Barrage de Sivens : la guerre dans le Tarn
Depuis 2 semaines maintenant, les gendarmes mobiles matraquent, gazent, insultent et piétinent des opposants pacifiques et désarmés. Ces méthodes dignes des pires régimes totalitaires sont intolérables dans notre République.
A l'origine, un seul homme, Monsieur Carcenac, président du Conseil Général, qui s'entête à vouloir imposer un projet coûteux (8,4 millions d'euros) dont la majorité de la société civile ne veut pas. Seuls quelques agriculteurs du syndicat majoritaire (FNSEA) réclament ce barrage afin de pouvoir irriguer leurs fermes dans le but de produire des cultures intensives (maïs principalement). Un cadeau en or financé à 100% par des fonds publics à hauteur de 200 000 € par ferme en moyenne.
Pour cela, le Conseil Général est prêt à sacrifier une zone humide riche en biodiversité pourtant répertoriée au même titre que les tourbières des Monts de Lacaune. Et ce, malgré les appels de José Bové, député européen, et les recommandations de Ségolène Royal, ministre de l'écologie, qui a pourtant déclaré que les fonds publics ne devaient pas servir à développer les cultures intensives.
Trois recours ont été déposés par le Collectif pour la Sauvegarde de la zone du Testet au tribunal administratif, mais voilà, Monsieur Carcenac, trop pressé de satisfaire les intérêts de l'agrobusiness, veut passer en force avant que la justice ne se prononce.
Etant donné la radicalisation de la situation sur le terrain et la situation critique des 7 grévistes de la faim, il est urgent que Monsieur Carcenac soit dessaisi de ce dossier et que le ministère impose une médiation après avoir stoppé les travaux de déforestation en cours.
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