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L’environnement, des vertes et des pas mûres

Beaucoup de faits environnementaux mènent à des représentations complexes, voire paradoxales, il s’agit souvent la de véritable « poil à gratter » de la pensée. Si cela améne beaucoup de questions, c'est aussi là que ce christallise les élans créateurs de notre temps, a moins que l'homme soit voué à devenir aussi béte qu'un ordinateur ?

Un courant de pensées désigne la science comme une source de progrès au service de l’amélioration de la société, la civilisation se fondant ainsi, sur une série de progrès dont la science. Ce courant est ancien mais a été particulièrement important en Europe, au début des sociétés industrialisées, au XIX siècle.

Ainsi la science permettrait toujours plus d’applications technologique, toujours plus utiles, ce serait un outil pour transformer l'environnement afin de rendre la vie plus facile.

 Hors en ce début du XXI siècle nous sommes amené à repenser ce rapport entre l’environnement et la science, il en irait de notre survie ; chute de la biodiversité, réchauffement climatique, augmentation de la population mondiale.

Dans son livre De l'inconvénient d'être né, Cioran se permet d’écrire que « L'homme est le cancer de la terre », avis partagé par le naturaliste Yves Paccalet : « L’homme est un organisme vivant. Comme tous ses homologues, il se reproduit et il consomme. Il a besoin de respirer, de manger… Ce faisant, parce qu’il engloutit beaucoup plus d’énergie et de biens matériels que les espèces sauvages, et parce qu’il prolifère, il détruit à grande vitesse la seule maison dont il dispose : la Terre. (…) Lorsque, dans un végétal ou un animal, une population cellulaire augmente de façon aberrante, elle déstabilise l’édifice. Elle accapare l’oxygène, l’eau et la nourriture. Les cellules conquérantes ont besoin de celles qui les entourent pour vivre, mais elles les asphyxie, les assoiffent et les affament, tous en les intoxiquant avec leurs déchets. A terme, les envahisseuses ruinent l’édifice dont elles sont une pièce. Elles se suicident. Pour le médecin, une population excessive de cellules prend le nom de « tumeur ». Si le processus de multiplication s’emballe, la tumeur devient maligne : on a affaire à un cancer. Une seule bête colonise en masse la planète entière : l’homme bien sûr ! Nous ne sommes ni le fleuron, ni l’orgueil, ni l’âme pensante de la planète : nous en incarnons la tumeur maligne. L’homme est le cancer de la Terre. Le cancer est une métaphore. Il en existe bien d’autres…  » 1 

Hors, nous sommes peut être de ces espèces de cancer dont la terre se porte que mieux ?

Es ce qu’il y’a existé sur terre des périodes ou un type d’organisme en particulier à coloniser de façon aussi large la terre ?

- Oui, certainement les cyanobactéries ou algues « bleu-vert », apparues il y a environ 3,8 milliards d'années, elles ont contribuées à l'expansion des formes actuelles de vie sur terre par leur production d'oxygène par photosynthèse (elles sont responsables de la grande oxydation), elles ont réalisées la première fixation du carbone et ont contribuées à la désacidification des océans ( certaines de ces bactéries étant capables de produire du calcaire).

Es-ce que ces colonisateurs ont pour autant disparus ? Non ils existent encore largement, dans tout les océans et tous les cours d’eau mais sont concurrencés par les autres formes de vies végétales et animales, autres espèces à qui elles ont rendu un fier service !

Autre exemple, vous vous souvenez peut être d’imagiers de votre enfance ?

Il s’agit de représentation simple pour enrichir le vocabulaire de nos bambins.

Nous avons sans doute tous appris que ce qui est représenté est une pomme, cette représentation donne l’apparence , la forme, la couleur et l’apparence de ce qu’es une pomme .

Et pourtant …, et pourtant nous sommes bien conscient qu’il s’agit d’une représentation , si cette image offre des possibilités d’expériences liées à la pomme, elle n’offre pas de nombreuses expériences que l’on pourrait avoir d’une pomme comme l’expérience de manger une pomme !

Magritte {JPEG}

La proposition du peintre Magritte semble beaucoup plus intéressante, de toute évidence ceci n’est pas une pomme, c’est une fausse pomme, de la peinture, une écriture, un cadre, une représentation, une œuvre d’art, une image d’une œuvre d’art…

La comparaison avec une vraie pomme ne tient d’ailleurs pas la route : l’œuvre de Magritte n’en a ni la saveur, ni le poids, ni la texture. La vraie pomme a d’autres atouts.

Il en va de même sur notre environnement, cela semble trivial mais l’on est sans doute condamner à travailler sur une représentation de l’environnement alors que nous en avons tous une expérience personnelle, mais non dénué de représentations.

Ce qui est mis en œuvre sur nos actions sur l’environnement ne pourra sans doute jamais être complètement détaché de nos représentations.

Ce qui est vrai pour une pomme est sans doute encore plus prégnant pour un parc naturel, s’agit t’il d’un milieu préservé ? De la nature ? Ou d’une représentation que l’on veut bien se donner d’un espace naturel ?

L’œuvre de Magritte permet de nombreuses autres interprétations, car elle est paradoxale ; elle semble aller à l’encontre de la logique classique.

Traditionnellement, la logique reconnaît deux valeurs, le vrai et le faux. Il y a donc deux principes de base. Le premier est le principe du tiers exclus, qui énonce qu'il n'y a pas de troisième possibilité : une proposition est soit vraie, soit fausse, soit tantôt vraie tantôt fausse, mais elle ne peut prendre d'autre valeur logique que ces deux là. Le second est le principe de non contradiction, qui dit qu'une proposition ne peut être vraie et fausse en même temps sous le même rapport.

On doit à Stéphane Lupasco2 une tentative pour introduire dans la description de la réalité une logique du tiers inclus qui permet d’aborder de manière nouvelle les paradoxes naturels. 

Pour exemple la physique classique, résout le problème que la lumière (et l’ensemble des éléments infiniment petit) entremêle les propriétés des ondes et celles des corpuscules en donnant non pas une mais deux définitions de la lumière ; onde et corpuscule, la dualité n’est cependant pas un duo, l’association de l’onde et du corpuscule n’est pas une synthèse, il faut le voir, en mécanique classique, comme une sorte de paradoxe irréductible. Ce que la théorie quantique a révélé, c’est que matière et énergie, procédaient d’une entité originaire non contradictoire.

Que l’entité originaire que nous visons dans les descriptions scientifique sous le nom de réalité, puisse contenir en elle la potentialité des contraires posait un problème complètement inédit aux physiciens.

Pour reprendre l’image de la pomme, on peut très bien être tout à fait conscient d’avoir en face un bout de carton et de quand même en avoir l’eau à la bouche …. Même si c’est contradictoire, dans une forme de logique, ces deux éléments se rapportent à une expérience gustative « pomme » et que rappelle à nos papilles l’image d’une pomme.

Si cette expérience de tiers inclus peut se trouver dans l’environnement et dans nos expériences, peut-on la retrouver dans les structures collectives ? Dans la modernité ?

Trouve-t-on ces structures de tiers inclus dans les structures humaines ?

En psychologie certainement, ainsi quand nous disons, par exemple : « je parle », le moi parle, comme sujet conscient. En même temps, il y a toute une machinerie qui fonctionne dans nos cerveaux et dans nos corps, ce dont nous sommes inconscients. Il y a aussi à travers nous une culture qui parle, une « machine causante », un nous qui parle à travers cette machine. Il y a de l’anonyme, de l’indéfini qui parle. Cela veut donc dire que le principe d’identité est, en fait, complexe. Il comporte de l’hétérogénéité et de la pluralité dans l’unité. En ce sens, le principe du tiers inclus signifie que l’on peut être Même et Autre. On échappe par là à toute alternative disjonctive. Grâce au principe du tiers inclus on peut considérer et relier des thèmes qui devraient apparemment s’exclure ou être antagonistes. A la suite de Rimbaud nous pouvons déclaré « je est un autre » !

Nous retrouvons ce type de logique en jeu dans les échanges notamment dans les dons sous toutes leurs formes :

Dans un don, il n’est pas formellement et explicitement recherché de réciprocité immédiate ou future (comme on le fait dans un troc ou un marché), néanmoins, l'obligation de réciprocité existe, ne serait ce que sinon rapidement les échanges se tariraient !

Autre exemple dans les dons, pour qu’il se perpétue il faut qu’il y’ai une réciprocité, que les personnes qui ont reçu un don en fasse à leur tour, hors cette réciprocité n’est pas forcément adressé à la même personne. Alors même que le fait de donner est peut être une relation plus personnelle d’échange qu’un échange marchand, il est aussi plus impersonnel puisqu’il met en jeu une relation à une communauté, un tiers inclus.

Les échanges sous forme de don ne valorisent pas dans l’échange la valeur d’usage des biens échangés, ni la valeur de marché, mais ce qui lie les différents acteurs des échanges, leur « communauté de conscience ».

Nous ne sommes alors pas loin de tout un autre champ humain qu’est la spiritualité, aussi nous retrouvons les valeurs du don et de la réciprocité dans toutes les grandes traditions religieuses mais nous nous éloignons sans doute du sujet.

Reprenons le développement de la vie sur terre. Des hypothèses ont été émises par les biologistes en comparant les apparitions des différentes « branches de la vie » grâce aux dates d’apparition des gènes ;

 Certaines observations font penser que les Eucaryotes dérivent des bactéries plus anciennes.

Ainsi la création du noyau et donc de toutes les formes les plus complexes de la vie aurait été réalisée par l’inclusion d’une lignée de bactéries dans une autre ;

« Le premier eucaryote aurait résulté de l’incorporation d’une archéobactérie eocyte dans une eubactérie gram-négative sans paroi. Les deux génomes ayant fusionné et se remodelant par élimination des doubles et en retenant tantôt les versions archéobactéries tantôt les versions eubactéries ( Gupta et Golding 1996 TIBS 21, 166) » 3

Arbre phylogénétique primordial

Ne pourrait-on pas y voir la une logique de tiers inclus ? Si cette logique de tiers inclus trouve de nombreux arguments dans plusieurs domaines, es ce que c’est suffisant pour valider cette logique pour des domaines plus larges ?

En logique classique, une théorie ne pouvant être que vrai ou fausse, si elle est confirmée, alors elle est vrai ! Mais voila ne serait ce pas la reproduire une logique de tiers exclu ? Et nous voila d’un coup devant la complexité et justement la difficulté à s’en saisir.

La vérité, l’unique, la définitive, celle qui s’écrit avec une majuscule, n’existe plus et n’a sans doute jamais existé, puisque ce que l’on nomme ainsi n’est au mieux qu’une opinion, l’esprit du temps, la morale d’une époque, d’un groupe de personnes, ou, pire, l’opinion d’une seule personne.

Hors pour être trop claire, trop limpide trop expéditive une vérité cesse d’être féconde pour se transformer en lieu commun, en préjugé.

Ce peut être  par exemple, un discours d’exclusion des minorités qui ne porte pas son nom et s’appelle « débat sur l’identité nationale ».

Eric Besson, ministre de l’immigration et de l’identité national a réalisé une campagne savamment orchestré dans les 100 préfectures et 350 sous-préfectures françaises, sur un débat fantôme de l’identité nationale, poussant l’effort jusqu'à envoyer aux préfets un kit de 200 questions pour les aider à animer les débats, avec notamment des questions tendancieuses comme : “Pourquoi nous sentons-nous proches des autres Français, même sans les connaître ?” 4

Notre culture est portée vers le dualisme, le manichéisme, il faut dire que c’est un mode de fonctionnement confortable, pratique intellectuellement avec les bons d'un coté, les méchants de l'autre. C’est vrai aussi pour le monde des sciences, toute proposition est nécessairement vraie ou fausse, sans valeur intermédiaire possible. Une conception éculée de la science joue même le jeu de principe de réalité et de caution morale à ce dualisme.

Nous sommes conditionnés à penser selon un mode binaire, ce principe du tiers exclu a permis de bâtir nos sciences et donc nos systèmes de pensées.

Gérard Bagny ne dit pas mieux lorsqu’il affirme que le seul moyen d’être un bon informaticien « implique d’être aussi bête qu’un ordinateur ». L’informatique est basée sur un système binaire, le calcul informatique est donc une suite d'opérations sur des paquets de 0 et de 1.

Il précise cependant que« faire ce qu’on veut en étant aussi bête qu’un ordinateur demande beaucoup d’intelligence ».5

Hors, la science dans son sens large de ce que l’on tient pour vrai, à perdu au XX siècle justement une de ces bases : jusqu'alors, quand une théorie était démentie par la réalité, on changeait  de théorie mais on continuait à croire que la science peut tout comprendre, tout expliquer, avec la même logique. Ce n’est plus le cas.

On peut le voir dans les sciences « dures », avec la mécanique quantique, L'expérience du chat de Schrödinger et la possibilité d’état superposé (le chat peut être à la fois mort et vivant) et aussi en sciences « appliquées », par exemple chez les chercheurs « lanceurs d’alerte », comme le dit si bien André Cicolell : «  On met en avant dans l’opinion un problème de santé publique ou de santé environnementale, pour éclairer le débat. Le problème des intérêts économiques ligués avec les directions d’instituts qui fonctionnent effectivement sur une logique très voisines, et bien ces intérêts empêchent effectivement le débat public. C’est le : « circulez, il n’y a rien à voir ». Or les enjeux sanitaires sont considérables, les enjeux économiques le sont aussi. On voit bien que la logique ancienne conduit à des catastrophes à partir de ce processus, dont la plus importante est vraisemblablement celle de l’amiante7. Donc on a besoin aujourd’hui de changer de logique, si on veut empêcher ce type de catastrophe, et là on a parlé de quelque cas, mais il y en a d’autres. Quasiment toutes les grandes affaires de santé publique sont nées comme ça. Ca veut dire qu’il y a un déficit institutionnel. Ce n’est pas la faute à pas de chance à chaque fois, c’est une logique, il faut donc la changer. Et pour changer cette logique, il faut que les scientifiques puissent être protégés dans leur activité d’expertise ça fait partie de leur mission. C’est ce que rappelle Pierre8, c’est dans les textes, mais ces textes on les a un peu oublié, il faut rappeler cette mission, nous avons une fonction d’alerter l’opinion publique, une fonction effectivement de construire le débat de façon à ce que les citoyens, et largement les politiques, prennent des décisions en fonction de l’intérêt général, et non pas de l’intérêt économique de quelques uns. » 9

Historiquement, très brièvement, le discours progressiste à souvent été porté par des personnes considérant une nature humaine entièrement social et culturel avec le concept pour la société d’un organisme vide, qui à son pendant en économie sous la forme de main invisible, et ce  en opposé à une conception de nature immuable qui serait une barrière contre le changement social et défendrait  les privilèges établis.

 Hors cette vue d’esprit d’un bien collectif vide offre paradoxalement le potentiel à la mise en œuvre par un petit groupe de personnes qui prétendrait avoir autorité pour diriger sous prétexte d’une connaissance de la nature des choses, et de la façon de manipuler et d’opprimer, ce peut être toutes sortes de gens, les politiques, les financiers,  les experts  scientifiques comme une nouvelle classe d’intelligentsia de techniciens espérant inaugurer le « règne de l’intelligence scientifique le plus aristocratique, le plus despotique, le plus arrogant et le plus méprisant de tous les régimes » 10.

Un dernier de ces fameux  paradoxes ; alors que nous sommes dans une rare période historique d’ouverture des nations de la terre, avec par exemple l’économie basé système de commerce international, le libre-échange commerciale, qui repose sur l’absence de barrière à la circulation des biens et des services, nous sommes aussi dans une rare période ou la culture dominante est celle d’un discours de guerre économique est d’exclusion, un épilogue, un paroxysme ou les citoyens ne se reconnaissant plus dans leurs représentants.

A une vision militariste ancienne, « La guerre n'est rien d'autre que la continuation de la politique par d'autres moyens. » 11 , on pourrait ajouter comme fait moderne « la politique est la continuation de l'économie par d'autres moyens » 12. Cela pourra être certes un discours, un énième exercice de rhétorique, Mais il se trouve que les écoles de « guerre économique » existent déjà 13

Ne serait il pas temps de faire changer le discours dominant basé sur la rareté l’exploitation et l’exclusion à une prise de conscience de l’abondance, l’ouverture à l’autre, la convivialité ?

Une approche « de fait » et « d’expériences réelles », comme par exemple la saveur d’une pomme ?

Un mot d’ordre Occupy Wall Street : « Nous n'avons rien, alors que 1% des Américains a tout : nous sommes les 99% restants », un certain sentiment d’exclusion ?

1 Extrait du livre « l’humanité disparaîtra, bon débarras ! » éditions Arthaud

2 Vous trouverez un commentaire éclairant sur la pensée de Stéphane Lupasco ici : http://www.ouvertures.net/portail/l_id.asp?doc_id=336

3 cité dans : ens.univ-rennes1.fr/hip/dm/NTE-DM/genome/genomes.pdf

4  voir http://www.courrierinternational.com/article/2011/04/28/un-systeme-schizophrene-un-peuple-fatigue)

5 http://www.inria.fr/actualite/actualites-inria/gerard-berry-lecon-inaugurale-au-college-de-france

6 André Cicolella, chercheur en évaluation des risques sanitaires à l’INERIS

7  l’article wikipédia donne un aperçu de ce qu’on peut appeler le scandale de l’amiante (http://fr.wikipedia.org/wiki/Scandale_de_l%27amiante ), les premières alertes ayant été données en 1906 : « Denis Auribault, inspecteur départemental du travail à Caen, publie un rapport dénonçant la forte mortalité des ouvriers dans les filatures et dans les usines de tissage d'amiante et en 1919 les compagnies d'assurances américaines et anglaises suppriment leur garantie pour les entreprises fabriquant des matériaux contenant de l'amiante »

8  Pierre : Pierre Meneton, chargé de recherche à l’INSERM

9 Emission radio terre a terre en podcast ici : http://terreaterre.ww7.be/les-chercheurs-lanceurs-d-alerte.html

10 Citation de Bakounine

10 Citation de Carl von Clausewitz

12 Citation de Mickael Ruppert dans le film Collapse

13 Ecole de guerre économique  : http://fr.wikipedia.org/wiki/École de guerre économique


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1 réactions à cet article    


  • Francis, agnotologue JL1 25 octobre 2011 12:04

    Bonjour,

    j’ai eu du mal à lire cet article prometteur pour plusieurs raisons : déjà, l’auteur gagnerait beaucoup s’il faisait la différence entre ’or’ et ’hors’, un mot qu’il utilise fréquemment en l’orthographiant de travers.

    Par exemple : « Hors, nous sommes peut être de ces espèces de cancer dont la terre se porte que mieux ? » Outre qu’il aurait fallu dire « or, nous sommes ... », le reste de la phrase est difficile à décoder. Dommage. A ce sujet, je dirai que ce n’est pas l’homme qui est le cancer, puisque l’homme est mortel. Peut-être l’humanité ? Mais je ne le crois pas non plus, sauf si l’on admet qu’un cancer puisse ’guérir’ (!) tout seul : l’humanité est probablement mortelle.

    Vous dites : « En logique classique, une théorie ne pouvant être que vrai ou fausse, si elle est confirmée, alors elle est vrai ! » Oui, mais c’est un abus de langage : on devrait dire qu’une théorie est féconde ou stérile. Même invalidée dans certains cas, une théorie peut encore servir. En fait, une théorie stérile n’est pas une théorie : au mieux une croyance, une idéologie, qui peut être, non pas féconde mais lucrative (pour les gourous de la secte).

    Sur le fond, je pense qu’il y a matière à réfléchir, et je trouve beaucoup de pistes que j’ai explorées moi-même. A suivre, peut-être.

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