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Accueil du site > Actualités > Economie > Un krach boursier en 2019 ?

Un krach boursier en 2019 ?

L'histoire du capitalisme montre qu'il n'y a pas de capitalisme sans crise, et encore moins de capitalisme sans crise financière. Les crises financières sont aussi fréquentes que diverses:crises de changes,crises bancaires, crises boursières. La crise boursière de 1929 est de loin la plus importante jusqu'ici ; tous les pays de l'OCDE ont également connu 5 grandes crises boursières : 1972-1973 à cause du choc pétrolier, 1980 à cause du deuxième choc pétrolier, mais on a aussi une crise en 1987 en 2000 ainsi qu'en 2007. Aujourd'hui les économistes supposent qu'il se produira un krach boursier voire une crise boursière peut-être d'échelle mondiale en 2019. Etudions cela plus en détail...

Dans un premier temps, rappelons-nous de la crise financière qui a débuté en 2007. Pour comprendre cette crise nous allons remonter le temps jusqu'en 1990. A partir de l'effondrement des économies socialistes européennes en 1991 les investisseurs ont considéré qu'une nouvelle page de l'histoire était en train de s'écrire ; celle du capitalisme triomphant qui allait apporter richesses et prospérité partout dans le monde. L'europe de l'Est ainsi que le monde entier s'ouvraient effectivement à l'économie de marché (la Chine s'était quant à elle progressivement ouverte à partir de 1978 tout en conservant son régime communiste). De plus en plus de pays s'ouvraient à l'économie mondiale et cela permettait aux entreprises d'avoir des débouchés plus importants.Les perspectives de profit s'agrandissaient considérablement du fait de l'ouverture des marchés, d'autant plus que 1990 est la décennie durant laquelle se developpaient internet ainsi que les Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication. En effet dans les années 1990 de nombreuses Start-Up sont apparu car internet représentait pour les investisseurs un moyen très efficace de faire de l'argent. On parlait même de Nouvelle Economie. On croyait que l'essor d'internet allait mener l'économie à de nouvelles perspectives de profit et qu'il était possible grâce à cela de faire de l'économie autrement. On avait même l'impression qu'une période similaire aux Trentes Glorieuses allait emerger. C'est donc une periode euphorique qui s'est installée dans toute l'économie. Les investisseurs prêtaient très facilement aux entrepreneurs pour financer le developpement des Start-Up et du e-buisness dans la mesure où l'on considérait que d'énormes profits pouvaient être réalisés grâce à internet. Le Chiffre d'affaire généré par internet en 1994 est de 4 milliards de dollars ; en 1998 il est de 301 milliards de dollars. On a donc connu une hausse très forte des cours des actions liée à la confiance envers les marchés et l'avenir de l'économie mais aussi liée à l'augmentation des perspectives de profits.

Mais une bulle spéculative s'est formée : la bulle internet. Elle trouve son apogée en Mars 2000, puis éclate. Pourquoi a-t-elle éclaté alors que tout le monde commençait à avoir internet ? La bulle spéculative a éclaté pour plusieurs raisons : Premièrement les taux d'intérêts augmentent ce qui signifie que les investisseurs qui se sont endettés ou qui cherchent à s'endetter vont voir leur charges augmenter ; deuxiemement les investisseurs ont parfois réalisé de mauvais investissements. En effet en 2000 certaines entreprises ne généraient que peu de profits sachant qu'on ne prévoyait pas de forte croissance pour l'année suivante. Si on vulgarise très largement, on pourrait dire que les profits des entreprises ont deux destinations : La rémunération du travail et du capital. La rémunération du travail désigne la rémunération que l'on distribue aux agents économiques qui ont offert leur force de travail à l'entreprise (les salariés) ; la rémunération du capital est la rémunération distribuée aux agents qui ont offert des capitaux à l'entreprise. En effet en achetant des actions,l'actionnaire va offrir des capitaux à l'entreprise ce qui va lui permettre de se developper, en échange l'entreprise verse des dividendes. A des profits faibles correspondent des dividendes faibles. De manière générale l'éclatement de la bulle internet était inattendu car tout le monde commençait à y avoir accès. Cela s'accompagne d'une crise de confiance : L'entreprise Eron par exemple, une société dont les activités sont concentrées vers le gaz naturel et l'énergie, a dissimulé ses pertes via une manipulation comptable. Cela a poussé les investisseurs à vendre leurs actions. D'où l'éclatement de la bulle internet.

     Maintenant, le défi à relever consiste à faire en sorte que les investisseurs aient à nouveaux confiance et envie d'investir. Pour cela la Federal Reserve (banque centrale des Etats-Unis) dont le président était A.Greenspan (1987-2006) décide de diminuer très largement les taux d'intérêts.

Cela va cependant poser un serieux problème. Quel est la limite à l'endettement ? A un taux d'intérêt faible correspond un coût de l'endettement faible : les ménages tout comme les investisseurs ne sont presque pas endettés. Les banques vont alors accorder davantage de crédits sans se préocupper de la solvabilité du client.Les faibles taux d'intérêts ont également contribué au developpement du marché des subprimes. Aux Etats-Unis lorsqu'un ménage contracte un crédit immobilier peu risqué, on parle de prime. A l'inverse lorsqu'un ménage contracte un crédit immobilier relativement risqué, on parle de subprime. Le subprimes est donc un crédit risqué détenu par un emprunteur qui n'offre pas les garanties suffisantes pour bénéficier d'un taux d'intérêt au prix du marché. En 2002 on avait 200 milliards de prêt hypothécaire de type subprimes et on arrive en 2006 à 640 milliards de prêt hypothécaire de type subprimes ! Et 23% des contrats sont de type subprimes en 2006 ! Cette très forte hausse s'explique par la stratégie des politiciens qui encourageaient les ménages à s'endetter pour devenenir propriétaire ainsi que par l'attitude des investisseurs qui voyaient le marché immobilier comme le nouvel EL-Dorado. On considèrait également qu'investir dans l'immobilier ne présentait aucuns risques ; et ce sentiment semblait renforcé par le systeme hypothécaire : un défaut de paiement est compensé par la saisie et la vente du bien immobilier.

C'est surtout pour ces raisons que les investisseurs se sont interessés au marché de l'immobilier. L'euphorie présente sur le marché immobilier va provoquer une inflation très importante : Au Royaume-Uni les prix immobiliers sont multipliés par 3 entre 1996 et 2006 tandis qu'aux Etats-Unis ils sont doublés sur la même période. Pour lutter contre une trop forte inflation la Federal Reserve décide d'appliquer une augmentation brutale des taux d'intérêts qui passent de 1% en 2002 à 5,25% en 2006. Mais on observe beaucoup plus de concurrence sur le marché financier, les banques commerciales n'augmentent pas leurs taux d'intérêts pour éviter de perdre des clients. Seuls les taux variables augmentent. De plus les banques ont pratiqué la titrisation pour se débarasser des crédits subprimes : On transforme un crédit subprime en titre financier capable d'être vendu sur le marché financier pour se débarasser du risque de défaut de paiement des clients.Entre 2002 et 2006 la demande de titre immobilier a augmenté. Mais à partir de 2006 les banques font face à de plus en plus de defauts de paiement.Les biens immobilier vont alors être saisis pour ensuite être vendu, mais plus personne ne souhaite en acheter car les prix sont trop élevés du fait de la demande de biens immobiliers qui a augmenté considérablement entre 2002 et 2006. De nombreuses banques vont alors connaître la faillite...

    Le 15 septembre 2008 la banque Leman Brothers, l'une des plus grandes banques d'investissement américaine déclare qu'elle fait faillite et l'Etat américain ne veut (ou ne peut) la sauver. 

    A partir de là de nombreuses banques vont comprendre que si une banque comme Leman Brothers peut faire faillite et que l'Etat n'intervient pas alors n'importe qu'elle banque peut faire faillite. Le marché inter-bancaire va presque disparaître. Plus aucune banque ne prête à une autre banque à cause de la crainte de prêter à un collègue qui va faire faillite. Petit à petit c'est l'accord du crédit de manière générale (aux entreprises et aux ménages) qui va ralentir. L'économie mondiale entre donc en récession.

Pour en sortir, les Etats ont décidé de soutenir les banques en appliquant des plans de sauvetage dont le but était de faire en sorte que les banques continuent à injecter de la monnaie dans l'économie en accordant des crédits aux entreprises et aux ménages. Les banques ont cependant préféré la spéculation à l'accord traditionnel de crédit. Autrement dit elles ont préféré acheter des actions (c'est-à-dire des parts d'entreprises dont le prix varie en fonction de la demande) plutôt que d'accorder des crédits comme on s'y attendait. Le prix des actions varie en fonction de la demande, disions-nous, cela signifie que plus les investisseurs cherchent à acheter les actions et plus leur prix augmentent ; mais la demande d'une action fluctue également en fonction du montant des dividendes distribués et de l'évolution du profit de l'entreprise. L'achat massif d'actions réalisé par les banques a provoqué l'augmentation de leurs prix. Parallèlement le profit des entreprises n'évolue pas à la hausse (les banques n'accordent que très peu de crédits aux entreprises ; or le crédit permet généralement aux entreprise d'investir). Lorsqu'un certain nombre d'actionnaires va remarquer que l'écart entre le prix des actions et les performances économiques de l'entreprise est trop importante, on peut s'attendre à ce qu'ils vendent leurs actions. Cela va inciter d'autres actionnaires à vendre les actions à leur tour du fait d'un comportement mimétique. C'est l'indice de Schiller qui mesure cet écart. Le 1er décembre 2017 il était environ à 32, ce qui correspond à son niveau lors du déclenchement de la crise de 1929.

De plus,et très paradoxalement, le sentiment de reprise actuelle pourrait amplifier le risque de krach boursier. Face à la reprise de la croissance les banques vont être incitées à vendre leurs actions, de cette façon elles auront suffisamment de liquidités pour accorder davantage de crédits. D'où le risque de krach boursier. Aujourd'hui de nombreux économistes supposent qu'un krach boursier se produira d'ici 2019. "Le risque d'un krach boursier planétaire est bien réel" annonce le magazine Capital. En effet on en voyait déjà l'ombre à partir de fevrier 2018. Le même magazine déclarait le 6 février 2018 que "le krach boursier de 2018 sera pire que celui de 1987". La veille, l'indice Dow-Jones connaissait une perte de 1.175 point. On a en effet remarqué en ce début de mois de février 2018 des perturbations financières très importantes. A cela s'est ajouté les menaces de guerre commerciale et les relances des politiques protectionnistes émise par D.Trump qui ont boulversé le climat des affaires.

On peut en effet présupposer qu'il se produira une crise boursière d'ici 2019 ; il faut surtout savoir si cette crise va se propager à l'économie réelle. J'ajouterai pour terminer que depuis 2007 se pose la question de la règlementation financière : Va-t-elle être efficace ? Ou va-t-on devoir à nouveau règlementer le marché financier ? Et de ce fait comment le règlementer ?

 


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14 réactions à cet article    


  • Roosevelt_vs_Keynes 24 mai 2018 09:29

    Dommage que la question de la séparation bancaire (Glass-Steagall) portée par Jacques Cheminade depuis 2008 ne soit pas évoquée.

    D’autant que c’est dans les tuyaux avec la coalition en Italie, qui fait tant flipper les financiers.


    • Le Terrien Le Terrien 24 mai 2018 10:07

      @Roosevelt_vs_Keynes
      Je savais que la réglementation bancaire était d’actualité mais je ne savais pas que J.Cheminade défendait une tel réforme ;de plus je trouvais déjà l’article un peu long. 


    • BA 24 mai 2018 09:38

      Une manière pudique de dire : « Chacun sa merde ! »


      Charles SANNAT écrit :


      Eurocalypse ! Les Allemands veulent une procédure ordonnée de sortie de l’euro !


      Eurocalypse saison 2 épisode 1 !! Le Frankfurter Allgemeine Zeitung est un grand, très grand quotidien allemand. Et quand dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung il y a 154 des plus grands économistes allemands qui piquent une gueulante, cela s’entend – enfin, façon de parler, vu que les gueulantes écrites ne sont pas bruyantes en soi, mais vous voyez l’idée, cela fait désordre…


      On y arrive enfin… Enfin pas tout à fait encore, mais on s’en rapproche. Explications.


      Le projet de Macron ? C’est nein !


      Bon, tout d’abord, les 154 économistes allemands commencent par mettre parfaitement à l’aise notre président jupitérien, Macron, en expliquant vertement que ses propositions, il peut se les garder et se les mettre là où ils le pensent aussi délicatement.


      « Nous – 154 professeurs d’économie – mettons en garde contre la poursuite du développement de l’union monétaire et bancaire européenne en une union de responsabilité. Les propositions du président français Macron et du président de la Commission européenne Juncker mentionnées dans l’accord de coalition de Berlin comportent des risques élevés pour les citoyens européens. »


      Les machins européens du type MES et Union bancaire, c’est… nein aussi !


      Puis, ils vont poursuivre en expliquant tout le bien qu’ils pensent des machins européens du type MES (Mécanisme de stabilité européen) de même que les garanties des dépôts et autres joyeusetés comme le rachat des dettes via le rachat de 2 550 milliards d’euros d’obligations par la BCE (au passage vous apprenez le vrai chiffre des quantitative easing européens). Pour eux, tout cela consiste à « communautariser » et à « socialiser » les pertes, les dettes et les déficits.


      La socialisation des pertes, c’est nein tout pareil…


      Ils vont donc au passage livrer une petite leçon de morale à tout ce beau monde en expliquant que « le principe de responsabilité est une pierre angulaire de l’économie sociale de marché »… et qu’ils « demandent donc au gouvernement fédéral de revenir aux principes de base de cette économie sociale de marché ».


      Et enfin, cerise sur le gâteau, que dis-je persil sur les carottes, ou encore « cherry on the top of the cake » comme le disent si bien nos amis anglais, nos économistes germains demandent également de prévoir immédiatement deux procédures.


      La sortie de l’euro et la faillite ordonnée c’est ja, ja et schnell schnell…


      1- Une procédure de faillite d’insolvabilité ordonnée pour les États et…

      2- Une procédure de retrait ordonnée de l’euro…


      Aïe, ouille,… vous voyez, on peut dire qu’outre-Rhin, ils risquent d’avoir furieusement envie de laisser sortir l’Italie et tous ceux qui le veulent.


      Surtout, ne vous forcez pas à rester dans l’euro et ne vous forcez pas à faire croire que vous êtes solvables alors que vous êtes ruinés…


      Bon, au passage, vous apprenez aussi qu’on est en faillite ! Parce que si nos amis les Allemands veulent que l’on se dote d’une procédure « ordonnée d’insolvabilité  » et de « retrait de l’euro », c’est que la situation n’est pas franchement brillante, même si selon les tenants de la ligne Maginot en France, les nuages radioactifs s’arrêtent toujours à la frontière de l’Hexagone, et qu’avec Jupiter, nous ne craignons plus rien, il n’en demeure pas moins que notre pays est en faillite.


      L’Italie est en faillite. La Grèce est en faillite, l’Espagne est en faillite, le Portugal aussi, et je peux continuer longtemps cette liste, parce qu’en fait, il n’y a à peu près que l’Allemagne qui ne soit pas en faillite avec les Pays-Bas…


      Et que dit la Merkel ?


      La chancelière allemande, elle, se dit favorable à un renforcement de la zone euro et elle a apporté son soutien à la proposition de son ministre des Finances, le social-démocrate Olaf Scholz, à savoir qu’elle veut bien transformer le MES (Mécanisme européen de stabilité) en un mécanisme de démantèlement des banques en faillite… ce qui n’est plus franchement la même chose… Tout en sachant qu’elle juge «  que chaque État membre au sein de l’union monétaire doit assumer la responsabilité de ses choix politiques ».


      Une manière pudique de dire… «  chacun sa merde » !


      Vu que l’Europe se délite comme c’était prévisible à vitesse grand V, il va être temps de réapprendre la souveraineté, la responsabilité et l’indépendance. En trois mots ?


      Vive la France !!


      Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !


      Charles SANNAT


      http://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/eurokrise/oekonomen-aufruf-euro-darf-nicht-in-haftungsunion-fuehren-15600325.html



      • mimi45140 24 mai 2018 13:38

        @BA
        Les Allemands ne sont pas des Français ils sont dans l EUROPE que par intérêt OUI a l’ EUROPE pour eux que si cela est positif , n’oublier pas que la cour de karlsruhe estime que le droit du peuple Allemand est souverain par rapport à l’EUROPE.Pour le MES ils l’ont approuvé mais cela ne signifie pas qu’ils veulent bien payer l’ EUROPE sert l’Allemagne pendant que des veaux en stabulation libre que sont les Français perdent toute leur industrie.


      • Eric F Eric F 24 mai 2018 11:16
        Article intéressant rappelant notamment les causes de la crise de 2008. Il y a un indice d’arrivée prochaine d’un krach quand des mesures sont prise pour inciter le grand public à acheter en bourse : les banques et les « initiés » cherchent à se défaire de leurs titres, et les petits porteurs sont les gogos à qui refiler le mistigri

        • Le421... Refuznik !! Le421 24 mai 2018 18:48

          @Eric F

          Exactement.

          Ceci dit, il y a une certaine justice.
          Quand on se croit important et friqué avec quelques dizaines de milliers d’euros en bourse et qu’on se fait gruger, ce n’est que parfaitement mérité.
          On a le droit d’être con, mais à un moment donné, il faut payer !!

        • Eric F Eric F 24 mai 2018 23:18

          @Le421
          C’est parfois un peu plus compliqué que ça, par exemple en 2007 la Banque Postale et la Caisse d’Epargne (non considérées comme repères d’agioteurs) ont incité leurs épargnants à placer dans Natixis, présenté comme un placement de bon père de famille. Sauf qu’ils y avaient placé des titres de subprimes.


        • sweach 24 mai 2018 11:39

          Effectivement nous allons avoir une crise, mais d’une nouvelle forme cette fois.


          Actuellement nous avons des taux d’intérêt de 1,6% et la bourse prend 9% par an. 
          Donc logiquement ce qui ce passe c’est que les crédits des banques finissent sur les marchés financiés.

          Les banques sortent de leur chapeau ces milliards, principalement la BCE et la FED 
          Même les gouvernements utilisent ces emprunts pour les substituer à l’impôt

          Bref on fait absolument n’importe quoi et il est fort à parier que notre money en fera les frais.

          Actuellement la chine et la Russie prépare l’étalon OR de quoi les préserver de cette futur crise et le pétrodollars va sérieusement avoir du plomb dans l’aille.

          Dans notre vie de tout les jours je crains la déflation et une baisse de nos revenus pour suivre le mouvement, ce qui augmenterait considérable le poid de nos emprunt actuel.

          • Eric F Eric F 24 mai 2018 14:07

            @sweach
            plus que la déflation, il y a la crainte de la « confiscation » de notre épargne pour « sauver » le système financier ou apurer la dette.


          • sweach 24 mai 2018 14:38

            @Eric F
            *plus que la déflation, il y a la crainte de la « confiscation » de notre épargne pour « sauver » le système financier ou apurer la dette.*

            Ça c’est déjà acquit.

            Personnellement je n’ai jamais était Fan des 0 et des 1 dans un ordinateur de banque, encore moins des bout de papier sous le matelas, je serais même ravis qu’on détruise leur valeur, car ils ne servent à rien si on ne les dépense pas.

            Le plus important dans l’économie, c’est tout ce qui est réel, ( le travail, le matériel, les murs, les produits, ... ). Hors la déflation détruit le réel et l’avenir car ce qu’on a fait hier aura plus de valeur que ce qu’on fera demain.

            Un monde de rentier qui gèlerait et empêcherait toutes bonne volonté.

          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 24 mai 2018 11:40

            Prévenez vite Arioul, il risque de péter un plomb.


            • zygzornifle zygzornifle 24 mai 2018 14:43

              Comme ça Macron aura l’excuse pour nous bloquer tous nos comptes bancaires et de taper dedans au nom de la survie du système a moins qu’il zigouille tous les jours fériés  ....


              • Le421... Refuznik !! Le421 24 mai 2018 18:49

                @zygzornifle

                Les jours fériés et les congés, maintenant que je suis à la retraite et que je paye pour les jeunes, je suis pour leur suppression.
                Tant qu’à être con, on sait faire aussi !!

              • zygzornifle zygzornifle 25 mai 2018 10:28

                le Mougeon de Macron va vendre sa laine pour renflouer les caisses a moins qu’on lui coupe une patte et qu’on lui prenne un rein un poumon et un morceau de son foie pourvu qu’on lui laisse sa gorge pour bêler devant son dieu Rothschildien adorateur du veau d’or .....

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