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Accueil du site > Actualités > Economie > Une croissance illusoire

Une croissance illusoire

La croissance économique globale importante ayant prévalu cette décennie jusqu’en 2007 est-elle redevable à la politique monétaire laxiste des Banques Centrales et à la dérégulation à outrance des marchés financiers ? Question subsidiaire mais cruciale pour l’avenir : une croissance stimulée par des liquidités fournies généreusement et à bas prix repose-t-elle sur des fondations saines et durables ?

Une bulle spéculative se nourrit de la conviction des investisseurs et autres intervenants selon laquelle les prix d’un actif donné ne peuvent que monter. Euphorie qui les imprègne d’un sentiment de richesse - voire d’invulnérabilité - d’autant plus conforté, voire entretenu, par les actions - ou par le manque d’action ! - de la Banque Centrale.

Pourquoi un investisseur hésiterait-il en effet à se ruer sur un actif - même très largement sur évalué - dès lors que sa propre Banque Centrale est toute disposée à lui procurer force liquidités qui viendront tout naturellement se loger dans cette bulle qui retrouvera dès lors un nouveau souffle ? Pourquoi les Banques Centrales ne seraient-elles pas autant responsables de la formation des bulles spéculatives que l’investisseur de base ?

Ayant accédé à la Présidence de la Réserve Fédérale US en 1987 lors du crash boursier, Alan Greenspan réagit en son temps en réduisant agressivement les taux d’intérêts Américains. Scénario qui fut rejoué en 1998 lors de la débâcle du fonds LTCM et - de manière encore plus spectaculaire - en 2000 à l’occasion de l’implosion de la bulle des valeurs technologiques...Cette même Banque Centrale Américaine qui faisait preuve d’une empathie exemplaire à l’occasion des crises boursières se montrait passive - voire complice - dès lors que le crédit et que les capitalisations boursières s’emballaient.

Les bourses, investisseurs et spéculateurs doivent ainsi une fière chandelle à nos Banques Centrales...En fait, nos Banques Centrales ont activement contribué à la déstabilisation financière et aux crises économiques subséquentes en encourageant les épisodes successifs d’escalades boursières de ces quinze dernières années !

Effectivement, le métier de spéculateur et d’investisseur en était devenu facile : le "moral hazard", cette indispensable analyse des risques préalable à toute prise de position, n’avait plus sa raison d’être puisque la Banque Centrale - devenue ange gardien - pratiquait une politique monétaire dont l’asymétrie agirait de toute façon comme une bouée de sauvetage généralisée ! Dans le cadre de la crise actuelle, nos autorités monétaires nous ainsi ont généreusement noyé dans un océan de liquidités afin d’anesthésier les appréhensions des Banques à accorder des crédits tout en forçant au placement boursier.

Et voilà qu’au fil des récessions de ces dernières années les investisseurs et les Banquiers ont développé une mentalité d’assistés tirant au maximum parti des périodes fastes et tablant en période de troubles sur la baguette magique des Etats dont l’intervention ramènerait une croissance dont tout le monde sait pourtant qu’elle est artificielle...

La Chine est ainsi le dernier exemple en date où le Gouvernement s’efforce de perpétuer artificiellement l’essor économique au lieu de laisser son économie s’adapter - certes douloureusement - aux baisses des exportations vers l’Occident. L’expansion monétaire chinoise au pas de charge de 30% annuellement contraint ainsi les liquidités à se loger dans tous les secteurs d’activité, de l’immobilier à la bourse, en gonflant une sorte de méga bulle qui fera des ravages lors de son implosion ! N’ayant rien appris des méfaits Occidentaux, les autorités et les Banques Chinoises préfèrent inonder leur économie de liquidités plutôt que de risquer aujourd’hui un ralentissement économique qui fragiliserait le pouvoir en place. Ou quand Keynes vient à la rescousse du Parti Communiste Chinois...

Si les enseignements de Keynes sont précieux en terme de relance de la demande aggrégée, ils demeurent néanmoins déficients dès lors qu’il convient de s’attaquer aux déséquilibres structurels et ne doivent en tout état de cause pas s’appliquer dans le cadre d’une récession provoquée par l’implosion d’une bulle. Nos dirigeants n’ont-ils donc rien appris : Pourquoi s’acharnent-ils effectivement à créer une nouvelle bulle afin de lutter contre les dégâts causés par l’implosion de la précédente ?

Les mesures Keynésiennes et autres stimuli fiscaux donnent certes l’illusion d’une reprise économique qui n’est en réalité qu’une nouvelle bulle entièrement tributaire des liquidités généreusement prodiguées par nos Etats. Ces stimuli ne règlent en rien les problèmes structurels de nos économies dont la résolution est pourtant indispensable à toute reprise durable de la croissance. Les liquidités ne sont pas le remède à nos maux, tout au plus un puissant anesthésiant permettant à nos dirigeants de gagner - encore et toujours - un peu plus de temps ! 


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23 réactions à cet article    


  • John Lloyds John Lloyds 25 août 2009 11:05

    Très bon retour aux réalités, Mr Santi, vous qui donniez l’impression dans vos derniers articles d’avoir succombé à la propagande médiatique qui nous vendait déjà un futur heureux. On voit en effet mal sur quelle base cette hypothétique croissance pourrait s’appuyer ... pour caricaturer un peu, il ne restera bientôt sur cette planète que le secteur tertiaire smiley

    La seule question qu’il faudrait se poser actuellement, c’est pourquoi prendre la peine de gagner du temps à créer toutes ces bulles destinées aux abysses ? Ma réponse est : pour le timing. Vous allez voir dans peu de temps quel merveilleux mariage fera la pandémie et la crise

    Alerte Info



    • Michel Santi Michel Santi 25 août 2009 11:16

      A votre question : « pourquoi prendre la peine de gagner du temps à créer toutes ces bulles destinées aux abysses ? », je répondrai que nos responsables politiques et financiers manquent cruellement de courage !


    • Emmanuel Aguéra LeManu 26 août 2009 03:43


      Je fais miens les propos de John (sauf la dernière phrase dont je parle plus bas).
      Vous m’avez beaucoup moins décontenancé sur ce coup là (que sur celui-ci)

      John,
      « Vous allez voir dans peu de temps quel merveilleux mariage fera la pandémie et la crise. »
      Rajoutes-y une bonne embuscade vers Kaboul, les algues vertes, l’ozone et la submersion des Maldives, un petit accident nucléaire des familles, et quelques attentats, et tu verras, le virus passera mieux.
      « Courage, fuyons ! »

      « Croissance illusoire », disiez-vous ?


    • Emmanuel Aguéra LeManu 26 août 2009 03:50

      Encombré, le parking...


    • fhefhe fhefhe 25 août 2009 13:48

      Sur quoi repose la « Croissance » ... ?

      Petit rappel :
      Verbe « Croire » au présent ...« Je crois »
      « Tenir pour véritable , donner une adhésion de principe.

      Verbe »Croître« au présent ... »Je crois« 
       »Grandir progressivement jusqu’au terme du développement normal« 

      Croître en Economie c’est  »Croire« que son développement est  »normalement«  Eternel. 

      Dieu ne joue pas aux dés...a dit Albert Einstein.

      Croire que la croissance économique est Eternelle c’est comme Croire  » que la bonne santé est signe d’Eternité« ...

      A ce jour , je n’ai vu qu’une »Industrie« croître...c’est celle de la »Croyance« depuis + de 2000 ans, et , la naissance du »Monéthéisme« ...
      ( Ces croyances ...sont 3 à se partager ce marché sur prés des 3/4 de 7 Milliards d’Etres Humains)

      Nos Spéculateurs financiers sont des »Monnaiesthéistes« qui jouent à »Cash-Cash" avec la croyance des petits porteurs...



      • faxtronic faxtronic 25 août 2009 13:55

        La Chine est une bulle, elle est apparue apres la bulle de l internet.


        • UnGeko 25 août 2009 15:14

          Bonjour Mr. Santi !

          De son vivant Keynes ne connaissait que les bulles de savon. Par contre il avait, en son temps, dénoncé l’économie Casino !

          Du crash boursier de 1987, son analyse montrait déjà les comportements des acteurs consistant à prendre le « second marché » pour une martingale ! oui oui ça fait 20 ans que ça dure !

          Il est vain et naïf de penser que les personnes qui ont mené le monde au chao deviennent tout d’un coup raisonnables et respectent les règles !

          De la FED qui égare 9 trillions de $ et tout le monde s’en fout ! MAFFIA.

          La caste dirigeante chinoise n’est que le miroir de la caste américaine au pouvoir, version dictature de marché !

          On est en train de suicider les Etats Nations et nos politiques cherchent à se caser dans le NWO ! Il s’agit bien d’une guerre totale des riches contre les pauvres (L’économie réelle) ! Nos élites ne sont plus crédibles !

          En conclusion j’aurais tendance à rejoindre l’opinion de J. Loyd., on cherche à gagner du temps, pourquoi ? l’avenir nous le dira !

          Je me demande comment vous faites M. Santi pour croire encore à ce que vous faites avec tous ces salopards qui vérolent votre activité ?


          • Michel Santi Michel Santi 25 août 2009 18:01

            Il faut croire et se raccrocher à l’espoir que l’on pourra - un petit peu ? - changer les choses...


          • UnGeko 26 août 2009 18:23

            De toute façon nous n’avons pas d’autre choix !

            Que pensez vous des récentes déclarations de Larouche (toutes choses égales par ailleurs concernant le personnage) annonçant l’effondrement du dollar pour la clôture de l’année fiscale ?


          • Michel Santi Michel Santi 26 août 2009 18:39

            Je suis un modéré, peut-être bien un fade modéré. Aussi je me méfie des déclarations / prévisions extrêmes et péremptoires !
            Oui le dollar va baisser c’est aussi mon avis, revoir probablement les 1.55 - 1.60 contre Euro. Après ? on avisera...


          • UnGeko 26 août 2009 18:51

            Merci de votre réponse.


          • nortydal 25 août 2009 17:40

            Donc si je comprend bien, la dette est la seule solution... et bizarrement c’est une solution qui ne marche pas. Les reserves fédérales, les banques, les politiques font les mauvais choix et ce depuis des années. Je ne pense pas que tout ces gens qui loin d’être cons s’acharnent à prendre les mauvaises décisions depuis tant d’années. La reserve federale a tout interet à perpétuer ce scénario, les banques privées qui sont les vrais propriétaires de cette super banque ne se cachent plus pour afficher au grand jour leur pouvoir et leur super profit. Pour gagner il faut être avec le gouvernement et la reserve fédérale... on ne l’est pas on est découpé en morceau et vendu comme le christ pour 10 sous.
            La conséquence pour les populations de cette politique est toujours plus desastreuse, l’accès à la propriété devient toujours plus difficile et risqué, le developpement d’outil d’un production devient illusoire et surtaxé.
            Seule reste une dépendance toujours plus importante par rapport à l’etat qui s’immise dans la vie des citoyens dans tous les domaines, tout en réduisant de fait leur liberté.
            Les etats qui se présentent comme les ultimes sauveurs du système, ne travail en fait qu’a la perpétuation de cette situation injuste... Si demain les peuples reprenaient leur souveraineté, si demain la reserve fédérale perdait le droit d’imprimer de l’argent sans aucun contrôle, une grosse partie du problème serait résolut. La dette en tout cas serait annulé car il n’y aurait aucun interet à verser...
            Si je doit faire des prévisions sur l’avenir, je parie que ça n’arrivera pas de mon vivant... comme vous me l’avez signalé sur un précédent article, la seule solution au programme est toujours l’expansion de la dette.

            Le résultat de cette situation pour les usa est donné par un seule chiffre, 10% des américains les plus riches representent 40% de la consommation du pays, ces 10% voient déjà leur ressources augmenter avec les montés des bourses, ils ne perdent quasi rien sur l’immobilier car ils ont les meilleurs biens et les meilleurs crédits, sans oublier que leur capitaux sont diversifiés dans toute la planete au travers des multinationales. Quand demain la prochaine bulle eclatera ils viendront nous expliquer que l’apocalypse est proche et qu’il est urgent de donner plus de pouvoir à la reserve fédérale pour sauver le monde...

            Si il y a un objectif lointain derrière tout ça, c’est de se rapprocher du modèle économique qui sert le mieux les 10% de l’élite... Le système chinois. Pas de retraite, pas de sécurité sociale, peu de droit du travail, une redistribution minimum, une liberté contrôlé, une presse muselé, un marché économique corrompu reservé aux initiés.

            En France on sent bien qu’il y a des forces qui vont vers cette objectif, et comme par hasard la dette (et surtout les intérêts qu’entraine cette dette) qui est le problème principale de cette descente nous est proposé comme seule et unique solution. Toujours plus de dette pour nous sortir de cette crise, toujours plus de dette pour relancer la croissance.


            • Philou017 Philou017 25 août 2009 18:25

              Joli réquisitoire qui montre bien que l’économie a été mise au service du systeme financier avec la complicité plus qu’active des politiques. Les mêmes politiques qui nomment et désignent les directeurs des Banques centrales, qui, comme vous le démontrez, poussent au crime.

              Les liquidités ne sont pas le remède à nos maux, tout au plus un puissant anesthésiant permettant à nos dirigeants de gagner - encore et toujours - un peu plus de temps !

              Et surtout permettre à leurs amis de gagner encore plus d’argent en perpétuant un système vérolé.

              Attention M Santi, je vous sent sur la pente du conspirationnisme. Une fois qu’on est dedans, l’accoutumance vous guette....


              • Philou017 Philou017 25 août 2009 18:42

                A mon avis la croissance est surtout nécessaire afin d’accroitre la masse monétaire et permettre ainsi aux banques de multiplier les possibilités de crédit et donc de profit. Ce qui leur permet de dégager de nouvelles marges et donc de jouer au casino des produits financiers et d’accroitre encore les bénéfices via leurs joueurs désignés , les traders.

                Une économie saine n’a pas besoin de croissance à l’infini, mais de répondre aux besoins des citoyens de façon adaptée. Cela ne passe pas par la croissance, vecteur de pollutions multiples, mais par une adaptation intelligente de la production et de l’organisation économique aux nécessités de la société dans son ensemble.


              • Michel Santi Michel Santi 25 août 2009 19:17

                Vous avez mille fois raison : une économie saine n’a pas besoin de croissance à l’infini !
                 ... si ce n’est que nous sommes dans une incontrôlable fuite en avant : un peu comme le bus dans Speed qui explose s’il s’arrête !
                Voilà, nous avons fait ça de nos économies...

                et j’en porte la responsabilité moi comme tout un chacun dans ce métier dépassés il est vrai de très loin par Banques Centrales et politiques.


              • Emmanuel Aguéra LeManu 26 août 2009 03:59

                 Vous avez mille fois raison : « Une économie saine n’a pas besoin de croissance à l’infini ! ».
                Juste ce qu’il faut pour quelques bonus et quelques prises de bénéfices bien placées.
                Le reste se traite aux Caïman ou ailleurs et ne s’officialise qu’en cas de junk bonding ou autre nadoferies...


              • Marc Bruxman 25 août 2009 18:53

                Tout à fait, nous assistons à une bulle de la dette publique. Et lorsque celle la va exploser, il va falloir se mettre aux abris. A ce moment la, adieu retraites, adieu sécu, adieu chomage, adieu rmi.

                Et ce n’est pas pour autant que les impôts vont baisser...

                Tout se paie un jour. Mais j’ai eu le choix de ne pas m’endetter de façon démesurée et d’acheter un logement correspondant à mes moyens. Je n’ai pas le choix si je vis en France de ne pas participer à ce délire. Je ne peux pas cesser de cotiser pour une retraite que je ne toucherai jamais.


                • kalon kalon 25 août 2009 20:35

                  Investissement et spéculation sont des antagonismes ;
                  Cela ne sert à rien d’écrire des encyclopédies sur une chose aussi évidente.
                  Il existe le salaire minimum garanti, il reste à inventer le salaire maximum autorisé car au delà d’une certaine richesse, l’homme est nuisible à la société.


                  • thomy03 26 août 2009 00:25

                    La spéculation n’est autre que le pari sur la rentabilité futur de nos investissements. Croire que nous vivons dans un monde infini de ressource est une illusion. C’est cette course vers l’immédiateté qui causera notre perte.
                    En réalité la rentabilité de nos investissements est garanti par nos ressources énergétiques qui sont actuellement encore faibles. Or d’après la plupart des grands producteurs de pétrole, dans l’espace de 2 ou 3 ans nous atteindrons le pic de production de pétrole. Une fois ce pic atteint, la production ne fera que diminuer. Or dans un monde dépendant de pétrole et avec une demande croissante en ressource énergétique, l’offre ne pourra plus satisfaire la demande. Le prix de l’énergie atteindra alors des sommets jamais inégalés (voir 400$ le prix du baril).
                    Dès lors tout nos biens de consommation étant importés, une inflation galopante arrivera inévitablement. Dans un climat économique pareil la croissance économique ne reviendra jamais puisque nous ne consommerons plus du tout comme avant et nous ne pourrons plus exporté nos produits. Seul un investissement utile pour notre bien commun et surtout bon pour notre environnement pourra nous sauver de la crise systémique.


                    • franck2010 26 août 2009 04:26

                      Je trouve l’article un peu court ici : « Les mesures Keynésiennes et autres stimuli fiscaux donnent certes l’illusion d’une reprise économique qui n’est en réalité qu’une nouvelle bulle entièrement tributaire des liquidités généreusement prodiguées par nos Etats. »

                      Mesures keynésiennes ne veut pas dire que l’on a adopté un plan de relance Keynésien, que je sache on a largement oublié le volant keynésien de relance directe de la consommation.

                      Je ne peut pas défendre keynes n’ayant aucune lumière en économie, mais on nous a assez bassiné avec les théories conservatrices néo-libérales qui ont échoué pour essayer d’être honnête avec celle qui n’a pas été mise en pratique sinon vers le système bancaire ... et quelques mesurettes incitatives.

                      On a aussi évité soigneusement de parler du protectionnisme pour des raisons essentiellement idéologiques, car à bien y regarder on continue les délocalisations ...

                      Je pense qu’on est loin d’avoir tout tenté....

                      Tout le monde sait que l’on arrive au bout d’une logique et d’un système. Chacun a sa petite idée sur la question. Certains facteurs sont incontournables : Raréfaction du pétrole et concurrence sur les marchés des pays émergents. D’autres sont encore discutés... Rechauffement et migrations massives, Spéculation source de richesse ou de crise à venir....sommes nous à la fin de la crise ou va-t-on connaître une crise plus grave. On peut s’accorder sur un scénario : Si une crise plus grave advenait s’en serait fini de cette phase du capitalisme que l’on nommait le néo-libéralisme. Il faudrait alors repenser tout le système et les vérités d’hier seraient les mensonges d’aujourd’hui.

                      et patati et patata


                      • Lucrezia 26 août 2009 10:06

                        Un modèle économique qui est basé sur une une production et une consommation toujours croissante ne peut qu’être vouée à l’échec dans un monde fini tel que la Terre ... !


                        • paul muadhib 26 août 2009 10:07

                          Salut a l’auteur, une question qui me tarabuste, les progrès « techniques » constant depuis disons 150 ans , ont une part prépondérante ,primordiale dans ce qu’on appelle la croissance, avec aussi une population qui augmente, nous avons la ,a mon avis ,les 2 principales causes/raisons de cette croissance..
                          Il semble que ce cycle soit fini..point barre, voyez vous la la fin de notre façon de vivre ?
                          PS. moi je dis que c’est une chance ,sauf projet de diminution de la population ,et projet de contrôle global par la terreur,mais que les humains en haut de la pyramide peuvent imaginer sans peine ,selon ma perception et celle de beaucoup d’autres...


                          • Paul .ca Paul .ca 27 août 2009 00:14

                            L’illusion médiatisé c’est sans doute pour essayer de faire re-consommer des consommateurs américains ou britanniques insolvables et à faire patienter le plus longtemps possible les pays acheteurs de Bons du Trésor US.

                            comme la Chine

                            La maison blanche anticipe un déficit cumulatif sur les dix prochaines années de 9.000 G$ !

                            Ca double pratiquement la dette publique US, déjà colossale avec 11.000 G$, au cours des dix prochaines années.

                            Croissance illusoire ou la reprise sans reprise

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