A propos de la faim dans le monde
1 200 000 000...
Oui, vous avez bien lu :
selon un rapport publié par les Nations unies, ce sont 1 milliard 200
millions d’êtres humains qui seront touchés par la faim dans les quinze
prochaines années. Certains économistes évoquent même le chiffre
vertigineux de 2 milliards de mourants potentiels. Un vrai cauchemar !
Une grave menace pour la paix du monde.
L’actuelle flambée des
prix des produits alimentaires qui gagne le monde entier, et les
émeutes qu’elle engendre dans les pays les plus pauvres (aujourd’hui
une trentaine, demain ± 60 ?) ne sont que les prémices de cette crise
qui nous menace tous. Crise d’une toute autre importance que nos
petites cuisines politiques internes.
La faim dans le monde
n’est pourtant pas un phénomène nouveau. Mais c’est bien la première
fois qu’elle atteint de telles proportions. Plus grave : personne ne
s’y attendait et n’a vu arriver la crise. On se croyait protégé plus ou
moins par la mondialisation dont l’un des objectifs était de réduire
les inégalités entre pays pauvres et ceux plus riches. Mais ce bouclier
est aujourd’hui mis en échec : il y a eu depuis un an ±50 %
d’augmentation des prix des matières premières, et notamment d’un
certain nombre de nourriture de base qui, dans nombre de pays les plus
pauvres, ont même atteint parfois des hausses de 90 %.
La
malnutrition, il faut le savoir, n’est pas une situation passagère où
il suffirait d’attendre quelque peu pour en effacer les effets : non,
elle est un fléau qui laissera, notamment chez les enfants en bas âge,
des traces qui se perpétueront leur vie entière. D’où l’urgence de s’en
préoccuper.
Pourquoi en sommes-nous arrivés là ?
Il y a au moins deux causes principales à ce drame :
a/
l’augmentation de la demande, notamment venant de l’Inde et de la
Chine. Ce devrait être une bonne nouvelle en soi, surtout de la part de
pays qui étaient, voici peu encore, considérés comme pauvres. En
devenant moins pauvres, voilà qu’ils se sont mis à consommer davantage ;
b/ on a ensuite investi massivement dans les biocarburants, et là les écologistes portent une énorme part de responsabilité. Les biocarburants en provenance des cultures céréalières privent de façon croissante les populations de ressources alimentaires vitales.
L’agriculture mondiale n’est plus en capacité...
Aujourd’hui, l’agriculture mondiale n’est plus capable de faire vivre tous les habitants de la planète.
Et le développement de l’hygiène et de la médecine ont accru cette
crise en faisant croître la natalité et prolonger la durée de vie des
populations.
C’est outrageant de devoir dire et écrire cela, mais c’est une réalité que nul ne peut ignorer aujourd’hui.
La population mondiale croît donc aujourd’hui plus vite que l’agriculture est en capacité de se développer et de produire.
Qu’on le veuille ou non, force est donc de constater que les
écologistes - je suis obligé d’y revenir - ne sont pas à la hauteur des
problèmes posés et leur responsabilité dans cette crise est énorme.
Les questions d’environnement sont choses trop sérieuses pour être
laissées entre certaines mains irresponsables. Certains de nos "écolos"
ne cessent de nous proposer des gadgets, ou des fausses solutions qui
ne prennent pas les problèmes dans leur ensemble. Et les biocarburants
se révèlent aujourd’hui une véritable catastrophe, non seulement sur le
plan environnemental, mais en raison de la réduction de la capacité
mondiale de nourrir l’humanité.
Autre responsabilité, qui
découle aussi de cette désinformation insidieuse, les institutions
internationales - comme la Banque mondiale, le FMI ou encore
l’Europe - n’ont cessé de pousser dans le sens de la réduction de la
production agricole. On se souvient encore des discours où l’on
exposait que l’Europe était installée sur des montagnes de beurre et
qu’on ne savait plus quoi faire des excédents.
Il faut saluer
à ce propos l’attitude de la France - et de Jacques Chirac en
particulier - qui, certes, pour d’autres raisons tout à fait égoïstes
ou électorales, ont toujours été un frein face aux arguments de nos
partenaires qui exigeaient avec force des réductions drastiques de
notre production alimentaire.
Il va donc falloir faire une “marche arrière toute”
par rapport à ces théories et relancer dans l’urgence notre production
agricole. Et plus du tout pour faire essentiellement des biocarburants
(qui, soit dit au passage, nécessitent aussi l’utilisation de produits
pétroliers pour leur propre fabrication), mais pour produire surtout
des aliments. Car c’est bien là qu’il y a urgence et priorité.
L’Europe doit changer de stratégie alimentaire
C’est bien un changement de stratégie du tout au tout que va devoir entreprendre l’Europe.
Ensuite, il faut observer aussi qu’on a jeté en France une sorte
d’anathème sur les OGM. Or, c’est bien par la recherche, notamment sur
cette filière, qu’on parviendra à améliorer sensiblement notre
production alimentaire. Car il nous faut produire plus et mieux.
Oh, ce n’est pas pour ça qu’il faut laisser faire n’importe quoi à
propos des OGM : la manipulation génétique est toujours fort délicate.
Mais l’attitude de certains écologistes, plus assoiffés de
médiatisation que d’intérêt général et qui cherchent à diaboliser cette
science, relève du fanatisme imbécile. Les OGM, bien maîtrisés par une
recherche soutenue, seront demain l’un des éléments essentiels
d’amélioration de notre productivité.
Aujourd’hui, la désinformation organisée du public par ces gens à courte vue fait privilégier le court terme sur le long terme.
La France ne peut pas devenir plus longtemps encore victime de ces
lobbies anti-OGM. Plus ou moins soutenus d’ailleurs par de puissants
groupes internationaux qui trouvent tout intérêt à l’affaiblissement de
notre recherche scientifique pour diminuer la place de notre industrie
agroalimentaire sur les marchés mondiaux. Et ce serait oublier aussi
que c’est par la recherche, entreprise en France depuis le XVIIIe siècle,
qu’on a permis à celle-ci de nourrir aisément sa population. Va-t-on
rétrograder ?
Le principe de précaution ? Suicidaire !
On agite aussi pour cela le fameux “principe de précaution”
pour freiner toute entreprise. Or, soyons clair : le principe de
précaution est un principe suicidaire dans la majorité des domaines. Il
faut le dénoncer clairement. On marche complètement sur la tête. Ce
principe est devenu un système de régression de la recherche, de la
science et de tout développement. Il doit surtout inciter à plus de
vigilance, mais pas contrer la recherche.
Pour résumer, je
crois que nous sommes aujourd’hui à une époque charnière. Nous avons
vécu sur la lancée des années 90 où le mot d’ordre était à la réduction
des productions agricoles et à la domination écrasante du type de
capitalisme anglo-saxon. Cette époque-là se referme avec force et dans
la violence.
Nous risquons maintenant d’assister à une sorte
de guerre des modèles de capitalismes : on voit par exemple que la
Chine - qui ne s’en sort pas si mal que ça dans nombre de domaines -
pratiquer une sorte de capitalisme à forte implication étatique. Est-ce
que cela n’implique pas de notre part une autre stratégie pour notre
production ?
Il est urgent d’y réfléchir.
59 réactions à cet article
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Je pense qu’il y a une erreur fondamentale, les 1.200.000.000 d’êtres humains, ou bien plus, concernés, ne le seront pas dans 15 ans, mais tout au plus 15 mois, sans doute moins.
Il y a actuellement une trentaine de pays gravement concernés, avec une grande partie de la population qui ne peut plus se nourrir. Au delà des ces pays à faible revenu, il y a également dans tous nos pays, une part importante de population qui avait déjà des difficultés et va les voir s’aggraver. La crise ne fait que commencer, et le pire est devant nous. Du moins, c’est mon analyse.
Ce que, personnellement, je trouve consternant, c’est d’entendre tous les intervenants, politiques, économistes, proposer d’augmenter les budgets d’aides, prendre des mesures ponctuelles, mais JAMAIS, s’occuper d’une des causes profondes de cette hausse : LA SPECULATION. Alors que la plupart considèrent que celle ci est responsable d’environ 30 de hausse des prix.
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Désolé, lisez "30% de hausse des prix ..."
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J’ajoute que votre playdoyer pour les OGM est bien "léger". De plus, ce ne sont pas seulement les écologistes qui n’en veulent pas, mais 80% de la population, plus soucieuse de santé et d’avenir que les apprentis sorciers de Monsanto and Co.
Voici d’autres chiffres et arguments :
Beaucoup de choses sont à changer ou améliorer, mais les OGM ne sont certainement pas la solution.
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Voila une nouvelle qu’est bonne. Je vais enfin trouver une place pour garer ma bagnole
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OGM, "LA" solution ? Certainement pas. UNE DES solutions quand la recherche aura fini à en maîtriser certains de ses effets nocifs, oui
80% de la population ? Cà ne veut rien dire quand on sait que celle-ci est largement formatée par les medias, eux-mêmes formatés par des lobbies puissants. La désinformation de la population est en effet un grave fléau. Elle ne doit pourtant pas masquer certaines évidences qui s’imposent à nous dans les faits. Ces 80% ne sont pas un argument recevable. Hélas....
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C’est la meilleure. Combattre la faim dans le monde avec la culture OGM. OGM = brevet. Regardez l’evolution de l’industrie pharmaceutique qui preferera investir ds le viagra que dans une molecule qui combat la malaria, quitte a laisser des millions de gens crever. Ben oui ces millions de gens n’ont pas d’argent et le palu ne sevit pas dans les regions temperees qui abritent ceux qui ont de la thune, des rhumes et des problemes d’erection. Ce sont les realite economiques, c’est pas de pot...
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Ben voyons ils ont bon dos les agrocarburants, qui bien que participant à l’augmentation des cours des productions agricoles vous permette d’eluder radicalement les véritables causes de la l’explosion des prix .
Vous excluez par exemple de votre pseudo analyse la spéculation sur les matières premières, depuis la crise immobilière : http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/04/23/la-speculation-sur-les-matieres-premieres-affole-le-monde-agricole_1037421_3234.html?xtor=RSS-3208
Pas un mot non plus sur l’autosuffisance alimentaire inexistante dans les pays en voie de développement dont les revenus de l’exportation des productions imposées ne peuvent couvrir ceux des importations de denrées alimentaires vitales.
Vus affirmez : On agite aussi pour cela le fameux “principe de précaution” pour freiner toute entreprise. Or, soyons clair : le principe de précaution est un principe suicidaire dans la majorité des domaines.
Allez donc dire ça aux victimes de l’amiante, du sang contaminé, de l’hormone de croissance etc etc etc
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Vus affirmez : On agite aussi pour cela le fameux “principe de précaution” pour freiner toute entreprise. Or, soyons clair : le principe de précaution est un principe suicidaire dans la majorité des domaines.
Allez donc dire ça aux victimes de l’amiante, du sang contaminé, de l’hormone de croissance etc etc etc
Toujours la même rangaine. Oui il y a eu des victimes. Et bien désolé mais c’est la vie !
Des gens sont morts pour traverser les océans, des gens sont morts dans l’aéropostales lorsque les premiers avions volaient. Des gens sont morts en allant dans l’espace. Et je ne parle meme pas des accidents industriels. De tout temps, les activités humaines ont crées des accidents. Et si vous vivez une vie de nanti aujourd’hui et pouvez philosopher sur cette connerie qu’est le principe de précaution c’est justement parce que des tas de gens parmi vos ancétres ne l’ont jamais appliqué.
Alors oui, aujourd’hui on ne peut pas rouler à 150 sur l’autoroute au motif que cela peut tuer, on ne peut pas faire des sports à risques parce que l’on peut y mourrir, etc, etc... A chaque "accident" il faut trouver un coupable que l’on condamnera à de la prison pour "homicide involontaire" (une ineptie). Une société peuplée de minables bien nourris qui veulent juste pouvoir roter leur kronenbourg devant un match de foot, ne pas se fatiguer, être dorloté par un état providence et attendre ainsi que la mort survienne. Des minables dont la vie est finalement guére différente de celle de mon chien. Des minables qui seraient prêts à vivre en cage, pour peu que l’on leur assure la sécurité dans tous les domaines. Avec ce genre d’idéologie, il ne faudra pas venir se plaindre lorsque l’esclavage sera revenu à la mode. Il y a visiblement beaucoup de volontaires prêts à toutes les soumissions pour un petit peu de sécurité.
Le risque et la mise en danger font partie de la vie. Le refuser c’est perdre son humanité. Avez vous déja fait du ski hors pistes, vous êtes vous déja baigné dans une mer agitée sur une plage sauvage. Ou tout simplement êtes vous rentré seul dans une forêt la nuit ? Tous ces petits plaisirs sont irremplacables.
Toutes ces lois pour protéger les gens contre eux mêmes c’est de la merde qui loin de protéger les gens va les mettre dans l’état de devenir des légumes prêts à être exploités. Savez vous ce qui se passe quand on libére un animal en captivité dans un zoo ? Si vous le remettez dans la nature, il clamse ayant perdu toutes ses habitudes. Est ce comme cela que vous voulez terminer ?
Enfin concernant le danger que l’on fait parfois courrir à autrui (puisque j’attends déja la remarque), c’est malheureusement inévitable. Mais personellement j’ai pris l’habitude de toujours regretter ce que je n’avais pas fait. Jamais ce que j’ai fait. Des fois on gagne, des fois on perd.
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L’article bien que contenant quelques éléments à mes yeux déplacé a quand même le mérite de remettre les choses à leur place.
Le refus des OGM, l’obstination du Bio, correspondent aux besoins des pays riches. Oui on sait très bien que même si la bouffe double de prix on pourra encore bouffer. Et puis on ira faire quelques marches dans Paris entre Répu et Nation pour consommer nos calories en trop, évitant ainsi l’infarctus et protestant contre cette infame famine dans le tiers monde.
Des organisations écologiques ont remplacées les curés dans le role des rétrogrades. Au XIXème siécle et avant c’était l’église qui jugait que telle ou telle invention était "diabolique". Aujourd’hui les écolos nous disent ne faites pas de nucléaire, ne faites pas d’OGM. Et ils sont aussi dangereux que les curés l’étaient jadis. Non que cela parte d’un mauvais sentiment (tout le monde essaie de polluer le moins possible) mais rien que le nucléaire nous as évité de rejeter des millions de tonnes de CO2 supplémentaires par an. Et petit à petit, on apprend à en maitriser les risques. De même pour les OGM on va petit à petit par l’expérience apprendre à domestiquer la chose. Et il y aura plein d’usages possibles dont certains seront très bénéfiques pour la planète :
- Diminuer la quantité de pesticides et autres saloperies nécéssaires. (Ca marche plus ou moins déja).
- Diminuer la quantité d’eau nécéssaire afin d’économiser cette ressource précieuse (en recherche).
- Améliorer le rendement à l’hectare.
En conséquence, les OGM peuvent participer aux développement durables en produisant des organismes avec un égal pouvoir nouricier mais moins consommateurs de ressources.
Si on ne le fait pas, on aura deux choix :
- Avoir une famine très grave qui tuera des milliards d’hommes.
- Epuiser très vite toutes les ressources naturelles, et notamment l’eau. Sans compter la pollution des sols via les engrais et pesticides.
Mais la vérité c’est qu’on ne coupera pas à une utilisation plus intensive de la planète. La démographie nous l’impose. Il va falloir tirer d’elle le maximum. Ce qui impose effectivement de chercher des énergies renouvelables et de tendre vers un développement "durable". Mais développement durable ne veut pas dire je roule à vélo, je me la péte avec mon mais bio et je fume des pétards. Développement durable veut dire, on prend tout ce que l’on a et on améliore les rendements et l’efficacité tout en diminuant la pollution. Et c’est loin d’être impossible ! En ce moment dans l’électronique et l’informatique, le maitre mot est "réduction de la consommation d’énergie". Des progrés considérables sont obtenus. Et même si vous n’en avez rien à foutre de l’écologie, la diminution de conso est suffisamment sensible pour qu’un monsieur près de ses sous comprenne vite ou est son intéret !
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geko 29 avril 2008 19:58"Et bien désolé mais c’est la vie"
Quelle HONTE de sortir de telles saloperies ! Le danger de l’amiante était connu depuis 20 ans, les industriels ont laissé des employés se contaminer en toute connaissance de cause pour quelques sesterces de plus ! Vous appelez ça de la prise de risque !
Idem pour le sang contaminé ! Franchement Bruxman vos propos sont orduriers !!! C’est vrai que des gens comme vous ont le gout du risque pour tenir lachement ces propos, bien planqué derrière un écran !!!! Vous appelez faire du ski hors piste de la prise de risque ?....sans oublier d’appeler les secours quand on est dans la merde et porter plainte s’ils ne viennent pas assez vite hein c’est ton style Bruxman ! Bruxman qui se prends pour un aventurier dans la civilisation des loisirs ! CHARLOT !
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geko 29 avril 2008 20:21Bruxman décide des risques les autres les assument pour lui ! Ca c’est un homme !
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"Et bien désolé mais c’est la vie"
Quelle HONTE de sortir de telles saloperies !
J’assumes et je n’ai pas honte. Désolé.
Le danger de l’amiante était connu depuis 20 ans, les industriels ont laissé des employés se contaminer en toute connaissance de cause pour quelques sesterces de plus ! Vous appelez ça de la prise de risque !
Surtout parce que dans nombre d’applications on ne savait pas le remplacer. Les mecs auraient bien aimés avoir un remplacement ne serait-ce que pour s’acheter une sécurité juridique. Lorsqu’il est devenu techniquement faisable de remplacer l’amiante (et seulement à ce moment la) le gouvernement l’a interdit. Et encore, on continuait à importer des piéces qu’on avait plus le droit d’usiner en France mais qu’on ne savait pas encore faire autrement.
Et puis dans les deux cas, il y a la tendence naturelle de l’homme (y compris celui qui est le plus exposé) à dire "mais non c’est pas dangereux". On me l’a dit plusieurs dizaines de fois au sujet des protections auditives dans un environnement pourtant TRES bruyant. Et ben vous savez quoi ? A l’entrée de cet endroit très bruyant il y a un distributeur de boules quies gratos pour que les employés se servent. Ils ont été informés du danger pour leur audition à long terme. Et pourtant nombre d’entre eux refusent de les mettre. Au motif que ce n’est pas agréable. Le non respect des consignes de sécu élémentaire est très fréquent dès lors que le danger n’est pas immédiatement visible.
Vous appelez faire du ski hors piste de la prise de risque ?
Ben c’est plus dangereux que ce que l’on croit. Même si l’on peut s’y préparer plus ou moins bien. Comme toute activité à risques d’ailleurs.
....sans oublier d’appeler les secours quand on est dans la merde et porter plainte s’ils ne viennent pas assez vite hein c’est ton style Bruxman !
Non je ne suis pas un grand fan des tribunaux pour régler mes problèmes. Et je n’ai pas encore eu besoin d’appeler les secours à la suite de certaines de mes conneries j’ai toujours réussi à me démerder. Même si j’ai parfois passé de sales quarts d’heures ;)
Bruxman qui se prends pour un aventurier dans la civilisation des loisirs ! CHARLOT !
Lol Mdr !
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Traiter Bruxman de Charlot est une insulte à Charlot : paix à son âme et gloire à son éternel génie !
Bruxman est tout juste un pauvre hère pathétique...
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"Diminuer la quantité de pesticides et autres saloperies nécéssaires. (Ca marche plus ou moins déja)."
Vous avez des exemples en tête ? Les seuls exemples qui me viennent, c’est le soja roundup-ready (qui suppose un bombardement intense d’herbicide) et les plantes avec pesticide intégrés (certes, on en répand moins : c’est déjà dedans).
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geko 29 avril 2008 12:09"Aujourd’hui, l’agriculture mondiale n’est plus capable de faire vivre tous les habitants de la planète"
Paroles d’expert ?
Structurellement le secteur de l’agro-alimentaire a été mondialement organisé pour goinfrer les pays riches du nord au détriment des agricultures locales c’est à mon avis la causalité du a) et b) que vous donnez dans votre article !
"Etant donné l’état actuel de l’agriculture dans le monde, on sait qu’elle pourrait nourrir 12 milliards d’individus sans difficultés. Pour le dire autrement : Tout enfant qui meurt actuellement de faim est, en réalité, assassiné" Jean Ziegler
A vienne en Autriche le pain détruit pour maintenir l’offre à un prix interessant pourrait nourrir la 2ème ville du pays !
Le fanatisme imbécile et le "principe de précaution suicidaire" que vous dénoncez est en réaction aux méthodes des semenciers de la mort ! La recherche OGM devrait être cadrée par des institutions qui travaillent pour l’ensemble de l’humanité et n’ayant pas pour finalité d’engraisser une minorité d’actionnaires sans morale aucune qui souhaitent devenir les rois du monde ! Ces multinationales mènent l’humanité à sa perte !
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Belle performant que de réussir à écrire autant de stupidités en si peu de phrases ...
Donc on résume, la faim dans le monde c’est à cause des chinois et des écologistes, et vive Jacques Chirac et le libéralisme pour nous sauver.
C’est sur que c’est rassurant de se dire que si on est pas chinois et qu’on ne consomme que de l’essence sous forme de pétrole qui lui ma bonne dame est vraiment écologique, on a un peu fait notre part pour la planète ...
Déjà pour la faim dans le monde, il y a en plus des agro-carburants et de la demande des pays émergents :
* Mauvaises récoltes (Australie entre autre), qui ont eu des répercussions désastreuses à cause du système libéral que vous semblez louer, qui a mis en concurrence de manière déloyales les agriculteurs du Nord (subventionnés, mécanisés) et ceux du Sud.
* Spéculation sur les matières première, merci au libéralisme encore une fois
* Consommation démesurée des pays du Nord (qui consomme une part vertigineuse des sols et céréales pour leur consommation de viande)
* Destruction des paysans dans le monde, et dépendance alimentaire des nations organisée par le marché mondial.
Ensuite, il y a une erreur grossière à dire qu’il faut produire plus. Il y a actuellement assez de nourriture pour nourrir tout le monde. Elle est « seulement » mal répartie. Il faudrait peut être songer à arrêter d’oter le grain de la bouche des pauvres en mangeant notre steak quotidien.
Quant à dire que l’on produire « mieux » grâce aux OGM, c’est tellement stupide ...
Quant aux « lobbies anti-OGM », il s’agit seulement de 80% de la population française.
La véritable solution, c’est de revenir à une certaines autonomie et sécurité alimentaire, arrêter de polluer et de détruire les sols par notre industrie et notre agriculture productiviste, consommer des produits locaux et de saison, de réduire considérablement sa consommation de viande (surtout rouge), et de définir collectivement de la direction dans lesquelles les recherches doivent être menées, pour arrêter ce scientisme et ce progressisme aveugle qui caractérise la majeur partie des classes dirigeantes.
Vous dites que « les questions d’environnement sont choses trop sérieuses pour être laissées entre certaines mains irresponsables ». Abstenez vous de faire de l’environement, alors.
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Les lobbies pro-OGM ne sont t ils pas soutenus par des groupes internationaux qui veulent plomber la recherche française pour placer leur marchandise à eux ( ex Monsanto )
l’avenir de ces 1,2 milliards d’habitants est donc pour toi de bouffer ces OGM de merde ou de crever de faim ! drôle de choix !
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Hé bien, ça donne pas envie de voter Modem quand on lit ça !
Quel tissu de conneries ! Les OGM vont sauver le monde ! C’est plutot le contraire qui se passe.
Par contre je suis d’accord sur les agro-carburants, ça aussi c’est pour donner bonne conscience aux bobos soucieux d’écologie, alors que c’est une vraie catastrophe.
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Bien d’accord avec toi , le Modem fait mine d’acceuillir des écolos pour les poignarder dans le dos en faisant ami-ami avec les lobbies pro OGM !
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il y aurait largement assez pour que tout le monde bouffe si les gvts le voulaient
en france des que les quotas (sans ogm) sont depasses la bouffe part a la poubelle. c’est meme interdit de la donner
les OGM c’est pas gratuit et ca detruit les cultures anciennes. les graines coutent 4 fois plus cher. en argentine ou au US leur vente est conditionne a l’utilisation du round up.
qd on regarde les reportages sur les pays pauvres on voit d’immenses surface non cultives
on peut aussi parler de la francafrique qui vend ses produits agricoles moins cher que le prix de revient du producteur
les necrocarburants n’ont rien a voir avec l’ecologie mais plutot avec le fric, les etats et le fait que le petrole devienne cher
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Insincère ? Oh ! Sur les centaines d’articles que j’ai déjà publiés - et lus dans plus d’une centaine de pays à travers le monde - c’est bien la première fois qu’on utilise ce mot à mon égard. Il y a, de votre part, une incompréhension manifeste. Je compatis à votre erreur.
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Le rôle des biocarburants :1% des surfaces cultivés, pas encore de quoi mettre en danger l’alimentation. L’augmentation de la demande, oui, mais surtout qualitative, avec l’arrivée de la viande dans le menu. Or il faut 10 parts de céréales pour faire une part de boeuf. Et surtout, l’abandon des cultures vivrières au profit des cultures destinées à l’exportation, c’est à dire pour notre assiette, sous la pression d’une dette qui est devenue odieuse.
Quand aux OGM, c’est vrai que le débat est biaisé : la question est simplement que ceux qui désirent cultiver autre chose ne soient pas contaminés pas des gênes OGM. Le paysan doit pouvoir produire ses propres semences s’il le désire, mais libre à lui aussi de se lier à un semencier : c’est son problème. Pour info, les cultivateurs de maïs bio espagnol viennent se fournir en semences dans le sud-ouest, la pollution par les OGM etant générale en Espagne. La propriété et la liberté doivent tenir compte des externalités.
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Quand on sait le passif d’une boite comme monsanto, oui il y a bien lieu d’etre méfiant sur leurs motivations à nous donner des OGM à bouffer !
Mais peut-etre que je jette la pierre un peu vite ? Monsanto s’est peut-etre reveillée en se disant "Oh ! tous ces malheureux qui n’ont pas de quoi manger, vite trouvons un moyen de les nourrir."
Les OGM c’est bon pour la santé, ça va eradiquer la famine dans le monde.
Miam Miam y’a bon Monsanto !
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Il faut reconnaitre que monsieur Van de Ville est courageux pour proner l’utilisation des OGM alors qu’une majorité de français sont contre, ça va pas lui ramener des voix, mais c’est couillu.
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Quand il y aura 1 milliard d’humains en moins (morts de faim), c’est certain qu’il y a aura moins de problème de faim dans le monde.
Ce n’est qu’un début !!
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D’accord avec toi. D’ailleurs c’est ce qui va se passer.
Cela fut, cela est, cela sera
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ronchonaire 29 avril 2008 15:26La fin du principe de précaution en Europe comme solution à la crise alimentaire mondiale ? Un peu tiré par les cheveux, non ?
Vous avez par ailleurs oublié un point crucial dans votre article : les politiques agricoles extrêmement protectionnistes menées par les Etats-Unis et l’Europe, et qui faussent complètement les prix mondiaux. De nombreux pays préfèrent cultiver du café ou du coton plutôt que du blé parce qu’il est plus rentable pour eux d’agir ainsi compte tenu des prix du blé maintenus artificiellement bas par les subventions versées aux producteurs des pays développés. Les pays en développement font pression depuis des années auprès de l’OMC pour que les pays développés mettent fin à ces pratiques ; il serait peut-être temps de les écouter. Mais le MoDem, que vous représentez, est-il prêt à se couper de l’électorat rural et à demander l’abandon pur et simple de la PAC ?
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L’agriiculture mondiale est en mesure de nourrir 12 milliard d’individus.
A voir le film "we feed the world"
il faut se renseigner avant d’écrires des choses qui sont fausses...
La faim dans le monde est un probleme d’acces, les pays pauvres n’ont pas d’argent pour se payer la nouriture qui est en abondance sur notre planete mais très mal répartie. De plus, les pays riches subventionnent leur agriculture, cela s’appelle le dumping, ce qui detruite l’agriculture du sud.
50 multinationales produisent 50 % de la nouriture mais ces derniere obeissent a la loi de maximisation des profits...
Pas de bon sentiment envers ceux qui crevent de faim : c’est la loi du marché.
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Selon Jean Ziegler, rapporteur de l’ONU sur le droit à l’alimentation, la planète pourrait nourrir sans problème 12 milliards d’humains. Mais la logique de marché empêche une bonne répartition des ressources. Il faut changer de modèle économique.
suite de l’article : http://www.naturavox.fr/article.php3?id_article=3866
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La propagande du lobby proOGM, de l’OMC et de la Banque Mondiale sur le sujet de l’agriculture est sans précédent. Leur bu:t accélérer la libéralisation des marchés agricoles mondiaux, et imposer entre autres les semences brevetées dans tous les pays en voie de développement.
Cette manipulation médiatique d’échelle mondiale par les grandes institutions s’accompagne d’une propagande de la peur basé sur le « spectre de’une famine à échelle mondiale ».
Leur objectif est d’augmenter les prêts des pays du Sud, et d’augmenter la dette pour imposer la libéralisation des marchés contrôlés par les multinationales semencières.
L’introduction des denrées alimentaires et de l’agriculture dans le marché spéculatif mondial est une grave erreur.
Les déclarations du président de la Banque Mondiale, élu par l’administration Bush, Robert Zoellick sont pourtant claires :
"Pour Zoellick, les réponses à court terme à cette crise alimentaire doivent s’accompagner de solutions au long cours destinées à renforcer le commerce mondial.
Les déclarations du patron de la Banque mondiale vont dans le même sens que celles du directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Pascal Lamy, qui a appelé mardi à la conclusion du cycle de négociations de Doha initié en 2001, dont l’un des objectifs est de libéraliser le commerce international, notamment dans le secteur agricole." Yahoo Actualités
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« Oui, vous avez bien lu : selon un rapport publié par les Nations unies, ce sont 1 milliard 200 millions d’êtres humains qui seront touchés par la faim dans les quinze prochaines années. »
Source ? Et « touché par la faim », ça veut dire quoi exactement ?
« Certains économistes évoquent même le chiffre vertigineux de 2 milliards de mourants potentiels. »
Source ? Sous quelles hypothèses ?
« Un vrai cauchemar ! Une grave menace pour la paix du monde. »
Réflexion idiote de nanti à l’abri de la faim. Le vrai cauchemar, ce serait les deux milliards de morts en eux-même, et non pas la menace sur la paix dans le monde ! On n’a jamais vu une guerre causer deux milliards de morts, et de loin !
« on a ensuite investi massivement dans les biocarburants, et là les écologistes portent une énorme part de responsabilité. »
Gros raccourci. Les écologistes ont cherché une alternative aux énergies fossiles et ont ainsi lancé l’idée des biocarburants. Une évaluation scientifique de toutes les conséquences, notamment alimentaires, de l’usage massif de biocarburants aurait dû être menée avant de se lancer dans un investissement massif. Manifestement cette évaluation n’a pas eu lieu, ou elle a eu lieu trop tardivement, mais est-ce vraiment la faute des écologistes ?
« Et le développement de l’hygiène et de la médecine ont accru cette crise en faisant croître la natalité et prolonger la durée de vie des populations. »
C’est globalement vrai sur le long terme, et je partage l’avis que mener une politique nataliste est criminel dans le monde actuel, mais il n’y a pas là de véritable rupture par rapport à la situation d’il y a dix ans. Donc ça n’explique pas en soi la crise soudaine que nous voyons aujourd’hui.
« On se souvient encore des discours où l’on exposait que l’Europe était installée sur des montagnes de beurre et qu’on ne savait plus quoi faire des excédents. »
Parce que c’était le cas ! On subventionnait une production qui ne répondait à aucune demande.
« L’Europe doit changer de stratégie alimentaire »
Oui, elle doit couper les subventions aux agriculteurs, car il n’y a aucune raison de subventionner un produit dont la demande est forte ! Les subventions servaient à soutenir les agriculteurs lorsque ceux-ci produisaient trop et n’arrivaient pas à écouler leurs stocks. Maintenant que la demande, et donc les prix, augmentent, les agriculteurs seront payés par la vente de leurs produits et les subventions n’ont plus lieu d’être.
« Ensuite, il faut observer aussi qu’on a jeté en France une sorte d’anathème sur les OGM. Or, c’est bien par la recherche, notamment sur cette filière, qu’on parviendra à améliorer sensiblement notre production alimentaire. Car il nous faut produire plus et mieux. »
Très bien, vive la recherche ! Mais ne confondons pas la recherche et l’industrie, ni les OGM et les plantes-pesticides.
« ces lobbies anti-OGM. Plus ou moins soutenus d’ailleurs par de puissants groupes internationaux qui trouvent tout intérêt à l’affaiblissement de notre recherche scientifique pour diminuer la place de notre industrie agroalimentaire sur les marchés mondiaux. »
Source ?
« Le principe de précaution ? Suicidaire ! »
Difficile de vous répondre car je n’ai jamais vu une définition claire de ce principe de précaution.
« Nous risquons maintenant d’assister à une sorte de guerre des modèles de capitalismes : on voit par exemple que la Chine - qui ne s’en sort pas si mal que ça dans nombre de domaines - pratiquer une sorte de capitalisme à forte implication étatique. Est-ce que cela n’implique pas de notre part une autre stratégie pour notre production ? »
Vous voulez dire qu’on devrait abandonner la démocratie pour produire plus ?
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C’est bien vu de reprendre les phrases une par une. Dans le monde de Mr Van de Ville, ce sont les economistes qui comptent les morts. Entre son catastrophisme malthusianiste, son capitalisme etatique et son empathie contagieuse pour ces deux milliards de morts potentiels, on distingue plutot les contours d’un conservateur du debut du 20 eme siecle (a droite de la droite) qu’un centriste...
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Une autre cause majeure de la faim « dans le monde », et sur laquelle nous pouvons agir.
(Désolé, c’est en anglais.)
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Salauds d’écolos !
Ce sont eux les responsables de la faim dans le Monde.
Ils ont également créé le virus du Sida, incendié le reichstag, attaqué les twin towers et ont activement oeuvré pour que Cindy Sanders puisse sortir un album.
Pour lutter contre la faim, mangez un écolo.
Sur le fond de l’article, voir le commentaire très pertinent de Grasypop un peu plus haut.
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L’Europe et la france feraient en effet bien de réviser leurs politiques ... La politique agricole commune montre ses limites, et meme si elle est bénéfique pour les petits artisans français, les conséquences pour les pays du tiers monde sont terribles... on ne le constate que trop bien en ce moment avec toutes les manifestations dans les pays sous-développés qui n’ont aucune autre possibilité que de subir la hausse généralisée des prix
http://www.impots-utiles.com/effets-pervers-des-subventions-agricoles-europ-ennes.php
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N’importe quoi cet article !
OU avez-vous vu qu’on ne produisait pas assez pour nourrir toute la planète ?
Savez vous qu’on produit actuellement de quoi nourrir 9 milliards de personnes ? En France par exemple, nous mettons a la poubelle 30 a 40 % de la nouriture que nous achetons (gaspillage) ? Allez vois a la sortie des supermarchés la quantité de nourriture qui est jetée chaque jours.
Si la faim existe aujourd’hui, ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de nourriture. C’est parce que les pauvres n’ont pas assez pour s’en acheter !
On a pas besoin de produire plus avec des OGM ou autre… juste de gaspiller moins et de mieux redistribuer !
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Si on pouvait tous s’empêcher de manger pendant 2 mois, je suis sur que la spéculation s’arrêterait d’elle même. . .
Pareil , si habitait tous sous les ponts pendant un mois .. . (faudrait construire des ponts) mais ça résoudrait le problème de l’immobilier.
il y a juste un petit problème. . . Il en va de notre vie .... c’est du CHANTAGE !!!
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Un article courageux, à contre-courant de la pensée unique anti-libérale qui règne ici.
Le spectre des OGMs est démythifié.
Merci pour cet article
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C’est l’article qui est anti-libéral : il défend l’agriculture subventionnée et il défend le modèle chinois !
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si le 1 ou 2 milliards sont vrai, ils attendent quoi pour buter leurs dirigeants ?
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@hurlevent
La pensée anti-libérale ne regne pas qu’ici, elle traverse toute la planete comme une vague de fond qui grossit chaque jour un peu plus.
Regardez l’amérique du sud qui bascule totalement à gauche.
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@Foufouille
C’est en train d’arriver en amérique du sud, il y a un trés fort courant anti-libéralisme avec des présidents comme Chavez, Morales, Bachelet, Correa, qui sont tous très à gauche.
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j’avais remarquer. rien ne dit que c’est pas des "ps"
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Depuis la moitié des années 1980, les Nations très endettées ont vu leur dette ré-échelonnée. Le paiement du principal est renvoyé à des jours meilleurs. En attendant elles doivent payer le service de la dette (les intérêts) qui tournent, en moyenne, aux alentours de 20%, bien au delà du taux d’usure pratiqué à l’intérieur de la Communauté européenne, (8,15% en juin 2002 !).
Il est à noter qu’il n’existe pas de taux d’usure au niveau international ! Or un taux de 20% représente un coût énorme, doublant la dette tous les 5 ans ! Ce sont ainsi des sommes considérables qui ont déjà été versées par les pays pauvres sans que le principal de leur dette soit diminuée le moins du monde.
Donc « Le service de la dette est ainsi, d’une manière générale, à peine inférieur à la valeur des exportations en biens et services, si nous prenons la moyenne de ces pays ». Ce qui veut dire que le « salaire » de ces Nations, à savoir le montant de leurs exportations, est quasi intégralement consacré à rembourser les intérêts de la dette !
Le phénomène capital, menant à cette situation inique, est le résultat de la dislocation des Accords de Bretton Woods, en 1944, qui devaient, à l’origine, permettre de redistribuer une grande partie des réserves en or amassées par les États-Unis pendant et entre les deux guerres mondiales. Cette redistribution, achevée (en 1971), ne sera hélas, suivie d’aucun retour à l’ancien système de l’étalon or, ni ne sera fondé aucun nouvel ordre monétaire, ne portant la marque exclusive d’un impérialisme particulier.
Le 15 août 1971 les Accords de Washington confirmèrent la suppression de la garantie or du dollar et octroyèrent donc aux USA l’opportunité d’être le seul pays au monde à ne pas avoir besoin de réserves pour garantir leur monnaie. Autrement dit, les Etats-Unis ont, depuis cette date, « le droit et le privilège exorbitant d’émettre la monnaie internationale, et de pouvoir, par là même, acheter les biens du Monde avec du simple papier »
Il faut aussi savoir que les États du Sud, souvent dirigés par des despotes, à la botte de leurs maîtres du Nord, confondant leurs fonds propres avec les biens publics, ont rarement utilisés les prêts consentis pour développer les forces productives de leurs pays. Ainsi les sommes empruntées ont fréquemment abouti dans les coffres des paradis fiscaux, tels la Suisse et ses fameux comptes secrets, au profit exclusif des tyrans et de leurs familles.
Pour achever les pays endettés il ne manquait plus que les experts du FMI, qui, par le plan Brady du 10 mars 1989, proposèrent l’échange de la dette contre l’acquisition des entreprises nationalisées de ces États (compagnies pétrolières, eau, gaz, électricité, mines etc.).
Les grandes compagnies internationales, après socialisation des dettes, c’est-à-dire après avoir fait payer aux peuples des pays sur endettés les pertes de ces entreprises, les achetèrent donc, avec de la monnaie de singe, faisant ainsi des affaires en or, relevant davantage du brigandage que du commerce international !
Il ne restait plus au FMI qu’à imposer la hausse des taux d’intérêts pour, soi-disant, attirer les capitaux flottants dans ces pays et ainsi « relancer » l’économie. Le crédit devint si cher que la contraction des investissements et du volume des affaires furent désastreux.
On peut donc constater les difficultés extrêmes à honorer leur dette, sans même parler du remboursement du principal, de la part tous ces pays en voie de paupérisation. Cela conduit des millions d’individus à connaître des conditions de vie effroyables.
Les USA, quand à eux, peuvent se permettre, sans dommages, un déficit 1,5 milliard de dollars par jour ! Autrement dit, faire payer leur dette par les autres grâce à la faculté qu’ils ont, et eux seuls, d’émettre la monnaie internationale
Je pense que l’on peut affirmer que la médecine homéopathique ne viendra pas à bout de cette conjoncture catastrophique. Ainsi affirmer que les cours mondiaux des produits et matières premières sont trop bas, sous-évalués, en Occident, par les « tenants de l’économie marchande », masque les mécanismes économiques illégitimes, causes de la mort de populations entières. C’est-à-dire :
1. L’hégémonie du dollar comme monnaie d’échange et de réserve à l’échelon international. (donc l’impérieuse nécessité de changer d’ordre monétaire international).
2. Le bradage des entreprises nationalisées des pays endettés pour, soi-disant, diminuer la dette
3. La hausse des taux d’intérêt (pour, soi-disant attirer les capitaux flottants) imposée par le FMI, réforme qui renchérit le crédit, donc provoque la crispation d’économies déjà agonisantes.
Aux peuples du Monde de se soulever, en premier lieu contre l’impérialisme américain, cette vieille planète mérite encore bien des révolutions !
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Cet article a le mérite d’évoquer des questions qui deviennent de plus en plus préoccupantes mais il en tire des conclusions fallacieuses. Le plaidoyer pro-OGM exposé dans cet article est fondé sur des arguments qui me semblent outranciers. Il est difficile de croire que cet article a été écrit de bonne foi par une personne naïve mais c’est après tout peut-être l’explication qu’on préfèrera retenir après avoir lu l’article.
Concernant la faim dans le monde, il y a d’une part l’effet des spéculations sur le prix des denrées alimentaires ce qui rend les aliments inaccessibles aux pauvres, il y a d’autre part l’orientation des productions agricoles vers l’industrie non-alimentaire (agro-carburants ...) ou vers la production de la nourriture pour animaux d’élevage (car l’habitude injustifiée de manger quotidiennement la viande se propage sur la planète) ce qui réduit la part disponible pour la nourriture humaine. Il y a aussi le déséquilibre entre d’un coté le potentiel de production agricole en respectant les équilibres écologiques (problème d’utilisation de pesticides, d’utilisation d’eau, de réduction de la biodiversité par la réduction des zones « sauvages » etc.) et de l’autre coté la masse croissante des populations.
C’est un fait certain : il va être de plus en plus difficile de nourrir la population mondiale si des actions prioritaires ne sont pas entreprises pour faire baisser fortement la natalité dans certaines régions du globe.
Les gains de productivité dans les techniques agricoles se traduisent partout dans le monde par l’accroissement des pollutions de types divers et par l’accroissement des déséquilibres écologiques du fait de l’accroissement des zones agraires, de la réduction des forêts, de l’exposition accrue à l’érosion des grandes surfaces cultivés industriellement.
Autrement dit, contrairement à ce que conclut cet article, la solution n’est pas dans le productivisme agricole en expansion perpétuelle. La solution est dans des mesures volontaristes de contrôle de la natalité dans les pays où les populations prolifiques n’arrivent pas à subvenir à leur propres besoins alimentaires. Ces pays sont ceux où les structures économiques ne peuvent pas suivre l’explosion démographique et où les adolescents ont pour objectif principal de venir gagner en Europe de quoi nourrir leur famille nombreuse.
Par exemple, le Niger a très peu de surface cultivable et très peu d’eau disponible pour l’agriculture, pourtant le Niger est le pays avec le taux de natalité le plus élevé au monde : plus de 7 enfants par femme. À ce taux-là la population double environ tous les 20 ou 25 ans. À l’évidence la priorité est dans la baisse de la natalité et pas dans la hausse de la productivité agricole.
Si on n’intervient pas avec des mesures volontaristes pour imposer la baisse de la natalité dans les pays qui n’arrivent pas de façon autonome à assurer la survie de leur population, alors le scénario démographique « moyen » qui prévoit 9 milliards d’habitants sur la planète en 2100 sera largement dépassé et pourrait atteindre plusieurs dizaines de milliards d’habitants.
La Division de la population de l’ONU a en effet publié ses prévisions les plus récentes concernant la progression de la population mondiale. La Division de la population envisage plusieurs scénarios dont un scénario « moyen » avec 9 milliards d’habitants en 2100.
« Selon ce scénario moyen, le niveau de la fécondité mondiale se stabilisera autour de deux enfants par femme. Toutefois, la Division de la population rappelle que même de faibles variations dans le taux de fécondité peuvent avoir d’énormes conséquences sur le long terme. Même une faible variation de 0,25 enfant par femme par rapport à ce scénario moyen de 2,1 enfants par femme aboutirait à une prévision de la population mondiale pour 2033 de 2,3 milliards d’habitants (hypothèse basée, pour un taux de fécondité de 1,85 enfant par femme) à 36,4 milliards (hypothèse haute, pour un taux de fécondité de 2,35 enfants par femme). »
Vous trouverez le texte du paragraphe précédent dans le Communiqué de presse de l’ONU, dont le sous-titre précise que la population mondiale pourrait éventuellement « atteindre 44 milliards vers 2100 » car ce n’est pas exclu.
En fait tout dépend du taux de natalité moyen des femmes. Le taux de natalité qui permet de maintenir une population au même niveau, donc le taux de renouvellement stable, est de 2,1 enfants par femme. Dans certaines régions de la planète ce taux restera longtemps très supérieur à 2,1 enfants par femme. C’est une question d’évolution des mentalités. Ainsi les démographes se basent sur les données économiques et sociologiques (donc sur le contexte civilisationnel et culturel) pour estimer l’évolution des tendances démographiques. D’après ces études, les démographes prévoient généralement que l’évolution des mentalités en Afrique sera très lente et que le pic des populations en Afrique ne sera toujours pas atteint en 2100, date à laquelle les Africains seront selon les estimations moyennes entre 2,2 milliards et 3 milliards (ou entre 15 et 25 milliards dans les cas extrêmes, peu probables mais pas impossibles). Il ne faut pas oublier que les Africains étaient 130 millions en 1900, qu’ils étaient 780 millions en 2000 et qu’ils sont déjà 950 millions en 2008. Le taux de natalité moyen sur l’ensemble du continent africain est actuellement d’environ 5 enfants par femme.
Encore un extrait du même Communiqué de presse de l’ONU :
« Le rapport montre également que, dans l’hypothèse du scénario moyen, la part de l’Afrique dans la population mondiale doublerait d’ici à 2300, passant de 13% actuellement à 24%. Celle de l’Europe tomberait de 12% à 7%, et l’Inde, la Chine et les États-Unis resteraient les États les plus peuplés. »
À cela s’ajoute le fait qu’en Europe, la population d’origine européenne, dont le taux de natalité moyen sur l’ensemble du continent est d’environ 1,3 enfant par femme, est en voie de remplacement par des immigrés en provenance d’autres continents. Le remplacement est voulu et dans les faits encouragé par les politiques européens pour des raisons de politique économique en suivant les orientations mondialistes adoptées par les politiques au pouvoir. La projections démographique moyenne pour l’Europe, si rien n’est fait pour inverser les tendances actuelles, donne en 2100, un tiers d’habitants d’origine européenne et deux tiers d’origine non européenne (ces derniers seront notamment originaires d’Afrique).
Le graphe « évolution des populations en Europe et en Afrique » est la synthèse de ces évolutions démographiques, d’une part constatées et d’autre part prévues (si aucune action politique ne parvient à arrêter ces tendances) respectivement en Europe et en Afrique, en tenant compte des flux migratoires. Ce graphe est extrait de l’article « Démographie et immigration : suicide collectif des Européens » qui a été publié sur AgoraVox.
Pour nous recentrer sur le sujet principal de l’article, les réserves alimentaires dont dispose la population, la solution écologique et de bon sens est la suivante : le nombre d’habitants d’une région de notre planète ne devrait pas dépasser la capacité de ces habitants à se prendre en charge de façon autonome, y compris sur la question de la production de nourriture.
D’ailleurs il est anti-écologique de produire sur un continent la nourriture pour nourrir la population sur un autre continent. Les lieux de production agro-alimentaire doivent être proches des lieux de consommation.
Encore une remarque : les écologistes estiment que les ressources renouvelables de la planète, en respectant les équilibres écologiques, permettraient d’offrir une vie confortable, du niveau que connaissent aujourd’hui les pays « occidentaux », à 2 milliards d’habitants.
N’est-ce pas également un critère à prendre en compte ? N’est-on pas déjà largement en surpopulation ?
Quel avenir vise-t-on : une planète avec 2 milliards d’habitants avec une vie confortable de tout point de vue, ou bien une planète Terre avec 10 ou 20 ou 40 milliards d’habitants qui seront 5 fois ou 10 fois ou 20 fois de tout point de vue moins bien lotis que ce que connaissent aujourd’hui les pays « occidentaux » ?
Avez-vous vu le film « Soleil vert » ? Regardez-le et méditez !
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ridicule. il y a assez de bouffe pour tout le monde
qui va decider qui se fera steriliser ?
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"les écologistes estiment que les ressources renouvelables de la planète, en respectant les équilibres écologiques, permettraient d’offrir une vie confortable, du niveau que connaissent aujourd’hui les pays « occidentaux », à 2 milliards d’habitants. N’est-ce pas également un critère à prendre en compte ? N’est-on pas déjà largement en surpopulation ?"
Ce raisonnement est très dangereux. Il y a des tas « d’indigènes » qui sont très heureux (jusqu’a ce qu’on vienne détruire leurs forets) avec une empreinte écologique très faible, vivant de chasse et de cueillette. Cette vision est ethnocentrée, pourquoi est-ce que le seuil de « confort » se situe à notre niveau de vie ? Est-ce qu’on a rééllement besoin de tout ce que nous possédons ? Combien d’êtres humains devront mourir si on inclu la télévision ou le téléphone portable dans la notion de « vie confortable » ?
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L’auteur de cet article oublie simplement une chose :
Si aujourd’hui 100 000 personnes meurent de faim chaqe jour (Jean Ziegler) ce n’est pas par manque d’offre mais par manque de moyen.
Dans notre monde libéral il n’y aura jamais à manger pour celui qui ne peut pas payer.
La production d’OGM ne fera qu’agraver la situation :
D’une part l’augmentation des rendements est loin d’être avérée et d’autre part la dépendance alimentaire des plus pauvres envers quelques grands groupes et la perte en terme de biodiversité seront une vraie catastrophe pour l’humanité.
Lauteur de cet article est d’une naiveté coupable.
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j’y ai cru jusqu’au dernier paragraphe, la j’ai comprit que vous rouliez pour des criminels comme MONSANTO... article cynique et manipulateur...
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Hélas, pour vous, je n’ai aucun rapport à quelque niveau que ce soit avec cette société qu’en fait je ne connais que de nom. Désolé de devoir vous contredire.
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La seule et efficace solution contre les désastres de la faim dans les 20 prochaines années, c’est le contrôle des naissances. ça fait un peu douteux comme notion mais c’est l’évidence. Ceux qui refusent cette évidence sont évidemment des innocents, mais aussi des criminels !
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c’est sur que c’est doutteux. auschwitiz puissance ........
qui decide , les blancs bourgeois.
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non. La principale raison de la faim dans le monde n’etant pas la surpopulation, ce n’est pas la seule solution. Ce sera un facteur aggravant quantitativement, mais le principal defaut reside dans la repartition des denrees. La penurie actuelle s’explique aussi par la logique de marche qui veut que le commerce des matieres premieres est optimise en l’absence de stock. Pas de stocks + baisse de production + crise petroliere = hausse des prix.
Donc le controle des naissances est une solution simple (a imaginer, mais comment le mettre en place sans renoncer a la democratie ?) pour un probleme complique : le sarkozysme pour les nuls
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@ l’auteur,
Vous mélanger des problèmes réels comme celui des ressources alimentaires déclinantes/saturantes avec des fantasmes et des explications foireuses.
L’essor des agrocarburants n’est pas lié à l’écologie mais à la dépendances de l’Occident au pétrole Moyen-Oriental grandissante avec le déclin attendu de la production mondiale de brut.
Les OGM ne sont pas une solution au problème de la faim. La nourriture est une source d’énergie pour le corps humain. L’ADN n’en est pas une. Les OGM auront toujours besoin de ressources pour pousser comme des engrais, de pesticides pour les protéger, de l’eau pour les irriger, des surfaces agricoles pour les faire pousser, du soleil etc ... Les OGM ne permettront pas de nourrir plus avec moins de ressources. Leurs rendements peuvent paraître meilleurs parce qu’on calcule des rendements financiers et non des rendements énergétiques.
La surpopulation est un problème réel. Il n’a pas de solution technologique. La technologie, si elle nous sauve ce coup-ci, ce dont je doute fortement, n’aura au mieux pour effet que de faire croître encore plus la population à moyen terme, transformant un problème très grave aujourd’hui en cataclysme demain.
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" la nature qui va faire le boulot, et elle ne va pas prendre de gants."
Moué bof, la naure n’a pas grand chose à voir dans ce dont on parle, c’est encore et toujours une question de stupidité humaine... qu’une catastrophe naturelle détruise des récoltes, on peut pas y faire grand chose, et ça arrivera encore et toujours. Par contre que des meurtriers "d’investisseurs" essaient de se refaire une santé en invetissant dans les matières premières car ils se sont vautrés comme des m*****s avec les subprimes, ça c’est controlable... quoique la stupidité c’est pas évident !
La boulimie d’argent de certains sera notre perte à tous, bien avant que la nature aie le temps de faire le travail... en attendant "vive le libéralisme, oh notre grand sauveur !"
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A quand une reflexion sur la decroissance ?Et pas seulement demographique car de toutes le manieres ce ne sont pas les habitants des pays les plus riches qui consomment et polluent le plus:1 americain rejettent 16 fois plus de gaz a effet de serre qu’un indien.les Us polluent 3,5 fois plus que l’Inde.Ces chiffres sont indicatifs du gachis des pays occidentaux.
Il faut reduire la population mondiale de facon humaine(beaucoup de femmes ont des grossesses non desirees dans les pays les pluspauvres,il faut donc encourager une politique de controle des naissances volontaires) et arreter le gachis de la surconsommation.
En fait il faut foutre en l’air le systeme liberal qui incite a la croissance .
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Les subventions aux agriculteurs ont permis aux banques de les endetter. Ainsi, elles sont devenues propriétaires des cheptels et hypothèques des terres. Maitres " chez elles " , elles peuvent faire la loi chez les agriculteurs et décider de la politique alimentaire mondiale. Elles sont donc responsables de cette siuation de crise qu’eeles ont fomenté et tireront les bénéfice de celle-çi à leur profit...
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Vous dites que le risque, le danger font partie de l’existence. Tout à fait d’accord avec vous : nous sommes tous devenus bien trop prudents. Mais, et c’est essentiel : si vous faites du hors piste et que des problèmes surviennent, alors débrouillez vous seul : les secours sont très onéreux pour la société et ne sont, dans ce cas, aucunement légitimes. Alors, responsabilité à sens unique : uniquement à votre charge en cas de graves difficultés. Et nous ferons des économies non négligeables.
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Je réagis très tardivement à votre article mais Agoravox devrait automatiquement vous signaler ce nouveau commentaire : je ne peux pas laisser cela sans réaction. Votre indignation semble sincère mais votre bio indique que vous exercez des responsabilités : de grâce, soyez mieux renseigné, sur un tel sujet c’est trop important.
Je vous mets copie d’un article que j’ai écris moi-même il y a quelque temps :
http://www.naturavox.fr/article.php3?id_article=2894
En deux mots : cela fait des décennies que le système international des échanges engendre une pauvreté massive, essentiellement rurale et paysanne, et la récente flambée des cours agricoles n’est en rien un indice de quoi que ce soit de vraiment nouveau dans le déséquilibre offre - demande alimentaire mondiale.
S’il n’y a qu’une chose que vous devriez savoir, je vous en prie retenez ceci : les prix agricoles mondiaux ne résultent que de la confrontation de l’offre (15% de la production mondiale sont mis en vente "à l’international") et de la demande solvable. Or, la demande alimentaire mondiale est massivement insolvable, même quand la tonne de blé est à 60 dollars au cours mondial.
Cordialement,
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