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Écolomobilité à Paris

La sncf nous convie à monter dans les "velotaccie" à la sortie des gares parisiennes.

Un tricycle électrique et une calèche pour rentrer chez soi à l'air libre.

Il était temps ! Cela existe dans de nombreuses capitales étrangères, de Londres à New-York.
Désormais, depuis les gares parisiennes, pour une somme de 5 à 25 €, on peut renoncer aux escaliers du métro, aux interminables files de taxis ou à attendre le bus et monter dans une calèche pour profiter des charmes d'une ville dont le monde entier rêve !

Qui finance ?

Gares & Connexions (SNCF) soutient le projet. Toutefois, la Ville de Paris, le Conseil Général n'ont pas encore proposé un soutien financier. Voilà pourtant une alternatives aux transports émetteurs de CO2, à ceux qui contribuent aux bouchons,jouent avec nos nerfs, souillent les façades des immeubles parisiens et vrillent nos tympans fatigués.

Par ailleurs, Vélotac & cie embauche et pratique l'insertion professionnelle sans le dire avec un contrat qui la lie à Pôle Emploi. Or, ces nouveaux métiers urbains et écolos méritent qu'on leur prête attention... et main forte !

Comment ça marche ?

Cette petite boite qui monte répartit son activité entre le transport de personnes et de marchandises sur le fameux créneau du dernier kilomètre. Un peu d'humanité offert par ces livreurs en vélo qui pédalent sans souffrir (l'assistance électrique !) et prennent le temps d'un sourire et d'un bonsoir. En gare, ils attendent les vacanciers pour les conduire où ils le souhaitent dans Paris. Les calèches, suffisamment spacieuses pour accueillir deux adultes ou un adulte et deux enfants, sont équipées d'un chariot pour le transport des valises. Les pistes cyclables leur sont accessibles et permettent de découvrir des parcours que les automobilistes ignorent.

L'expérience

Un vélo électrique roule exactement assez doucement pour permettre de profiter de l'architecture, de ressentir les ambiances de rues ; et juste assez vite pour se rapprocher de sa destination de façon sensible sans craindre d'y passer la journée. Les enfants adorent et en ces jours d'été, leur faire visiter Paris comme ça, un bon goûter à la main, c'est un cadeau.

La concurrence

Cyclobulle, CyclopolitainUrbanCab et quelques autres dont les looks sont plutôt futuristes que romantiques. Tous proposent de la balade dans la capitale.

Il semble que l'idée progresse et que le marché séduise les chefs d'entreprise. En effet, désengorger Paris passe nécessairement par la mise en place de nouvelles solutions de mobilité.


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2 réactions à cet article    


  • easy easy 17 août 2011 13:48

    Sur le plan technique, le principe du conducteur placé à l’avant est le plus simple.

    Mais parce que je connais aussi le principe du cyclo-pousse où le conducteur est à l’arrière, je sais que c’est cette formule qui offre au client une sensation vraiment inédite et très forte.

    Je pense que dans la compétition qui se lance entre ces entreprises cyclo, celle qui l’emportera sera celle qui proposera aux passagers de ne rien avoir devant leur regard que la ville et qui leur offrira la sensation de s’y glisser de manière magique. 

    Un autre point sur lequel ces entreprises doivent insister c’est le moelleux. En vélo, malgré les progrès effectués sur les selles et fourches, on est encore secoué. Dans un cyclo-pousse vietnamien, la première surprise est procurée par le moelleux absolu.

    J’explique ce phénomène rare.
    Pendant longtemps, chars et charrettes étaient posées à sec sur les essieux. Et cela pendant que la route était pavée. Atroce.

    Puis, on a pensé à installer des ressorts partout et c’est devenu beaucoup plus souple. Mais il n’y avait pas d’amortisseurs ; Du coup on était trop longuement balancé et on pouvait avoir le mal de mer. (et les virages rapides sur route cabossée étaient alors dangereux)

    Puis on a inventé les amortisseurs. Ils amortissent donc les oscillations mais du coup, ils réduisent la souplesse et la sensation redevient relativement dure (alors que les routes sont très lisses)

    Or le cyclo-pousse vietnamien a une étrange particularité. Le siège avant est suspensu sur des ressorts à lames, sans amortisseurs, assise très souple donc. Et c’est le conducteur, placé à l’arrière, qui, tenant la cabine avant dans ses mains par l’intermédiaire d’une barre, amortit physiquement les oscillations.
    C’est le seul cas au monde d’amortisseur réalisé par le corps (+ effet gyroscopique trop long à expliciter ici).

    Le résultat c’est une incroyable souplesse et un amortissement divin (qui est lié à la qualité du conducteur et à sa forme) 

    Dans la conduite d’un taxi voiture, le qualité du conducteur joue un rôle dans le confort. Mais il est faible et ne joue quasiment que sur l’aspect accélération-freinage. Dans le portage par chaise à porteur ( XVI, XVII et XVIIIème en France) la qualité des porteurs influait aussi sur le confort global. 
    Mais c’est en Asie que la question du confort offert au client a été traité de la manière la plus extrême et disons-le, de manière sensuelle.

    La gondole vénitienne considère également fortement cette question et tout aura été entrepris pour offrir un confort optimal au client (gondolier placé à l’arrière là encore). mais comme ça se passe sur l’eau, pour autant qu’il n’y ait pas de bateaux à moteurs semant le trouble, la souplesse était relativement facile à obtenir.

    C’est donc dans le domaine de la circulation urbaine que le cyclo-pousse vietnamien est aujourd’hui encore une exception mondiale en matière de confort (et il va sans dire que la circulation des engins motorisés autour d’un cyclo lui sont préjudiciables)


    A part ça, les transports cyclo conviennent mal aux villes où il y a trop de collines. J’espère que les batteries permettront à nos cyclos d’aller sur toutes les buttes parisiennes.






    Autre point : 
    Les taxis ont tous une licence et voient d’un mauvais oeil cette concurrence. Les taxis, paient des taxes leur permettant de disposer de gares d’attentes, disons de stationnement gratuit en attente de course. 
    Or ils sont les seuls à disposer de ce genre de stations.


    En 2006, un audacieux, Philippe Delon, avait obtenu l’autorisation d’organiser des promenades en calèche autour de la Tour Eiffel (il avait acheté le plus grand cheval du monde, un shire) Tout s’était bien passé jusqu’au jour où des flics lui ont demandé de circuler. 
    Oui, circuler. 
    En fait il n’avait pas d’autorisation de stationner.
    Coincé, il avait manifesté en se pointant avec sa calèche devant le palais de l’Elysée puis la Mairie de Paris



    Il y a donc beaucoup de problèmes à régler avant de pouvoir démarrer une activité de cyclo qui prétendrait prendre des cliens n’importe où, à l’improviste.







     


    • sparte sparte 17 août 2011 19:56

      aux INDES , pas de problême : car pas de monopole dans les transports !
      rickshaw ( pas trop ) Triporteur moto + taxis individuels ou collectifs + petits cars ... tout est bon 24 x 24 il faut dire que les Indiens voyagent beaucoup, leur trains roulent nuit et jour !
      Pourquoi ces monopoles ?

       

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