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Accueil du site > Actualités > Environnement > Les écolos ont oublié de muscler le gavial

Les écolos ont oublié de muscler le gavial

Les écolos ont quelquefois de bonnes idées, généreuses et altruistes, les résultats sont hélas souvent piteux et onéreux. Le gavial, (gavialis gangecticus) crocodile fluvial débonnaire au long museau qui ne mange que du poisson est en voie de disparition dans les fleuves himalayens et tout particulièrement au Népal où il vit dans la région de basse altitude du Teraï. De bonnes âmes à la fibre verte se sont préoccupées de son triste sort et ont tenté depuis plus de trente ans de sauver l’espèce en la réintroduisant dans son milieu naturel. Des fonds ont été débloqués pour élever des petits gavials en bassin et les relâcher dans les fleuves une fois suffisamment grands pour qu’ils puissent se débrouiller seuls. Tout le petit monde de la protection de la nature était heureux, satisfait du devoir accompli. Le gavial n’est pas dangereux pour l’homme, son cuir est inutilisable en maroquinerie et il ne se retrouve pas à la table des touristes revenus de trekking dans les montagnes.

Hélas, le bout de son museau présente une proéminence cornée appelé gara qui est appréciée des Chinois comme aphrodisiaque, bien moins coûteux que la corne de rhinocéros. Ils avaient pensé à tout, les écolos, même à des programmes de sensibilisation des populations népalaise et une aide à la pisciculture en bassin, histoire de ne pas déranger les gavials avec des filets des hameçons et des harpons. Ils avaient éduqué les pêcheurs népalais au concept du « gavial friendly » à grand renfort de séances de sensibilisation. Ils avaient même demandé aux Népalais de traquer les potentiels braconniers. Mais après trente ans d’effort, les gavials prélevés pour étude étaient bien maigrichons, pire l’animal qui atteignait jadis de 5 à 7 mètres une fois adulte, n’arrivait plus à atteindre cette taille, il crevait jeune ou restait chétif. Alors, à la suite d’un comptage scientifique, les experts ont évalués à mille, le nombre des gavials dans les fleuves népalais, alors qu’ils avaient été réintroduits des centaines, si ce n’est des milliers de jeunes depuis plus de trente ans. La nuisance causée par les Chinois, prédateurs ataviques bien connus dans l’imaginaire occidental et par la pollution népalaise riveraine n’expliquaient pas tout, loin de là. Les jeunes gavials réintroduits dans la nature étaient trop patauds pour arriver à attraper du poisson à contrecourant. Ils mourraient de faiblesse, si ce n’est de faim. On les avait élevés dans des bassins en les nourrissant en leur jetant du poisson comme à de vulgaires saumons d’élevage. Ils ne savaient pas pêcher en eau à écoulement rapide, voire torrentiel. Bref, ils étaient aussi nases que des animaux de cirques relâchés dans la nature.

L’erreur magistrale des scientifiques écolos étaient d’avoir remis à l’eau des gavials gringalets, pas assez musclés. Il aurait fallu muscler les gavials ! C’est le mot exact du représentant de la fondation Lacoste, lors des interviews. Malheureusement pour les bestioles, on ne l’a pas fait. A la décharge de ce projet louable, bien plus spectaculaire que la protection du scarabée pique-prune dans les marronniers de la Charente, ce n’est pas du tout évident de muscler un gavial. Il aurait été nécessaire d’élever des jeunes dans une sorte de chenal en pente avec un fort courant pour reconstituer le milieu naturel du sympathique saurien. Inutile de dire qu’en dehors d’obstacles techniques quasi insurmontables, le prix d’une telle initiative aurait coûté bien plus qu’un transfert de deux pandas. Cependant, quitte à dépenser des millions, autant se donner les moyens du résultat escompté. Le recours à des hydrauliciens et à des ingénieurs spécialisés dans la mécanique des fluides devraient venir à bout du problème. Faire une sorte d’Aquaboulevard au Népal dans un torrent reconstitué avec pente, courant, tourbillons et contrecourant est faisable et peut se réserver payant à terme. Mais il faudrait y associer un marketing touristique agressif pour rentabiliser l’opération. Si Paris vaut bien une messe, le Gange, le Kosi, le Narayani et le Karnali valent bien un effort pour le gavial.

La marque Lacoste a tout de suite compris que la défense du gavial pouvait la rendre attrayante aux défenseurs de la nature, (et de ce fait doper ses ventes) elle a donc sponsorisé des experts supposés capables de protéger le gavial. En 2009, la campagne « Save your logo » de la marque au crocodile a même intéressé Borloo et Woerth. Il est vrai que Lacoste avait injecté 1.5 million d’euros dans l’affaire. Hélas, elle a continué dans la ligne de protection initiée depuis trente ans comme celle initiée par le FDB, Fonds de Dotation pour la Biodiversité. Lacoste n’a pas réussi à muscler le gavial, mais son action a de quoi plaire aux naïfs, aux amoureux du commerce équitable, aux défenseurs de la nature sauvage, incapables de comprendre que l’alibi écolo est devenu un outil de marketing. Malgré les efforts d’associations et de fondations comme la ferme aux crocodiles, SOS Crocodiles ou autre CEPA, l’avenir du gavial se retrouve plutôt dans des parcs animaliers, zoos et fermes d’élevage comme pour les tigres, les ours ou les loups. La réintroduction dans la nature à proximité des populations semble aléatoire, même en dépensant des sommes astronomiques.

La « science » des écolos est souvent du même acabit, onéreuse, irréaliste et totalement à côté des contraintes de la nature et de l’économie, même si elle part de bons sentiments. Le gavial, tout comme toute autre espèce animale mérite d’être protégée, mais faut-il dépenser des millions en pure perte, pour montrer son intérêt porté à la nature ? La plupart des mesures des écolos sont souvent de doux rêves dispendieux réalisés sans préparation ou insuffisamment préparés tout comme de nombreux projets humanitaires, plus vitrine idéologique que véritable objectif de sauvegarde ou de mise en valeur des sites. Trop de professeurs Nimbus exaltés proposent des solutions irréalistes ou trop coûteuse ; cette histoire de gavial n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.


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38 réactions à cet article    


  • Georges Yang 20 janvier 2012 08:48

    J’ai fait volontairement bref pour ne pas tourner au pamphlet avec des tonnes de liens et d’analogies


  • LE CHAT LE CHAT 20 janvier 2012 15:38

    le bec est adapté à attraper le poisson , similaire à celui du dauphin d’eau douce ou des poissons comme l’orphie  , préférable à la morsure de bien des molosses ...


  • ARMINIUS ARMINIUS 21 janvier 2012 10:27

    Des étudiants pour transmettre un savoir-faire ? c’est un peu contradictoire non ?


  • ARMINIUS ARMINIUS 20 janvier 2012 08:48

    Ne jetez pas le bébé gavial avec l’eau du bayou ! Ils ont au moins le mérite d’avoir essayé ! Les écolos ne sont pas de doux rêveurs style professeur nimbus, mais des jeunes hyper motivés( il le faut vu le bas niveau de leur salaire) qui nous rappellent que les ressources de la planète ne sont pas inépuisables, qui pratiquent une philosophie proche de celle de l’indien Amérique avant le débarquement des colons-,qui après les avoir exterminés ont commencé à saloper la planète. Entre autres les écolos ont réussi à sauver les crapauds d’une mort certaine en créant des crapaudromes leur faisant franchir les infrastructures humaines les séparant de leurs lieux de reproduction. Or tout le monde sait que le crapaud est indispensable à la lutte contre les nuisibles...même Christine Boutin qui a voté pour le projet ( son cousinage de grenouille de bénitier aidant) Quant à Lacoste il ferait mieux de ravaler ses larmes de crocodile ( le seul truc qui reste de qualité sur sa chemise) et à se mettre au coton équitable...on aurait ainsi plus de plaisir à se faire...par ses prix exhorbitants !


    • Georges Yang 20 janvier 2012 08:52

      Ce n’est pas la défense de la nature qui me gène mais l’innéficacité et le gaspillage

      On voit encore pire dans l’humanitaire


    • Georges Yang 20 janvier 2012 16:28

      Actias

      Reconnaissez qu’il y a un nombre non néglgeable d’escrocs, d’incapable, de fous furieux, de démagogues et

       d’intolérants parmi la nébuleuse écolo


    • ARMINIUS ARMINIUS 20 janvier 2012 09:01

      Alors là je vous reçois 5 sur 5, il faut faire une distinction entre les instances dirigeantes du WWF, par exemple, qui se gavent de leur importance et acceptent les Ukases de leurs sponsors contre de confortables revenus et les obscurs ( et pourtant avec grade) du terrain, sous payés parce qu’hyper motivés...je pense qu’il en est de même pour la plupart des ONG...


      • Ruut Ruut 20 janvier 2012 09:13

        Triste histoire.
        L’enfer est pavée de bonnes intentions.
        Quand au paradis il est remplis d’intérêts égoïstes qui ont profité a d’autres.

        Il Faut toujours se méfier de la bonne parole. Les prêcheurs ne sont jamais les payeurs.


        • caramico 20 janvier 2012 10:07

          Obnubilés par leurs performances sexuelles médiocres, les mâles asiatiques (pas tous) massacrent la faune sauvage, avec des croyances moyenâgeuses.
          Vite, vite, inventons un médicament miracle !


          • jef88 jef88 20 janvier 2012 15:59

            LE VIAGRA !!!


          • LE CHAT LE CHAT 20 janvier 2012 11:36

            au moins ces écolos là font quelque chose pour tenter de préserver la biodiversité !
            on voit pas beaucoup Efa Choly sur ce terrain là chez nous ......


            • gordon71 gordon71 20 janvier 2012 13:40

              bel exemple d’écologie idéologique et romantique
              (il ne manque que la facture de cette expérience et les multiples communications universitaires qui ont du en faire la promo)

              l’urgence est de défendre les véritables protecteurs de la nature non pas ceux qui la rêvent devant leur écran mais ceux qui vivent avec elle, qui l’entretiennent et la font vivre en défendant les territoires les paysans et les chasseurs entre autres exemples 

               plutôt de les matraquer de taxes et de circulaires à la con pondues par des crânes d’oeufs à Bruxelles


              • Georges Yang 20 janvier 2012 13:44

                Pour avoir une idée de la facture

                Lacoste a claqué 1.5 million d’euros en 2 ans, l’affaire dure depuis environ 30 ans,

                Multipliez au moins par 10


              • TSS 20 janvier 2012 17:42

                 l’urgence est de défendre les véritables protecteurs de la nature non pas ceux qui la rêvent devant leur écran mais ceux qui vivent avec elle, qui l’entretiennent et la font vivre en défendant les territoires les paysans et les chasseurs entre autres exemples

                Vous plaisantez,je presume !!

                Depuis 70 ans que je vis parmis les agriculteurs et les chasseurs(souvent les mêmes)

                 je n’en ai pas vraiment vu un amoureux de la nature sauf à aimer ce qu"elle lui rapporte ... !!


              • gordon71 gordon71 20 janvier 2012 20:28

                ce n’est pas incompatible


                vous vivez de quoi monsieur de l’air du temps ?

              • gordon71 gordon71 20 janvier 2012 20:40

                pardon ,rien que le terme « amoureux de la nature » tout un poème

                 tout est dit dans ce terme qu’on croirait tiré de la littérature d’adolescentes 

                la « nature » n’a pas besoin d’« amoureux » mais de gens capable de vivre en équilibre avec elle

                équilibre entre exploitation raisonnée, mise en valeur , entretien, utilisations de loisirs
                espaces sauvages, réserves naturelles etc..

                je vous signale que la réintroduction des ours ou les sentiers découvertes sont aussi une exploitation de la ressource naturelle alors qui aime la « nature » et d’abord qu’est ce que la « nature » dans un pays qui a modelé ses paysages « naturels » deopuis 10 000 ans au moins ?


              • gordon71 gordon71 20 janvier 2012 21:36

                 morne à pleurer


                non juste réelle 

                et chaque fois que je rencontre ce genre de prose romantique de la part des « amoureux de la nature » je vous jure que je me marre grave 

                heureusement pour la nature, que les « sauveurs de gavial » bien que dépensiers et inconséquents sont encore peu nombreux et que les défenseurs de la nature sont plus prolifiques en études et en communication qu’en actes.

              • TSS 21 janvier 2012 00:46

                pardon ,rien que le terme « amoureux de la nature » tout un poème

                 tout est dit dans ce terme qu’on croirait tiré de la littérature d’adolescentes

                Ecoutez les representants de la FNSEA quand ils chantent leur amour de la nature

                estimé en €uros à chaque apparition à la télé (on veut des subventions).

                les cerealiers ,que je connais bien,n’ont strictement rien à faire de l’environnement ni

                des gens qui habitent autour de leurs exploitations !

                leur amour de la nature leur a fait detruire toutes les haies qui genaient leurs

                 barres de coupe(le remembrement) et maintenant ils les replantent car ils ont

                 enfin compris que les anciens etaient moins c... qu’eux... !!

                 


              • gordon71 gordon71 21 janvier 2012 04:54

                vrai 


                les paysans ne détiennent pas la vérité à eux tout seuls et ils sont capables parfois de reconnaître leurs erreurs 
                (je ne suis pas représentant du syndicat majoritaire promoteur de la PAC)

              • gordon71 gordon71 21 janvier 2012 10:24

                a vous lire je crois que vous réduisez l’écologie à la rêverie sur l’âge d’or ou le paradis perdu, peut être doublée d’une sensibilité médiatique à la souffrance animale de telle ou telle espèce élevée de temps à autre au statut de victime absolue à sauver 


                l’écologie si elle a un sens inclut l’homme et ses activités dans sa réflexion
                 et n’oppose pas nature et culture sauf à penser comme les adeptes de la deep ecology, qui considèrent que « la nature » est plus précieuse que l’humanité qui la met en danger, 
                et donc qu’il faut souhaiter la disparition de celle ci ou au moins une formidable régression de ses prétentions.

              • ARMINIUS ARMINIUS 21 janvier 2012 10:34

                Les chasseurs pour défendre la nature, Je voudrais avoir l’avis du faisan à ce sujet ( élevé pour être massacré) Quant aux paysans, ceux qui restent se battent avec leurs traites (de banque pas de vaches !) et n’ont pas le temps de s’intéresser à l’écologie...
                Quant aux « cranes d’oeuf »de Bruxelles il faudrait en finir avec ces clichés d’histoires de comptoir qui ne sont drôles que quand elles sont brèves.


              • gordon71 gordon71 21 janvier 2012 10:41

                encore une fois que vous le vouliez ou non les chasseurs et les paysans mais je pourrais ajouter les apiculteurs, le forestiers, les éleveurs de Gibiers, et d’autres existent encore, pour combien de temps je ne sais 


                tous ces gens exploitent le vivant, et pour l’exploiter, l’entretiennent, plus ou moins bien j’en conviens

                ce lien entre nature et paysans date juste de 6000 ans , il aurait éclos en mésopotamie, mais il faut surement le remplacer par autre chose j’attends votre proposition.....



              • foufouille foufouille 21 janvier 2012 12:48

                "

                leur amour de la nature leur a fait detruire toutes les haies qui genaient leurs

                 barres de coupe(le remembrement) et maintenant ils les replantent car ils ont

                 enfin compris que les anciens etaient moins c... qu’eux... !!"

                faux ca vient des technocrates

                les haies comme les arbres ne sont pas comptes comme terres agricoles


              • Georges Yang 20 janvier 2012 14:47

                Ce n’est pas moi qui a supprimé les glapissements de Morice


                • Georges Yang 20 janvier 2012 18:19

                  Ce soir, j’ai finalement trouvé un « maigre » pas trop gros ! Pour la blanquette, j’envisage une application pratique lors de mon retour via Nairobi

                  Beaucoup de civilisations asiatiques, bien que non contaminées par les 3 monothéismes, ont des problèmes face à la sexualité

                  Les « déviances » que l’on retrouve tant de le Kama-Sutra que dans l’art érotique chinois ou japonais ne concernaient qu’une élite, le peuple et désoprmais les nouveaux riches sont stressés (et surtout nombreux)

                  Ce qui ne concernait que quelques rares jouisseurs ne mettait pas en danger les espèces, c’est le nombre qui est dangereux et pas seulement au niveau des aphrodisiaques

                  Cela dit, avec le Viagra, toute cette pharmacopée va devenir obsolète

                   


                • Vipère Vipère 20 janvier 2012 15:03

                  Bonjour Georges Yang


                   smiley Muscler le gavial ???

                  Cornedebouc, et les kiné ! 

                  A-t-on pensé aux thérapeutes du muscle ???

                  • morice morice 20 janvier 2012 15:34

                    Par Georges Yang (xxx.xxx.xxx.204) 20 janvier 14:47

                    Ce n’est pas moi qui a supprimé les glapissements de Morice

                    non, et il est vrai que vous connnaissez particulièrement bien l’Eurasie : d’ailleurs, vous l’avez dit vous-même :

                    Par Georges Yang (xxx.xxx.xxx.204) 14 mars 2010 10:40

                    Je suis comme vous ce que l’on appelait jadis un eurasien et me sens totalement français sans honte pour mon origine chinoise. Et j’ai aussi subi des insultes et ce que l’on appelle aujourd’hui des discriminations. Mais je suis français, je ne vois pas ce que je pourrais être d’autre étant né à Paris. Je suis prêt à cogner ceux qui m’insultent, ils sont cependant rares, je ne me laisse jamais quiconque me marcher sur les pieds, mais je ne revendique aucun communautarisme.
                     Plus je vis à l’étranger, plus je me sens français en acceptant qualités et défaut de ce peuple.
                    Relisez mon texte et vous comprendrez mieux ma position.

                    mais si c’est moi qui le dit, vous me traitez de raciste....

                    on attend que vous cogniez, alors....



                    • Georges Yang 20 janvier 2012 15:57

                      Morice

                      Pauvre débile, c’est bien vous qui avez écrit chinetoque !

                      Je me fous de votre avis, mais essayez tout de même d’écrire moins mal, vos articles sont indigestes, confus et ridicules, vous êtes la quintessence du pauvre type


                    • Georges Yang 20 janvier 2012 16:10

                      Vous arrivez en cours de débat, je ne fais que répondre aux insultes du cuistre Morice, mais ses commentaires ont été supprimés par la modération


                    • antonio 20 janvier 2012 16:28

                      On ne fait pas de la « bonne écologie  » avec de bons sentiments !


                      • TSS 20 janvier 2012 17:49

                        le coût du combustible nucléaire est 15% du prix de l’électricité vendue par EDF, soit un cout marginal 6,6 fois moins cher (le dernier Kwh produit, une fois la centrale lancée et les gens bossant ...), vendu 13cts en stdt

                        renseignez vous !! quand un ajoute aux prix de production le coût du demantelement et du

                        stockage« ad vitam eternam » des combustibles,cela revient beaucoup plus cher que l’eolien

                        ou le photovoltaïque... !!


                      • Georges Yang 20 janvier 2012 17:54

                        Encore un anti nucléaire hystérique !


                      • TSS 20 janvier 2012 18:03

                        pas hysterique....pragmatique, monsieur le medecin de mes deux... !!


                      • Georges Yang 20 janvier 2012 20:26

                        les écolos seraient comiques s’ils ne mettaient en danger l’économie du pays tout comme le Sarkozy qu’ils combattent avec les mêmes lubies


                      • amipb amipb 20 janvier 2012 21:49

                        Pour l’instant, ce ne sont pas les « hystériques écolos » qui détruisent la planète. Bien au contraire.

                        Mais toute cette haine de l’écologie et de ceux qui aimeraient l’enseigner semble indiquer une chose : cette philosophie gagne du terrain et fait peur aux habitués de l’exploitation aveugle des ressources et de la vie.

                        Espérons qu’un jour certains ici comprendront que l’on ne se chaffe pas en brûlant le bois de sa maison. Mais il y a encore beaucoup de chemin à faire.


                      • Annie 20 janvier 2012 20:28

                        Bonsoir George,
                        J’ai vraiment apprécié l’article. J’ai une question pour vous qui n’est pas un piège, mais votre point de vue sur cette question m’intéresse, ne serait-ce que parce que je n’arrive pas à trouver de réponse qui me satisfasse.
                        Pensez-vous qu’il faille aider les pasteurs nomades ou laisser disparaître un mode de vie de moins en moins « sustainable » ?


                        • Georges Yang 21 janvier 2012 08:33

                          Annie

                          Le nomadisme est inéluctablement condamné Remplacer le bétail crevé c’est tout juste reculer l"échéance

                          Seuls ceux qui feront semblant pour les touristes arriveront à s’en tirer

                          L’élevage doit être rentable, soit en grande exploitation sur paturage quand c’est possible, en étable

                          De plus le suivi vétérinaire devient de plus en plus cher quand les exploitation son petite et les troupeau réduit

                          Ensuite intervient le droit foncier qui prend de moins en moins en compte les droits de passge et d’accès à l’eau

                          Aider les éleveurs nomades est un combat d’arrière garde perdu d’avance


                        • Annie 23 janvier 2012 20:54

                          Merci George,
                          de votre réponse. Je m’y attendais un peu. Je serai presque d’accord avec vous, mais j’ai vu lorsque j’étais en France un programme Ushaïa sur une région du Tchad que je ne connaissais pas du tout et sur la vie que menaient ces pasteurs nomades. Bien sûr que leur mode de vie n’est pas économiquement viable, mais cela doit-il être le critère de leur disparition ? Désolée de cette réponse tardive.

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