taux plein, il faudra qu’il travaille bien au-delà de 64 ans. Le fond du problème, est que les gens devront cotiser ( s’ils le peuvent) auprès des banques et des assurances privées pour une retraite complémentaire afin de pouvoir vivre décemment. Cela aboutit de fait à la privatisation progressive, mais inéluctable des retraites publiques et à leur précarisation.

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CONCLUSION

Les Fonds de pension lorgnent sur nos budgets sociaux (cotisations retraites et Sécurité Sociale) qui sont supérieurs au budget de l’État. C'est pourquoi, les banques et les assurances privées ne peuvent tolérer qu'une telle masse d'argent leur échappe.

Tous ces milliards sont connus du gouvernement, mais la priorité Macron va dans le sens de servir les rapaces de la finance. C'est pourquoi Macron, ne fera rien ou si peu contre la fraude fiscale de 80 milliards par an et contre le gaspillage des aides aux entreprises de 140 milliards par an.

Par ailleurs, il compte sur les 24 milliards de la CADES qui seront disponibles à partir de 2025 pour de nouveaux cadeaux au MEDEF. De plus, avec sa nouvelle réforme des retraites dite Universelle il pourra mettre la main sur 146 milliards de réserve des caisses complémentaires.

En conséquence, cette nouvelle réforme va donc conduire à la destruction des grands régimes par répartition et elle sera donc propice à l’éclosion de ces grands fonds de pension qui n’étaient pas encore parvenus à s’acclimater en France, à quelques rares exceptions près.

Tout ceci, est bien dans les injonctions de Bruxelles qui veut tout privatiser pour satisfaire les lobbies les plus influents. C'est aussi dans la ligne des déclarations, déjà anciennes, de Denis Kessler, ex-numéro 2 du MEDEF :
 

« La liste des réformes ? C’est simple : prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! » tout est dit par le MEDEF !!

 

Cette réforme des retraites (une de plus) n'est donc pas indispensable, elle est même nuisible et angoissante par les lacunes et les imprécisions qui renvoient à de futurs décrets gouvernementaux .

Cette réforme fait partie de la stratégie de paupérisation du secteur public, des retraites et de la Sécurité Sociale demandé par les multinationales et les banques qui font la loi à Bruxelles.

Ne pas s’opposer fermement à la réforme des retraites de Macron, c'est accepter de subir le jeu de la spéculation bancaire mondiale de plus en plus vorace. C'est aussi, accepter une paupérisation généralisée pour les retraités actuels et les générations futures.

 

Pour conclure la vidéo sur les scandales de la retraite Macon :

 

ANNEXE : le Fonds de Réserve pour les Retraites (FRR)

Né sous le gouvernement Jospin en 2001, le Fonds de Réserve pour les Retraites consiste en un portefeuille d’actifs financiers destiné à compenser le poids du « papy-boom » sur les générations suivantes : il s’agissait d’anticiper la période comprise en 2020 et 2040, apogée des départs massifs à la retraite, avec une réserve financière prévue pour compenser le déséquilibre du système de retraite par répartition.

Prévu pour atteindre 150 milliards d’euros, le Fonds de Réserves pour les Retraites devait être notamment alimenté par des opérations de privatisations. Dans la durée, le fonds n’a cependant pas été abondé à la hauteur de ce qui avait été planifié lors de sa création. Il ne perçoit plus de recettes depuis la réforme des retraites de 2010 et verse annuellement 2,1 milliards d’euros à la Caisse d’amortissement de la dette sociale (CADES).

En revanche, grâce à des placements performants qui ont rapporté en moyenne 5,7% par an et même 7,2% en 2017, le fonds n’a presque pas diminué malgré les 2,1 milliards de ponction annuelle. Il représente aujourd’hui 36,4 milliards d’euros fin 2017, soit presque son niveau de 2011 (37 milliards).

Source : https://maretraite.fr/que-deviendrait-le-fonds-de-reserve-pour-les-retraites-frr-en-cas-de-reforme-des-retraites/ et https://www.la-retraite-en-clair.fr/retraite-france-monde/systeme-retraite-france-grands-principes/fonds-reserve-retraites


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8 réactions à cet article    


  • zygzornifle zygzornifle 11 mars 2020 13:23

    Macron n’est pas un humaniste , ce n’est pas l’abée Pierre mais son opposé, il a été façonné et mis en place pour ratisser tout le monde du plus jeune au plus vieux , pour détruire le social que nos ancêtres ont mis en place a la sueur de leurs fronts et il excelle dans ce job , avant les élections plein de monde l’a dit mais pourtant il a été élu donc arrêtez de vous plaindre et prenez vous en a ceux qui ont votés pour lui , syndicats et partis politiques de gauche en tète ....


    • troletbuse troletbuse 11 mars 2020 13:28

      @zygzornifle
      Et pourtant, il aime les hommes, surtout basané et musclé  smiley


    • Spartacus Lequidam Spartacus 11 mars 2020 14:12

      Une belle montagne de « conneries »...

      Aux USA les banques ont versé des retraites de misère, obligeant un nombre non négligeable de retraités à reprendre un travail précaire et mal payé. 

      Quelques infos pour les gauchistes

      La retraite aux USA est à 65% par répartition. Comme la France.

      Les fonds de pension sont des retraites complémentaires. Un 2eme pilier et 3eme pilier.

      80% des pensions versées des fonds sont à « prestation définies »....

      Quel que soit la variation boursière vous avez un revenu défini. Crise ou pas crise...

      Mais les gauchistes ne s’informent que dans le monde qui dit ce qu’ils ont envie d’entende.  

      Le taux de remplacement est de 80% pour les 20% les revenus les plus bas. (en dessous de 12 

      La capitalisation existe dans 31 pays dont voici la liste 

      https://www.fiapinternacional.org/en/pension-systems-reform/

      Même en Chine, Russie...

      Refuser a nos concitoyens de pouvoir souscrire a ce système est juste criminel pour les jeunes générations.

      Les colporteurs d’âneries gauchistes sortent encore cette niaiserie que Blackroock serait un « fond de pension » alors que c’est un gestionnaire d’actifs...


      Chaque euro cotisé depuis le début des années 1980, un système de retraite à 100% par capitalisation aurait rapporté 21,90 euros contre 1,90 euro en répartition.

      Les faits sont les faits

      ttps ://www.capital.fr/votre-retraite/retraite-par-capitalisation-des-pensions-10-fois-superieures-quen-repartition-1358879


      Mais va expliquer cette réalité a des ignorants gauchistes qui font croire a de l’argent magique.

      Les gauchistes qui s’expriment sur le sujet sont tous des privilégiés de la gamelle de l’état...

      Tous aux régimes spéciaux... Ils ne cotisent a rien. Le système ne satisfait qu’eux. 

      Vivre aux dépens des autres est leur schéma de pensée et ils chient sur les jeu es générations en sachant pertinemment qu’elles vont dans le mur

      Lamentable !


      • SEPH SEPH 11 mars 2020 16:57

        @Spartacus
        Toujours l’insulte à la bouche.c’est affligeant.

        Le taux de pauvreté des plus de 66 ans est de 3,4 % en France –, mais il est de 23,1 % aux États-Unis.


        La presse américaine commente avec délices les manifestations françaises, mais les retraites publiques, instaurées par Franklin Delano Roosevelt dans les années 1930, ne font guère partie du débat public : le vieil âge ne coûte pas très cher à la collectivité, d’autant moins que l’espérance de vie plus courte qu’en France et le départ en retraite plus tardif (67 ans aux US contre 61 ans en France d’après l’OCDE) font que l’on vit moins longtemps en percevant sa pension :

         16,4 ans pour les hommes américains contre 22,7 ans pour les Français

        --- 19,8 ans pour les Américaines contre 26,9 ans pour les Françaises.

        Au total, écrit l’OCDE, les pensions obligatoires représentaient 7,1 % du PIB américain contre 13,9 % en France.


        Aux USA :

        En moyenne, la retraite publique distribuée par la Social Security à 54 millions d’Américains s’élève à un peu plus de 1 400 dollars (1 260 euros) par mois par retraité.

        On part avec 61 % de son dernier revenu après impôts si l’on gagne la moitié du salaire moyen américain, mais ce chiffre s’effondre à 43 % si on gagne 1,5 fois ce salaire moyen (environ 70 % en France, selon l’OCDE).


        On croyait que les Etats-Unis étaient le paradis des retraites par capitalisation. Ce n’est pas complètement exact. Selon une enquête réalisée par Harris pour le Transamerica Center for Retirement Studies, les retraités déclarent que 61 % de leur revenu vient de leur retraite publique, 14 % des retraites d’entreprise à prestations définies et 10 % seulement de leurs fonds de pension par capitalisation.

        Source du 17 décembre 2019 du Monde : https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/12/17/aux-etats-unis-plus-de-pensions-publiques-que-de-capitalisation_6023136_3232.html



      • Spartacus Lequidam Spartacus 11 mars 2020 18:23

        @SEPH
        Affligeant les montagnes de chiffres bidonnés de la cocos sphère pour s’auto persuader de se croire dans le camps du bien.....  smiley
        C’est la foire a la statistique de Simpson. Mélanger les poires et les bananes pour en tirer des conclusions sur les pommes...

        Non les USA ne sont pas le pays de la capitalisation. C’est un pays de répartition. POINT.
        Ce débat est donc hors sujet. Juste un épouvantail classique des profiteurs des régimes spéciaux qui ont goutté au système actuel et ne peuvent plus s’en passer, même si ça va tuer les générations futures.

        La majorité des Américains sont dans le même système que les français !.
        Seulement 35% de la retraite est par capitalisation. Et cela ne touche que les revenus au delà de 19 732 $.

        Ajoutons quelques différences : « universel », (pas de régimes spéciaux) pas d’inégalités et d’injustices de droits. 

        En résumé les profiteurs privilégiés qui se sucrent sur le dos des autres comme toi n’existent pas.

        En plus tu ne comprends même pas comment lire une stat ni le sujet ni même citer les bon chiffres.
        Comparer un PIB 2 fois supérieur par habitant avec un revenu est ridicule.
        On compare un pourcentage de cotisation avec un pourcentage de cotisation.

        La cotisation aux USA est pour la sécu de 12.4%. Elle n’est pas discriminatoire par castes corporatistes, elle est identique pour tous.

        En France un salarié du secteur privé cotise entre 15,45% et 23,2% (cotisations salariales et patronales) un fonctionnaire privilégié elle est à 74,28%, un militaire à126,04%.

        Le départ est à 62 ans. Les gens peuvent choisir de partir plus tard en bénéficiant d’une meilleure retraite. En partant à 67 ans le taux de remplacement est de 100%. Ce sont des choix individuels, des gens en pleine santé préfèrent travailler et rester dans le monde du travail.
        https://eu.usatoday.com/story/money/personalfinance/retirement/2018/06/19/wh ats-most-popular-age-to-take-social-security/35928543/

        Je confirme et signe que le quintile inférieur (20% des plus petits revenus) part avec 80% de taux de remplacement. Ce n’est pas le cas en France.

        La retraite est bien plus juste aux USA qu’en France.... Moins coûteuse, meilleur rendement et ne favorise pas les castes étatistes sans scrupules de l’injustice a se servir mieux que les autres.


      • Steph87 11 mars 2020 22:07

        @Spartacus
        Tu n’as toujours pas trouvé le livre clowny ! (IL EST PAS SUR AMAZON) Tu n’as pas envie de le trouver, il t’emmerde celui-là hein ? C’est con hein ? Du coup tu racontes encore et comme toujours tes balivernes.
        ’Les retraites aux Etat-Unis, sécurité sociale et fonds de pension’ de Lucy Roberts, je te l’accorde il va te piquer celui-là...Mais bon LES FAITS SONT LES FAITS pas vrai ? Il suffit juste d’avoir la bonne volonté de voir les faits et tous les faits, pas seulement ceux qui t’arrangent...du coup quand on fait cela, ça rend moins con...


      • SEPH SEPH 11 mars 2020 20:25

        "En France, il est de bon ton de critiquer le régime de la retraite par répartition et de louer la retraite par capitalisation comme LE système vers lequel nous devons progressivement tendre.

        La récente réforme des retraites et la mise en place du PER s’inscrit d’ailleurs dans cette dynamique d’une retraite minimum assurée par la collectivité, et une indispensable retraite par capitalisation qui permettrait de survivre décemment.

        Il n’y a plus de mystère sur ce sujet maintenant : Malgré un régime de retraite par répartition qui n’est plus menacée grâce aux réformes passées (Nous sommes en quasi-équilibre budgétaire à long terme), le gouvernement semble vouloir s’acharner à réformer le régime actuel afin de prendre le contrôle sur une baisse future encore plus prononcée.

        L’actuel régime des retraites est quasi à l’équilibre ! Il faut arrêter de croire que la présente réforme est obligatoire pour éviter la faillite ! C’est là une fakenews. En ce sens, vous pouvez relire cet article : Réforme des retraites : La baisse des retraites est il l’objectif caché du gouvernement ?

        Demain, la retraite par point est un régime de retraite qui repose quasi-intégralement sur la valeur du point fixée, directement ou indirectement par le gouvernement. Ainsi, et contrairement à la situation actuelle, dans un système de retraite par point c’est le pouvoir politique qui décidera du niveau futur des retraites. L’exemple de la Suède ne doit pas nous rassurer !

        Le rapport Delevoye sur la réforme des retraites confirme ce basculement majeur. Extrait : « Si la règle de revalorisation du point par défaut tiendra compte de l’évolution du revenu moyen par tête (RMPT), le Conseil d’administration aura la possibilité de proposer une autre règle de revalorisation, au regard d’une analyse pluriannuelle de la situation du système. » cf »Réforme des retraites : Ces préconisations inquiétantes du rapport DELEVOYE. 

        Bref, nous avançons lentement mais surement vers une dégradation accélérée du montant de la retraite. Aujourd’hui, l’équilibre budgétaire est assuré par les partenaires sociaux ; Demain, le pouvoir politique pourra organiser la dégradation du régime de retraite (via une moindre revalorisation du point) afin d’imposer un régime de retraite par capitalisation complémentaire, mais indispensable.

        Malheureusement, la retraite par capitalisation n’est pas le régime de retraite le plus performant du monde.


        Aux USA, Selon Bloomberg, alors même que les marchés financiers sont au plus haut historique, c’est à dire que les valorisations des comptes de retraite par capitalisation doivent être au plus haut, à la fin 2018, il y a 560 milliards de dollars d’engagements de retraite sous-financés :

        • 22,4 milliards de dollars de GE représentent le déficit le plus important.General Electric va même suspendre la retraite par capitalisation de 20 000 de ses salariés ;
        • Boeing 2e déficit de retraite de 15,3 milliards de dollars ; 
        • Exxon 3e de 12,9 milliards de dollars ; 
        • Lockheed 4e de 12,5 milliards de dollars ;
        • GM 5ème de 11,5 milliards de dollars ;

         

        En Allemagne, ce sont 120 milliards de sous-engagement qui sont à déplorer :

        • VolksWagen € 33 milliards représentent le déficit le plus important.
        • 2e Siemens avec € 8,9 milliards de déficit de retraite,
        • Allianz avec € 8,9 milliards,
        • Bayer avec € 8,4 milliards,
        • BASF € 7,4 milliards

         

        La question est alors de s’inquiéter sur le sort de la retraite par capitalisation, demain, lorsque les marchés financiers ne seront plus à leur plus haut historique. 

        Dans un monde ou le rendement n’existe plus, dominé par les taux d’intérêt négatifs comment peut ont encore croire que la capitalisation est un régime de retraite viable ! La retraite par répartition est au contraire un régime parfaitement adapté. (cf »L’avenir de la retraite n’est pas la capitalisation. Il faut sauver la retraite par répartition« ).

         

        L’herbe n’est pas toujours plus verte ailleurs… Je me demande encore comment nous pouvons considérer ce pays comme un modèle tant les dérives sont inquiétantes. Par exemple, un taux de chômage apparent à 3.50% aux USA, mais une réalité nettement moins favorable comme nous vous l’expliquions dans cet article « Le « vrai » taux de chômage est il plus faible en France qu’aux États-Unis ? Serions-nous en plein-emploi ? » ."


        Auteur de l’article Guillaume FONTENEAU 

        -

        octobre 2019

        Professionnel de la gestion de patrimoine - Conseil en Gestion de Patrimoine Indépendant
        Diplômes : Master Gestion de patrimoine - 13 années d’expérience


        • caillou14 rita 12 mars 2020 07:05

          Vous avez voulu Mister « Magouille » au pouvoir ?

          Bon appétit m’ssieurs dames le plat de résistance arrive ce soir à 20 heures !

           smiley

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