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Accueil du site > Actualités > Economie > Une seule revendication : L’annulation de la Dette !

Une seule revendication : L’annulation de la Dette !

Un grand battage médiatique se concentre sur des solutions « miracle » à la crise, la plupart centrées sur la monnaie. En résumé : si la crise de l’euro est si intense, c’est uniquement parce que la Banque centrale européenne n’agit pas comme ses consœurs américaines ou anglaises, à savoir faire marcher la planche à billets, grâce à quoi, en apportant les liquidités nécessaires, nous allons sortir de la crise. C’est une revendication commune à la Gauche et à la Droite. Voyez par exemple les prises de position récentes de MM. Attali pour la première, Juppé pour la seconde… Il leur reste comme différence que les uns prendraient bien le contrôle des Banques par une nationalisation « socialiste », les autres renforceraient leur mainmise dans l’ombre, plus conforme à leur orientation « libérale ».

Il n’y a pas de solution monétaire

Dans un excellent article publié il y a quelques jours : « BCE : pourquoi Alain Juppé n’a pas raison, par Olivier Berruyer, 24/11/2011 » (http://www.les-crises.fr/alain-juppe-a/), l’auteur rappelle les fondamentaux de la crise. Nous ne sommes pas dans une crise monétaire mais dans une crise du CRÉDIT ! Elle n’est due ni à des questions de taux de change ni de taux d’intérêt, etc. C’est un « bête » problème de surendettement : les États ont contracté des dettes colossales, qu’ils ne peuvent rembourser ET dont ils ne peuvent bientôt plus assumer les intérêts, des dettes dont le système économique tout entier ne peut supporter la pesanteur. Cette crise ne se solutionnera donc pas par des moyens monétaires, mais uniquement par la résorption d’une Dette qui est devenue un fardeau insupportable.

En l’occurrence, les moyens monétaires proposés sont donc des voies déguisées pour proposer en catimini une sortie d’apparence simple et lumineuse, mais aux conséquences désastreuses. Rien d’autre.

Il n’y a en gros que deux voies d’opérer la liquidation de la Dette :

– Une annulation pure et simple. On reconnaît que cette Dette faramineuse est une forme de Cancer sur le mode duquel notre monde, depuis un siècle, a poursuivi le simulacre d’une vie éteinte. Reconnaître que cette Dette est nulle et non avenue. Dommage pour ceux qui ont investi dedans, ils ont tout perdu. C’est un risque dans tout investissement, et là il faut qu’ils assument les conséquences de leurs bénéfices passés. A trop charger le baudet, dans leur propre intérêt apparent, ils l’ont tué. Dans ce cas, ce sont les FINANCIERS qui supporteront la charge principale de la remise à plat.[1]

- Une hyperinflation. On multiplie la monnaie de singe, et comme la Dette est libellée en monnaie (dollars, euros, etc.), le jour où la baguette vaudra 7€, comme je le disais récemment, la Dette apparaîtra d’une dimension relativement mesurée. Il est clair que si demain le salaire minimum n’est plus de 60€ mais de 600€, vos taxes et impôts seront eux aussi multipliés par 10. Par contre la Dette restera de 80 milliards d’euros, et sa charge, divisée par 10 donc relativement, et même avec des taux d’intérêt de 10 ou 15%, elle sera réduite à quasi rien dans le budget de l’État, pour autant que subsiste un État. Par contre dans ce deuxième cas, ce sera la POPULATION dans son ensemble qui subira le choc principal. Or c’est bien cette solution que privilégient directement nos réformateurs monétaires, qu’ils soient de gauche ou de droite !

Le problème est que ni les financiers ni les États ne sont prêts à envisager la première solution, il ne leur reste donc qu’à nous faire digérer, sous l’un ou l’autre prétexte, la seconde, qui, tout en leur causant un mal moindre, assure leur avenir de financiers et de politiciens. L’hyperinflation est un accident dans le système, le défaut global en marquerait la fin !

QE1, QE2, QE3… et taratata !

Il est vrai que les États européens n’ont réagi à la crise de 2008 que par la politique de l’autruche. La réaction des États-Unis a, elle, été entièrement monétaire. Ils ont fait fonctionner la planche à billets dans des opérations de « facilitation » (quantitative easing) qui ont évité l’impact immédiat du météorite Dette sur la planète, mais dont l’effet sur la crise a été NUL. Ce sont près de deux mille milliards de dollars qui ont été ainsi semés à tout vent, sans autre effet que de rassembler dans les mains de la Banque centrale américaine (la FED) la contre-valeur en bons du Trésor dont bientôt plus personne ne voudra, lorsque la crise aura atteint son paroxysme. Faire la même chose en Europe, cela voudrait dire que la Banque centrale européenne (BCE) entasserait dans ses coffres, en échange des billets émis, les obligations grecques, portugaises, irlandaises, espagnoles, italiennes et bientôt belges, françaises et même néerlandaises ou allemandes, dont personne ne voudra. Jadis on aurait dit qu’au moins ils auraient de quoi allumer leur feu, mais comme toutes ces opérations ont des supports électroniques, on ne voit pas très bien à quoi elles pourront servir ! La BCE deviendrait ainsi une gigantesque poubelle de milliards d’euros, alors que dans le même temps il nous faudrait un seau pour aller acheter le pain, une brouette pour tout objet plus important.

On lit de temps en temps, dans les colonnes d’Agoravox comme ailleurs, les plans simplicissimes de géniaux bricoleurs du Système qui vont nous retaper ça d’un coup de baguette magique. «  Il n’y a qu’à » prendre la main sur les financiers et imposer nos volontés : l’euro comme ci, les taux comme ça,… les taux, les taux, oui, mais l’étau  ? que fait-on de la Réalité ? … on la gomme ainsi d’un coup de baguette magique ? Ou alors on croit vraiment (ou on fait semblant de croire) que nous butons sur un simple problème technique, accru par la cupidité des uns et par l’incompétence des autres ? Vous croyez vraiment que cette masse immense de consommation, pour la plus grande part inutile et malsaine, qui nous inonde… c’est un problème technique ? Il y a près d’un siècle que notre société a pris le chemin de la FOLIE, il est temps de le reconnaître et d’accepter qu’il n’y a d’autre solution que de faire éclater la bulle dans laquelle nous nous sommes tous emprisonnés

Après,… ? oui, après… ?

Qui voudra encore avancer le moindre centime aux États quand ils auront fait défaut ?

Sinon, on fera comme avec l’inflation des années trente… mais cette fois combien de siècles faudra-t-il pour remonter une telle pente ? Il est évident que dans l’optique d’une hyperinflation, nos géniaux bricoleurs proposent de continuer comme ci-devant, après deux ou trois générations sacrifiées sur l’autel de l’État et de la Phynance. Basta, on rase, on fonde une nouvelle monnaie, saine, on reprend un système d’emprunts sur une base plus solide, avec des États dont les dépenses soient contrôlées, et, comme ci-devant, le Crédit trouve de nouvelles failles, la Phynance bricole. Quelques siècles noirs  de relance, un bref emballement… et on remet ça, comme si rien ne s’était passé ? C’est ça que vous voulez ? Je ne le pense pas.

C’est d’une remise en question HISTORIQUE qu’il s’agit présentement. Nous nous trouvons dans une situation comme il ne s’en est pas présenté beaucoup dans l’Histoire de l’humanité. Et la question qui se pose n’est pas : comment les États, comment nos dirigeants vont-ils redresser la situation et assurer notre futur bien-être. La question est : comment allons-NOUS reprendre notre situation en mains et construire notre avenir et celui des générations qui nous suivent. Il y a des lustres que les plus lucides d’entre nous VOIENT que nous fonçons à une vitesse grand V dans un MUR. Il y a des années que nous posons tous la question : Où va-t-on ? Aujourd’hui, et demain plus encore, nous voyons où nous en sommes. A nous tous de remettre sur le tapis nos petites certitudes et de relancer une autre dynamique… c’est bien évidemment tout autre chose que de consommer. En sommes-nous encore capables ? CHICHE !


[1] Les fonds de pension ayant disparu dans la tourmente, il faudra envisager la manière dont nous allons assumer la charge de nos anciens.


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34 réactions à cet article    


  • jaja jaja 30 novembre 2011 09:31

    L’annulation de la dette et de ses intérêts fait partie intégrante du programme d’urgence du NPA. Elle va de pair avec la socialisation de toutes les banques et la création d’un service public bancaire au service de la population et ayant le monopole du crédit....

    Cette question de la dette fait l’objet d’une campagne commune "initiée par Attac, l’Appel pour un audit citoyen de la dette publique a recueilli le soutien de nombreuses organisations (CADTM, CGT, FSU, Solidaires, Alternatifs, GU, NPA, PCF, PG…).
    Le collectif pour un audit citoyen de la dette réfute le discours sur la nécessité de «  rembourser la dette  » et de «  rassurer les marchés financiers  ». Il conteste la culpabilisation de la population qui aurait «  trop dépensé  » alors que les États sont obligés d’emprunter aux marchés financiers et aux banques quand ceux-ci peuvent emprunter moins cher à la Banque centrale européenne… Il souhaite un «  un vaste débat démocratique  » et non un débat d’«  experts officiels  » qui serait la voix «  des actionnaires, des spéculateurs et des créanciers  ». Appel est ainsi lancé à créer des collectifs dans les villes, les quartiers, les villages et lieux de travail."

    Le NPA participe à ce collectif et ses militants y défendront leur position du refus immédiat de payer la dette. Chacune et chacun à intérêt à rejoindre les différents Comités locaux afin que la voix du refus de payer la dette des capitalistes soit la plus forte possible...


    • maltagliati maltagliati 30 novembre 2011 11:48

      Je ne partage pas du tout votre point de vue. Ce n’est évidemment pas une question de « trop dépenser » c’est beaucoup plus insidieux que cela. Le grand scandale de la Consommation ne nécessite pas d’être poursuivi, même à l’échelle « populaire ». Quand vous aurez bien socialisé les banques, quelle sera donc la dynamique de la Société ? Celle qu’impulsera l’Etat ! Vos revendications nous font tourner en rond !!! et de toute façon, on sait bien que dans vos régimes égalitaires, il y a toujours des citoyens plus égaux que d’autres...


    • jaja jaja 30 novembre 2011 11:58

      « Quand vous aurez bien socialisé les banques, quelle sera donc la dynamique de la Société ? Celle qu’impulsera l’Etat  ! »

      Socialiser veut dire contrôle de la population une socialisation n’étant pas une simple nationalisation. il s’agit ici d’une appropriation collective des banques. Ce n’est pas à l’État d’impulser toute la vie politique et économique mais au peuple par le biais de son organe de décision, la démocratie directe...



    • jaja jaja 30 novembre 2011 23:50

      Merci Bigglop, je regarderai la vidéo demain car mon vieil ordi a décidé de ne plus les passer....


    • bigglop bigglop 1er décembre 2011 00:40

      Bonsoir,
      Arrêtons-nous de parler de Sarkozy, de Merkel, deux arbres qui cachent la forêt des vrais « décideurs », dirigeants de l’Europe en ouvrant le lien du blog d’un professionnel de la finance :

      http://www.renovezmaintenant67.eu/i...

      Mettez-le dans vos favoris, car il y a de la matière et de l’information fiable



    • bigglop bigglop 1er décembre 2011 00:43

      Bonsoir,
      Arrêtons-nous de parler de Sarkozy, de Merkel, deux arbres qui cachent la forêt des vrais « décideurs », dirigeants de l’Europe en ouvrant le lien du blog d’un professionnel de la finance :

      http://www.renovezmaintenant67.eu/i...

      Mettez-le dans vos favoris, car il y a de la matière et de l’information fiable



    • devphil30 devphil30 30 novembre 2011 10:15

      Remboursement du capital de la dette par avance de fonds de la BCE au taux de 0%.


      Les pays ne sont pas défaut de paiement , les banques ne font pas faillite avec les conséquences que cela pourrait entraîner sur l’économie et les prêts à l’investissement.

      Les pays mettent place des budgets EQUILIBRES pas besoin d’inscrire dans la constitution , c’est une simple règle de gestion dont nos énarques et sciences po devraient bien s’inspirer.

      Si des aides de banques ou d’entreprises automobiles doivent être faites alors prise de parts dans les entreprises afin de revendre ensuite avec bénéfice.

      Philippe 

      • Robert GIL ROBERT GIL 30 novembre 2011 10:56

        La dette de la France est d’environ 1600 milliards

         

        ce qui représente approximativement 20 000 euros par habitants. Ces chiffres sont impressionnants, mais si vous même êtes propriétaire, vous avez un crédit, donc vous êtes endetté … mais vous n’êtes pas en faillite, vous possédez un capital immobilier....

        http://2ccr.unblog.fr/2010/10/16/la-dette-de-la-france/


        • Francis, agnotologue JL1 30 novembre 2011 11:42

          La comparaison de la dette avec celle d’un ménage est intéressante : en réalité, il y a dette et dette, et toute l’imposture, la supercherie, l’escroquerie de la finance est de malanger les concepts.

           

          Tout d’abord, si vous avez une dette, de deux choses l’une : ou bien vous la remboursez au nom du principe connu qui va vous enrichir, et cela vous coutera davantage que le paiement du loyer de l’argent ; pour 20 000 euros, ça fait environ 1000 euros par an de loyer plus la part de capital que vous remboursez par an.

          Si vous ne la remboursez pas, ou bien c’est de la dette qui n’en est pas vraiment, comme par exemple les retraites, puisque les rentrées (cotisations) contrebalancent les sorties (les pensions) : un système impeccable que des gens malintentionnés qualifient, àl’intention des imbéciles, de système Madoff !

          Ou bien c’est de la dette qu’on devrait rembourser mais quon ne rembourse pas pour la bonne raison qu’on emprunte pour rembourser : ils appellent ça renégocier je crois. Dans ce cas, la dette est in fine une rente à vie pour les prêteurs au détriment des contribuables. Et c’est cette dette qu’il convient de qualifier d’odieuse. Et dont on doit se défaire définitivement, soit en la remboursant, soit en l’annulant.

           


        • Daniel Roux Daniel Roux 30 novembre 2011 11:22

          Entre rien et l’hyper inflation, il y a ... l’inflation.

          Les pauvres y sont certainement moins sensibles que les riches qui la craigne au même titre qu’une dette non remboursée.

          Le problème avec le non remboursement des dettes est qu’il sape la confiance nécessaire dans le fonctionnement de l’économie, surtout la confiance entre les plus riches car s’il est un fait constant, c’est que les plus pauvres sont toujours les victimes du système.

          Maintenant, imaginons que l’intérêt supérieur de la nation exige l’annulation des dettes.

           « Votre livret A, votre Livret développement durable, votre compte bancaire (qui est aussi un prêt à votre banque), sont annulés dans le cadre d’une remise à zéro des dettes. »

          Vous prenez cette nouvelle comment ?

          Quitte à faire partie des « y a qu’à » que l’auteur dénonce, il me semble inévitable le recours à l’inflation comme moyen le moins douloureux pour revenir à une situation plus saine.

          http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/le-piege-de-sarkozy-102861

          N’oublions pas tout de même que notre situation serait beaucoup plus forte si Sarkozy n’avait pas augmenter la dette de 60 à 80% de notre PIB par pur dogmatisme ultra libéral en enrichissant encore les plus riches.


          • jaja jaja 30 novembre 2011 11:43

            "Votre livret A, votre Livret développement durable, votre compte bancaire (qui est aussi un prêt à votre banque), sont annulés dans le cadre d’une remise à zéro des dettes."

            Vous prenez cette nouvelle comment  ?

            L’annulation de la dette publique ne se fera pas en spoliant les petits épargnants ni les compte bancaires populaires. Ce n’est pas une razzia mais une redistribution des richesses en faveur du peuple...Il est vrai que tous les gros actionnaires financiers doivent être expropriés, sans indemnité ni rachat.

            Prisonnières des institutions en place, ni la gauche de gouvernement ni celle qui se voudrait antilibérale n’ose remettre en cause la légitimité de la dette pour s’opposer à la démagogie du pouvoir et de l’extrême droite. Mettre en œuvre les mesures radicales pour sortir de la crise, la garantie des droits des travailleurs, l’arrêt immédiat du paiement de la dette, son annulation, la création d’un service public bancaire exigent l’intervention puis le contrôle de la population. Une rupture avec l’ordre institutionnel.


          • Francis, agnotologue JL1 30 novembre 2011 11:55

            Daniel Roux,

             

            «  »Votre livret A, votre Livret développement durable, votre compte bancaire (qui est aussi un prêt à votre banque), sont annulés dans le cadre d’une remise à zéro des dettes.«  »

             

            Vous avez vu ça où ?

            D’abord, il ne faut pas confondre prêt et dépot. Ensuite, il ne faut pas confondre dette entre particuliers et dettes de l’Etat.

             

            Bref, sauf à réviser mes valeurs et connaissances ( peu professionnelle en la matière, je le confesse), cette affirmation que j’ai relevée est, de mon point de vue, une énorme bêtise.


          • Daniel Roux Daniel Roux 30 novembre 2011 13:19

            @ Jl 1

            J’ai écrit : Imaginons...

            Une dette est une dette, et les dépôts que vous faites à votre banque, deviennent une dette de la banque à votre égard. Il est facile de demander la suppression des dettes ... lorsque le prêteur est un autre. J’’ai voulu vous faire ressentir l’effet que cela vous ferait si vous étiez le spolié.

            La spoliation des petits épargnants n’est pas à l’ordre du jour, ou tout du moins pas plus que d’habitude si vous considérez qu’un intérêt de 2,25% est équitable quand l’inflation réelle subie par les ménages à revenus limités est de plus de 4%.

            Savez-vous que des dettes entre particuliers sont annulées par la justice sans qu’aucune compensation ne soit accordée au particulier spolié alors même que le contrat a été réalisé de bonne foi, le service rendu, le bien consommé.

            C’est le cas notamment des propriétaires-bailleurs dont les loyers ne sont pas payés à la suite d’un accident de la vie des locataires. L’Etat n’assume aucune de ses responsabilités et laisse ces pauvres gens à la charge du particulier-bailleur pendant près de 2 ans avant de finalement d’autoriser l’expulsion. Les locataires sont également des victimes et ne restent dans le logement que parce qu’ils n’ont nulle part où aller. Ils se mettent en surendettement et après 2 ou 3 ans, toutes leurs dettes sont annulées, aussi bien celles contactées auprès des organismes de crédit professionnels que des particuliers bailleurs ayant signé un contrat de location de bonne foi pour un logement bien réel.

            Il n’existe aucun recours, la mécanique que la loi a mis en place et telle qu’elle est appliquée par la Banque de France et les juges, est impitoyable et particulièrement injuste pour les particuliers bailleurs qu’elle spolie cyniquement.

            Contrairement à ce que vous semblez croire, personne n’est à l’abri d’être spolié par l’état.


          • Francis, agnotologue JL1 30 novembre 2011 15:00

            Daniel Roux,

            je ne savais pas que vous faisiez métier de défendre la veuve et l’orphelin au profit des, disons, 1 % selon la terminologie des indignés ! ?

            Désolé !

             smiley


          • foufouille foufouille 30 novembre 2011 15:42

            "C’est le cas notamment des propriétaires-bailleurs dont les loyers ne sont pas payés à la suite d’un accident de la vie des locataires. L’Etat n’assume aucune de ses responsabilités et laisse ces pauvres gens à la charge du particulier-bailleur pendant près de 2 ans avant de finalement d’autoriser l’expulsion. Les locataires sont également des victimes et ne restent dans le logement que parce qu’ils n’ont nulle part où aller. Ils se mettent en surendettement et après 2 ou 3 ans, toutes leurs dettes sont annulées, aussi bien celles contactées auprès des organismes de crédit professionnels que des particuliers bailleurs ayant signé un contrat de location de bonne foi pour un logement bien réel."

            faux
            le bailleur veut pas s’assurer
            le pass grl existes
            d’autres assurance aussi
            il est plus courant que le bailleur entretienne rien


          • Francis, agnotologue JL1 30 novembre 2011 15:45

            « le bailleur veut pas s’assurer, le pass grl existe, d’autres assurance aussi » Foufouille)

            En effet ! ET c’est pour cela que les propriétaires verraient d’un assez bon œil l’instauration d’un RU, lequel RU serait bien évidemment le premier revenu à être saisi en cas de non paiement de loyer ou dette par le locataire ou le débiteur.


          • Daniel Roux Daniel Roux 30 novembre 2011 17:22

            @ Foufouille

            Qu’est ce qui est faux exactement ?

            La possibilité de s’assurer est une chose et une autre, l’annulation légale mais sans compensation, des dettes d’un particulier aux dépens d’un autre particulier.

            Et que deviennent les familles en recherche de logement qui ne correspondent pas aux critères exigées par les assureurs ? Qui devrait assurer un logement décent aux familles démunies ?

            Il y a les saints Jean Bouche d’or qui prêche d’un côté sans jamais proposer de solution réaliste et applicable et des victimes du système de l’autre, et là je parle bien de ceux qui doivent vivre dans des conditions abominables.


          • Daniel Roux Daniel Roux 30 novembre 2011 17:44

            @ JL 1

            Spolier un individu aussi riche ou aussi pauvre soit-il qu’il fasse partie des 1% ou des 99%, n’est pas acceptable moralement.

            Une loi qui permet cela est une loi scélérate et ceux qui la vote, des voleurs.

            Par contre que le législateur organise une juste participation en fonction des moyens au financement d’une solidarité nationale correspondrait plus aux idéaux républicains.

            Dommage que la mode soit à la charité médiatiques et aux beaux discours de principe. 


          • foufouille foufouille 30 novembre 2011 21:50

            @ daniel
            le pass grl ne demandes rien
            et est deductible des impots
            mais demandes des efforts
            le bailleur qui loue un taudis aura du mal a se faire rembourser
            comme quand il refuse d’entretenir le logement, ce qui est tres souvent le cas
            son assurance, meme pass grl, risque pas de le soutenir


          • foufouille foufouille 30 novembre 2011 21:52

            "En effet ! ET c’est pour cela que les propriétaires verraient d’un assez bon œil l’instauration d’un RU, lequel RU serait bien évidemment le premier revenu à être saisi en cas de non paiement de loyer ou dette par le locataire ou le débiteur."
            il essaiera meme non saisissable et coupable de tres mauvais entretien voire meurtre
            il fait appel a des escrocs et huissiers vereux
            le RU permet aussi d’acheter


          • kev46 kev46 30 novembre 2011 11:52

            Annuler la dette : Il n’y a pas que fonds de pension. Sais tu ce que la banque fait de ton argent que tu leur a déposé ? ton assurance vie, ton livret, ceux de ta famille de tes amis .... Si la france ou autre pays annulent sa dette, il y a des risque que pour des gens comme toi et moi perdent beaucoup d’argent, pas les banques car ce ne sont pas le leur (c’est ce qu’elle te diront !).

            Inflation : Notre dette est en euro, donc s’il y a inflation, la dette n’augmentera pas. Et même si on retourne au franc, notre dette sera mécaniquement libéllé en franc étant donné que pour y souscrire il faut ouvrir un compte titre dans une banque en France (ca été prévu pour ca) !

            Solution : Arrété de payer les intérêts et soustraire du capital restant de chaque créancier, les intérêts déja versé. Puis on emprunte la différence à la banque centrale pour combler le déficit (C’est autant d’argent injecté dans l’économie que les banques ne devront pas allées chercher elles mêmes à la BCE qui devra les en empêcher en augmentant les taux d’intérêt pour eviter toute inflation !). C’est le seul moyen pour revenir à l’équilibre budgétaire et ainsi commencer à rembourser le principal de la dette.


            • thomthom 30 novembre 2011 12:00

              Vous avez raison de dénoncer une système qui ne marche pas, qui a prouvé son échec et dont il faut revoir les fondements

              mais à part ça, si les solutions étaient si simples, ça se saurait.

              - annulation de la dette : vous semblez oublier qu’une bonne part de cette dette, ce sont les assurances vie de nombreux français (et pas que une poignée de riches privilégiés). Une très grand part de la population verrait toute son épargne (même les plus petites) disparaitre... ça ferait très mal. Quant à l’autre partie de la dette, elle est détenue par des institutions financières voire des états très puissants, qui disposent de moyens de pression importants (vous croyez vraiment que la Chine, par exemple, laissera disparaitre une part significative de ses richesses sans prendre des mesures de rétorsions qui pourraient nous être très préjudiciables) ?

              - hyperinflation en faisant marcher la planche à billets (d’ailleurs pas sur que ça suffise, l’hyperinflation ne se décrète pas). Vous avez juste oublié une chose : si vous vous imaginez que les salaires et pensions (retraites) vont suivre (de gré, ou pouvoir suivre, de force), vu le contexte économique actuel et notre écart de compétitivité avec les pays émergeants, et bien vous vous fourez le doigt dans l’œil bien profond !

              J’aimerais bien voir la tronche que vous ferez quand vous payerez tout 2 à 3 fois plus cher qu’aujourd’hui, alors que votre salaire n’aura pas bougé d’un iota (si vous avez la chance d’avoir encore du boulot) !!!

              on va rigoler !!!!


              • jaja jaja 30 novembre 2011 12:29

                Il faudra rembourser totalement les gens du peuple aux revenus modestes et les couches moyennes. Pour les plus riches, les responsables de la dette c’est effectivement perte sèche !
                Ces annulations de dette concernent tous les peuples et le premier qui déclarera l’annulation bénéficiera du soutien de tous les autres.

                Pour ce qui concerne les Chinois qui ont acheté du dollar à tour de bras (et donc la dette américaine) ils ont effectivement beaucoup de soucis à se faire du côté des Américains


              • foufouille foufouille 30 novembre 2011 21:54

                "J’aimerais bien voir la tronche que vous ferez quand vous payerez tout 2 à 3 fois plus cher qu’aujourd’hui, alors que votre salaire n’aura pas bougé d’un iota (si vous avez la chance d’avoir encore du boulot) !!!"
                les chaussettes francaises sont pas plus cher


              • jaja jaja 30 novembre 2011 13:25

                Cette annulation de la dette est une nécessité absolue pour éviter qu’arrive ici ce scandale que subissent déja les pauvres aux USA (immensément riches pourtant)....

                Regardez bien cette vidéo pour comprendre ce qui risque de se produire avec toujours plus d’horreur (pour les pauvres).....

                http://envoye-special.france2.fr/les-reportages-en-video/carnet-de-route-lamerique-en-faillite-24-novembre-2011-4004.html


                • Francis, agnotologue JL1 30 novembre 2011 16:01

                  « Après tout le problème est bien plus symétrique qu’on ne croit : la finance peut sans doute nous prendre en otages mais, dès lors qu’il est suffisamment débiteur, l’Etat a aussi les moyens de la ruiner, avec au surplus, derrière, le pouvoir de la ramasser à la petite cuillère et à sa façon… pour tous ses dangers réels, la faillite technique des banques a au moins un effet intéressant : elle permet de leur mettre la main dessus. Et à pas cher en plus. Les arguments de principe pour une recommunalisation du système du crédit abondent ; la situation de faillite leur offre leurs conditions de réalisation – et même de réalisation modique. Car si la nationalisation intégrale est la première étape du processus de recommunalisation du bien commun bancaire, avant la mutation ultérieure en système socialisé du crédit [19]), la situation critique de la faillite générale offre la possibilité d’opérer cette nationalisation par simple saisie. » (Ne pas détruire les banques, les saisir, par F. Lordon, 2/12/10)

                  Le commencement de la fin 11 août 2011, par Frédéric Lordon Il y a beau temps que les agences, en matière de notation souveraine, ne font plus d’analyse financière, mais bien de la politique…. la mondialisation néolibérale va périr par la dette parce que, à l’encontre de l’idée reçue qui le présente comme la raison économique même, le néolibéralisme est fondamentalement le régime économique du surendettement généralisé…. il n’y a plus d’autre solution que des annulations massives – nous en sommes là.


                  • sisyphe sisyphe 30 novembre 2011 16:15
                    Qui détient la dette de la France ?

                    Extraits : 

                    La France emprunte environ un tiers de sa dette à ses propres banques et sociétés de crédit. Avec une particularité : le pays est plus endetté auprès des compagnies d’assurance (20 %), qui « achètent » des titres de dette française pour les placements d’assurance vie, qu’auprès de ses banques. Contrairement à la situation du reste de l’Europe, les établissements bancaires français possèdent moins de 14 % de la dette nationale.

                    Donc,en nationalisant (banques, compagnies d’assurance), on récupère déjà le 1/3 de notre dette.

                    La dette française est détenue à plus de 65 % par des « non-résidents » français
                    Le terme de « non-résidents » recoupe une série d’acteurs : fonds de pension, grandes banques, compagnies d’assurance, fonds souverains... Il est impossible de savoir précisément quel pays possède le plus : la loi interdit la divulgation de cette information, à part aux vendeurs eux-mêmes. Ce qui pose question : la provenance des possesseurs de dette revêt en effet un caractère de plus en plus crucial.

                    Annulation pure et simple de la part de la dette due aux organisme privés : ces usuriers se sont largement gavés avec les intérêts qui ont déjà payé l’intégralité des sommes empruntées. 
                    Pour les « fonds souverains » des autres pays, il suffit de récupérer les nôtres, et le problème est réglé. 

                    65% annulés, plus 34% récupérés : voila le problème de la dette réglé. 

                    Plus la vitale réforme monétaire ; redonnant pouvoir aux états d’emprunter aux banques centrales sans intérêt (comme le font les USA, la Grande-Bretagne, sans parler de la Chine), et interdisant aux banques privées toute création d’argent ex-nihilo, et les états, donc les citoyens, recouvrent leur souveraineté monétaire, financière, économique, et sont débarrassés de toute dette à venir. 

                    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 30 novembre 2011 18:08

                      Je n’arrive pas à comprendre que l’on puisse encore parler de la dette souveraine sans parler de la loi Rotschild-Pompidou-Giscard de 1973.

                      A cause de cette loi, la dette souveraine est illégitime.
                      Donc on peut l’envoyer au diable.

                      Une fois la création monétaire sortie des mains des banques et à nouveau dans les mains du peuple à 100%, nous n’entendrons plus parler de dette souveraine.

                      Alors vivement qu’on y vienne et cessons de tourner autour du pot comme vous le faites.


                      • Francis, agnotologue JL1 30 novembre 2011 18:24

                        Trouvé dans Télérama cette idée que « dette souveraine » est un oxymore !

                        Les oxymores sont le plus souvent des impostures : le concept de dette souveraine est de ce point de vue un modèle d’imposture.


                      • easy easy 30 novembre 2011 18:47

                        Une voie me semble peu étudiée, celle du TZ.

                        Une dette c’est lourd en valeur absolue d’emprunt initial et c’est encore plus lourd en raison des intérêts qui s’y ajoutent.

                        Quand un endetté (éventuellement fort en canons) donne à entendre qu’il envisage de ne plus rempourser ses dettes, ses créanciers paniquent « Je vais tout perdre »

                        Mais si un endetté (eventuellement fort en canons) donne à entendre qu’il ne s’en sortira qu’en passant ses dettes à taux zéro, la panique des créanciers ne sera pas énorme et à la limite, ils pourraient même se sentir plus rassurés « Récupérer ma mise, dans les temps qui courent, ce n’est pas si mal »

                        Je dis Zéro mais 1 ou 2 % feraient aussi bien l’affaire.


                        Le FMI avait été mis en place par les pays riches qui ne se voyaient pas encore en difficulté, afin d’accorder des liquidités à basses conditions aux pays boudés par le marché libre.

                        La Grèce, boudée par le marché qui exige d’elle des taux énormes, devrait être aidée par des prêts à bas taux du FMI.
                        Mais on n’a pas offert à la Grèce ce support et elle s’est retrouvée face au seul marché très coûteux.

                        Comme le FMI n’avait pas été créé pour aider les pays riches, il n’aurait pas de fonds suffisants pour prêter à toute l’Europe à 2%. Exit le FMI.

                        Mais comme le monde entier pète de trouille, nous pourrions tous convenir que tous les états qui empruntent se verront appliquer un taux unique de 2%. Les marchés, bloqués par ces 2% ne pourront pas du tout spéculer mais pourront tout de même choisir le pays le plus sûr et refuser de prêter aux pays les moins sûrs.

                        Ainsi, au lieu de trouver quelque intérêt machiavélique à prêter tout de même mais à 10% à un pays surendetté (comme pour les subprimes vis-à-vis des particuliers) les marchés ne prêteront plus qu’aux pays les moins endettés.

                        Le jeu actuel où les taux des obligations sont libres et confrontées aux marchés est complètement pervers en ce qu’il y a toujours des financiers tentés de prêter à 50% à un pays étranglé. Il faut stopper ce jeu de fous en bloquant les taux à 2%


                        Ce taux de 2% étant faible, ce taux devenant quelque peu directeur des taux tous domaines, les marchés se détourneront probablement un peu des obligations d’état et aussi du principe capitalistique que constitue la rente par intérêts sur capital prêté.

                        Je rappelle ici qu’un certain Mahomet avait eu l’idée de décréter que tous les taux non zéro étaient mauvais. Cette règle (parfois observée par les Chrétiens et les Juifs entre eux avant le XIX ème siècle) réussit encore aux pays qui la respectent et en dépit de la globalisation.
                         
                        Dans un univers en TZ ceux qui possèdent des réserves d’argent peuvent le placer mais uniquement en visée de dividendes (qui arrivent ou n’arrivent pas). Dans un univers à TZ, les capitalistes ne peuvent que parier sur des Renault et autres Disney, ils ne peuvent pas espérer vivre d’intérêts perçus sur un endetté étranglé.
                        Dans un monde en TZ, les capitalistes s’enrichissent uniquement si leurs créanciers s’enrichissent. Pas de vautours, pas de vautourisme.

                        Il est malsain que des créanciers fassent gras sur le dos de débiteurs affamés.

                        Bien que le monde islamique verrait d’’un bon oeil l’avènement d’un taux 2% fixe sur toute la planète et concernant les emprunts souverains, trop de pays refuseront peut-être cette normalisation.

                        En ce cas, les pays d’Europe qui se sentent tous coincés, pourraient-ils convenir de ce T2% et qu’en fera le marché ?

                        Si toute l’Europe passait à 2%, une grande part des capitaux fileront là où un soiffard sera disposé à mieux les rémunérer. Mais tous les capitaux actuellement engagés en Europe par les marchés à des taux divers qui seront tous rabotés à 2%, devront bien y rester. Les créanciers se diront, bon gré mal gré, qu’après tout, ce n’est pas si mal.
                        Et seront-ils d’accord pour accorder de nouveaux prêts à de si médiocres conditions ?
                        Probablement que oui, dans une certaine mesure mais bloqués par le 2%, ils ne viseront que les états les plus sûrs, les moins endettés.
                        En prêteront-ils à la Grèce, à l’Italie ? Probablement pas. Alors ces pays, tout en étant allégés par le taux à 2% devront faire avec ce qu’ils ont, en bon pères de famille.
                        Nous pouvons sortir du surendettement sans faire paniquer tout le monde, sans ruiner personne, grâce au 2% et en empruntant de moins en moins.

                        Comme l’Europe bénéficiera tout de même de crédits, même à 2%, ce taux bas, fixe mais sûr, fera son effet sur tous les marchés. Même les pays qui auront refusé cette normalisation devront y venir. En effet, comment supporter, si l’on est Boeing, de devoir emprunter à 6% alors que Airbus empruntera dans les 2% ?


                        Le passage à 2% conduisant les marchés à ne plus considérer que les endettements des pays et uniquement de manière négative (pas possible de voir en un étranglé une aubaine) chaque pays sera forcé de ne jouer que le désendettement et ne pourra plus jouer son « surendettement mieux rémunéré ». Plus personne ne pourra vendre ou jouer d’une misère, de la sienne comme de celle d’autrui. 



                        • Roosevelt_vs_Keynes 30 novembre 2011 22:44

                          @ l’auteur

                          « Cancer financier »
                          « phynance »
                          « monétarisme »
                          ....

                          Vous avez une bonne source, mais ce serait bien de ne pas faire l’impasse sur les solutions proposées par cette « source » depuis... 1995 :)


                          • philéas 3 décembre 2011 19:28

                            Annuler la dette : voila une idée brillante.
                            Ainsi tous ceux qui ont des assurances vie, par exemple, c’est-à-dire de nombreux français, seront ruinés, puisque les gestionnaires des fonds se sont largement positionnés sur de la dette souveraine européenne.
                            Donc : l’annulation de la dette ne gênera pas les plus pauvres, ceux qui n’ont rien, ni les plus riches (ceux qui ont les moyens d’aller placer leur argent ailleurs). Par contre tous les autres, ceux qui ont fait quelques économies pour arrondir des retraites qui s’annoncent maigrichonnes seront rincés. En bref, vous proposez de faire payer les classes moyennes, comme toujours. Ouais, idée brillante et très originale.


                            • jaja jaja 3 décembre 2011 19:34

                              l’annulation de la dette doit aller de pair avec la saisie des banques et l’expropriation des gros actionnaires. Ce qui permet de rembourser les petites assurances vie des couches moyennes...

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