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Accueil du site > Actualités > Environnement > De Kyoto à Copenhague : Évitons le chaos climatique !

De Kyoto à Copenhague : Évitons le chaos climatique !

En décembre, les chefs d’État et de gouvernement seront réunis à Copenhague afin de prolonger et amplifier les mesures décidées à Kyoto pour lutter contre le réchauffement climatique. Ce sujet doit mobiliser l’ensemble des citoyens et a fortiori l’ensemble des responsables politiques. Je remercie tous les sites que j’ai pu consulter sur ce thème et qui ont largement inspiré les lignes suivantes.

  • Le réchauffement climatique est avéré,
  • Il est d’origine humaine,
  • Il est principalement lié à l’augmentation des gaz à effet de serre,
  • Il aura des conséquences dramatiques pour l’homme et son environnement naturel.
Que faut-il penser de ces quatre assertions ?
 
Malgré quelques opinions discordantes, comme celle de Claude Allègre, la communauté scientifique est pratiquement unanime pour considérer que ces affirmations sont justes et largement prouvées.
 
 
 
Des présomptions aux certitudes
 
Joseph Fourier (1768-1830) :
 
« L’établissement et le progrès des sociétés humaines, l’action des forces naturelles peuvent changer notablement, et dans de vastes contrées, l’état de la surface du sol, la distribution des eaux et les grands mouvements de l’air. De tels efforts sont propres à faire varier, dans le cours de plusieurs siècles, le degré de la chaleur moyenne. »
 
NewsWeek (26 janvier 1970) :
 
« Les théoriciens de l’effet de serre prétendent que la planète est menacée par une augmentation de la température moyenne qui, si elle atteignait 4 ou 5 degrés, pourrait faire fondre les calottes polaires, relever le niveau de la mer de 90 mètres et provoquer des raz-de-marée sur toute la planète. »
 
Le Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est chargé depuis une vingtaine d’années d’établir un consensus scientifique sur le réchauffement climatique. En 2007, son quatrième et dernier rapport, auquel ont participé plus de 2 500 scientifiques de 130 pays, affirme que la probabilité pour que le réchauffement climatique depuis 1950 soit d’origine humaine est de plus de 90 %. Ces conclusions ont été approuvées par une quarantaine de sociétés scientifiques et académies des sciences, notamment l’ensemble des académies des sciences des grands pays industrialisés.
 
Pour les climatologues du GIEC, l’augmentation des températures va se poursuivre au cours du XXIe siècle. L’ampleur du réchauffement attendu le plus probable est de 1,8 à 3,4°C. De récentes études estiment que la hausse pourrait être supérieure à 5°C. Elles s’appuient notamment sur le fait que les scientifiques ont souvent minoré leurs estimations pour ne pas perdre de leur crédibilité.
 
Déjà des morts !
 
Rendu public par le Forum humanitaire mondial présidé par Kofi Annan, un rapport fait état d’une crise climatique majeure tuant déjà 300 000 personnes par an dans le monde. L’élévation de la température, telle qu’elle est constatée par les scientifiques, a un impact direct sur les rendements agricoles et l’accès à l’eau. La dégradation sévère de l’environnement, ainsi que les dérèglements climatiques qui en découlent affectent au moins 325 millions de personnes, tout particulièrement celles qui vivent dans les pays les plus pauvres. Les experts s’attendent à ce que ces chiffres soient multipliés par deux au cours des vingt prochaines années, annonçant la plus grave crise humanitaire de l’histoire des hommes.
 
Prévoir les conséquences du réchauffement climatique est l’une des tâches les plus ardues auxquelles sont confrontés les chercheurs du monde entier. Tout d’abord, parce que les processus naturels à l’origine des précipitations, des orages, des augmentations du niveau de la mer et d’autres effets attendus du réchauffement climatique dépendent de très nombreux facteurs. Ensuite, parce qu’il est difficile de prévoir la quantité de gaz à effet de serre qui sera émise au cours des prochaines décennies, cette quantité dépendant en grande partie des décisions politiques et des avancées technologiques.
 
De nombreux effets du réchauffement climatique ont été bien documentés, et les phénomènes observés dans la réalité concordent très majoritairement avec les prévisions qui avaient été faites. C’est l’étendue précise de ces phénomènes qui est difficile à prévoir. Voici quelques-uns des effets auxquels nous pouvons nous attendre :
 
Augmentation des sécheresses et des inondations :
 
Lorsque la température de la Terre augmente, la quantité d’eau qui s’évapore de la mer et des terres émergées augmente aussi. Cela peut entraîner des sécheresses dans les régions du monde où l’accroissement de l’évaporation n’est pas compensé par un accroissement des précipitations. Cet excès de vapeur d’eau présente dans l’atmosphère doit retomber sur terre sous forme de précipitations supplémentaires, ce qui peut entraîner des inondations dans d’autres régions.
 
Réduction des glaces et des neiges :
 
À l’heure actuelle, les glaciers du monde entier reculent à un rythme accéléré. La tendance montre même une fonte plus rapide que celle qui est estimée dans le plus récent rapport du GIEC. Dans les régions alimentées par l’eau provenant des massifs montagneux, cette réduction peut provoquer des sécheresses et entraîner un manque d’eau potable. Selon le GIEC, près d’un sixième de la population mondiale vit dans des régions qui seront touchées par ce phénomène.
 
Renforcement des phénomènes météorologiques extrêmes :
 
L’augmentation des températures entraînera très probablement une hausse des vagues de chaleur et des épisodes de précipitations violentes ainsi qu’une augmentation possible du nombre et/ou de l’intensité des tempêtes.
 
Élévation du niveau de la mer :
 
L’élévation du niveau de la mer est due à deux facteurs : la fonte des neiges et glaciers d’une part, et la dilatation thermique de l’eau de mer d’autre part. La dilatation thermique s’opère lentement, mais une simple augmentation de la température de 2°C suffirait à entraîner une élévation d’environ un mètre du niveau de la mer.
 
Nous devons être vigilants sur la façon dont nous communiquons sur les conséquences du réchauffement climatique. En évoquant massivement la fonte de la banquise ou des glaciers, nous abordons peut-être un aspect de ce phénomène qui se trouve à mille lieues, au propre comme au figuré, des préoccupations de nos concitoyens. Il me paraît indispensable de communiquer sur des conséquences beaucoup plus palpables et beaucoup plus proches de la vie quotidienne.
 
Quelques dates importantes
  • 1992 – Sommet de la Terre à Rio de Janeiro (Brésil) : Premier accord non contraignant
  • 1997 – Protocole de Kyoto (Japon) : Accord contraignant pour l’horizon 2012
  • 2007 – Conférence de Bali (Indonésie)
  • 2008 – Conférence de Poznan (Pologne)
  • 2009 – Conférence de Copenhague (Danemark) : Accord pour l’horizon 2020
Les pays signataires de la convention climat de 1992 avaient pour objectif de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique. Ils se sont collectivement engagés à prendre des mesures de précaution pour prévoir, prévenir ou atténuer les causes des changements climatiques et en limiter les effets néfastes. Concrètement, tous les pays avaient l’obligation de publier des inventaires de leurs émissions de gaz à effet de serre, d’établir, de mettre en œuvre et de publier des programmes nationaux contenant des mesures visant à atténuer les changements climatiques.
 
Le protocole de Kyoto
 
 
Signé en 1997, le protocole de Kyoto est le premier accord international contraignant pour lutter contre le réchauffement climatique. Il va plus loin que la convention climat de 1992, car il propose un calendrier de réduction des émissions des six gaz à effet de serre considérés comme la cause principale du réchauffement climatique des cinquante dernières années. Il comporte des engagements précis de réduction des émissions pour 38 pays industrialisés, avec une réduction globale de 5,2 % des émissions de dioxyde de carbone (CO2) d’ici 2012, par rapport aux émissions de 1990.
 
Le mécanisme des permis négociables (MPN) est le principal outil prévu par le Protocole de Kyoto. Il vise à encourager le plus rapidement possible l’amélioration des systèmes de production les plus polluants et les moins efficaces. Les efforts de réduction des émissions dans de tels systèmes ont un faible coût comparé à des efforts de réduction dans un système déjà performant. La marge bénéficiaire, fruit de la revente des permis, revient essentiellement à ceux qui amélioreront les structures les moins efficaces et les plus polluantes. Plusieurs pays peuvent s’accorder pour maîtriser les émissions de CO2 au meilleur rapport efficacité/prix, c’est-à-dire là où les réductions d’émissions sont les moins coûteuses.
 
Le mécanisme de développement propre (MDP) a été créé dans le cadre du protocole de Kyoto afin de permettre aux Occidentaux de réaliser leurs objectifs en investissant dans des projets au sein des pays en développement. Il est la réponse aux demandes des pays en développement de bénéficier d’un mécanisme financier qui appuie le développement économique en adoptant des méthodes de production plus écologiques.
 
La mise en œuvre conjointe (MOC) vise en priorité à financer des projets de stockage du carbone ou de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Elle concerne les projets industriels ou forestiers de lutte contre l’effet de serre, comme ceux qui ont été lancés par la Russie et les pays d’Europe centrale ou orientale. Ces projets permettent de générer des crédits d’émission de gaz, utilisables par les investisseurs.
 
Les Etats-Unis sont signataires du protocole de Kyoto, mais ne l’ont jamais ratifié. En 1997, le Sénat américain a refusé de ratifier le traité par 95 voix contre 0 ! Ainsi, pas un seul sénateur démocrate n’a voté en faveur du protocole.
 
Si l’administration Bush et l’État fédéral américain ont refusé de ratifier le protocole de Kyoto, des décisions pour réduire les émissions de CO2 sont prises au niveau régional et local. Au moins 28 États américains ont ainsi développé des plans climat et se sont fixé des objectifs de réduction de leurs émissions. En particulier, la Californie et le Nouveau-Mexique ont adopté des objectifs ambitieux de réduction des émissions à l’horizon 2050. L’élection de Barack Obama est probablement un facteur essentiel pour amener l’Amérique à une attitude plus responsable et incitatrice sur ce dossier.
 
Pour la majorité des pays en développement et en particulier pour des pays comme la Chine ou l’Inde, le changement climatique n’est pas une priorité face aux autres enjeux du développement. Il est vrai qu’étant donné leur niveau de développement, ces pays n’ont pas les mêmes sensibilités vis-à-vis des questions environnementales. Ils pensent que les pays développés doivent agir en priorité car ceux-ci ont une responsabilité historique sur l’augmentation actuelle des concentrations de gaz à effet de serre. De plus, ils considèrent l’augmentation de leurs émissions par tête, qui sont aujourd’hui très faibles, comme une conséquence inéluctable de leur développement. Pourtant, l’Inde par exemple, risque aussi de subir un fort impact suite au changement climatique, en particulier dans le domaine agricole à cause de possibles variations de la mousson.
 
Les pays en voie de développement n’ont pas d’engagement quantifié de réduction de leurs émissions dans le protocole de Kyoto. C’est une des raisons pour laquelle les États-Unis refusent de ratifier le protocole en l’état. Ils souhaitent associer les pays dits « émergents » comme l’Inde, le Brésil, l’Indonésie, la Chine, le Mexique ou la Corée du Sud, mais ces derniers craignent que de tels efforts entravent leur croissance économique.
 
Les pays de l’OPEP, surtout l’Arabie Saoudite et le Koweït, exigent des aides financières pour leur diversification économique, au titre des compensations prévues par le protocole.
 
Nos premiers résultats
 
Selon les chiffres publiés par WWF, les pays du G5 (Brésil, Inde, Chine, Mexique et Afrique du Sud) ont fait plus d’efforts que les pays du G8 dans la lutte contre le changement climatique. Parmi les pays du G8, l’Allemagne a obtenu les meilleurs résultats, suivie par la Grande-Bretagne, la France, l’Italie, le Japon, la Russie, Les États-Unis et le Canada.
 
L’Union européenne croit fermement que le réchauffement climatique ne doit pas dépasser de plus de 2°C les niveaux de l’époque préindustrielle. De nombreuses preuves scientifiques confirment en effet que le risque de bouleversements environnementaux irréversibles et potentiellement catastrophiques augmentera sensiblement au-delà de ce seuil. Pour que l’on puisse rester dans cette limite des 2°C, les émissions mondiales devront cesser de croître d’ici 2020 et ensuite être réduites de moitié par rapport à leurs niveaux de 1990 d’ici 2050.
 
Les 27 pays de l’Union européenne ont adopté in extremis un plan de lutte contre le réchauffement climatique pour l’horizon 2020. Ce paquet climat énergie comporte, notamment, le fameux objectif des « Trois 20 » :
  • 20 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990,
  • 20 % d’énergies renouvelables dans la consommation totale,
  • 20 % d’économies d’énergie à l’horizon 2020.
Avec cet accord, l’UE a souhaité donner un signal fort à la communauté internationale, avant la conférence mondiale sur le climat de Copenhague.
 
Déjà à Poznan en 2008, les pays pauvres ont accusé les riches de ne pas les aider suffisamment à faire face aux conséquences du dérèglement climatique comme les sécheresses, les inondations, les épidémies et la montée du niveau des mers. Pour autant, la réunion de Poznan a permis la création d’un fond pour aider les pays en développement à s’adapter aux conséquences des changements. Mais ce fond ne devrait permettre de recueillir que 80 millions de dollars, soit une fraction des dizaines de milliards nécessaires chaque année d’ici 2030, selon les Nations-Unies, pour aider le monde en développement à s’adapter à l’évolution du climat.
 
Le protocole de Copenhague
 
 
Sous l’égide de l’ONU, entre le 7 et le 18 décembre prochain, 170 chefs d’État et de gouvernement doivent négocier un nouvel accord international sur le climat. Cet accord succédera au Protocole de Kyoto pour les prochaines décennies. La conférence de Copenhague représente pour l’humanité une occasion historique de se mesurer au défi climatique et de le résoudre de manière décisive. La nécessité de réduire foncièrement les émissions de gaz à effet de serre est irréfutable, si l’on veut éviter que le changement climatique ne tourne au chaos climatique.
 
En 2007 à Bali et en 2008 à Poznan, les États membres de la Convention cadre des Nations-Unies sur le climat ont engagé des négociations sur une action renforcée contre le réchauffement. Ce processus doit se traduire par un accord ambitieux, qui entrera en vigueur en janvier 2013 au plus tard.
 
L’accord de Copenhague doit répondre aux exigences politiques de tous les pays membres. Dans ce dessein, il faut obtenir un large consensus sur quatre objectifs essentiels :
 
Des objectifs de réduction des émissions ambitieux
et juridiquement contraignants pour les pays industrialisés
 
Sans de tels objectifs, la communauté internationale ne prendra pas les mesures qui s’imposent pour s’occuper du réchauffement, et les pays en développement auront du mal à croire à la bonne foi des pays industrialisés pour remédier à un problème dont ils sont les premiers responsables.
 
Il y a des signes positifs dans ce sens. Par exemple, l’Union européenne a donné son accord à un paquet énergie climat, grâce auquel elle pourrait atteindre d’ici 2020, son objectif de 20 % de réduction de ses émissions par rapport aux niveaux de 1990 et même de 30 %, si d’autres pays industrialisés s’y conforment. Aux États-Unis, le président Barack Obama a exprimé sa volonté de parvenir à 80 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050, et de revenir aux taux de 1990 d’ici 2020.
 
Le protocole de Copenhague pourrait inclure quelques secteurs jusqu’ici ignorés comme la gestion des forêts ou les transports aériens et maritimes.
 
Des objectifs de mitigation pour les pays en développement
 
Dans beaucoup de pays industrialisés, en particulier aux États-Unis, il sera très difficile de parvenir à un accord, si les citoyens ne voient pas que les principaux pays en développement sont aussi prêts à aller plus loin dans la lutte contre le réchauffement climatique.
 
Un certain nombre de pays en développement, comme la Chine, l’Inde, le Brésil, et l’Afrique du Sud, ont déjà mis en œuvre des stratégies nationales qui donnent une idée de l’intensification qu’ils pensent pouvoir apporter dans leur réponse au problème du réchauffement ou de l’énergie, en dépit des contraintes économiques. Ils proposent fréquemment des idées qui amplifieraient leurs mesures nationales de contribution à la stabilité climatique.
 
Des financements à la hauteur des ambitions
 
L’amplitude de l’action des pays en développement dépendra en grande partie des contributions effectives de la coopération internationale sur le plan financier et sur le plan des technologies vertes. Il nous faut savoir à quelle hauteur se situera l’aide financière aux pays en développement, qui leur permettra de limiter leurs émissions et de s’adapter aux effets du changement climatique.
 
Quelques idées intéressantes circulent. Les pays industrialisés suggèrent par exemple de mettre les droits d’émission aux enchères et de reverser une partie des recettes à l’aide internationale, ce que l’Allemagne a déjà mis en pratique. C’est une idée que contient aussi la proposition de loi Liebermann-Warner aux États-Unis. La Norvège propose de monétiser une partie des budgets que les pays industrialisés consacrent aux émissions, et de permettre à l’aide internationale de bénéficier des profits.
 
Le marché des émissions et les mécanismes de marché continueront à jouer un rôle. Mais la feuille de route de Bali s’attache à la nécessité pour les pays en développement de mettre en œuvre des actions nationales de mitigation. Le marché du carbone ne peut être le seul instrument, et il faudra compter sur la coopération entre gouvernements.
 
Le débat et les sondages sur la taxe carbone française montre bien les difficultés que nous allons rencontrer. L’effort d’information doit être à la hauteur de nos ambitions écologiques. Il faut convaincre nos concitoyens que l’impôt écologique n’est pas une nouvelle taxation, mais une incitation à des comportements plus propices à une humanité durable. Si cette incitation doit passer par un alourdissement de la fiscalité des activités aggravant le réchauffement climatique, elle doit aussi permettre d’alléger la pression sur les plus démunis et sur ceux qui améliorent volontairement leur comportement écologique.
 
Une gouvernance à la hauteur des ambitions
 
Si d’importantes ressources financières sont dégagées pour la mitigation et l’adaptation, les pays en développement auront besoin d’une instance qui prescrive comment cet argent doit être alloué et dépensé. Les structures de cette gouvernance devront fonctionner dans le respect de principes démocratiques et équitables.
 
Les experts et diplomates du monde entier préparent cette rencontre de Copenhague depuis mars 2009. Mais certains restent sceptiques sur les résultats à en attendre. « Les dernières observations confirment que le pire des scénarios du GIEC est en train de se réaliser. Les émissions ont continué d’augmenter fortement et le système climatique évolue d’ores et déjà en dehors des variations naturelles à l’intérieur desquelles nos sociétés et nos économies se sont construites », a affirmé le comité scientifique de la conférence.
 
L’arrivée au pouvoir de Barack Obama et des démocrates américains a suscité beaucoup d’espoirs, mais ne semble pas suffisante pour mettre en œuvre la politique nécessaire à l’inversion de la tendance. Avec deux guerres à gérer et une réforme du système de santé à faire passer, le nouveau prix Nobel de la Paix aura beaucoup d’autres préoccupations.
 
Après s’être réunis à Bonn et à New York, les diplomates se sont retrouvés à Bangkok, en octobre dernier, pour préparer la rédaction du futur protocole. Quelques avancées et de nombreuses simplifications ont été acceptées, mais les zones d’ombre et les désaccords semblent encore nombreux. Ainsi en est-il de la polémique sur le calendrier, certains voulant que le protocole de Copenhague s’applique immédiatement, tandis que d’autres veulent que le protocole de Kyoto soit appliqué jusqu’à son terme de 2012.
 
Une dernière réunion préparatoire s’est déroulée la semaine dernière à Barcelone. Les divergences d’intérêt Nord / Sud demeurent un sérieux point de blocage. Aux deux extrêmes, les États-Unis et le groupe des pays émergents campent sur des positions diamétralement opposées. Le mot « urgence » était pourtant sur toutes les lèvres dans la capitale catalane ! Un accord est la seule solution possible pour tous. Yvo de Boer, secrétaire exécutif de la Convention cadre des Nations-Unies sur le changement climatique (CCNUCC), a déclaré que « Copenhague peut et doit devenir le tournant d’un combat international contre le changement climatique ». Mais il est de moins en moins probable que cet accord aboutisse en décembre !
 
D’ici à 2020, l’Union européenne a chiffré à 100 milliards d’Euros annuels, l’aide financière aux pays en développement pour réduire les émissions de CO2 et faire face aux conséquences du réchauffement climatique. Mais le dernier G20 Finances, qui a rassemblé les ministres des Finances et banquiers centraux des principaux pays développés et émergents, n’a réussi aucune avancée concrète sur ce financement.
 
L’administration Obama décroche sans conteste le bonnet d’âne et les États-Unis restent hors jeu, avec de faibles objectifs de réduction de leurs émissions, de lourdes concessions accordées à l’industrie et de nouvelles tentatives pour saborder le processus multilatéral et contraignant du protocole de Kyoto. Barack Obama est désigné de loin comme le pire des cancres sur le climat, commente Damon Moglen, de Greenpeace États-Unis. Le pire est sans doute le fait que le Président Obama tente par tous les moyens d’affaiblir un accord international, en montrant du doigt les pays émergents pour masquer ses propres insuffisances.
 
« Les pays en développement font nettement plus d’efforts pour tenter de résoudre cette crise, tandis que les pays industrialisés semblent passer plus de temps à expliquer qu’on a peu de chances d’obtenir un bon accord que de travailler en ce sens », déclare Ailun Yang, de Greenpeace Chine.
 
Nicolas Sarkozy tire particulièrement mal son épingle du jeu, contrairement à ce que pourraient laisser penser ses discours enflammés sur la conférence de Copenhague. En cause selon Greenpeace : son obstination à ne pas chiffrer le soutien financier de la France aux pays en développement, sa volonté d’utiliser les forêts tropicales pour réduire les efforts de réduction des émissions nécessaires sur le territoire national, une politique énergétique verrouillée par le nucléaire et le silence sur sa venue à Copenhague.
 
Malgré ces échecs et le recul des ambitions politiques pour le sommet de décembre, les négociations se poursuivent.
 
Il est désormais indéniable que nous devons TOUS agir pour participer à la lutte contre ce qui pourrait devenir un chaos climatique si nous n’y prenons garde et pour inciter, voire obliger nos dirigeants à résoudre ce défi.
 
Agir au plan mondial, européen et national
 
Au plan mondial, le protocole de Copenhague doit être le point de départ d’une politique climatique beaucoup plus ambitieuse et beaucoup plus universelle que celle qui avait été décidée à Kyoto. Il ne reste que quelques semaines pour que les Nations trouvent un accord à cet effet.
 
Au plan européen, les 27 pays de l’Union doivent poursuivre l’effort entrepris pour convaincre la communauté internationale. L’accord des « Trois 20 » pour 2020 est encourageant, mais nous devons veiller à ce que le consensus ne soit pas entaché par des divisions, notamment à propos des questions de financement.
 
Au plan national, le Grenelle de l’environnement ne doit pas sombrer dans l’oubli pour cause de crise. La France doit se monter exemplaire dans son comportement écologique. Notre richesse nationale doit aussi être mise au service de la planète, pour aider les plus pauvres à vivre dignement sans massacrer notre environnement commun.
 
Agir au niveau local
 
Chaque collectivité locale détient une partie des solutions en matière de réchauffement climatique. Les politiques d’aménagement des territoires, les politiques d’urbanisme, les politiques d’industrialisation, les politiques des transports publics, les politiques de traitement des déchets… sont autant de leviers qui permettent d’agir sur nos comportements et sur leurs conséquences climatiques.
 
À chaque niveau, chaque responsable politique doit être conscient du triple enjeu de toutes ses décisions : enjeu économique, enjeu social et enjeu environnemental. C’est à ce prix que nous pourrons participer à une humanité durable.
 
Agir au niveau individuel
 
Il ne faut surtout pas croire que le réchauffement climatique est seulement l’affaire de nos gouvernants et de nos édiles locaux. Chacun d’entre nous est concerné par ce risque majeur, lié à l’empreinte indélébile que l’homme est en train de marquer sur son environnement.
Plutôt qu’un discours, voici 20 gestes simples pour atténuer le risque de réchauffement climatique :
  • Je choisis des fruits et légumes produits localement : 21 kg de CO2 par an
  • J’utilise pour cuisiner une cocotte-minute : 30 kg de CO2 par an
  • J’éteins la lumière dans les pièces inoccupées : 35 kg de CO2 par an
  • Je consomme du lait biologique : 46 kg de CO2 par an
  • Je choisis des fruits et légumes frais au lieu de surgelés : 58 kg de CO2 par an
  • Je cuisine toujours avec un couvercle sur les casseroles et les poêles : 60 kg de CO2 par an
  • Je remplis au maximum le lave-linge et choisis la température basse : 67 kg de CO2 par an
  • Je remplace 5 ampoules classiques par 5 ampoules fluo compactes : 72 kg de CO2 par an
  • Je ferme les rideaux dans les pièces chauffées : 109 kg de CO2 par an
  • J’évite de laisser en veille les appareils audiovisuels : 111 kg de CO2 par an
  • Je prends une douche plutôt qu’un bain : 112 kg de CO2 par an
  • Je remplace le papier blanc par du papier recyclé : 113 kg de CO2 par an
  • J’élimine régulièrement le givre des parois du congélateur : 158 kg de CO2 par an
  • Je réduis de 300 grammes par semaine ma consommation de viande : 180 kg de CO2 par an
  • Je pratique l’éco conduite : 218 kg de CO2 par an
  • Je ferme toujours les portes des pièces chauffées : 262 kg de CO2 par an
  • Je passe 3 minutes de moins sous la douche : 301 kg de CO2 par an
  • Je diminue la température de chauffage de 1°C : 306 kg de CO2 par an
  • Je ne chauffe que les pièces de la maison qui sont utilisées : 364 kg de CO2 par an
  • Je n’utilise pas l’air conditionné dans la voiture : 420 kg de CO2 par an
Copenhague 2009 : L’ultimatum climatique est un collectif créé sous l’égide des onze organisations non gouvernementales suivantes : WWF-France, Greenpeace France, Action contre la Faim, Care France, FIDH, Fondation Nicolas Hulot, Les amis de la terre, Médecins du Monde, Oxfam France Agir Ici, Réseau Action Climat et Secours Catholique. Si vous vous sentez concernés par la lutte contre le réchauffement climatique, il est encore temps de soutenir leur initiative et de signer cet appel adressé au Président de la République.
 
Conclusion provisoire
 
La lutte contre le réchauffement climatique est une impérieuse nécessité si nous voulons éviter le chaos climatique. L’objectif de limiter le réchauffement à 2°C d’ici la fin du siècle n’est possible que si nous acceptons des mesures radicales et une remise en cause de notre manière de vivre et surtout de consommer.
 
Rien de satisfaisant ne sera possible sans une action concertée à l’échelle de la planète, entre le Nord et le Sud, entre l’Ouest et l’Est. Rien ne sera possible sans une participation volontariste de chaque individu.
 
Rien de satisfaisant ne sera possible sans une réelle prise en compte de la pauvreté qui sévit dans une partie monde et au sein même de notre pays. Rien ne sera possible sans mettre un terme au gaspillage qui accompagne notre société de consommation.
 
Rendez-vous à Copenhague…
 
Bernard Georges RAGOT
Humaniste et Démocrate du Pays Basque
Candidat à l’investiture du Mouvement Démocrate pour les élections régionales 2010
(Aquitaine / Pyrénées-Atlantiques)
http://www.humanidem.fr/
 

 
 

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24 réactions à cet article    


  • joletaxi 30 novembre 2009 19:16

    Cet article se veut-il humoristique ?

    Ou bien vous revenez d’un séjour sur une île déserte ?
    Il faut vous remettre à l’heure.



    • Bill Grodé 30 novembre 2009 20:40

      Un nouveau rigolo sur Avox.
      Bienvenue. continuez à nous faire rire....


      • Jean Lasson 1er décembre 2009 00:08

        Merci à l’auteur d’avoir posé les bonnes questions au tout début de son article. Ça m’a évité d’avoir à lire jusqu’au bout son long pensum, imprégné d’un politiquement correct de la plus belle eau.

        Pour l’information de l’auteur, qui semble en manquer :

        • « Le réchauffement climatique est avéré, »
        Oui. Il s’agit de la lente remontée des température depuis le « petit âge glaciaire » : 0,6 ou 0,7 °C par siècle. Il semble qu’il y ait consensus sur ce point, jusqu’à présent du moins. (Encore qu’avec les dernières nouvelles de falsification, même ce point mériterait d’être réexaminé avec grand soin). De toute façon, ce réchauffement s’est interrompu depuis une dizaine d’années et le refroidissement en cours devrait durer soit 30 ans (encore 20 ans donc), soit 60 ans.
        • « Il est d’origine humaine, »
        Non. Sûrement pas.
        • « Il est principalement lié à l’augmentation des gaz à effet de serre, »
        Non. Très probablement pas. Le rôle de l’effet de serre en général dans la régulation des températures de la planète n’a pas de base théorique solide. Cette hypothèse est plus probablement fausse que vraie.
        • « Il aura des conséquences dramatiques pour l’homme et son environnement naturel. »
        Non. Trois fois non : l’humanité aurait plus à craindre d’un refroidissement que d’un réchauffement.

        « Que faut-il penser de ces quatre assertions ? »

        J’ai répondu, sans argumenter (trop long, chaque point mériterait au moins un article).

         
        "Malgré quelques opinions discordantes, comme celle de Claude Allègre, la communauté scientifique est pratiquement unanime pour considérer que ces affirmations sont justes et largement prouvées.« 

        Prétendre cela aujourd’hui, en plein »Climategate" est tout simplement ridicule ! Un consensus se dessine, mais sur la base des réponses que je vous ai faites.

        Allez, un peu de courage, lisez l’intégralité du site pensée unique et revenez nous parler après, plutôt que de propager les théories des Lyssenkistes, lesquels sont plus près de la porte que de la consécration.


        • tropctrop 1er décembre 2009 10:05

          Il est intéressant de voir comme les gens ont eu vite faite d’adhérer aux thèses d’un complot des « réchauffistes » aux points qu’ils en oublient que ce sont les « anti-réchauffistes » qui ont le plus intérêt à « comploter », car on le voit partout (chez soi, dans son travail, dans son pays...), il est plus difficile de changer que de ne pas changer. La résistance au changement et les intérêts en jeu pour que le système reste pareil sont évidemment énormes, mais non, chers amis, il n’y a certainement pas de « complot » pour empêcher le travail de ces scientifiques ou pour les décrédibiliser.

          Qu’est-ce qui motiverait les « réchauffistes » pour monter de toute pièce une théorie du réchauffement climatique ? Ne me faites pas rire, ce ne sont pas les pays du Tiers-Monde (bénéficiaires en argent, d’après les négociations), qui ont influencé les recherches. Ce ne sont pas les pays industrialisés non plus, car on voit la force des lobbys libéraux qui vont à l’encontre de ces accords. A la façon dont les gouvernements occidentaux ont pu accorder autant d’importance aux notions d’économie, de libre marché, de travail et de consommation, je doute que ces mêmes gouvernements soient satisfaits de taper sur les « pollueurs ». Taxer la population ? Ca n’a jamais été un moyen de remporter des élections, donc ça n’est pas non plus la motivation. Et même si ça peut servir d’excuse pour le faire, autant ne pas taxer du tout, ça serait plus simple que de monter de toute pièce un truc pareil sur des dizaines d’années. D’ailleurs, vous avez vu beaucoup de « complots » qui se fomentent pendant quinze ans et plus, simplement pour annoncer l’évidence : on pollue trop.
          Alors, finalement, il ne reste plus qu’à s’en prendre aux hommes : des scientifiques à l’égo sur-dimensionné ont décidé de modifier le comportement de la planète simplement pour leur propre prestige. Ils auraient pu chercher à remporter l’adhésion de tous en trouvant quelque chose de plus facile à faire passer que de vouloir rendre les gens plus responsables de leur Terre. Ils ne sont pas bien malins, avouez !

          Maintenant, soyez sérieux deux minutes. Si vous aimez les complots, vous allez être déçus. Vous avez simplement une équipe de scientifique qui a dû faire face à des antagonismes puissants (il n’y a qu’à voir vos propres réactions !!!), des pressions énormes qui pouvaient remettre en cause leur financement (vous aimez les complots, vous devez comprendre ce que sont des pressions sur des scientifiques lors que vous regardez le monde selon Monsanto) et donc leurs recherches. Ils se sont comportés de manière agressive, comme leurs détracteurs. Mais non, désolé, il n’y a pas de complot « réchauffiste », comme il n’y a pas de complot « anti-réchauffiste ». Il y’a un simplement un monde résistant au changement capable d’avaler n’importe quoi et de le défendre ensuite de manière virulente contre ceux qui cherchent... quoi ? A convaincre de manière scientifique d’une évidence : polluons moins !

          Et donc, merci à l’auteur et courage, vous n’êtes pas seul à avoir les pieds sur Terre, la vraie, celle qui nous accueille.


          • joletaxi 1er décembre 2009 10:51

            Tiens un autre comique.


            On organise un goûter pour le 4° âge dans mon patelin.
            Vous pourriez envisager de vous joindre à Georges,pour nous donner une petite représentation ?
            C’est vrai que les occasions de rire deviennent de plus en plus rare...

          • stephane 1er décembre 2009 11:13

            Et le plus grand de tous, j’ai nommé le président Sarkozy : « Il faut arrêter les émissions de gaz à effet de serre car cela produit un trou dans la couche d’ozone » !!!

            Il croit tellement peu au mensonge qu’il colporte, qu’en bon couillon qu’il est, il en a oublié les paroles...


          • freelol freelol 2 décembre 2009 08:12

            Mettez en relation ces différents points :

            - Le pic pétrolier est en cours et source de la crise financière mondiale
            - La Théorie du RCA est tellement inexacte que l’on fait coller les données à la théorie
            - La lutte contre le changement climatique permet de contrôler la consommation du pétrole qui reste et de mettre en place une « gouvernance mondiale »
            - Les états unis militent pour la lutte contre le RCA (Algor) mais ne ratifient pas Kyoto (faites ce que je dis, pas ce que je fais)
            - Les états unis envahissent l’Irak et mettent la main sur d’importante ressources de pétrole, ils lorgnent sur l’Iran.

            Renseignez vous le lien de causalité entre l’augmentation de CO2 dans l’atmosphère et l’augmentation de la température globale n’est pas avéré. A tel point qu’on fait coller les données à la théorie en dépit de tout esprit scientifique critique en minimisant les variations passées et la diminution récente directement dans les algorithmes de retraitement avant de filer les infos aux spécialistes.

            La finalité est de minimiser les effets du pic pétrolier et de mettre la main sur les ressources qui restent avant les autres, les mutations de l’économie, de l’industrie à venir vont nécessiter des ressources importantes, il n’y en aura pas pour tout le monde.

            La finalité est pour les gouvernements de faire croire qu’ils ont une vision du monde assez fine pour que les peuples continue de leur faire confiance alors que nous avons bâti un château de carte basé sur le pétrole disponible et à bon marché et le pillage de la planète.

            La finalité est pour le monde occidental de conserver son hégémonie sur les pays pauvres.

            J’ajouterais que la lutte contre le RCA génère une industrie scientifique avide de subvention et que les résultats alarmistes sont toujours plus vendeurs, que le lobby nucléaire notamment français se frotte les mains en pensant aux juteux contrats, qu’on agite un chiffon rouge cachant les problèmes liés à de vrais polluants.

            Enfin c’est tellement flatteur de penser qu’on influence la météo et qu’on va modifier le temps que notre égo centrisme sur dimensionné ne peut qu’adhérer à cette idée : l’homme est devenu Dieu.

            Il est intéressant de noter également qu’on utilise la science à présent comme arme de propagande.


          • Alpo47 Alpo47 1er décembre 2009 10:40

            Un article de propagande, dont les présuppositions s’avèrent déjà erronées...
            Le réchauffement apparait déjà pour ce qu’il est, une vaste mystification.
             L’objectif semble bien en être de relancer l’activité économique en nous faisant acheter de nouveaux produits.
            Consommer bio... consommer équitable... consommer autrement... mais surtout consommer.


            • stephane 1er décembre 2009 11:18

              Oui, mais aussi faire face au pic pétrolier. Mais çà, chuut, il faut pas le dire, sans quoi les consommateurs risqueraient d’en prendre un coup au moral.... 


            • Fourmi Agile Evrard 1er décembre 2009 12:26

              L’auteur, apprenez la difintion du mot "logorrhée.

              Une logorrhée est un flux de paroles inutiles. Elle peut être associée à certaines maladies mentales.

              Elle recouvre aussi par extension un langage verbeux et peu compréhensible qui couvre des banalités, des incohérences ou contrevérités, ou un manque d’argumentation claire.

              Définition dans Wikipédia


              • Yaka Yaka 1er décembre 2009 12:46

                Certains adhèrent un peu trop vite à la théorie du complot. Quand on lit les mails (en anglais !! pas leurs traductions approximatives) et qu’on a travaillé dans la recherche, on ne trouve pas cela tellement choquant.

                Néanmoins, cette affaire doit être prise très au sérieux, et le GIEC doit répondre clairement.

                Pour le moment je ne suis pas convaincu d’un climat gate, j’attends d’autres preuves plus marquantes, j’ai peut être trop été éduqué dans le réchauffement climatique pour le laisser tomber aussi vite.
                A l’inverse, certains sont convaincus qu’on nous ment à longueur de temps pour nous manipuler, et eux abandonnent peut être trop vite la thèse du réchauffement d’origine humaine. Il faut essayer de voir les choses de façon scientifique et rigoureuse, pas politique.

                Enfin bon, hier j’ai du longer la nationale 6 pendant 30 minutes à pied. Vu l’odeur et la chaleur de l’air que j’y ai respiré, je pencherais plutôt du côté des réchauffistes !


                • david C. 1er décembre 2009 13:04

                  Citoyen !

                  Les soi disant scientifiques du GIEC ( ) ont été pris la main dans le sac, depuis des années ils ont manipulé l’opinion mondiale afin de faire croire au réchauffement globale pour faire plier les dirigeants politique devant leur folie idéologique.

                  Le scandale du Climate Gate sera le scandale qui changera l’histoire !

                  La fin de l’aventure humaine ?

                  Les écologistes radicales et les financiers internationaux se sont associés dans une bataille pour instaurer des politiques d’austérité, des politiques de coupes claires de budgets, de remboursement de la dette avec des taxes soi disant verte, comme sous les régimes les plus noirs de la France (Laval, Pétain)

                  Pourquoi !

                  Pour rembourser la dette du système, aujourd’hui le système financier international s’effondre, il y a deux choix politiques possibles aujourd’hui : soit sauver le système en forçant les gens à payer les dettes accumulé par 30 année de folies libérale, soit sauver les gens c’est-à-dire mettre le système en règlement judicaire, mettre en système en banqueroute organisée !

                  Face à ce scandale étalé devant l’opinion international, le citoyen doit se mobiliser pour que la vérité soit fait sur les intentions du GIEC afin de stopper la folie du futur sommet à Copenhague, ils doivent se mobiliser afin que le gouvernement se rassemblement autour d’une nouvelle architecture monétaire et financière juste, un nouveau Bretton Woods !

                  David C.
                  david.cabas.over-blog.fr


                  • Le péripate Le péripate 1er décembre 2009 13:33

                    Je pisse sous la douche : 20 g CO2 par jour.


                    • Le péripate Le péripate 1er décembre 2009 13:33

                      Je remplace le papier par la main gauche 400 Kg CO2 par an (pensez à porter les ongles courts).


                      • joletaxi 1er décembre 2009 14:19

                        @ le péripate


                        je me doutais bien que vous aviez des réflexes de gauche...

                      • Le péripate Le péripate 1er décembre 2009 18:22

                        Allons Chanteclair, vous êtes quelqu’un de bien... smiley


                      • Julien2mezy 1er décembre 2009 13:56

                        Vive l’écologie, que du bonheur, que des contraintes !

                        On rajoute en plus :

                        • La taxe carbone
                        • Impôts sur les déplacements
                        • Accès aux centre ville payant
                        • Taxe sur l’eau
                        • Interdiction de fumer
                        • Interdiction de l’alcool

                        Ils nous préparent un monde meilleur, mais ou on devra bosser et rester chez soi à manger du chou bio et boire du lait de chèvre !!
                        Ça fait vraiment envie....

                        • Annie 1er décembre 2009 14:34

                          Je suppose que les réactions seront similaires à celles observées pour la grippe A. Tant que les chiffres étaient relativement faibles, il s’agissait d’un complot des sociétés pharmaceutiques qui voulaient se faire du fric, des politiciens qui voulaient faire peur, du nouvel ordre mondial qui voulait réduire la population mondiale, etc. etc. etc. et il a suffi d’une augmentation du nombre de cas pour que les gens se bousculent au portillon, et que les centres de vaccination soient débordés.
                          Tant que l’évolution du climat, permanente ou temporaire ne touchera pas grand monde dans les pays occidentaux, elle continuera à être ignorée, ou fera l’objet de toutes les théories complotistes les plus farfelues.


                          • Annie 1er décembre 2009 15:29

                            Oui, mais il est aussi tout à fait possible de manipuler l’opinion dans le sens contraire. La question ici est que l’opinion a été manipulable tant que le danger n’était pas immédiat, ce qui est également le cas avec l’évolution du climat. 


                          • joletaxi 1er décembre 2009 18:15

                            chouette on a maintenant une chanteuse


                          • Petitpois Petitpois 1er décembre 2009 15:28

                            http://rss.nfowars.net/20091127_Fri_Alex.mp3

                            (supprimer dans la barre url ce qui est après MP3 si erreur 404)

                            CECI EST UN INTERVIEW EXTRAORDINAIRE (et le mot est faible..) de Lord Monckton, qui se bat depuis des années contre l’arnaque au réchauffement climatique et le Nouvel Ordre Mondial.

                            Interview réalisé le 27 novembre 2009 par Alex Jones, malheureusement en anglais.
                            L’interview (1 h 05 mn) commence pile à 2h du début du MP3 qui dure 4 heures.

                            A écouter absolument !

                            J’aimerais avoir le temps de le traduire et de faire toutes les recherches que cet interview suggère...


                            • lesdiguières lesdiguières 1er décembre 2009 16:11

                              Et pourtant, pourtant ....

                              Toutes affaires cessantes, cliquer sur :

                              http://sites.google.com/site/sflesdiguieres/home

                              et lire

                              « L’Apocalypse de Jean »

                              • Fourmi Agile Evrard 1er décembre 2009 23:32

                                Ci joint sur NatureVox la vidéo au Parlement Européen d’un député britanique qui fait une intervention courte (2 min) mais magistrale sur le scandale du réchauffement climatique.
                                Paul Nuttal.

                                A voir absolument.


                                • BGR BGR 14 décembre 2009 13:22

                                  Après un voyage dans quelque contrée lointaine qui m’a privé du plaisir de lire les commentaires sur cet article, je vais répondre globalement à vos multiples observations.

                                  Chacun peut évidemment user et abuser de la dérision. Mais ceux qui souffrent déjà du climat et ceux qui en subiront les conséquences dans l’avenir ne participeront sans doute pas à l’hilarité ambiante.

                                  Par milliers, les scientifiques de toutes disciplines ont travaillé sur le dossier extrêmement complexe du climat et de son réchauffement. Leurs conclusions vont à peu près toutes dans le même sens, celui que j’ai cité en début d’article. Si le débat peut et doit continuer, c’est pour affiner les données et prendre en compte les évolutions climatologiques et humaines. Je suis pour ma part stupéfait et inquiet des réactions simplistes ou de celles qui hurlent au complot ou qui pratiquent l’enfumage. Quelques affirmations péremptoires suffisent-elles à annihiler les dizaines d’années de travail effectuées par des milliers de scientifiques de tous les pays du monde ?

                                  Que ceux qui le souhaitent restent confinés autour de leurs scandales et de leurs complots. Ils n’empêcheront pas les autres de participer à cet immense espoir d’éviter que la marque de l’homme puisse altérer son environnement de manière trop nuisible.

                                  Une précision pour terminer : cet article a été proposé à AgoraVox à la mi-novembre. Il ne pouvait donc pas évoquer l’agitation provoquée par la publication de quelques échanges de courriels savamment orchestrée pour éviter, une fois de plus, le débat sur le fond.

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