C’est vrai que le souverainiste préfère les gens au chômage a se
branler que de voir la possibilité pour eux de s’en sortir par un job
libre.
J’adore s’en sortir par un job
libre ! je ne savais pas que Spartacus était chauffeur de VTC !
Sérieusement : Y a-t-il des gens
désireux d’utiliser un taxi à Paris qui doivent y renoncer faute de
véhicules ?
Si la réponse est
non globalement, car même si l’attente est très longue parfois, si
seul le taxi peut satisfaire le besoin de déplacement, les clients
l’attendront quand même, alors Uber ne donne du travail à certains,
les VTC, qu’en en retirant à d’autres, les chauffeurs de taxis
traditionnels. Il n’y a donc pas création d’emplois
mais partage du travail entre travailleurs et ex-chômeurs.
(Tiens, il serait
intéressant de demander aux PDG, chers à Spartacus, s’ils veulent
bien partager leur travail et ... leurs revenus !)
L’analyse de Laurent
Herblay est parfaitement juste.
Uber est
l’illustration polémique récente d’un phénomène déjà ancien
puisqu’il existait déjà sous l’Ancien Régime avec les Fermiers
Généraux, c’est celui du courtage, qu’on pourrait aussi appeler
« l’intermédiation économique ».
Les Fermiers
Généraux avançaient à la couronne l’argent des impôts et
obtenaient en retour le droit de se rembourser avec une marge de
profit scandaleuse (une véritable maffia avec ses cogneurs) sur le
peuple du Tiers-état, surtout le petit peuple des campagnes.
Mais il y a eu aussi
et il y a toujours les courtiers en blé, en vin, les grossistes, les
mareyeurs, qui ne prennent pas les risques de la production ni les
difficultés de la vente au détail. Ils se sont toujours distingués
par un faible nombre d’employés et par un gros chiffre d’affaires.
Les cours
particuliers étaient dispensés autrefois par des professeurs
indépendants et rémunérés directement par des familles.
Aujourd’hui, grâce ou du fait d’internet, il faut payer une
intermédiaire qui ne fait rien d’autre qu’une mise en relation grâce
à un ordinateur.
Dans sa quête
effrénée et parfois désespérée de profit, le capital recherche
avidement d’autres sources de profits sans investissements sérieux.
Il en a trouvé un
avec la complicité du gouvernement, c’est le compteur Linky.
Quand cet appareil,
consommateur permanent d’énergie, espion, émetteur d’ondes
dangereuses, sera installé de force dans les foyers, les
consommateurs captifs devront choisir une société privée
intermédiaire qui leur vendra au plus cher l’électricité produite
par EDF et acheminée sur le réseau public.
S’il veulent bien sûr, avoir
l’électricité à la maison ...