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La préservation environnementale au contact des réalités

L’attention portée au sommet de Copenhague qui s’est ouvert lundi dernier et se poursuit jusqu’à la fin de la semaine prochaine témoigne autant de l’intérêt que porte la population à l’écologie que de la prise de conscience des dirigeants à changer leurs pratiques de gouvernance. Ce rassemblement marque à la fois l’indispensable préoccupation climatique de la planète et l’adhésion d’une majorité de la population à cette cause. Ce qui confirme l’intérêt qu’y portent les individus après la poussée écologique des dernières élections européennes du mois de juin 2009. Certains disent même que la cause écologique est au XXI e siècle ce que la cause ouvrière était à la fin du XXe siècle. Autrement dit, nous avons changé notre regard sur le monde. Mais jusqu’où sommes-nous prêts à changer nos pratiques ?

Préserver l’environnement, sur le principe tout le monde y est favorable. Où plus subtile, personne n’est contre. Seulement voilà, c’est au contact de la réalité et par conséquent dans la pratique que se mesure les résultats. Et ce chacun à son niveau.
 
Voici trois approches comme trois manières de mettre en œuvre le développement durable.
 
Du point de vue des particuliers d’abord. Si les gestes au quotidien tel que trier les déchets ou encore utiliser des ampoules à basse consommation ne sont pas la panacée, pour autant ils témoignent déjà de notre capacité à accepter de faire des efforts. De ce fait on dépasse la seule tendance bobo écolo pour en faire une véritable pratique. Et ce ne sont pas des gestes anodins car ils remettent parfois complètement en cause nos habitudes. Il faut par conséquent faire preuve d’adaptation et de solidarité. En effet, agir pour l’environnement c’est penser collectif. Chose que l’on a pas l’habitude de faire dans nos gestes les plus habituels. En tant que particulier, on agit individuellement dans la perspective d’un bien collectif.
 
Du point de vue des entrepreneurs. Aujourd’hui, bon nombre d’entreprises comptent dans leur équipe une direction du développement durable comme elles disposent d’un service des ressources humaines. C’est une mission transversale qui permet d’intégrer des changements et une veille durable dans l’intégralité des activités réalisées.
 
Du point de vue des dirigeants, les discours marquent l’engagement volontariste des chefs d’états. La Chine et les Etats-Unis sont les plus gros pollueurs de la planète. Curieusement, ce sont justement ces gouvernements qui semblent les moins volontaristes. Néanmoins, la présence d’Obama marque déjà le signe d’une avancée. De plus, il s’est engagé sur un objectif chiffré entraînant dans son sillon un objectif également de la part de Pékin. Il y a donc matière à négociation.
 
Derrière tous ces exemples une idée prédomine. Car les gestes que l’on met en oeuvre ne doivent pas non plus nous cacher derrière une bonne conscience de façade. Car en effet, le développement durable n’est pas une idéologie. C’est une pratique qui n’est pas figée et dont la recette n’est pas miracle. C’est plus un état d’esprit. Ce qui veut dire que les gestes que nous commettons avec justesse aujourd’hui peuvent très bien être réadaptés demain. Il ne faut pas s’enfermer dans une pratique routinière mais apprendre à regarder autour de soi pour personnaliser en fonction de son environnement ses gestes et ainsi participer au mieux vivre durable.
 
Autrement dit le slogan bien connu : "penser global, agir local" pourrait bien pour l’occasion se transformer en un slogan du même acabit mais adapté à la situation : "penser l’avenir, agir maintenant.
 
 

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