• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Environnement > Avant la Caravane des Indignés du Nucléaire

Avant la Caravane des Indignés du Nucléaire

Pourquoi Le rejet de l'écologie ?

La peur face à l'urgence.

J'ai pu constater une fois de plus combien l'écologie pouvait déclencher de haine et de propos absurdes, de mépris et de remarques délirantes lors d'un récent billet. Il y a là un fait qui se systématise, une pratique concertée pour abattre un message que beaucoup ne veulent pas entendre. Trop gênant, trop pertinent, trop accusateur, trop culpabilisant.

C'est comme-ci les batailles idéologiques de notre siècle dernier avaient figé le champ des possibles. Le libéralisme est sorti vainqueur et s'imagine gouverner le monde jusqu'à sa fin prochaine qu'il va contribuer joyeusement à accélérer. On tolère d'un regard tendrement bienveillant les avatars du communisme, souvent mâtinés d'une grosse dose de libéralisme. On laisse place au nationalisme, sans trop oser s'opposer à cette folie sans issue.

Mais tous les boucliers se lèvent dès que l'écologie pointe son nez comme système cohérent et global pour penser le Monde. Là, pas de pitié, toutes les moqueries, tous les poncifs délirants, toutes les images archaïques sont sortis avec une jouissance rare. Vous avez droit à l'âge de pierre, la bougie et le refus de toute modernité. Vous êtes insulté, montré du doigt, ridiculisé par des arguments délirants.

L'écologie doit remuer bien des mauvaises consciences pour être ainsi en ligne de mire de toutes les intolérances politiques. Il est difficile d'avoir raison contre tous, de dire ce que personne ne veut entendre, de demander un effort qui mettrait en cause un confort factice qui nous conduit tout droit à la catastrophe !

Plus les évidences crèvent les yeux, plus la Planète se détériore, plus le système devient incontrôlable, plus le discours écologique est rejeté avec une énergie du désespoir qui ne fera jamais tourner la moindre Centrale, ni la plus petite éolienne. Pas question de se rendre à l'évidence, les moqueurs tournent le dos aux données objectives et se persuadent que rien n'est vrai, que tout peut encore être régulé par les progrès de la science.

Bien sûr, cette doctrine humaniste est largement victime de ses têtes de gondoles. Les leaders des mouvements verts se distinguent par leur division, leur capacité à retourner leur veste et leurs convictions pour obtenir des postes ou des sièges, par l'habitude qu'ils ont du prendre de franchir les limites de la légalité. Chaque fois, ils sont cités en contre exemple pour décrédibiliser l'idéologie de la vie. Comme si tous les margoulins des autres obédiences n'existaient pas !

Puis, il y a ce raccourci repoussant, ce vocable qui range définitivement l'écologie au rang des propositions sectaires : « Écolos ! » Ceux-là sont rayés de la carte des gens fréquentables, ils sont vilipendés pour leur mode de vie, leurs pratiques extrémistes, leurs excès de toute nature. Ils sont paradoxalement le paradigme de la pensée.

Se prétendre de cette philosophie politique c'est automatiquement être comparé à cette franche marginale qui pousse les principes dans des zones qui ne sont pas acceptables pour les braves citoyens, attachés à leur confort et à un train de vie chèrement obtenu. Et là, quel bonheur de pouvoir se servir de ces repoussoirs absolus. La marginalité est pointée du doigt, dénoncée, porteuse de tous les fantasmes.

Pourtant, l'écologie ce n'est pas ça, ce n'est pas non plus les gesticulations des élus de la cause qui semble avoir renié leurs convictions pour entrer au gouvernement ( à moins qu'ils ne rejouent la fable du cheval de Troie ??? ). C'est une pensée nouvelle qui suppose de revoir radicalement notre mode de vie, nos méthodes de production, les échanges mondiaux, les transports, les priorités pour la recherche (oui, le progrès est aussi écologique), le rôle des citoyens, la démocratie participative, les systèmes économiques fondés sur d'autres principes que la folie actuelle… C'est une pensée cohérente bien loin des caricatures dans lesquelles votre peur et votre mauvaise confiance nous enferment. Ouvrez les yeux !

Écologiquement vôtre.


Moyenne des avis sur cet article :  4.06/5   (17 votes)




Réagissez à l'article

28 réactions à cet article    


  • Alpo47 Alpo47 4 août 2012 09:39

    Quelles sont donc les idées ou projets portés par les candidats écologistes lors des dernières élections ? Pour ma part, je ne m’en rappelle aucune.

    Juste un pitoyable spectacle d’individus, soi disant représentants de l’écologie et tout occupés à se partager les places d’élus et ... les avantages qui vont avec. Et depuis leur élection, il ont retrouvé l’anonymat de leur silence imposé. Leur ministre CD étant un des plus « brillantes » représentante de la « bobo-écologie ».

    Une farce grotesque qui les discrédite et leurs idées avec eux. Hélas pour les deuxième (en supposant qu’ils en aient eu un jour).

    Reste effectivement la « secte » des écolos pur et durs qui veulent imposer la décroissance et leur mode de vie à toute la société. Leur extrémisme les condamne à la marginalisation. Qui a envie de vivre en se privant de presque tout et en suivant des règles de vie irréalisables ? Du moins sans y être obligé...

    Alors, peut on écouter et suivre les écologistes lorsque l’on se trouve face à ces situations grotesques ou positions extrêmes ? A mon avis, pas moyen et c’est dommage car il y aurait beaucoup à faire si on y mettait de la raison et de la mesure.


    • Romain Desbois 4 août 2012 10:35

      Réaction typique qui illustre bien l’article de Nabum.

      Vous ne vous êtes pas donné la peine de vous renseigner sur le programme de écolos et vous en déduisez qu’ils n’ont rien à défendre que leur place au soleil.

      Tout comme la caricature de ceux que vous appelez extrémistes de la décroissance.

      Mais pour la plupart des gens , c’est : après moi le déluge.

      C’est comme pour le nucléaire, tant que les victimes sont très loin, on s’en fout.

      Ce que disent les écolos depuis 50 ans c’est que plus on attend et plus ce sera dur.


    • C'est Nabum C’est Nabum 4 août 2012 12:21

      Alpo47


      La question n ’est pas là puisque ces candidats n’avaient aucun projet autre que d’intégrer les gouvernement en vendant leur âme et leurs convictions.

      Raison et mesure, voilà un programme qui me convient assez !

    • C'est Nabum C’est Nabum 4 août 2012 12:22

      Romain Desbois


      Il est difficile de croire qu’ils désiraient autre chose.
      Le reniement de fait sur le Nucléaire est à ce titre exemplaire. Pour moi c’est un sujet sur lequel on ne transige pas !

    • Croa Croa 4 août 2012 15:11

      Il faut être clair,

      Les premiers cités ont une étiquette « écolo » mais ce n’est que EELV, donc une imposture. D’accord là dessus !

      Les seconds que tu rejette aussi, tu as tors de les considérer sectaires. Ils n’imposent rien, ce sont les faits qui s’imposent et le fait est que tu ne veut pas comprendre, certainement ! smiley


    • Romain Desbois 4 août 2012 15:35

      Je ne crois pas que ce soit un reniement , c’est hélas un rapport de force. Perso j’aurais préféré qu’ils s’associent au FdG plutôt qu’au PS.

      C’est toujours le dilemme, refuser de faire des compromis pour pouvoir agir un peu ou bien rester droit dans ses convictions et se retrouver sans pouvoir que de critiquer le pouvoir en place.

      Leur place est ingrate car ils ne satisferont pas le tenants des deux tendances.

      Nul doute que si les électeurs les avaient plus appuyé, ils auraient plus de poids.

      Je ne les idolâtre pas loin s’en faut (pas assez anti spéciste à mon goût), mais pour moi ce sont ceux qui vont dans le bon sens.

      C’est le choix des électeurs (abstentionnistes compris)


    • miha 4 août 2012 12:01

      Faire une différence entre écolos-politiciens et écolos.

      Les premiers auront des arrière-pensées électoralistes qui passent avant leurs valeurs affichées quand elles risquent d’être incompatibles.

      Alors se baser sur les idées et les projets de ces politiciens pour juger de l’écologie...


      • C'est Nabum C’est Nabum 4 août 2012 12:24

        miha


        C’est à ça que je cherche à m’attacher ici !

        Je ne juge pas l’écologie à l’aune de cette mascarade humaine. C’est la seule idéologie qui puisse nous sauver.

        • alinea Alinea 4 août 2012 14:08

          C’est Nabum : vous me ravissez !
          Quand en 2008 je me suis présentée aux élections municipales, j’ai reçu une lettre anonyme ... qui me traitait d’écolo !
          La pire des insultes, avec celle qui l’accompagnait : pute !
          la vie n’est pas facile !
          Si je ne savais que ce livre est épuisé, je vous conseillerais la lecture de : « Le meurtre du Christ » de W. Reich.
          Je n’ai jamais lu d’auteur aussi juste dans son analyse de ce phénomène !
          Bien à vous



          • alinea Alinea 4 août 2012 15:30

            Croa : merci ! J’ai prêté mon exemplaire et on me l’a perdu ! 40 euros, c’est cher, mais ça vaut le coup Super !


          • C'est Nabum C’est Nabum 4 août 2012 14:14

            Alinea


            Si je vous ravissais, je serai un ravisseur heureux et ne demanderai nulle rançon pour restituer ma prise ...

            C’est étrange ce que ce terme « écolo » est devenu symbole d’intolérance, de mépris, de sectarisme alors quand dans mon esprit l’écologie est exactement le contraire !

            Mais à qui profite cette manipulation scandaleuse ?


            Bonne journée chère otage !

            • Croa Croa 4 août 2012 15:24

              Les partis de pouvoir (sauf EELV qui exploite machiavéliquement le filon.)

              Sinon c’est une insulte surtout dans les rangs de PCNT, de beaufs donc et se faire insulter par ces gens est plutôt un honneur ! smiley 


            • amipb amipb 4 août 2012 14:26

              L’aversion qu’ont les gens pour l’écologie n’a d’égal que leur attachement à leurs petites habitudes confortables... Avec, pour cible à moyen terme un monde invivable pour leurs enfants.

              Appelons ça le syndrome de Stockholm.

              Heureusement, aux niveaux local comme mondial, les choses bougent, même si encore trop lentement.

              Bon courage donc, C’est Nabum, le combat ne fait que commencer.


              • Croa Croa 4 août 2012 15:27

                ça fait juste 38 ans qu’il commence...  smiley

                (Voire plus car il y avait des précurseurs avant Dumont.)


              • C'est Nabum C’est Nabum 4 août 2012 14:30

                amipb


                Ce syndrome mériterait d’être analysé.

                Le rejet de l’écologie est d’autant plus grand que les gens perçoivent sa nécessité absolue mais se refuse d’en faire les frais.
                Comme si ce confort factice était plus fort que tout.

                Pauvre peuple égoïste !

                • Croa Croa 4 août 2012 15:42

                  Faux, si les frais étaient correctement partagés « les gens » l’accepteraient.

                  Je veux bien sûr parler seulement de la « majorité » des gens : Ce qui est plus fort que tout c’est le refus des plus responsables d’assumer au niveau nécessaire. Nous l’avons bien vu avec le projet de taxe carbone refusé par ceux-ci et justement condamné par le conseil constitutionnel. La copie en vue d’une taxation vraiment efficace n’a ensuite pas été revue tant ces gens sont puissants,

                  ...que faire dans ces conditions ? 

                   smiley Peut-être une révolution ! smiley


                • Romain Desbois 4 août 2012 15:46

                  Surtout lorsque l’on passe son temps dans les médias à expliquer que ce serait le retour à la bougie.

                  J’ai toujours trouvé que les écolos étaient de piètres communicants et ne savaient pas expliquer le progrès que l’écologie pouvait amener.

                  L’autonomie énergétique de chacun , le retour au goût des choses, les économies, le temps, le bien être, etc...

                  Mais comme on reprochait aux écolos de se préoccuper que de la couleur de l’herbe, ils ont voulu montrer qu’ils pouvaient gérer le reste, le social, l’économie etc....

                  Du coup on leur reproche de ne plus s’occuper d’écologie.

                  Bref on reproche aux écolos de ne pas être assez écolo donc on vote Sarko ou Hollande.

                  Cherchez la logique là dedans.


                • C'est Nabum C’est Nabum 4 août 2012 15:55

                  Romain


                  Pourtant le seul avenir possible sera vert
                  Les autres options mènent toute à la catastrophe

                  Mais expliquez semble au-dessus des forces des militants écologistes.

                • amipb amipb 5 août 2012 00:51

                  @Romain : il me semble que l’origine du problème est multiple :
                  1) Comme dit plus haut, la résistance au changement de nos concitoyens ;
                  2) Le noyautage des mouvements verts par l’extrême-gauche
                  3) La couverture médiatique, volontairement ciritique, peut-être en raison des points 1 et 2.

                  Certaines personnes arrivent à sortir du lot (de tête, Pierre Rabhi, Jean-Marc Governatori, Francis Lalanne) mais, curieusement, aucun média national ne lui donne la parole. Reste que ce sont eux et les milliers de mouvememnts citoyens qui commencent à vraiment faire bouger les choses.


                • alinea Alinea 4 août 2012 15:20

                  Ce confort factice est plus fort que tout parce que les horizons sont bouchés ! faire l’autruche, tant que l’on peut croire que cela nous sauvegarde !
                  Et puis, il faut bien le reconnaître, même s’il y a des faits dénoncés, même s’il y a de petites victoires, cela ne change pas fondamentalement les choses !
                  Donc, c’est un rapport à soi-même..
                  « On ne pouvait pas faire autrement » comme ont dit beaucoup de« petites gens » qui ont sauvé des juifs pendant la dernière guerre !


                  • amipb amipb 5 août 2012 00:57

                    Aucun horizon n’est bouché, seule notre façon de penser crée cette limite.

                    Concernant le changement, la sensibilité écologique de nos concitoyens a nettement progressé depuis 20 ans, mais les intérêts financiers freinent ou bloquent les actions majeures, quand ils ne les récupèrent pas simplement (greenwashing).

                    L’écologie est effectivement d’abord un rapport à soi-même, mais également une responsabilité, concept bien abstrait dans notre société moderne. C’est donc également un rapport aux autres, à nos proches, à l’humanité et aux êtres vivants dans leur ensemble.


                  • aberlainnard 4 août 2012 16:05

                    Votre analyse est malheureusement juste et le dernier paragraphe de l’article décrit bien ce vers quoi une bonne compréhension de l’écologie devrait raisonnablement nous conduire collectivement.

                     Quand vous dites :

                    "J’ai pu constater une fois de plus combien l’écologie pouvait déclencher de haine et de propos absurdes, de mépris et de remarques délirantes« 

                     Cette constatation se vérifie qu’on se place du côté des pro ou du côté des anti. Ça n’est pas étonnant. D’un côté comme de l’autre, les opinions sont, le plus souvent, assises sur des affects plutôt que sur la connaissance et l’analyse des données physiques.

                    Or, la plupart de nos concitoyens ne disposent pas forcément du temps et des données objectives nécessaires à une bonne compréhension des enjeux auxquels l’humanité est confrontée.

                    Leurs sources se limitent souvent à ce qu’en disent les journalistes et les politiques, lesquels ne se donnent pas plus la peine de d’approfondir la question car leurs préoccupations à cours terme sont à cent lieues du sujet.

                    C’est là où ces deux corporations manquent à leur devoir d’information et de pédagogie envers les citoyens.

                    S’informer sérieusement n’est pas une mince affaire. Cela nécessite discernement et bon sens pour accéder aux sources fiables et objectives. De plus, la collecte de données correctes n’est pas suffisante.

                    Une des plus grandes difficultés pédagogiques est de faire prendre conscience des ordres de grandeur des données et de l’échelle des temps historiques dans lesquels les problèmes étudiés doivent être replacés. Notamment la formidable accélération des variations des grandeurs dont il faut tenir compte, au cours des deux derniers siècles.

                    La consommation mondiale d’énergie primaire en Mtep (Millions de tonnes équivalent pétrole) est passée de presque rien en 1860 à environ 14 000 Mtep en 2005. À l’échelle historique, c’est un changement considérable et extrêmement brutal de la pression exercée sur l’environnement.

                    En 2010, l’énergie primaire consommée mondialement peut se décomposer comme suit :

                     Énergie d’origine fossile, autour de 80% (charbon, pétrole et gaz confondus), plus 4,9% de nucléaire,

                     Énergie renouvelable 15,8% dont biomasse 8,9%, hydraulique 5.7% et autres 1,2% (vent, soleil, géothermie)

                    Miser sur le développement des 1,2% actuels provenant des éoliennes et des panneaux solaires thermiques ou photovoltaïques pour compenser et accompagner le déclin des 80% d’énergies fossiles n’est probablement pas réaliste en terme d’ordre de grandeur. Nous extrayons quatre fois plus de pétrole que nous en découvrons.

                    Le raisonnement qui vaut pour la raréfaction des énergies fossiles est valable pour les ressources en minerais métalliques disponibles.

                    Autre paramètre à prendre en considération : la population. Passée de 5 millions à 250 millions en 10 000 ans, de 250 millions à 1 milliard entre l’an 1 et 1800, puis de 1 milliard à 7 milliards en seulement 212 ans depuis 1800. Ça change beaucoup de choses en terme de pression exercée sur l’environnement !

                    Autrement dit, les mathématiques nous montrent que nous disposerons en moyenne de moins en moins de ressources naturelles par habitant, et que le génie humain, ne pouvant aller contre les lois mathématiques, ne peut être utiliser qu’à gérer et partager au mieux ces réalités physiques.

                    Refusant un comportement conforme à une écologie bien pensée, eux, les « anti-écolos », c’est sûr, nous précipitent à terme vers le retour "à l’âge de pierre, la bougie et le refus de toute modernité".

                     


                    • C'est Nabum C’est Nabum 4 août 2012 16:15

                      aberlainnard


                      Je vous remercie pour l’apport décisif qui est le vôtre.

                      Vous allez au fond des choses alors que je me contente, en béotien, de la surface.
                      Je n’ai pas toutes les informations à ma disposition et j’apprécie qu’une personne comme vous vienne apporter un tel éclairage

                      Votre commentaire est un billet, merci encore.

                    • C'est Nabum C’est Nabum 4 août 2012 22:57

                      schweizer.ch


                      De l’argutie au dérapage, il est toujours possible de sortir du cadre acceptable. Dommage !

                    • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 4 août 2012 19:43

                      Le problème est que les partis « écologistes » n’ont pas de programmes fondés sur l’écologie (au sens scientifique). Les leurs ne semblent pas être en mesure de protéger les écosystèmes dont nous dépendons. Pire, ils se perdent dans des thématique hors-sujet. Beaucoup de gens soucieux de la pérennité des écosystèmes ne les prennent donc pas au sérieux. J’en suis.

                      Et c’est une constante dans les partis politiques :

                      De même que les partis ’écologistes’ ne semblent pas vouloir protéger sérieusement les écosystèmes, les partis de gauche ne semblent pas vouloir protéger sérieusement le prolétariat, l’UMP ne fait pas de politique libérale et le Front national semble peu intéressé par la défense des valeurs nationales et patriotiques. Tous enfument leur électorat. C’est dommage, car l’écologie, le socialisme, le libéralisme ou le patriotisme sont des idées intéressantes qui pourraient amener de vrais projets de société.

                      A la place, les politiciens nous servent une même soupe diversement épicée, ayant pour but de faire plaisir à ceux qui les ont corrompus.


                      • aberlainnard 4 août 2012 21:42

                        à C’est Nabum

                         Merci pour le compliment.

                        Béotien, dites-vous ? Ne vous sous-estimez pas ! Vous avez une vision claire des choses et de l’absolue nécessité de changer le mode de vie et le fonctionnement de la société.

                        Quant aux données que j’ai utilisées, je les ai piquées à Jean Marc Jancovici, ingénieur conseil et ancien élève de l’École Polytechnique que vous connaissez sans doute.

                        Ce très controversé Jean Marc Jancovici, a le tort faire reposer son discours sur des chiffres dont les sources sont vérifiables et une analyse claire et cohérente.

                        Une fois ces informations acquises, il est possible d’ouvrir un vrai débat. Ça devient alors un problème de choix politique entre différentes solutions dont il faut assumer les conséquences.

                        Il a pris part, comme invité et ingénieur conseil, aux récents Travaux de la Commission d’Enquête sur le coût réel de l’électricité du Sénat (mars 2012) dont on peut trouver les vidéos des différents intervenants et les comptes rendus à cette adresse :

                        http://videos.senat.fr/cgi-bin/vidrech.cgi?r=Commission%20d%20enqu%EAte%20sur%20le%20co%FBt%20r%E9el%20de%20l%20%E9lectricit%E9&p=1

                        Son intervention est visible là : http://videos.senat.fr/video/videos/2012/video12508.html

                        Je vous encourage à la visionner dans son intégralité pour les conclusions parfois surprenantes auxquelles une analyse logique peut conduire.

                         Une autre approche plus générale est celle de la conférence donnée par lui à L’École Normale Supérieure :

                        http://www.youtube.com/watch?v=ujMeB7irXcs

                         Pour aller plus loin, (16 heures de cours), il a aussi donné des cours sur l’énergie et le changement climatique à l’École des Mines de Paris.

                        http://www.ensmp.fr/ingenieurcivil/SitesIC/Balado/Climat_som.html

                         Son site est une mine d’informations.

                        http://www.manicore.com/

                         


                        Un des rares personnages politiques qui ait une bonne conscience des problèmes et qui l’exprime publiquement est Yves Cochet. On trouve facilement sur le net les vidéos dans lesquelles il intervient sur ce sujet. Comme par hasard, lui aussi vient du monde des maths et des sciences puisqu’il a été enseignant-chercheur à l’INSA de Rennes.

                        Côté journalistes, on peut citer Matthieu Auzanneau qui s’exprime dans son blog Oil Man du journal en ligne Le Monde.

                        Voilà, en résumé, quelques éléments qui permettent d’aller un peu plus loin que ce qu’on nous sert dans les médias.

                        À noter que l’on trouve sur Wikipedia pas mal d’informations tout à fait correctes.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès