Eloge de la dénatalité : l’écologue Michel Tarrier vilipendé par des ultralibéraux
Résumé. Michel Tarrier est un entomologiste et écologue français, auteur d’ouvrages sur la dégradation des écosystèmes et contributeur éclairé de la Revue des Ressources. Il soutient avec rigueur et vigueur une philosophie « dénataliste » [ou « dénatalitaire » (on me pardonnera ces néologismes)], assimilée à tort par certains de ses détracteurs (comme par hasard, des néolibéraux tel que Vincent Bénard) à un eugénisme. Un mail récemment envoyé à ses lecteurs (dont je fais partie) par Michel Tarrier nous a révélé un homme amer, un savant profondément lassé d’essuyer des critiques aussi absurdes, voire des insultes aussi malsaines. Comme je partage en grande partie les idées de Michel Tarrier, il ne m’a donc pas semblé inutile de faire un papier sur sa philosophie de la dénatalité, afin que celle-ci ne soit pas confondue avec une idéologie eugéniste.
Michel Tarrier développe un éloge la dénatalité, que le blogueur Vincent Bénard se permet donc de confondre avec un eugénisme. En réalité, ce sont peut-être les obsédés de la natalité qui sont les seuls vrais eugénistes : des eugénistes qui s’ignorent, - ou qui s’avancent masqués. Et ils ont ainsi beau jeu d’assimiler l’antinatalisme à l’eugénisme, qu’ils déclarent détester, et dont ils sont in fine... les plus fervents défenseurs ! Dit autrement, il est plutôt malsain de traiter Michel Tarrier d’eugéniste, alors que ceux-là même qui l’injurient en ce moment, ou qui l’ont injurié, sont peut-être les plus coupables en la matière. Comme souvent dans la vie intellectuelle (vie qui se prête assez bien à une certaine psychanalyse philosophique), ce sont souvent ceux qui refoulent le plus une idéologie qui en sont les plus investis. En clair : le libéralisme se présente à nous, selon ses propres thuriféraires, comme nataliste et anti-eugéniste. Dans les faits, c’est tout l’inverse...
Petite critique historique, existentielle et logique de l’eugénisme
D’un point de vue existentiel (ou psychologique), l’eugénisme part souvent d’une expérience douloureuse. On constate avec dépit ses propres fragilités, voire ses handicaps, ou bien ceux des autres, et on finit par nourrir peu à peu le fantasme d’une race supérieure, qui naîtrait sans infirmité, vigoureuse, intelligente, belle, et qui dessinerait progressivement le visage d’une humanité nouvelle. Or, une telle position est-elle tenable ? Première aberration : la supériorité. Quel est le critère de supériorité ? Un critère physique, un critère moral ? La robustesse, le goût de l’étude, la vigueur sexuelle, la couleur des yeux ? En outre, quel que soit le critère, cette supériorité est-elle naturelle, ou dépend-elle de conditions sociales ? Et, quand elle serait naturelle, serait-elle définitive ? Seconde aberration : la race elle-même. La race impliquerait des signes distinctifs et, au fond, définitifs. Mais il nous faut ici préciser que les individus ne sont pas, ils deviennent. Celui-là était beau hier, qui se retrouve défiguré ; bien portant la veille, qui se découvre une maladie grave ; brillant il y a encore un mois, qui est atteint à présent de démence traumatique... Ainsi, un individu diffère déjà avec lui-même de seconde en seconde, et le moindre accident, le moindre revers de fortune peut irrémédiablement compromettre ses avantages les plus solides... Et la « supériorité » serait question de gènes ? N’est-elle pas plutôt question de circonstances et de hasard ? La supériorité serait naturelle ? N’est-elle pas plutôt sociale ? On la croît acquise, au sens d’un avantage acquis solide, dans et par son innéité même ! Or, elle est bien plutôt fragile, précaire, promise à la destruction de toutes les manières... Voilà comment on finit par désigner comme caractères génétiques de purs aléas de l’histoire sociale et individuelle. Il faudrait alors inlassablement répéter la phrase de Jean-Jacques Rousseau : « [...] Il est aisé de voir qu’entre les différences qui distinguent les hommes, plusieurs passent pour naturelles qui sont uniquement l’ouvrage de l’habitude et des divers genres de vie que les hommes adoptent dans la société. Ainsi un tempérament robuste ou délicat, la force ou la faiblesse qui en dépendent, viennent souvent plus de la manière dure ou efféminée dont on a été élevé que de la constitution primitive des corps. Il en est de même des forces de l’esprit, et non seulement l’éducation met de la différence entre les esprits cultivés, et ceux qui ne le sont pas, mais elle augmente celle qui se trouve entre les premiers à proportion de la culture. [...] Or si l’on compare la diversité prodigieuse d’éducations et de genres de vie qui règne dans les différents ordres de l’état civil, avec la simplicité et l’uniformité de la vie animale et sauvage, où tous se nourrissent des mêmes aliments, vivent de la même manière, et font exactement les mêmes choses, on comprendra combien la différence d’homme à homme doit être moindre dans l’état de nature que dans celui de société, et combien l’inégalité naturelle doit augmenter dans l’espèce humaine par l’inégalité d’institution. » (Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, Première partie, 1755)
D’un point de vue historique, l’eugénisme aurait été pratiqué dans l’antiquité par le peuple spartiate, qui aurait pris l’habitude de supprimer les enfants mal formés et fragiles afin de promouvoir une race de beaux guerriers efficaces (encore que tout cela soit très controversé). On notera du reste qu’aucun penseur de la dénatalité n’a jamais préconisé de tuer des enfants, mais simplement de s’abstenir de (trop) en faire, nuance capitale que des idéologues tels que Vincent Bénard semblent oublier un peu vite. Comme l’écrit Michel Tarrier dans sa correspondance avec ses lecteurs, il est logiquement et matériellement impossible de tuer un non-né ; Michel Tarrier, en clair, n’a rien d’un spartiate. Mais de cette irréfutable impossibilité de tuer les non-nés, l’inénarrable Vincent Bénard semble ne point s’être aperçu (on le sait, les néolibéraux sont des gens formidables).
Mais l’eugénisme « scientifique », me dira-t-on ? Et bien, justement, parlons-en. L’eugénisme « scientifique » voit le jour lorsqu’un jeune cousin de Darwin - Francis Galton (1822-1911) - reprend et détourne le concept de la sélection naturelle. Tiens ! Comme par hasard, l’irrésistible Sir Francis Galton était en grand bourgeois, extrêmement favorable aux intérêts de classe... de sa classe ! À peu de choses près, une sorte d’ultralibéral avant la lettre...
Tout d’abord, un petit rappel. L’idée de sélection naturelle est née, chez Darwin (1809-1882), par analogie avec la pratique des éleveurs et des horticulteurs : il s’agissait, pour ces professionnels, de pratiquer une sorte de sélection artificielle, consistant à repérer des variations atypiques (pigeons à grosse gorge, fleurs vivaces, vaches à forte production laitière... ) puis à accoupler ces mutants entre eux pour produire des générations capables d’être primées aux concours agricoles. Darwin en vint alors à l’idée suivante : dans la nature ce n’est pas une intervention humaine qui sélectionne les variétés, mais ce sont les problèmes posés par l’environnement (dont la surpopulation, mais aussi les parasites, les prédateurs, les sources de nourriture, le climat, etc.) qui éliminent les plus faibles et conservent les plus résistants ; c’est la sélection naturelle. Cette idée de Darwin est saine, mais elle est rapidement récupérée par des gens qui veulent faire avec l’homme un peu comme les agriculteurs font avec les animaux et les plantes. Ces eugénistes, dont Galton, rêvent de sélectionner les « meilleurs » enfants (ce qui, implicitement, suppose de laisser plus ou moins mourir les autres), afin de les accoupler et de produire une race humaine supérieure. Cette idéologie traverse le XIX° siècle et elle culminera au XX° siècle avec la pratique nazie, qui commencera par de grands massacres contre des handicapés. Ce fut la conséquence ultime de l’eugénisme scientifique, étymologiquement politique du bien-naître, défendue par Sir Francis Galton, créateur du terme (sur cette question, consulter les ouvrages de références de l’historien Charles Lenay).
On imagine les problèmes posés par l’eugénisme : qui détermine les critères de sélection et au nom de quoi ? On remarque que ce sont toujours les mêmes critères et toujours les mêmes catégories humaines qui sont supposées y correspondre. Il n’est qu’à considérer Galton et son critère de « l’intelligence », curieusement absente ou presque, pense-t-il, des masses populaires... En fait, Galton s’oppose au progrès de la médecine et de la protection sociale, pourtant bien faibles à l’époque ! Comme pour Thomas Malthus (1766-1834) avant lui, mais avec bien moins d’humanité, ce qui effraye surtout Galton, c’est cette prolifération de prolétaires malades, crasseux et illettrés, vivants dans les bas-fonds des grandes villes industrielles, prolétaires dont il imagine que les maladies, la crasse et l’illettrisme sont choses... congénitales. Sacré Galton ! L’idée ne l’effleura sans doute jamais que toutes ces « tares » ne sont peut-être que les produits, purement artificiels, du mode de production capitaliste, et, plus généralement, de toute société fortement inégalitaire... Les libéraux sont comme cela, voyez-vous, un peu naïfs sur les bords... Un peu comme notre Alain Minc national, pour qui soigner les vieux est un luxe. Il s’agit de vieux salariés bien entendu, malgré le double-discours d’Alain Minc qui feint de s’en prendre aux « riches ». Car, en ce qui concerne les vieux capitalistes, il faut croire qu’ils sont dotés d’une meilleure génétique et qu’ils n’auront pas besoin de soins, ou alors qu’ils pourront se les payer puisqu’ils ont des sous... C’est qu’ils travaillent, eux ! Pas comme ces fainéants de prolos-nantis, gavés de services publics inutiles et de protection sociale déficitaire ! Mais cessons-là l’ironie, et revenons au sujet.
Qui peut me dire où et en quoi la pensée de Michel Tarrier a préconisé de sélectionner des gens (une minorité supposée supérieure) et de laisser crever d’autres gens (la grande majorité crasseuse) ? Où trouve-t-on ce genre de propos chez Michel Tarrier ? Ce sont bien plutôt les libéraux qui, à force de siphonner l’argent des salariés pour enrichir la rente et le profit (avec tout ce que cela implique comme démantèlement des systèmes de protection sociale, retraite, maladie et chômage), finissent par nous préparer une espérance de vie d’à peine plus de vingt ans... si nous sommes du mauvais côté de la frontière capital-travail. Et si le démantèlement des systèmes de protection sociale n’est pas une application des idées de Sir Francis Galton, c’est que je n’ai rien compris au film ! Et ce sont ces gens, ces Galton au petit pied, ces micro-penseurs libéraux n’ayant en vue que leurs intérêts de classe, qui accusent aujourd’hui Michel Tarrier d’eugénisme ?
Le natalisme : une idéologie de faux-culs à portée totalitaire
Le natalisme consiste à valoriser la naissance à tout crin, dans un contexte global qui pose pourtant aux démographes, et à l’humanité dans son ensemble, le problème d’une éventuelle surpopulation absolue à l’échelle humaine. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le libéral-nataliste Vincent Bénard fait en même temps partie de ceux qui se gaussent d’un éventuel réchauffement climatique, idée qualifiée, selon ses termes, de véritable « délire ».
Alors faisons d’abord un petite leçon de marxisme, et apprenons à distinguer la surpopulation relative et la surpopulation absolue, sachant du reste que les libéraux, nous ont légué les deux (tant qu’à faire, l’hybris libérale n’en est pas à cela près).
Certes, s’il n’y avait à l’échelle mondiale que de la surpopulation relative, les surnuméraires (les pauvres, disons le clairement) ne souffriraient pas d’une insuffisance réelle des ressources terrestres, mais simplement d’une répartition inégalitaire des richesses produites. Le problème resterait alors purement économique : exclusion, chômage, misère, exploitation, oppression, servitude... Ce serait un simple problème de partage des richesses, « simple » si l’on peut dire, car déjà énorme à lui seul. Mais, on a clairement dépassé ce stade, et des penseurs comme Michel Tarrier ont consacré leur vie à le démontrer... Le simple bon sens suffit d’ailleurs à s’en rendre compte ; qui peut raisonnablement croire que dans un écosystème, géant mais fermé, comme la Terre, il serait possible d’appliquer le principe du « croissez et multipliez » indéfiniment ? N’importe quel père de famille sait bien qu’il ne peut pas pousser les murs de sa maison, et qu’à un certain stade, le logis se fait bien exigu... Michel Tarrier n’est d’ailleurs pas le seul à penser de cette manière, et il sont nombreux les scientifiques d’aujourd’hui à nous inviter fort justement à quelque frugalité mélangée de décroissance démographique. La surpopulation absolue est le seul véritable problème écologique ; la terre elle-même, comme ressource originelle, se trouvant incapable de satisfaire le genre humain.
Il ne s’agit donc plus seulement de partage des richesses, mais bien de partage des ressources. Et il ne s’agit plus seulement de penser la valeur-travail, problème déjà bien difficile, mais bel et bien de se poser la question de la valeur-peuplement. On remarquera cette radicalité : l’homme n’est plus simplement confronté à la question de la valeur des objets qu’il crée par son travail, mais il voit émerger le problème encore plus épineux de sa propre valeur en tant qu’animal terrestre hégémonique.
Il est donc légitime de se préoccuper de régulation démographique : contrôle du nombre des naissances, contraception, usage du préservatif, interruptions volontaires de grossesse, information donnée au couple, liberté des femmes à ne pas être mères si elles ne le désirent point, etc. De fait, il serait aberrant de confondre l’eugénisme avec le contrôle des naissances, même si, parfois, le pouvoir politique, assez coutumier du flou conceptuel, a désigné abusivement comme « eugénistes » ses propres lois, qui visaient à stabiliser la population, notamment en Chine. En tout cas : diminuer le nombre des naissances n’a rien à voir avec la sélection de bébés supposés surdoués, encore moins avec la promotion d’une hypothétique humanité supérieure.
Bien entendu, on peut aussi ne rien faire, et continuer à nous multiplier comme de la vermine. Mais c’est alors charger la barque terrestre jusqu’à ce qu’elle coule. Après tout, pourquoi pas ? Un nihiliste pourrait trouver quelque saveur amère à la perspective d’une telle dévastation. Mais un nihiliste ferait preuve en la matière d’une franchise dont les sophistes libéraux ne nous gratifieront jamais. Si encore, ils le reconnaissaient, ces libéraux, que ce qu’ils souhaitent, c’est la dévastation du genre humain ! Alors, là, soit ! banco ! Il suffisait de nous dire les choses en face ! Mais de franchise, point. À lire la prose des Bénard et des Minc, et autres idéologues de la même farine, tout va toujours pour le mieux dans le meilleur des mondes. Multiplions la population humaine par dix et il y en aura bien assez pour tout le monde ! Les ressources, c’est bien connu, c’est comme un détergent célèbre : quand il n’y en a plus, il y en a encore !
Mais pourquoi tant de natalisme ?
En réalité, le natalisme est tout à la fois une mystification idéologique et une erreur économique.
Le natalisme est toujours développé par des démagogues extrémistes (et le néolibéralisme est une forme d’extrémisme, totalitaire lui-aussi) pour valoriser leur rôle de sauveurs de la nation, voire du genre humain. Le bon Vincent Bénard va donner le sein à tous les petits nenfants du monde. « Mères, n’ayez plus peur de faire des enfants, le libéralisme sera là pour les protéger et pour les nourrir ; et ces mêmes enfants, devenus à l’âge adultes de vrais battants qui en ont dans le ventre, aideront le libéralisme dans son combat pour le bonheur universel. » La promesse illusoire de lendemains qui chantent, c’est un vieux truc ; Hitler l’avait utilisé ; Staline aussi ; tous les absolutismes civils et les intégrismes religieux également, et le libéralisme aussi - comme Félicie. Par ailleurs, l’infantilisme natalitaire arrange bien également les libéraux pour de plus mesquines raisons : l’enfant étant un consommateur forcé (et exigeant), il constitue un formidable débouché pour l’écoulement des marchandises...
Par ailleurs, si le natalisme trouve un regain d’intérêt aujourd’hui, c’est aussi qu’il procède de la peur, savamment entretenue, de ne plus pouvoir payer les retraites. « Il y a trop de vieux », thème quasi-raciste qui convertit les personnes âgées en parasites. Mais, est-ce que cela arrange la situation financière d’un pays qu’il y ait davantage de marmots ? Remplacer une surabondance de vieillards par une surabondance d’enfants, ou même, et c’est le plus probable, voir émerger la double surabondance, dans un monde déjà dévasté par la misère et l’inégalité, c’est prétendre nourrir des bambins en enlevant de la bouche édentée des papys... le quignon de pain qu’ils n’ont déjà plus. Il y a dix ou vingt ans, la clique libérale passait son temps à vouloir déshabiller Pierre pour habiller Paul ; elle prétend d’ailleurs toujours le faire. Sauf qu’à présent Pierre lui-même est déjà nu.
Concluons. C’est à chaque société de partager ses richesses, en respectant le droit du vieillard, comme celui de l’enfant, à une parfaite dignité. Mais pour cela, il faut être peu nombreux, - et farouchement républicain. Ne proliférons pas trop pour éviter la surchauffe planétaire ; réduisons les écarts de richesses pour éviter la surchauffe du sociétal.
Ce sont ces mêmes libéraux qui, d’un côté, nous vantent (nous vendent ?) les mérites d’une société de plus en plus inégalitaire et cruelle, et qui, d’autre part, nous peignent sous les dehors riants du puérocentrisme la perspective en réalité sordide et terrifiante d’une humanité dévastée par le surpeuplement. Il faut dire que les libéraux, grands naïfs prétentieux, s’imaginent qu’ils pourront vivre éternellement dans des confinements de verre et de béton, où la haute-technologie les préserverait de toute catastrophe environnementale ; en témoignent ces immeubles d’une hauteur insensée et ces îlots artificiels pour l’hyper-classe transnationale, qu’on nous présente comme l’avenir de l’architecture. Or, il est douteux qu’aucune Tour de Babel ne soit érigée pour ne pas s’effondrer un jour...
Et puis, tiens, encore une citation de Rousseau à propos, cette fois, de l’égalité de droit, ce qui n’est pas totalement hors-sujet dans notre critique du libéralisme... « Sous les mauvais gouvernements, cette égalité n’est qu’apparente et illusoire ; elle ne sert qu’à maintenir le pauvre dans sa misère, et le riche dans son usurpation. Dans le fait, les lois sont toujours utiles à ceux qui possèdent et nuisibles à ceux qui n’ont rien ; d’où il suit que l’état social n’est avantageux aux hommes, qu’autant qu’ils ont tous quelque chose et qu’aucun d’eux n’a rien de trop. » (Du contrat social, I, ch. 9, note finale,1762)
J’invite alors l’excellent Bénard à relire Jean-Jacques Rousseau, pour l’économie, et Michel Tarrier, pour la sauvegarde des écosystèmes.
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