COP : Criminelle Organisation Planétaire ? En Marche vers notre Destin !
Le GIEC groupe d'études scientifiques ne prendrait en compte que les faits avérés et leurs causes probables agissant sur le réchauffement climatique depuis les révolutions industrielles dans notre Occident. Certaines causes sont bien reconnues, d'autres sur lesquelles il serait possible et indispensable d'agir sont ignorées ! Et pourtant elles sont connues, évidentes et il serait facile d'agir efficacement contre ces causes et préserver notre planète d'un certain nombre de cataclysmes annoncés.
Le GIEC ne se veut pas le préconiseur de toutes les solutions capables de résoudre tous les problèmes dus à l'activité humaine tels que la disparition des ressourses halieutiques des océans, la pollution de l'air et des eaux, la disparition d'un nombre croissant d'espèces animales comme les insectes, les oiseaux et les batraciens due en grande partie à l'utilisation généralisée des pesticides, et les risques grandissants des radiations nucléaires liées principalement au parc de réacteurs électro-nucléaires. Le GIEC ne se soucie pas des effets à court et long terme des prises excessives de médicaments et de l'utilisation des antibiotiques dans les élevages et chez les humains. Le GIEC et les milliers de congressistes politiques, associatifs et médiatiques (contributeurs positifs aux émisions de CO2) présentent suffisamment d'incohérences ou de graves manquements dans le recensement des causes "anthropiques" du réchauffement climatique. Quant à la préconisation et l'imposition de solutions efficaces, le GIEC fait une confiance aveugle aux États et aux acteurs économiques : les résultats actuels, visibles ou plutôt invisibles se font sentir !
La bombe à retardement du méthane
Le méthane à concentration égale est, selon les études, de 15 à 28 fois plus efficace dans la contribution au réchauffement climatique. Heureusement les concentrations moyennes de méthane dans l'atmosphère sont actuellement 200 fois inférieures à celles du CO2 mais en forte croissance (0,73 ppm en 1750 et 1,84 en 2015). Les analyses du GIEC sur les émissions de méthane sont assez précises pour les rots des bovins et ruminants, le cheptel étant assez bien évalué, et sont imprécises pour les émanations des fonds marins et du sous-sol des mines de charbon et des gisements d'hydrocarbures, et sont contestables pour les forêts primaires. Ces forêts sont considérées comme des sources d'oxygène et comme des "puits de carbone" : si toute la concentration de CO2 atmosphérique était transformée en O2 (catastrophe à éviter pour la production des végétaux et donc de l'alimentation des animaux et des hommes), la concentration en oxygène n'augmenterait que de 0,4% sur les 21 % actuels et ne se ressentirait pas directement. Si l'extraction de bois d'oeuvre prélève effectivement du carbone piégé et si à l'inverse la déforestation par incendies libère des énormes quantités de carbone sous la forme de gaz carbonique et de particules de fumées contribuant au réchauffement climatique, par contre, la forêt primaire sans intervention humaine et stabilisée depuis des siècles, si ce n'est des millénaires, voit disparaître sous la forme de feuilles mortes, de branches mortes et de tronc vieillis et abattus par mort naturelle ou par tempêtes, une quantité égale de carbone à celle stockée par assimilation chlorophylienne ! De plus, la disparition des hydrocarbones des arbres par décompositions bactériennes produit à la fois du gaz carbonique (fermentation aérobie) et du méthane (associé à du gaz carbonique) par fermentation anaérobie (en milieu humide comme dans les forêts tropicales). Même si globalement la restitution de carbone est égale à l'absorption (régime stabilisé) l'effet de la partie méthane se traduit par une contribution positive à l'effet de serre : même si la dégradation du méthane atmosphèrique ne demande qu'une bonne décennie, dans la période actuelle d'évolution des concentrations, une estimation sérieuse de l'effet du méthane est indispensable ! On ne peut prendre en compte l'assimilation par la biomasse du CO2 atmosphèrique en ignorant la dégration ultérieure des hydrocarbones, lente pour le bois, rapide pour les feuilles et "engrais verts" (enfouissement).
Les mesures des carottes de glaces anciennes montrent que lors des périodes glaciaires la concentration de méthane atmosphérique était la moitié de celle en période interglaciaire. Les analyses et mesures actuelles dans les zones de pergélisol (permafrost) du Canada, de l'Alaska et surtout de Sibérie, montre une décongélation accélérée avec libération du méthane piégé (hydrates de méthane comme dans les fonds marins) et une reprise de la fermentation anaérobie productrice de méthane. La libération est telle que des feux de méthane se produisent à la surface des lacs issus de la décongélation et même des sols. Certains estimations récentes pour la Sibérie, présente un stock de méthane de 70 Md de tonnes susceptible d'ête libéré à court et moyen terme (correspondant à 1500/2000 Md de tonnes de CO2 à comparer aux 40 Md de tonnes émises annuellement par l'activité humaine) ! Les estimations "optimistes" sur le dégazage sibérien sont très largement sous-évaluées à 40 M de tonnes/an, soit quand même l'équivalent de 1 Md de tonnes de gaz carbonique. En Sibérie l'élévation de la température moyenne est déjà de 3°C et la présence de méthane sur les lacs de décongélation empêche leur gel en surface en hiver ! Le phénomène de réchauffement du pergélisol et de la libération massive de méthane est très fortement minorée par les "experts du GIEC" pour éviter de "désespérer les humains" sur la situation catastrophique à venir.
Quand bien-même certains pays ont légèrement réduit leur émissions de CO2 l'augmentation des émissions de méthane font plus que compenser ces réductions volontaires.
La bombe démographique volontairement ignorée !
Les études scientifiques sur l'évolution de la concentration du gaz carbonique atmosphérique sont nombreuses surtout depuis l'ère industrielle et plus réduites pour les périodes anciennes incluant les "récentes" périodes glaciaires. Les relevés et mesures sont en fonction du temps, en années, en siècles ou millénaires. Comme si le temps était la variable "responsable" des émissions ! Des émissions dites "ANTHROPIQUES".
Si les émissions sont dues aux activités de l'homme principalement par sa consommation en énergies fossiles (ayant repris le relais de la combustion du bois) il est impératif de rapporter les émissions et les concentrations en gaz à effet de serre aux activités énergivores des humains et surtout au nombre des humains convives participant au "banquet des énergies fossiles" et des énergies biocarbonées.
Avant l'ère industrielle les émissions de gaz carbonique dues à la combustion du bois, des brulis, du charbon et de la houille, étaient absorbées par les océans (phyto-plancton et transformation du calcium en calcaire) et par les plantes (absorption chlorophyllienne). À partir de 1800/1850 jusqu'en 1875 la concentration atmosphérique en CO2 augmente légèrement (de 275 à 280 ppm) puis l'augmentation est plus sensible de 1875 jusqu'en 1940/1950 (petite période de stabilisation où les usines étaient en destruction/reconstruction, (de 275 à 310 ppm, soit +45 ppm pour 70/75 ans, soit +0,6 ppm/an). Ensuite il y a une forte accélération : +1,3 ppm/an en 1970/79, puis +1,55 ppm en 1980/99 pour atteindre +1,9 ppm/an après 2000 ! Cette accélération actuelle a permis de créer le GIEC et surtout à ce dernier de se faire entendre auprès des États sur les risques de bouleversements climatiques catastrophiques : les actions coercitives pour rétablir la situation antérieure étant vouées à un rejet électoral sévère, alors les mesures homéopathiques retenues sont insuffisantes pour éviter de fortes remontées du niveau des océans et autres catastrophes climatiques.
Naturellement les scientifiques et statisticiens ont fait le rapprochement entre la combustion/consommation des énergies carbonées (charbon, lignite, hydrocarbures liquides et gazeux) base du système libéral d'économie de marché avec le cycle production/commercialisation/consommation, (plus les déchets), avec les émissions de gaz carbonique et le réchauffement climatique induit. Les solutions seraient dans des évolutions/révolutions technologiques moins voraces en énergies carbonées, telles que faire voyager des images animées pour éviter les déplacements des humains, ou consommer des biens virtuels au lieu de biens matériels.
Comparaison des évolutions des émissions de CO2 avec la croissance démographique mondiale
Parmi les nombreux graphiques à notre disposition, l'observation de celui de la croissance de la concentration atmosphérique du CO2 avec celui de la croissance de la population mondiale depuis 1800 (estimations entre 1800 et 1900) jusqu'à nos jours, on constate que les deux courbes sont similaires et pourraient quasiment se superposer après adaptation des échelles des coordonnées. Ce résultat plus que logique montre que la croissance dite "anthropique" des concentrations (et émissions) de gaz à effet de serre évolue comme la croissance de la démographie mondiale !! Plus on est nombreux plus on consomme des énergies fossiles. Et l'accélération de la progression de la concentration est simplement liée à l'accélération de la croissance démographique :
Il a fallu 120 ans pour passer de 1 à 2 Md Humains (1800 à 1920) puis seulement 40 ans pour le Md suivant (3 Md en 1960). Et en 2000 (après 40 autres années) la population croît encore de 3 Md pour atteindre les 6 Md. Avec 10 ans de plus, en 2010 la population atteint les 7 Md, et la croissance continue dans l'indifférence générale : c'est irresponsable et coupable à la fois pour les politiques, les économistes, les financiers et les chefs religieux.
Pour le premier Md humains (1800 à1920) la concentration de CO2 est passée de 280 à 300 ppm soit +20 ppm/Md H. Pour le second Md d'augmentation, la concentration atteint seulement 315 car il y a eu un palier pour la décennie 1940/50 soit 15 ppm/Md H. Pour les 3 Md H supplémentaires entre 1960 et 2000 la concentration passe de 315 à 375 pm soit + 60 ppm pour 3 Md H (soit +20 ppm/Md H). Enfin pour le Md entre 2000 et 2010 la concentration atteint 395 ppm soit encore +20 ppm/Md H. Maintenant (2015) pour 0,5 Md H supplémentaire la concentration atteint 405 ppm soit encore +20ppm/Md H. Donc l'élévation de la concentration de gaz carbonique dans l'atmosphère est de 20 ppm par tranche de un milliard d'humains supplémentaire !
Si l'on se refaire aux prévisions de croissance démographique mondiale avec une estimation moyenne de 10 Md H en 2040/2050, alors, si n'est rien de sérieux n'est entrepris, la concentration de gaz carbonique pourrait atteindre les 460/480 ppm ! Ce sera la bouilloire avec une plus grande fonte des glaces du Groenland et du pergélisol arctique !!! Quant à l'Antarctique s'il ny a pas de pergélisol, donc pas d'émission de gaz carbonique ni de méthane, les énormes glaciers accélèrent leur vélage dans l'océan antarctique et contribuent à l'élévation du niveau des océans.
Remarque : si la fonte des glaciers du Canada et du Groenland, ainsi qu'une partie de l'islandsis groenlandais (2000 m d'épaisseur actuellement) injecte suffisamment d'eau pour une augmentation sensible du niveau des océans, avec des effets catastrophiques sur les rivages et villes cotières, cette forte injection d'eau douce froide renforcera le courant du Labrador au point de ralentir progressivement le Gulf Stream. Ce dernier adoucit les températures de l'Europe du Nord ; avec sa disparition l'Europe du Nord aura un climat froid comme au Canada et au Nord-Est des USA , malgré un réchauffement planétaire global !
Nota : la population humaine croissante émet du gaz carbonique (digestion et respiration) estimée à 8,5% des émissions totales. Et ces émissions augmentent avec la croissance de la population mondiale. On ne prend pas en compte ces émissions car la source des hydrocarbones sont les plantes absorbées comme nourriture, soit directement, (végétarisme) soit indirectement (viandes animales issu de l'alimentation fourragère) donc les sources ultimes seraient les végétaux cultivés absorbant du gaz carbonique pour leur croissance. Cependant dans l'absorption chlorophylienne mondiale cette partie est déjà englobée dans le total d'absorption. Par contre, le méthane produit par les rots des ruminants (bovins, ovins, caprins) est pris en compte dans les bilans des analyses scientifiques.
Quelles politiques mondiales pour lutter contre le réchauffement climatique ?
Le GIEC et toutes les ONG s'agitant dans les grands messes médiatiques se préoccupent essentiellement de la réduction impérative de la production/consommation des énergies fossiles carbonées, et accessoirement de la réduction de la consommation de viandes, principalement des ruminants. Ce dernier point s'accompagne de l'hypocrite prise en compte des besoins alimentaires pour l'humanité actuelle jusqu'à une progression à 10 Md H. La production agricole actuelle mondiale est ou serait suffisante pour nourrir convenablement les 7,5 Md H existants. Et pourtant les instances dirigeantes mondiales et nationales n'ont pas pour priorité d'éradiquer les famines et les sous-alimentations sévissant dans plusieurs régions de la planète ! Ni de réduire la consommation alimentaire excessive des obèses, en nombre croissant.
Les politiques pour réduire fortement les émissions mondiales de GES dépassent rarement le niveau déclamatif et donc leurs effets sont insignifiants devant les besoins, besoins qu'il faut rappeler augmentent avec l'importance de la population planétaire.
Les solutions préconisées, à savoir la substitution de mécanismes de captation des énergies bioclimatiques aux installations basées sur l'utilisation des énergies fossiles, posent de nombreux problèmes (stoctages des énergies intermittentes, coûts élevés, équipements et infrastructures nouvelles à financer massivement...) dont se soucient peu les riches financiers du système capitaliste néo-libéral et de leurs assujetis politiques.
Alors il existe une seule solution efficace ne demandant qu'un minimum d'investissements financiers, mais un maximum d'investissement politique sociétal, c'est celle de la réduction forte et programmée de la population mondiale.
Un objectif de réduction planétaire à 3 Md H serait déjà un premier pas.
Que faut-il pour mettre en oeuvre une telle politique ?
- Une forte politique de développement du planning familial, principalement pour les femmes.
- Des allocations fortes pour le premier enfant, réduites de moitié pour le second et supprimées pour les éventuels autres enfants.
- Une limitation du quotient familial à 2, correspondant à un couple, les enfants n'étant pas pris en compte.
- Si besoin, comme en Inde, de fortes incitations à la vasectomie des hommes dès le premier enfant : les performances des PMA permettent en cas de décès de l'enfant de prélever du sperme et de procéder à une PMA.
- La généralisation des moyens contraceptifs (préservatifs) principalement pour les hommes, car une extension mondiale de l'usage de la pilule contraceptive polluerait massivement les cours d'eau et les océans en perturbant la reproduction des poissons !
- Il n'est pas nécessaire de faire la promotion de l'avortement comme dispositif contraceptif ; on peut le limiter à des cas de viols : toutes "les âmes" soucieuses de leurs croyances religieuses et toutes les Autorités Religieuses devraient accepter, en dernier recours, cette proposition. Ces "âmes pro vie" ne le sont guère quand il s'agit de bénir les armements, les hommes et femmes de guerre, les bombardements défensifs ou offensifs, et simplement regretter "la folie guerrière" des humains sans condamner ses acteurs !
La prise en compte des retraités
Comme les décideurs politiques et économiques sont des adultes épanouis, des pré-retraités et des retraités, l'incidence des mesures préconisées inquiètent ces bonnes âmes. Et Ils ont tort, car :
- cette mesure ne va pas se traduire par une ou deux décennies sans enfants,
- pour le financement des retraites, il faut prendre en compte la forte réduction des dépenses publiques (et privées) pour élever, soigner, enseigner, former les jeunes : les jeunes doivent être aussi comptabilisés dans les "inactifs" à financer par les actifs,
- dans le cas de un seul enfant par femme, dans les pays à forte croissance démographique avec environ 40% d'enfants, la croissance démographique continuera pendant une à deux générations ! Les 40% d'enfants, soit 20% de filles donneront naissance à 20% d'enfants alors que les décès pendant cette période seront toujours inférieurs à 20% de la population,
- la part croissante des automatismes à intelligence artificielle et des robots de fabrication, de surveillance et de services à la personne, va réduire considérablement les besoins de main-d'oeuvre ouvrière et technicienne,et même de profession libérale avec des logiciels d'intelligence artificielle. La réduction de la population sera un facteur bénéfique de réduction du chômage !
Que feront les responsables auto-proclamés et auto-désignés ?
Sans une forte pression citoyenne et populaire les Autorités mondiales politiques, économiques, financiaires et religieuses ne feront rien ou si peu ! Alors citoyens et camarades mobilisez-vous !!!
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