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Accueil du site > Actualités > Environnement > La Maison Passive, consommer moins et vivre mieux

La Maison Passive, consommer moins et vivre mieux

Face au prix actuel des énergies et les perspectives d'augmentations à venir, il serait temps de se mettre à construire des maisons moins énergivores, d'autant plus qu'elles existent déjà ce sont les maisons passives.

La Maison Passive, souvent appelée « maison sans chauffage », repose sur un concept de construction très basse consommation, basé sur l’utilisation d'une source d'énergie gratuite dite « passive » le soleil, des fenêtres et une isolation extrêmement efficace des murs extérieurs, du toit et du sol, permettent de garder la chaleur à l’intérieur et l'absence de ponts thermiques. L’air neuf est fourni par une ventilation mécanique contrôlée (VMC) double flux inaudible (25db), qui récupère la chaleur de l’air sortant pour réchauffer l’air entrant.

Il faut savoir qu'une maison passive consomme 90% d’énergie de chauffage en moins qu’une construction existante et que par rapport au maison construite ces dernières années (RT2005) selon la réglementation thermique actuelle celle ci est de 75%.

Une maison passive ne consomme pas plus de 15 kWh/m2 en chauffage , avec tout le confort actuel d'une maison traditionnelle et cela n'importe ou en France. Les réalisations passives actuelles montrent que cette définition est valable pour des régions au climat rude ou au climat méridional.

Trois critères permettent de déterminer si un bâtiment peut obtenir le label « bâtiment passif / Passivhaus ® » :

• Besoins en chauffage < 15 kWh/m2/an)

• Étanchéité de l’enveloppe : n50 ≤ 0,6 h-1

• Besoins en énergie primaire totale (chauffage, ECS, électricité du foyer) < 120 kWh/ m2/an

Pour assurer le confort autant l’été que l’hiver, une Maison Passive, doit être conçue sur une base de quatre piliers incontournables :

1/ L'isolation :

Pour éviter les déperditions non contrôlées (aussi appelées "parasites"), notamment d’air chaud. À ce titre, son étanchéité à l’air est primordiale. Dans la plupart des maisons passives, l'air extérieur est au préalable préchauffé dans un échangeur à chaleur air/sol (un puits canadien ou puits provençal). Ensuite là où l'isolation thermique est traditionnellement épaisse de huit à dix centimètres, elle dépasse couramment les trente centimètres dans « une maison passive .

2/ La ventilation

Une ventilation mécanique contrôlée (VMC) à double flux avec récupération de chaleur insuffle de l'air frais dans les espaces de vie (chambre, séjour, bureau) et extrait l'air vicié des espaces utilitaires (salles d'eau et de bain, cuisine, toilette)

L'air extérieur est au préalable préchauffé dans un échangeur à chaleur air/sol (un puits canadien ou puits provençal)

3/ La fenêtre

La fenêtre est, d'un point de vue thermique, le maillon faible de la paroi extérieure. C'est à travers elle que se perd la plus grande partie de la chaleur. Mais, dans le même temps, elle laisse pénétrer le rayonnement solaire qui participe à chauffer le bâtiment

Dans la « maison passive », la déperdition de chaleur d'un double vitrage classique est encore diminuée de moitié par l'utilisation d'un triple vitrage à basse émissivité. Le point faible n'est désormais plus la surface vitrée, mais le châssis de fenêtre, ce qui mène à favoriser un nombre restreint de grandes surfaces vitrées plutôt qu'une multitude de petites fenêtres.

4/ Les ponts thermiques et l'étanchéité à l'air

La suppression des ponts thermiques permet de diminuer les pertes de chaleur, mais aussi d'éviter les pathologies dues à la condensation sur les parois froides de l'humidité contenue dans l'air intérieur (moisissures...).

Par ailleurs, une bonne étanchéité à l'air augmente le confort, diminue les pertes et évite tout problème de condensation dans la paroi, qui peut provoquer la ruine du bâtiment. D'autre part, c'est cette bonne étanchéité à l'air qui garantit le bon fonctionnement de la ventilation mécanique.

Ses avantages :

  • Conservation de la chaleur à long terme (sous réserve d'utilisation de matériaux d'isolation durables).

  • Bien moins de problèmes d'humidité (sous réserve du bon entretien de la VMC).

  • Plus de confort grâce à un meilleur équilibre de la température et de l'humidité (réserves identiques).

  • Une meilleure qualité de l'air (réserves identiques).

  • Économiquement attrayant grâce à des frais de chauffage minimaux, il faut tout de même attendre un certain temps pour rentabiliser le surcoût de départ avec le prix de l'énergie d'aujourd'hui.

  • Écologique : protection des ressources, émission réduite de CO2.

Quels sont les avantages économiques d'une maison passive ?

  • Si les coûts de construction d'une maison passive sont plus élevés que ceux d'une maison conventionnelle, il n'en demeure pas moins qu'à long terme, la maison passive est plus que rentable : parce que ses besoins énergétiques sont très faibles, les économies réalisées sont considérables (pas de chauffage traditionnel, ni de maintenance, ni de frais de gaz…).

  • De plus, ses coûts sont plus élevés que ceux d'une maison traditionnelle car certains de ses composants nécessitent une fabrication longue et chère, car ils ne sont pas encore produits en série, ce qui ne sera plus le cas si la demande augmente.

  • L'énergie étant de plus en plus chère, faire le choix de la maison passive aujourd'hui est tout à fait judicieux.

A titre de comparaison, une maison traditionnelle consomme en moyenne en chauffage 130 kWh/m² par an

Parlons Chiffres :

La consommation moyenne de gaz des particuliers : une maison très récente (après 2006) chauffée au gaz : 125Kw/m2/an

La Consommation moyenne de gaz des particuliers : pour les maisons 1989-2001 chauffées au gaz : 140Kwh/m2/an

La norme pour une maison passive est de 15Kwh/an/m2

donc la différence est de : 125-15= 110 kwh/an/m2

Partant du tarif GDF actuel : cout moyen de 0,08 Euros

En prenant comme exemple une maison de 120 m2 cela donne une économie d'énergie de 13200 kwh soit 1056 euros

cette économie sur 15 ans nous amènera à une économie de chauffage de : 15840 euros et cela sans compter l'augmentation du prix de l'énergie et l'entretien courant de la chaudière.

En partant sur le prix moyen théorique de 1000€/m2 en construction neuve soit soit 120 000 euros pour 120 M2 . Si l'on rajoute le sur-coût de construction d'une maison passive qui est en moyenne de 11%.(Le programme européen Cepheus nous donne des chiffres un peu plus précis basés sur des constructions réelles à travers l’Europe : un surcoût estimé entre 7 et 15%) celui ci représente 13200 euros.

Donc mathématiquement parlant le surcout de 13 200 euros est largement amorti par les 15 840 euros d'économie d'énergie.

De plus le surplus de confort apporté notamment dans le confort d’été n’est pas négligeable et apporte lui aussi une plus-value. Enfin il faut prendre en considération le grenelle de l’environnement qui rend obligatoire pour les logements neufs l’obtention du label basse consommation dés 2012, et l’obtention du label passif dés 2020 ce qui entrainera forcément une dévalorisation des biens qui ne seront pas à niveau et ainsi une valorisation des biens immobiliers atteignant le label passif

En conclusion :

La maison passive est sans nul doute notre avenir, elle nous amènera à réduire fortement nos consommation d'énergie part l'utilisation d'énergie non fossile comme le soleil et la matière grise de notre cerveau pour construire intelligemment. !!! et surtout diminuera fortement notre empreinte carbone.

D'autre part le surcout actuel s’atténuera dans le temps avec l'augmentation des constructions de maisons passives.

Alors avis aux particuliers qui construiront demain leur maison, à vous de jouer., c'est par vous que l'on avancera demain dans le bon sens.

Écologiquement votre

Rémy

www.eco-planete.org


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17 réactions à cet article    


  • sagesse 25 mai 2011 15:01

    Bonjour Rémy,

    Quel dommage qu’un tel article soit si peu consulté, pire, mal noté par les rares lecteurs...
    Notre prochaine maison sera une maison passive, en espérant que nous ferons des émules autour de nous smiley


    • sto sto 26 mai 2011 13:07

      Des precisions quand meme :

      Une surface vitree importante au sud, et une vue relativement degagee vers le sud sont primordiales. Il y a donc des limites a l’implantation des maisons passives, meme si on peut compenser certains defauts

      Rappelons que l’allemagne est leader en ce domaine, avec, il me semble deja de l’ordre de 100 000 maisons passives. (et l’Allemagne est legerement moins ensoleillee en moyenne que la France...)


    • PhilVite PhilVite 25 mai 2011 16:05

      Vu la courbe de prix des différentes énergies, la « passivité » s’imposera d’elle-même. Mais vous avez raison, ceux qui construisent aujourd’hui doivent vraiment réfléchir à cet aspect du problème.


      • plancherDesVaches 25 mai 2011 16:30

        Alors, faites appel à Bouygues.
        C’est un grand copain de Notre Président.


        • Laratapinhata 25 mai 2011 18:42

          Oui, mais je suis sûre qu’on doit pouvoir diversifier les maisons en fonction du climat... parce que l’idée du triple vitrage (déjà vu à St Petersbourg,au temps de Leningrad) , très commun dans les pays nordiques, dans le sud de la France c’est pas terrible...
          Et puis , ma maison en pierre, avec des murs de trente à soixante-dix cm d’épaisseur, elle n’est pas froide, mais humide... donc je chauffe contre l’humidité pas contre le froid..


          • Lord_Mahuf Lord_Mahuf 25 mai 2011 18:44

            Attention à la survalorisation des allemands sur le sujet.

            S’ils ont une avance certains (ça fait bien 10 ans qu’ils font des maisons passives), la France fait ce qu’elle peut pour rattraper son retard.
            La prochaine réglementation thermique Française (dite RT2012) ramène les consommations de tous les bâtiments neufs à des standards excessivement proches du standard Allemand. Pas de quoi se sentir idiot face à nos amis d’outre Rhin avec notre BBC. (Bâtiment Basse Consommation)

            Enfin, attention aux comparaisons hâtives de kWh/m².
            D’un pays à l’autre, on ne parle pas des mêmes usages de l’énergie dans les réglementations (chauffage + clim + eau chaude + ventilation + éclairage + auxiliaires en France dans la réglementation thermique) , on ne parle pas des mêmes kWh (besoins d’énergie ? énergie finale ? énergie primaire ? quel mix pour l’électricité ?), et on ne parle pas des mêmes m² (habitables, utiles, hors oeuvre nets, bruts etc.)...


            • ARMINIUS ARMINIUS 25 mai 2011 18:48

              Sujet intéressant et qui m’a aussi passionné sur AV il y a quelques années...mais le temps passe et le concept de « passivhaus » (maison positive en français) est déjà dépassé : le principe de la maison individuelle sur terrain, même passive est déja combattu par les défenseurs développement durable. On ne parle maintenant que de quartiers type Bezed ( par rapport à l’expérience réussie réalisée à Sutton (Angleterre) en 2000. Ces quartiers font la part belle aux immeubles de petite taille, utilisant effectivement les principes de la maison passive mais en plus des énergies renouvelables, faisant appel à des matériaux de construction écologiques locaux ( 50% dans un rayon de 50 kms)le plus recyclables possibles...les nouveaux quartiers de Londres et de Hambourg ( entre autres )appliquent, pour partie, ces principes. On s’intéresse aussi en même temps à la production locale par les habitants : retour en force des jardins ouvriers...jusque sur les toits des immeubles ( Nouveau projet King Cross de Londres) . P


              • Laratapinhata 25 mai 2011 18:51

                PS : la dévalorisation, mmmmmmmmmmm ? En fait tout est affaire d’offre et de demande... une maison bien placée, dans un périmètre où l’offre est rare se vendra quel que soit son équipement... je trouve cet argument peu convainquant...

                Ensuite, la référence aux normes environnementales, ne me plait pas beaucoup ... parce que cela sous-entend qu’une démarche écologique ne peut être qu’imposée, et que ce n’est que sous la contrainte étatique que les mentalités évoluent. Or dans ce domaine c’est précisément l’inverse : à nous de faire pression sur l’Etat pour qu’il change sa politique...
                Toute démarche positive doit être encouragée , voire récompensée... pas l’inverse., sinon ce sera le rejet de l’ innovation.. sous la contrainte.


                • volpa volpa 25 mai 2011 20:41

                  Ce qui fait l’isolation est l’air.

                  Un bloc de granit de 2 mètres d ’ épaisseur est moins isolant qu’un bloc de béton cellulaire de 30 CM.


                  • interscope 25 mai 2011 21:05

                    Problèmes :
                     
                    n°1 tout dépend de l’endroit où l’on veut faire construire ce genre de logement, certains Maires font encore de la résistance pour attribuer les permis.

                    n°2 : j’ai bien peur que les prix n’aillent pas à la baisse : mes beaux parents ont fait construire une maison bois il y a de cela 5 ans 1/2. rien que le budget isolation -en plumes de canards- a été multiplié par 2 depuis. A l’époque le prix au m2 était de 10 €, la boîte qui la produisait a été rachetée par un plus gros et le prix est passé à 20 € du jour au lendemain.

                    De plus, ne pas oublier (à moins que l’on soit super-bricoleur) que ce genre de construction doit être bien pensée avant et qu’il vaut mieux confier sa réalisation a des gens qualifiés qui ne se contentent pas du SMIC (genre charpentier ayant fait les compagnons si l’on se lance dans une construction bois).

                    De toute façon même si le prix des matériaux baissaient comme celui des derniers terrains constructibles augmentent...

                    Dernière info : je fais refaire mon toit ainsi qu’une isolation en laine de bois par justement un charpentier ayant fait les compagnons et qui construit aussi des maison en bois tout écolo, je lui demandais à combien revenait ce genre de construction ? Réponse : cela tourne autour de 1800 € le m2 hors terrain.


                    • Radix Radix 25 mai 2011 21:41

                      Bonsoir

                      Rassurez-vous vous serez bientôt tous adeptes (un tantinet forcés) des habitats passifs de très longue durée : les cimetières !

                      Enfin, passifs n’est pas très honnête vu que le méthane qui se dégagera de vos corps en décomposition est considéré comme un polluant par les écolos.
                      Sans compter que les vers qui dégusteront les parties encore comestibles de votre organisme vont eux aussi mourir et dégager du méthane.

                      La crémation est aussi mal vue, CO2 et chaleur !

                      Reste la solution du Mac Do du futur, qui reste quand même préférable à l’habitat forcé dans du béton !

                      Radix


                      • Laratapinhata 26 mai 2011 00:24

                        Ouai, moi je rêve d’être immergée en dehors des eaux territoriales... un dernier voyage en voilier .. et plouf !


                      • Yvance77 25 mai 2011 23:12

                        Excellent billet


                        • joletaxi 26 mai 2011 10:02

                          Je trouve votre billet intéressant sauf que... cela n’a rien de bien neuf, sinon, qu’avec un bel habillage réglementaire cela va coûter beaucoup plus cher, on a l’habitude avec les écolos.


                          Il y a de cela... 40 ans, je ne rajeunis pas, époque des rêves du tout nucléaire,on imaginait chauffer tous les logements à l’électricité.Des sociétés se créaient pour mettre sur le marché des solutions clé en mains.
                          Etudiant, je travaillais sur chantier pour payer mes études, j’ai participé à un chantier de ce genre.
                          Maison avec ouvertures au Sud,isolation poussée,30 cms dans les combles, 20 cms dans les murs, planchers isolés, menuiseries soignées, ventilation centralisée, tout le toutim(ily a 40 ans,je vous promets)
                          Résultat,dès le premier hiver(fort rude il est vrai),le nouveau proprio, un colonel en retraite a fait un procès ,qu’il a gagné à la société, car pendant au moins 2 semaines, malgré les radiateurs électriques à fond, on a pas pu faire plus de 15°.

                          Ces solutions sont adoptés depuis longtemps dans les pays nordiques, et mon beau père importait des maisons en bois de scandinavie il y a 30 ans,munies, de poeles à bois rtès performants.

                          Et une vmc ne vous apporte aucune calorie,au contraire, sauf si elle est munie d’une pompe à chaleur ,bonjour l’addition.

                          Bref, il faut une bonne santé, et des convictions,pour vivre dans une piece à 18/19 degrés.

                          Enfin, pourquoi ne pas laisser les gens adopter la solution qui leur paraît la plus appropriée à leur situation ?Toutes ces réglementations ne font qu’une chose, faire grimper les prix,distordre le marché,au moment où de moins en moins de gens ont les moyens d’acquérir u.n logement.

                          Un exemple:dernièrement, en belgique, un proprio a fait bâtir un petit pavillon, qu’il ne compte pas occuper l’hiver, étant retraité.Il a placé des radiateurs électriques, étant la meilleure solution anti gel.résultat:17.000 € d’amendes.
                          Si c’est ça le futur de la société dont vous rêver...

                          • slipenL’air 26 mai 2011 11:52

                            Article intéressant et commentaires judicieux
                            merci smiley


                            • milu 26 mai 2011 11:55

                              j’aurais préféré un article un peu plus objectif, une maison passive n’est pas une maison écologique ! Vous pouvez entièrement l’isoler en polystyrène et avoir des fenêtre en pvc, ça ne vous empêchera pas d’obtenir le label ! vous confondez « basse consommation » ou « passive » et « écologique ».

                              Que représente une maison BBC en terme d’énergie grise et de bilan carbone ? Qui plus est, isoler une maison passive et donc étanche avec des matériaux type fibre de bois est une hérésie, ces matériaux n’atteignant leur pleine efficacité que grâce aux transferts de vapeur d’eau. Relisez Jean-Pierre Oliva. 

                              En plus, on a pas tous envie d’habiter dans des sacs plastiques, même ventilé ! ma maison est faite avec des murs et une toiture dite respirant, je me chauffe avec un poêle de masse et deux feu par jour, un le matin, un le soir. Pas de chauffage électrique, pas de VMC, des fenêtre double vitrages suffisent, des enduits chanvre et chaux, et un réel confort de vie.

                              • Daniel Roux Daniel Roux 26 mai 2011 12:54

                                Quelques précisions pour enrichir l’article.

                                L’isolation la plus performante est une isolation par l’extérieur, comme une couverture. Cela évite les ponts thermiques. Si vous voulez une terrasse ou un balcon, prévoir une ossature indépendante de la construction principale, toujours pour éviter les ponts thermiques.

                                Le design actuel de ces maisons souffre du peu d’imagination des architectes qui ont bien du mal à oublier leur jeu de cube ou les toits en chapeau double pente.

                                Le coût d’une maison est actuellement plus proche de 1500 € du m² hors terrain.

                                L’humidité est l’ennemi de la maison en général et de la maison passive en particulier. La ventilation est primordiale et nécessite une étude préalable particulière. Le coût d’une bonne ventilation est élevée.

                                Le puits canadien ou provençal à aussi l’intérêt de rafraîchir l’air entrant en été. En effet, la température de la terre varie peu à 1 m de profondeur (10/12°), réchauffé en été, rafraîchit en hivers.

                                Penser à la géothermie pour le chauffage des planchers à basse température, vers 15°. Le chauffage complémentaire sera moins onéreux.

                                Éviter les technologies trop sophistiquées et gourmandes en entretien comme certaines pompes à chaleur, chères, bruyantes pour vous et les voisins, peu efficaces.

                                Vaut mieux un poêle à 90% d’efficacité, parfois esthétique, qu’un insert dans une cheminée.

                                Attention, les panneaux thermiques solaires peuvent être d’une technologie simple peu coûteuse ou à l’inverse compliqués et chers. Comparez les offres.

                                Les panneaux photo voltaïque, dont la grande majorité viennent de Chine, ne sont pas encore assez efficaces, il vaut mieux attendre encore un peu.

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