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Les ECOLOS, des idéologues irrationnels refusant de voir les REALITES

Les écologistes défenseurs de la biodiversité planétaire, ne faisant plus confiance au commun des mortels, veulent imposer à l'Humanité leurs solutions, sans tenir compte des réalités biologistes, climatiques, ni des comportements des humains, sauf pour ces derniers à les mettre sous la tutelle ou dictature des khmers verts. Si quelques réglementations bienvenues ont été prises par un grand nombre de gouvernements, les solutions préconisées si ce n'est imposées par les groupes d'action politiques des écologistes sont le plus souvent inadaptées car reposant sur des erreurs fondamentales ou des oublis volontaires : les plus remarquables sont présentées ci-dessous.

Toutes les dérives des écologistes ne peuvent être exposées en un seul article. Dans le présent article sont traités principalement les arguments relatifs à l'atmosphère, à ses pollutions et à l'effet de serre. 

-1- TROUS DANS LA  COUCHE  D'OZONE

Au début des années 1980 des satellites d'observation de l'atmosphère terrestre découvrent la présence annuelle de "trous" dans la couche d'ozone (forte diminution de l'épaisseur) positionnés dans les zones polaires arctiques et surtout antarctique, se développant chaque année au printemps de chaque hémisphère. La couche d'ozone joue un role protecteur contre le rayonnement UV solaire, nocif pour la santé (et la vie en général dans la biosphère aérienne). Les satellites mesurant la concentration de différents "polluants" dans l'atmosphère relèvent une concentration de plus en plus importante des gaz dits frigorigènes. Or comme les atomes de chlore (et aussi de fluor dans une moinde mesure) réagissent avec l'ozone, les vapeurs de fluides frigorigènes contenant beaucoup de chlore comme le R12 (des réfrigérateurs), contenant aussi du fluor, sont de suite considérées comme responsables principales de la destruction de la couche d'ozone, destruction qui risquait de continuer à s'étendre. Alors "haro sur le R12" : les industriels ont freiné devant la faiblesse scientifique des arguments, puis se sont ravisés après avoir mis au point un fluide substitution le R134 contenant moins de chlore, mais surtout 4 fois plus cher ! Les Ecolos ont vivement soutenu cette interdiction du R 12 et de plus ont demandé l'extension de cette interdiction à tous les fluides halogénés (contenant du chlore et du fluor). Interdiction qui s'étendit partiellement au fluides les plus destructeurs, mais il en subsiste des centaines d'autres  ! Interdiction des CFC (fortement chlorés) en 1995 et des HCFC (plus faiblement chlorés) en 2015, pour ne conserver que les HFC (non chlorés avec encore du fluor).

La communication a porté surtout sur les réfrigérateurs domestiques utilisant le R12 et un peu sur les bombes aérosols utilisant le R12 comme agent de propulsion. Ce gaz avait été choisi pour remplacer le butane dans les "bombes" afin d'éviter les risques de flammes et d'explosion/incendie, donc pour des raisons de sécurité avec un coût supérieur. L'utilisation du R134 aurait été trop onéreuse, et comme ce gaz présentait toujours, à un degré moindre, un risque (ou une certitude !) de la destruction de la couche d'ozone alors on est revenu au bon vieux butane ! Sans qu'il y ait des campagnes d'information sérieuses sur cette substitution et sur les risques encourus !

 

En fait il y a eu des "TROUS" dans les communications scientifiques, industrielles et politiques car :

-A- les principaux usages des fluides chlorofluorés sont en dehors des réfrigérateurs :

   + a - les utilisations du R12 dans les réfrigérateurs domestiques sont faibles : moins d'un demi-litre de liquide pour un réfriférateur d'une durée de vie dépassant régulièrement les 20 ans alors que les utilisations comme propulseur dans les "bombes" d'insecticides, de laques pour cheveux, de mousses alimentaires, de peintures, de produits de lubrification ou de décapages, sont énormes de l'ordre de plusieurs dizaines chaque année pour les particuliers : comme le propulseur contient quelques décilitres de R12, la dispersion dans l'atmosphère de R 12 par les particuliers était des milliers de fois supérieur à la charge d'un réfrigérateur domestique (charge répartie sur 20 ans).. Les industriels sont revenus au bon vieux butane, avec une communication réduite ;

   + b - les autres grandes utilisations du R12 et autres fluides assililés étaient le "moussage" des plastiques (polystyrène, polyuréthane, polyéthylène) pour produire des matériaux isolants ou d'emballage : là ausi le retour au butane et au propane s'est imposé.

   + c - la troisième grande famille d'utilisation des fluides chlorés et fluorés concerne les nettoyages de produits industriels en cours de fabrication, le nettoyage des machines, la lubrification "non grasse" le décapage léger chimique : dans ces domaines l'industrie est revenue aux anciens produits (essence de thérébentine, white spirit, acétone, alcools, éther,...) et en a créé de nouveaux.

-B- les liens entre les émissions de gaz "frigorigènes" chlorofluorés et la formation/localisation des trous dans les zones polaires ne sont pas clairement établis :

+ Les principales zones d'émission sont dans l'hémisphère nord, alors que le trou principal est au-dessus de l'Antarctique ; les communications dans l'atmosphère entre les deux hémisphères sont considérées comme étant faibles et pourquoi la plus grande zone est dans l'hémisphère sud. Notons que les molécules concernées sont plus lourdes que celles d'oxygène et d'azote, ce qui ne facilite pas la diffusion vers les hautes couches atmosphèriques ;

+ Si dans les premières années suivant les interdictions, la superficie du trou antarctique diminuait, ensuite de fortes variations sont apparues avec des phases de croissance importante : record de durée en 2020 pour un trou important, et record de diamètre (converture de la presque totalité du continent antarctique) en 2021 !

-C- Il y a donc lieu de revoir la copie scientifique et d'éclaicir le phénomène (et ses causes) d'apparition régulière du trou polaire de la couche d'ozone :

Les rayons UV solaires traversent habituellement une couche d'ozone de faible épaisseur pour ce qui concerne les latitudes habitées, hors des zones polaires. Dans chaque zone polaire, à partir du printemps et pour tout l'été, les rayonnements solaires sont faiblement inclinés par rapport à la couche d'ozone : ils traversent jusqu'à 24 heures par jour la couche polaire d'ozone, sur des parcours longs car les UV sont sur un trajet à faible incidence. Si la part de destruction de l'ozonze par les UV dépend de la durée d'exposition, alors la destruction "continue" peut conduire à une raréfaction dite "trou d'ozone' !

En outre, si effectivement les gaz chlorofluorés montent dans la haute atmosphère ils contribuent alors à l'effet de serre comme le COou le méthane, avec cependant un "effet multiplicateur" par rapport au CO. Le PRG (Pouvoir Rechauffant Global) de ces gaz varie de quelques centaines à quelques milliers, alors que le PRG de référence est celui du CO2  (soit 1 ), le méthane étant à 27.9, le protoxyde d'azote (N2O) à 273 et le R 12 à 8100 ! Les nouveaux fluides agréés ont des PRG allant de 90 (pour un HFC) (R123) à 2800 pour le R 125.

 

-2- AMAZONIE POUMON de la PLANETE ?

L'Amazonie est présentée comme une grande source d'OXYGENE avec une forte capacité d'ABSORPTION du CO !

L'Amazonie est le symbole des capacités des plantes pour lutter contre la croissance de la concentration du CO2 dans l'atmosphère et donc de lutter contre le réchauffement climatique. C'est une évidence que les autres forêts tropicales (Congo, Papouasie/Nouvelle-Guinée, Indonésie, Sud-est asiatique....) rentrent dans le contexte de l'Amazonie. En outre, toute déforestation sur la planète est néfaste selon "Les Gardiens de la Biosphère" ou de la Planète ! Les mises en culture après déforestation seraient "des crimes écologiques" contre la planète et à terme contre l'humanité ! Voir en Amazonie les grands panaches de fumées noires émises par les incendies des branches et arbustes (les troncs des grands arbres étant récupérés et vendus) nous scandalise, et nous inquiète pour notre avenir commun : la lutte contre le réchauffement climatique - déjà mal en point- serait compromise et sur le point d'être perdue : et si la part des arbres n'était pas aussi importante qu'on le prétend ?

-2-1- Les échanges entre l'atmosphère et les plantes et surtout avec les arbres :

L'absorption du CO2 (avec rejet d'Oxygène prélevé sur l'eau) se fait par les chloroplastes, alimentées en gaz à partir des stomates des feuilles (micro trous avec des valves se fermant en cas de forte chaleur et risque de déperditions importantes d'eau de la plante. Cette alimentation se fait de jour car l'absorption du rayonnement solaire est impératif : les chloroplastes vont ainsi fabriquer des glucides de base. La température de l'air a aussi son importance, l'absorption diminuant avec la température. La nature des plantes et des arbres a aussi son importance : les arbres à feuilles caduques (pertes saisonnière des feuilles) ne peuvent absorber le rayonnement solaire qu'au printemps et en été. Alors que les arbres des forêts centrées sur l'équateur et dites "tropicales", fortement arrosés, vont tout au long de l'année absorber le CO2. De la même façon les plantes cultivées (blé ; orge, maïs, soja...) donnant des "graines " ont un cycle comprenant la préparation des sols, le semis, la levée et les jeunes pousses, la forte croissance de la plante, la formation des "épis", puis le séchage ou murissement, des épis, la récolte d'abord des graines puis éventuellement des tiges sèches (ou leur broyage). La pleine capacité d'absorption du COest limitée à une partie du cycle de la plante : 3 à 4 mois dans les cas ci-dessus. 

Par contre, pour certaines plantes comme des herbes, des prairies, de la luzerne, la pousse est continue toute l'année si la température est suffisante et la présence d'eau assurée. Cette continuité est aussi assurée pour les arbres et plantes tropicales dans leur milieu naturel (chaleur importante et pluies fréquentes) : Ainsi "l'Amazonie" va absorber du COtoute l'année et produire des glucides dans la plante (arbre), et de l'Oxygène : c'est merveilleux !

Cependant ce caractère merveilleux qu'il faut maintenir pour l'avenir de la planète et de l'humanité est confronté à de très fortes restrictions :

+ la plante respire toute la journée de jour et de nuit : elle rejète alors du CO et de la vapeur d'eau. Cependant en période de bonne absorption diurne, la résultante reste positive en terme d'absorption du COet de production de O et elle produit du bois et des fruits ou des graines.

+ les arbres, arbustes, (troncs, branches et feuilles) ne vivent pas indéfiniment : les forêts peuvent exister depuis des millénaires, alors que leurs arbres ne vivent au mieux que quelques siècles  : ils meurent donc "naturellement" dans les forêts vierges inexploitées par l'homme ! En terrain de surface assez sec, les arbres et leurs branches morts, vont disparaître progressivement sous l'action principales des microorganismes (aérobactéries,...) avec le carbone des bois se transformant en COtout en prélevant de l'oxygène de l'air ! Ainsi le piègeage du CO pendant toute la vie de l'arbre et de ses branches, pendant des décennies ou des siècles, va finalement être réduit à néant lors de la phase de décomposition aérobie : bilan globalement nul sur la durée de vie (mort incluse) !  Mais il y a pire dans notre chère Amazonie, aux pluies quasi incessantes formant des flaques, des mares et parfois des zones inondées ! Dans ce cas la fermentation dégradant la biomasse de l'arbre mort se fait pour partie en aérobie et pour partie en anaérobie, avec dans ce dernier cas des bactéries méthanogènes : ce n'est plus du COqui est obtenu maisun mélange de CO et de méthane, gaz à effet de serre environ 30 fois supérieur à celui du CO2 ! C'est catastrophique pour le réchauffement climatique avec seulement quelques pourcents de la masse végétale dégradée en méthane ! La bonne et belle forêt amazonienne, conservée vierge des activités humaines, contribue fortement -in fine- au réchauffement climatique !!! Et non pas à sa réduction !

 A titre de consolation, une partie de la matière végétale produite, en partie décomposée, va être emportée par les cours d'eau, par le grand fleuve Amazone chariant de grandes quantités de limons chargés de matières organiques ! Après dépôt sur le plancher océanique, en couche de plus en plus épaisse, ces sédiments seront transformés dans des centaines de milliers ou de millions d'années en des hydrocarbures gazeux et liquides !

-2-2- Intervention de l'homme dans le cycle :

Les humains interviennent de différentes façons dans le cycle végétatif de l'Amazonie et des forêts en général ; 

+-a- en prélevant des troncs pour le bois d'oeuvre : c'est excellent si les prélèvements sont "raisonnés" pour une forêt durable (un ou deux grands troncs à l'hectare par an en moyenne). Le carbone stocké dans les troncs ne retournera pas de suite dans l'atmosphère.

+-b- il en est de même, en sylviculture durable avec les grosses branches des troncs abattus et aussi de coupes limitées pour éclaicir l'espace des arbres adultes, si ces prélèvement sont pour le bois de chauffage. Il y aura substitution du bois (production renouvelable) aux hydrocarbures gazeux et liquides !

+-c- en défrichant une surface limitée de la grande forêt, avec récupération des troncs aptes au bois d'oeuvre et en brûlant sur place les branchages : c'est ce qui est à la source des grandes torches de fumées noires : la masse des branchages et arbustes est le plus souvent supérieure à celle des troncs prélevés et "sauvegardés" des brûlis. Il y a perte du bois de chauffage et forte production de CO. Systématiquement les cultures mises en place sur les brûlis le sont sur une couche de terre arable de faible épaisseur (1 à 2 mètres) : elles sont renouvelées chaque année et les période de forte absorption du CO succèdent à des périodes de terre nue sans végétation : Comme les fortes pluies sont fréquentes, les terres nues sont "lessivées" er dégradées : en quelques années la bonne couche de terre arable disparait : le sol devient stérile en absence d'apports de fertilisants ! Cependant on peut palier cet inconvénient majeur avec un bon choix des cultures, un ensemencement variable d'une plante durable sur tout toute la surface, comme par exemple la luzerne permettant une dizaine de récoltes sur toute l'année, récoltes contenent du C2, et surtout des protéines (de l'ordre de 15%) contenant de l'azote. Ces protéines sont recherchées pour l'alimentation des élevages (bovins, porcins, ovins, volailles) et pour l'alimentation humaine. Les cultures à végétalisation permanente car mélangée et décalée dans le temps sont également valables, mais elles nécessitent beaucoup de main d'oeuvre pour les récoltes : dans les pays à forte poussée démographique cette technique serait la bienvenue pour augmenter les récoltes et l'emploi.

-2-3- conclusions :

L'Amazonie et les forêts tropicales et tempérées poumon de la planète, ne le sont que si la main de l'homme et son intelligence ttiennent compte des réalités de la nature biologique.

En version simpliste l'Amazonie pourrait aggraver le réchauffement climatique !

Remarque : si l'on se préoccupe de la disparition progressive de l'oxygène lors de la combustion des matières carbonnéesl, il faut tenir compte de certaines réalités : 

- 2-3-a- la concentration d'oxygène dans l'atmosphère est de 21% alors que celle du gaz carbonique est de 0.04% (pour 0.0285% au début de l'ère industrielle) ; cette concentration d'oxygène pourrait varier de quelques dizièmes de pour cent sans problèmes pour la respiration des plantes et des animaux (aussi des hommes). Le passage de 400 ppm (0.04%) à 1000ppm (0.1%) pour le gaz carbonique serait sans effet décelable sur la concentration en oxygène !

-2-3-b- la planète absorbe cependant du CO en grande quantité au niveau des océans (les 2/3 en surface de la planète) : cette absorption dépendant de la température de l'eau (elle baisse si la température augmente) se fait principalement par les "animacules" de phytoplancton servant de nourriture pour le zooplancton et pour certains animaux marins ! En outre, l'absorption du CO par l'eau des océans, contribue à la fois à la production de calcaire pour les coquillages et à l'acidification des océans avec ses effets négatifs.

-2-3-c- l'augmentation de la concentration en CO de l'air est un facteur posifif pour la production de biomasse par les plantes et les arbres. Si cette augmentation est bien gérée par l'homme, alors est sera positive. 

 

-3- Les REGLEMENTATIONS sur les VEHICULES AUTOMOBILES

Ces réglementations avaient deux buts, à la fois de réduction de la pollution émise par les fumées et les gaz nocifs issus des moteurs thermiques, et la réduction des gaz à effet de serre pour lutter contre le réchauffement climatique !

-3-1- réductions des pollutions émises par les moteurs thermiques :

Les pollutions concernaient les particules carbonées et goudronnées (HAP) qui se collaient dans les voies respiratoires au point de provoquer des pneumonies et divers cancers : l'imposition de normes restrictives en émission de particules s'est traduite par l'équipement de filtres à particules et par de meilleurs réglages de la combustion ;

Les pollutions concernant l'émission de gaz nocifs pour la santé, principalement des oxydes d'azote et de l'oxyde de carbone, ont été réduites et conformes aux seuils requis par l'équipement en pots catalytiques et par de meilleurs réglages de la combustion.

Les pressions des lobbies écologistes et des autorités de santé ont oeuvré pour abaisser progressivement les seuils autorisés : la technologie a répondu jusqu'à un certain seuil car ensuite il fallait réduire la demande en puissance des moteurs thermiques, donc en réduisant la masse des véhicules concernés. L'antique 2CV Citroën (450 kg à vide, vitesse maxi de 80 km/h) répondait aux premiers seuils sans modifier son moteur ; ensuite il faudrait améliorer son fonctionnement !

Initialement l'émission du COn'était pas prise en compte, jusqu'à l'apparition du réchauffement climatique dû en particulier à l'augmentation de la concentration dans l'atmosphère de gaz à effet de serre. Si le plus important est la vapeur d'eau, le second est le COpar son pouvoir réflecteur des rayons infrarouges émis depuis la Terre. Au début la prise en compte du méthane et d'autres gaz à fort pouvoir réflecteur (comme les oxydes d'azote) , était ignorée du fait de la faible concentration de ces gaz. Mais les émissions par le fonds des océans et par le dégel du pergélisol arctique vient bouleverser des certitudes  !

-3-2- réduction des émissions de gaz à effet de serre par les automobiles

Du fait de leur contribution au réchauffement climatique et aux cataclysmes climatiques y afférents, les gaz à effet de serre ont vu leurs émissions soumises à une réglementation des pollutions atmosphériques. Les réglementations contre les pollutions affectant la santé des humains, des animaux et accessoirement des plantes se sont enrichies de cette contrainte supplémentaire. Les entreprises et usines négocient en permanence avec les Etats leurs quotas d'émissions de CO2 autorisées (sans payer de taxes), quotas qui devraient diminuer au cours du temps.

En ce qui concerne les automobiles les constructeurs ont réussi à imposer une émission de base correspondant à la moyenne pondérée de leur gamme de véhicules. Ceci avait un sens lorsque tous les véhicules étaient propulsés par des moteurs thermiques. L'introduction des véhicules électriques supposés à pollution nulle, dans la gamme des constructeurs a permis de conserver les véhicules lourds de forte puissance et à forte consommation de carburant : tout cela au bénéfice des constructeurs allemands ! 

La prise en compte de la motorisation électrique intégrale ou partielle (dans les véhicules dits hybrides) avec les modes de production de l'électricité (avec beaucoup, peu ou pas du tout d'émission de CO) est ignorée dans le bilan des émissions de gaz à effet de serre. Tout est fait comme si les véhicules électriques consommaient uniquement de l'électricité dite "verte" sans générer du CO2 ! Qui plus est, pour les "grûnen " allemands", ce n'est pas la production afférente de gaz à effet de serre qui est prise en compte dans la génération d'électricité "verte" car pour eux l'électricité dite nucléaire n'est pas verte alors que l'électricité produite par des centrales thermiques à gaz construites pour arrêter les centrales thermiques au charbon (des monstres de production de CO) devrait être assimilée à de l'électricité "verte" du fait de sa contribution à la réduction des émissions de COdes centrales au charbon !!!

-a- Les véhicules dits hybrides sont surtout destinés à satisfaire les critères des réglementations :

+ les hybrides à batteries non rechargeables sur des bornes (publiques ou dans son garage) ont des batteries de faible capacité chargée uniquement lors du freinage du véhicule (l'accélération qui s'en suivra, consommera plus que l'énergie enmagasinée au freinage). Si la capacité de la batterie permet plusieurs démarragesaccélérations aux feux de signalisation, c'est le moteur thermique par un alternateur à puissance renforcée qui assure la charge de la batterie, donc grâce à la consommation d'un surplus de carburant ! En outre, le véhicule doit être équipé d'un moteur électrique de quelques dizaines de KW , dont le coût et le poids s'ajoutent à ceux de la batterie. Le seul véritable intérêt des hybrides non rechargeables sont de satisfaire les réglementations en conservant un moteur thermique qui seul aurait des diffcultés à satisfaire les réglementations !

+ les hybrides à batteries rechargeables sur bornes ont des batteries de plus grande capacité et un moteur électrique et sont théoriquement capable de traverser une ville sans utiliser le moteuur thermique : ceci permettrait d'être conforme aux normes Crit'Air les plus sévères. Si les vitesses limitées en ville à 30 et 50 Km/h sont respectées, alors la voiture hybride contribuerait surtout à la réduction des pollutions en centre ville, car pour ces véhicules dès la sortie de la ville le moteur thermique va recharger, au moins partiellement, la batterie en consommant un surcroit de carburant : dans des sondages concernant des flottes de véhicules de fonction, il apparait qu'une forte majorité d'utilisateurs ne rechargent pas dans leur garage la batterie du véhicule hybride : ceci conforte les comptables qui constatent que les dépenses de carburants (en litrage) ne diminuent pas ! Au contraire sur les routes et autoroutes le véhicule étant plus lourd (1800 à 2000 Kg pour véhiculer 1 ou 2 personnes en moyenne) du fait des batteries et du moteur électrique auxiliaire, il consomme un peu plus ! Tout çà pour un véhicule bien plus cher à l'achat, dont le surcoût n'est pas amortissable par le poste des conssommables.

-b- les véhicules 100% électriques sont pour la plupart des véhicules à moteur thermique dont la motorisation a été enlevée au profit d'une motorisation électrique et d'un grand nombre de batteries ; parfois le poids des batteries est tel qu'il faut renforcer le chassis, mais en contre partie l'autonomie sera augmentée pour progressivement arriver à celle des véhicules thermiques. La surchage est telle qu'il faut un moteur électrique de puissance supérieure à celle du moteur thermique du véhicule de base afin de maintenir les mêmes performances.

Pour ces véhicules l'origine de la production de l'électricité utilisée pour les recharges est essentielle : a priori on peut estimer qu'elle provient des centrales thermiques (au charbon en Allemagne), car s'il n'y avait pas de véhicules électriques la production d'électricité d'origine thermique diminuerait, quand bien même il arrive que l'électricité solaire et éolienne soit surabondante pour être utilisée pour la recharge des batteries des véhicules électriques, mais actuellement dans ce cas la totalité des centrales thermiques ne sont pas à l'arrêt en Allemagne ! (ou des centrales nucléaires en France !)

Toutefois les petits véhicules à faible coût d'acquisition, sont une solution satisfaisante pour les déplacements en ville (trajet travail/domicile, courses ménagèrres, transports des enfants à l'école...) et pour des déplacements locaux en campagne : des constructeurs importants sont en train d'évoluer dans ce sens, afin de proposer des véhicules utiles au moindre coût (moteur de faible puissance, batteries de faibles capacités relatives).

-c- la filière à hydrogène s'immisce dans le débat :

Dans des applications scientifiques ou de haute technologie, la filière à hydrogène est utilisée ; elle consiste à disposer d'un réservoir d'hydrogène sous pression, le dit hydrogène alimente une pile à hydrogène (générateur électrique statique), l'électricité alimente une batterie tampon utilisée comme source d'un moteur électrique. Cette solution est testée dans des trains TER circulant sur des voies électrifiées ou pas, donc équipés normalement de moteur diesiel (générateur diesel-électrique) ; ce groupe de motorisation est alors remplacé par une pile à combustible hydrogène de forte puissance, alimentant le moteur électrique de base du TER : les essais sont satisfaisants. Cette solution pourrait être étendue auc camions, le moteur diesel étant remplacé par un moteur électrique alimenté par la pile à combustible. Au niveau de la pollution atmosphérique c'est excellent, au niveau du réchauffement climatique l'origine de l'hydrogène est prépondérante (il faut impérativement privilégier et imposer des sources renouvelables ou nucléaire à la limite).

Pour les automobiles la filière avec pile à combustible, la meilleure en terme de rendement, pourrait être remplacée par une filière simplifiée où l'hydrogène alimente directement un moteur thermique classique ! Des adaptations récentes ont prouvé la faisabilité pour des puissances de l'ordre de 200 KW correspondant aux grosses berlines ou à de petits camions : l'avantage est excellent en ce qui concerne la pollution atmosphérique (rejet limité à de l'eau) et au réchauffement climatique ; cependant le rendement est inférieur à celui du procédé à pile à combustible mais légèrement supérieur à ceux des moteurs thermiques classiques.

De même que les reseaux électriques de forte puissance capables d'alimenter des bornes électriques en grand nombre restent à développer, de même les réseaux de fourniture d'hydrogène sous haute pression ne sont envisagés, pour l'instant, qu'aux voies férrées secondaires et qu'aux camions (surtout sur les routes de trafic international). 

-d- une filière secondaire pointe son nez, à savoir l'utilisation de combustibles dits biologiques, issus de la biomasse, tels que le méthane (issu des digesteurs agricoles), l'alcool (issu des distillations), des esthers (issus des transformations industrielles des déchets des plantes, des huiles végétales usagées, des graisses animales,...). Cette filière, comme celle du bois, est acceptable lorsque effectivement ce sont des déchets qui sont traités : cultiver spécifiquement des plantes pour produire des carburants est à proscrire, et même interdire !

-3-3- Conclusions

Les réglementations concernant les pollutions générées par les véhicules automobiles, à la fois pour la santé humaine et pour le réchauffement climatique, ainsi que les politiques de primes et de subventions, sont une approche simpliste pour montrer que les gouvernements agissent de façon raisonnée et adéquate. Il n'y a que peu de mesures pour soulever un véritable enthousiasme des populations concernées, d'autant plus qu'une majorité d'humains ne se sentent pas concernés et que de plus aucune mesure planétaire pour limiter la croissance démographique n'est évoquée et encore moins imposée !

 

-4-  l'ENERGIE NUCLEAIRE

Les armements nucléaires détenus par quelques NATIONS ont la capacité de détruire la planète, la race humaine et une grande partie de la biodiversité. Une guerre nucléaire généralisée est une épée de Damoclès sur tous les humains, qui déjà pèse sur leur psychisme, et même sur leurs comportements individuels et collectifs ! Car en plus des destructions massives aux points d'impact ou sous les explosions aériennes, les énormes nuages radioactifs, chargés de particules radioactives émettent des rayonnements destructeurs mortels pendant des années ! Plus de 2000 esais nucléaires ont eu lieu dont plus de 400 dans l'atmosphère (la grande majorité en sous-terrain environ 1600). La radioactivité globale de l'atmosphère terrestre n'en a été que faiblement modifiée à court terme et a quasiment disparu maintenant. Heureusement, mais ce n'est pas une raison pour se laisser aller au pire !

-4-1- production d'électricité nucléaire dans des centrales nucléaires

C'est ce grand risque mortifère des radiations nucléaires qui a poussé des militants écologistes et en particulier les activistes "grünen", à s'opposer à la construction de centrales électro-nucléaires, qui pour ces militants étaient des bombes atomiques en puissance. Ils ont réussi à faire arrêter le développement des centrales nucléaires à neutrons rapides (type Phénix de Marcoule (en fonction sans problèmes de 1973 à 2010) et Super Phénix de Creys-Malville (arrêt définitif en 1997 alors que son fonctionnement était nominal depuis près d'un an)). C'est dommage car ces centrales consommaient une partie des "déchets radioactifs" des centrales électro-nucléaires classiques ; tout en transformant l'Uranium 238 (non radioactif) en plutonium fissible dans les réacteurs à neutrons rapides. Il faut signaler que la production d'électricité nucléaire en grande quantité donnait un avantage économique à la France, à ce "nain économique en devenir" selon les désirs cachés de domination de l'Allemagne : donc la pression des "grünen" a été bien reçue par les gouvernements successifs de l'Allemagne : après l'arrêt de la filière à neutons rapides imposée de facto par l'Allemagne, cette dernière a dû se plier aux impératifs des "grünen" (pour former une coalition gouvernementale) à savoir fermer en deux temps les centrales classiques allemandes à eau pressurisée suite à la catastrophe de Fukushima (réacteurs à eau pressurisée) provoquée par un tsunami de forte intensité (9.2) (vagues de 15 mètres sur des digues de protection de 5,7 m de haut !). 

En tant qu'émission de fumées radioactives, cette catastrophe est relativement très faible -en comparaison avec Tchernobyl-,( avec ses réacteurs à uranium naturel faiblement enrichi et au graphite modérateur). En France,dans la première phase du programme industriel, la filière uranium/graphite gaz comprenait 9 réacteurs tous arêtés et retirés définitivement du service ! En URSS et à Tchernobyyl, beaucoup de réacteurs sont toujours modérés par une masse énorme de graphite (environ 1000 t pour les RBMK 1000), le fluide de refroidissement étant de l'eau légère au lieu du CO de la filière française dite au graphite/gaz. Les fausses manoeuvres et des défauts de conception ont abouti à la divergence explosive du réacteur n°4, avec surtout l'incendie, énorme en puissance et en durée, de la grande masse de graphite ! Avec des fumées toxiques radioactives couvrant une partie de l'Europe et de l'URSS. Ce type de réacteur est heureusement progressivement arrêté et remplacé par des EPR (à eau pressurisée).

Maintenant, partout dans le monde et sous le contrôle d'experts scientifiques en sûreté nucléaire et dans les diverses technologies usitées, les programmes nouveaux de centrales nucléaire EPR sont lancés et même en cours de réalisation. Et le Japon qui avait arrêté tous ses réacteurs nucléaires, les remet progressivement en service (après quelques travaux) sauf à Fukushima ! L'Allemagne fait toujours cavalier seul dans son refus, tout en acceptant d'acheter de l'électricité produite par les centrales nucléaires de ses voisins, contribuant ainsi aux frais de fonctionnement et aux amortissements des centrales nucléaires étrangères !

 

-4-2- traitements des déchets nucléaires

-4—2-a- les déchets issus de la fission nucléaire dans les réacteurs

Les barreaux, épingles ou crayons de combustibles utilisés dans les centrales, voient une partie de leur combustible consommé dans les réacteurs transformés en produits de fission, en déchets radioactifs de base. Ces barreaux sont donc extraits à intervalles réguliers (pour être remplacés par des neufs) et plongés dans une piscine dite  de refroidissement et d'atténuation des rayonnements dangereux émanant des produits de fission, et ce pendant 2 à 3 ans. Ces barreaux sont ensuite transportés dans des conteneurs spéciaux dits "châteaux" (épais et lourds pour la réduction des radiations traversant les parois du conteneur). Ces barreaux sont ensuite acheminés à l'usine de la Hague pour être traités afin de séparer les produits de fission (véritables déchets radioactifs) des produits pouvant être utilisés de nouveau, à savoir l'uranium 235 enrichi (subsiduel), l'uranium 238, le plutonium 239 créé dans le réacteur, afin d'être mélangés à du combustible "neuf" (uranium enrichi). Les produits de fission sont les véritables déchets principaux : leur volume actuel à la Hague est de l'ordre de 1000 M depuis la mise en marche de l'usine. Les réacteurs à neutrons rapides devaient permettre de traiter une partie de ces déchets en les transformant en produits moins dangereux ! Ils restent dans l'attente de la relance de réacteurs spécifiques à neutrons rapides, relance toujours pas envisagée ! Cependant avec la relance mondiale de réacteurs EPR, la question reviendra à l'ordre du jour : Mais quand ?

-4-2-b- les déchets auxiliaires produits par les rayonnements nucléaires issus du réacteur

Ces déchets sont d'abord les matériels et équipements (vêtements, produits divers, eaux de la piscine) puis les grosses tuyauteries, les auxiliaires (pompes, appareils de mesure et de pilotage).

Les déchets légers sont faiblement radioactifs, mais ils doivent cependant être stockés car leur durée de vie active est variable selon les pollutions nucléaires.Ces déchets font l'objet de projet de stockage (après compression et parfois vitrification) dans des sites ultra protégés comme des mines souterraines à forte profondeur sans humidité. (spécifiques comme à Bure) (ou dans des mines de sel désaffectées en Allemagne).

Les déchets fortement radioactifs (échangeurs primaires, pompes...) sont stockés et nettoyés, mais il reste une radioactivité de la masse de ces pièces : pour les radioactivités fortes à faible durée de vie, la décroissance de la radioactivité est rapide ; par contre, dans ces pièces il y a aussi de la radioactivité faible ou moyenne à longue durée de vie, suffisamment intense pour stocker et isoler les pièces de la présence humaine ! Ces déchets en l'état posent problèmes.

-4-2-c- les déchets en provenance du démantèlement complet des réacteurs

En cas d'arrêt définitif d'un réacteur nucléaire d'expérimentation scientifique ou de centrale nucléaire, il est impératif de traiter l'avenir du site avec tous ses équipements nucléaires ! Des opérations de démantèlement sont en cours comme à Brennilis ou à Chooz. Ces opérations sont prévues durer plusieurs dizaines d'années (dont une partie dans l'attente d'une baisse des radiations). Les lieux de stockage et de retraitement éventuel des déchets ne sont pas définitivement figés ! Et dans les opérations de casse des bétons, de sciage des métaux, il y a des poussières qui se répandent dans l'atmosphère et polluent le site !

On ne sait vraiment pas pourquoi il faut démanteler ces centrales (après avoir récupérer certains équipements) car le démantèlement consiste surtout en un déplacement de produits et matériaux pollués par la radioactivité ; radioactivité qui ne disparait pas dans les opérations de démantèlement. Et il faut trouver un lieu de stockage qui convienne à tout le monde ! Et qui soit sûr pendant des siècles et même des millénaires !

-4-2-d- Confinement sur place des réacteurs nucléaires sans démantèlement complet ?

Sur les sites actuels, clos et bien contrôlés du fait de la présence des réacteurs en fonctionnement, il est possible de "se promener autour de l'enceinte béton bunker de protection et même sur son toit" sans protection spéciale, comme l'on fait des manifestants anti-nucléaires : si le réacteur était considéré "à l'arrêt", c'est-à-dire sans production d'électricité du fait d'opérations de maintenance et/ou de changement de combustible (cela se fait par tiers à chaque fois, les deux autres tiers restant en place tout en émettant des radiations nucléaires (niveau réduit du fait des barres de contrôle réduisant fortment la puissance), la cuve du réacteur n'était jamais vidée de son combustible. Cette "vidange" est seulement nécessaire en cas d'interventions sur le circuit primaire nécessistant la vidange de la cuve : ce qui est très rare et exceptionnel même !

Une fois les épingles de combustible retirées en totalité et déposées dans les piscines, il est possible de déposer dans la grande enceinte béton des composants du circuit primaire très radioactifs, puis de les figer dans l'enceinte avec un ciment maigre ou béton très "léger en ciment" peu chargé en eau/humidité pour qu'il reste en demande d'humidité.

Les autres équipements (partie des échangeurs/bouilleurs non directement en contact avec l'eau radioactive du circuit primaire, éventuellement quelques auxiliaires du turboalternateur considérées comme trop radioactives),sont alors regroupés dans un autre bâtiment différent et adjacent de l'enceinte principale de très forte épaisseur. Ce bâtiment (avec des parois épaissees de béton), contenant des déchets est alors rempli intégralement de ciment maigre.

En avant-dernière opération une couverture résistante et étanche, comme des feuilles de plomb de très forte épaisseur (de l'ordre du cm) coiffe et enveloppe les deux bâtiments, avant de recouvrir le tout d'une carapace de béton de plusieurs mètres d'épaisseur mais avec des armatures (en acier) réduites par rapport à l'enceinte principale. Cette couverture de béton (à étancher si possible) est une protection supplémentaire permettant de déposer au-dessus des installations sans occupation permanente par des humains ou animaux.

 De cette façon le site actuel de la centrale déjà occupé de bureaux, de laboratoires, d'ateliers ,de postes de transformation électrique de puissance, redevient disponible pour d'autres activités, comme des centres de stockage de Data, des unités de production d'hydrogène par électrolyse etc... sans qu'il soit nécessaire de procéder à de nouvelles enquêtes publiques, d'où des gains de temps et des terrains de grande surface disponibles ! Ils ne seront que partiellement recouverts de un ou plusieurs domes (ou pyramides). Nota : il a déjà été prouvé que le démontage des tuyauteries dans les grandes tours de refroidissement/condensention, est suffisant et n'impose pas le démantèlement des parois des tours !

Avantages de cette solution simple par rapport au démantèlement total :

C'est une solution rapide à mettre en oeuvre, demandant moins de délais globaux,

beaucoup moins onéreuse, (de 5 à 10 fois moins coûteuse),

permettant un rapide réaménagement du site avec des activités nouvelles pouvant nécessiter quelques mesures de sécurité et de protection, déjà en oeuvre pour les sites des centrales nucléaires. Il est à noter que pour l'intallation des EPR de nouvelle génération, ces réacteurs seront construits sur des sites de centrales existantes, bien avant l'arrêt ou le "démantèlement", des anciennes centrales ; donc c'est déjà un premier pas vers la solution proposée de "confinement sur place" !

 

-5- La  DEMOGRAHIE IGNOREE !

Les verts se veulent les protecteurs de la biodiversité et donc de la planète. C'est une louable intention, mais elle se limite trop souvent à combattre l'action néfaste des humains, presqu'exclusivement des blancs occidentaux qui sont à l'origine du développement de l'ère industrielle, avec l'utilisation massive du charbon puis des hydrocarbures liquides et gazeux. Cette ère est liée au développement des Lumières, (des sciences, des mathémathiques et des technologies). Les autres humains sont en demande de modernité, de produits industriels et de confort (voitures, équipements électroménagers, chauffage et climatisation, transports aériens, équipements de santé... et aussi de bonne nourriture variée et équilibrée, 

Ces demandes sont justifiées par l'égalitarisme promu pour tous les hommes pour chaque homme ! Ce qui implique que la consommation d'énergies carbonnées (dans un premier temps) va aller en s'amplifiant du fait de l'aspiration légitime à une vie un peu plus agréable et surtout du fait de la grande croissance démographique mondiale !

De 8 Mds d'humains actuellement la population mondiale va s'élever vers 8,5 Mds en 2030 et 9,6 à 10 Mds en 2050 ! Un gain de 20 à 25% qui pesera lourd sur les émissions de COet qui ne sera pas compensé par les maigres réductions que "l'Occident s'impose" à lui-même.

En ce qui concerne l'Afrique les prévisions vont de 1,2 Mds habitants en 2017 à 2,5 Mds en 2050 et 4,4 Mds en 2100 Elle sera la grande contributrice à la croissance de la démographie mondiale.

 "Sauf si" ou "A moins que".... une véritable politique de régulation des naissances, de contrôle de la fécondité soit mise en place, donc soit imposée "mais par quelle autorité reconnue ?" Autorités religieuses ou politiques ? Et politique de régulation des naissances étendues partout sur la planète ! La CHINE a réussi dans la douleur à imposer une telle politique (un seul enfant par femme, avec quelques exceptions pour des minorités et des contournements par absence de déclaration de naissances (environ 50 millions de chinois sont des "sans papiers", des "immigrés de l'intérieur")). La CHINE a pu ainsi favoriser son développement économique, à un rythme très soutenu contrairement à l'INDE sans politique de limitation des naissances.

Ni les Ecolos dûment patentés, ni la meute de délégations aux différentes COP mondialisées, n'insistent sur la mise en oeuvre indispensable non seulement de l'arrêt de la croissance démographique mondiale mais surtout de sa réduction progressive programmée !

 

CONCLUSION GENERALE

Si le réchauffement climatique anthropique et ses conséquences catastrophiques sont une quasi certitude, les solutions imposées par des Khmers verts et par des politiques portés par un même courant "moutonnier" et "populiste", demandent à être analysées sérieusement et à être débattue, si nécessaire lorsque plusieurs solutions sont envisageables. Le pouvoir doit être partagé pour que ses décisions soient plus facilement admises par TOUS !


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9 réactions à cet article    


  • charlyposte charlyposte 9 novembre 2023 12:42

    La question est donc : pour qui bosse un escrolo en culotte courte de corps et d’esprit le pif dans les LÉGO en buvant du Coca-Cola jusqu’à plus soif  ???


    • sylvain sylvain 9 novembre 2023 14:25

      c’est fatiguant ces generalites. « Les ecolos » ca n’existe pas, pas plus que « les feministes », qui se faisaient remonter les brettelles dans un article il y a peu.

      Il faut arreter de confondre la communication des medias oligarchiques sur « les ecolos » ou « les feministes » avec ce que peuvent representer ces groupes dans la realite


      • Les escologistes sont des politiciens pas des scientifiques .

        les escrologistes = des tepus du W E F .... donc des NAZIS ...


        • Clocel Clocel 12 novembre 2023 08:46

          L’écologie, c’est de la militance à pas cher, pas besoin de s’éduquer, de s’instruire, de bons sentiments, des mantras à vomir en toutes circonstances, bref, une bonne religion pour des esprits « simples » aspirant à ne pas trop se casser le cul pour dominer ses semblables depuis son canapé « équitable ».

          Les bilans catastrophiques de cette idéologie de merde risquent d’exploser les plafonds de la connerie humaine, la période de dégrisement passée, on va faire un bon considérable dans la compréhension de la manipulation de masse.

          Les graines du totalitarisme 3.0 sont semées, voyons ce que va donner, la situation à Gaza donne une idée de ce à quoi on peut s’attendre.


          • charlyposte charlyposte 12 novembre 2023 09:25

            @Clocel
            C’est pour quand des manifs jours et nuits made in escrolos contre les sports d’hiver ( 3000 stations de ski en France smiley contre les bateaux de croisière ! contre l’aviation à outrance ! contre le libre échange sans queue ni tête ! contre les tankers ! contre les délestages en mer ! la pêche intensive sans foi ni loi !..............la liste est encore tristement longue smiley y sont ou nos supers escrolos anti-oligarchiques ???


          • charlyposte charlyposte 12 novembre 2023 09:16

            Un escrolo me souffle à l’oreille qu’il en a ras le bol d’être la voiture balai des lobbies du tout électrique, des batteries pour tout et tout le temps, des éoliennes pour embellir et aérer nos villages, des panneaux voltaïques qui remplissent et dénaturent nos campagnes en envoyant dans l’espace 100 fois plus de gaz à effet de serre qu’un beau champs d’herbe ou simili.... etc....etc smiley

            ______________

            Y sont même capable de nous dire que le LITHIUM, LE NICKEL, LE CUIVRE...etc ! c’est trop bon pour la santé et sans danger ! comme l’amiante au temps de sa gloire ? smiley


            • yakafokon 22 novembre 2023 10:26

              Un fait indiscutable, qui a été soigneusement dissimulé à l’opinion publique, est la présence du loup dans les Pyrénées, tant côté français qu’espagnol.

              Ce canidé, que les bergers avaient pu éliminer au cours des siècles passés, pour protéger leurs troupeaux, est en train de devenir envahissant, au point que des battues sont organisées pour en limiter le nombre !

              Question : mais d’où vient le loup « moderne » ?

              Les écologistes sont allés le chercher en Slovénie ( l’un des pays résultant de l’agression de l’ex-Yougoslavie par les Etats-Unis et leurs esclaves de l’Union Européenne ).

              La Slovénie ( capitale Ljubljana ) est un pays forestier à 53 %, où il y a même des forêts primaires datant de la préhistoire ( forêts protégées par le gouvernement ).

              Dans ces forêts, où l’on trouve des guépards, des ours, et toute une faune animale, le loup n’a aucune difficulté à assurer sa subsistance.

              Mais ceux qui ont été « déportés » dans les Pyrénées, ne peuvent se nourrir qu’avec le gibier qui leur a été généreusement offert par les écologistes : les troupeaux de moutons et de chèvres français et espagnol !

              L’exemple même de l’inconscience idéologique, poussée à son paroxysme !

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hugo BOTOPO


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