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Les méthodes de valorisation de l’environnement

Les méthodes de valorisation de l’environnement se proposent de mesurer la modification du bien être des individus, associée à une amélioration ou une détérioration de la qualité des services rendus par l’environnement.


Introduction
 
Il est aujourd’hui admis que la voie qui mène à un développement durable passe par une meilleure intégration des facteurs économiques dans les prises de décision relative à l’environnement, en particulier par le recours aux techniques économiques pour l’évaluation des projets et des politiques. De nombreux effets sur l’environnement ont des causes économiques et la compréhension de ces facteurs peut être un préalable à la définition de la politique de l’environnement.

1- Principales causes de la dégradation de l’environnement

La dégradation de l’environnement est due à 2 causes principales à savoir : les défaillances du marché et les défaillances du gouvernement.

Les défaillances du marché résultent du fait que ces derniers ne fonctionnent pas bien ou sont totalement inexistants pour certains biens et services. Les prix engendrés par ces marchés ne reflètent pas la vraie valeur des ressources. Ils donnent des informations trompeuses quant à la rareté du bien et ne fournissent que des incitations inadéquates à la gestion, à l’utilisation efficiente et à la conservation des ressources naturelles (Penayotou, 1993 in O.C.D.E., 1996).
Les principales sources de défaillances du marché se présentent comme suit : Les externalités, les éléments du patrimoine naturel auquel aucun prix n’est attribué et l’absence du marché pour certains biens, les biens publics, ignorance et incertitude, vision à court terme, irréversibilité, etc.

La défaillance des politiques constitue l’autre grande cause de dégradation de l’environnement. Les défaillances des gouvernements en matière d’environnement peuvent être dues aux incitations fiscales et subventions, à la faiblesse des prix de certains produits, etc.

La recréation est assimilée à une forme de "consommation" de biens de l’environnement et peut être nuisible à l’actif naturel si aucun prix n’est appliqué. En effet, l’instauration d’un prix raisonnable d’accès au site récréatif peut réduire la pression sur lui afin d’atteindre, sans la dépasser, la charge maximale supportable par le site et générer des recettes pour couvrir les coûts d’aménagement et de gestion.

2- Les méthodes de valorisation de l’environnement

2-1- Application des méthodes de valorisation de l’environnement

De nombreux problèmes résultent du fait que les ressources environnementales ne font pas l’objet d’une évaluation. Avant de détailler les différentes méthodes de valorisation des biens de l’environnement, commençons d’abord par discuter la fiabilité de ces techniques.

La réponse varie selon les pays. Aux USA, certaines techniques sont officiellement reconnues et intégrées dans l’analyse coûts bénéfices de toute réglementation proposée par l’administration. Ces méthodes sont également reconnues par les tribunaux américains pour évaluer les dommages subis à l’environnement. Plusieurs pays d’Europe (Grande Bretagne, Allemagne, Norvège, Hollande, Danemark…), de façon moins officielle, intègrent ces méthodes pour évaluer les bénéfices de protection de l’environnement et mettre en place une politique de gestion des actifs naturels (Barde et Pearce, 1991 in Desaigues et Point, 1993).
Au Maroc, l’application de ces méthodes reste à l’état embryonnaire et le nombre de travaux utilisant ces techniques est très faible. Seulement deux études sont à signaler : celle de Khattabi (1997) et Belhaj (1998).

2-2- Les techniques d’évaluation de l’environnement

La valeur d’un bien ou d’un service découle de sa rareté. Un air pur ou un beau paysage n’ont pas de valeur économique tant que tout y ont librement accès. Si l’air devient pollué ou le paysage gâché par les constructions, les ressources deviennent de plus en plus rares. Les individus commencent à manifester leurs préférences pour la qualité de l’environnement.

Les méthodes de valorisation de l’environnement se proposent de mesurer la modification du bien être des individus, associée à une amélioration ou une détérioration de la qualité des services rendus par l’environnement. Elle se manifeste par la somme d’argent que les gens accepteraient de payer, soit pour jouir des services rendus par l’actif naturel, soit pour conserver ce droit pour les générations futures ou par simple altruisme tout en sachant qu’ils n’en retiendront jamais un avantage direct (Desaigues et Point, 1993).

Les principales méthodes d’évaluation de l’environnement se présentent comme suit (O.C.D.E, 1996) :

L’évaluation monétaire des effets physiques : cette méthode permet d’évaluer toute modification dans l’environnement en observant les changements physiques intervenus et en estimant la différence qu’ils entraîneront dans la valeur des biens et services. Exemple, la pollution de l’eau dans un lac entraîne une réduction dans la quantité de poissons.

L’estimation des dépenses de protection : cette méthode exploite la relation de parfaite substituabilité qui existe entre un bien et la qualité d’un actif naturel. La détérioration de la qualité de l’environnement oblige les gens à effectuer des dépenses supplémentaires pour maintenir leur niveau d’utilité constant. 
La méthode des prix hédonistes : cette méthode est basée sur l’idée que le prix d’un bien est fonction de plusieurs caractéristiques parmi lesquelles on trouve la qualité de l’environnement. Les individus expriment leurs préférences en acceptant de débourser une somme d’argent supplémentaire pour en bénéficier.

La méthode du coût de trajet : cette méthode considère la relation de complémentarité qui existe entre une activité, généralement récréative, et un actif naturel. Elle se base sur l’idée que les dépenses (coût du temps et de voyage) engagées par les individus pour se rendre sur un site expriment en quelque sorte leurs préférences pour ce site.

Toutes les méthodes précédentes se basent sur l’observation du comportement des individus dans un marché substitut. Dans le cas ou il n’y a pas de comportement à observer, une méthode directe de révélation des préférences a été développée. Elle se base sur la reconstitution d’un marché hypothétique, dans lequel on met en vente le bien en question.

La méthode d’évaluation contingente : elle consiste à interroger une population convenablement définie sur son consentement à payer (ou à recevoir s’il s’agit d’une compensation) pour bénéficier d’une modification (ou renoncer à) de la qualité de l’environnement. L’utilisation de cette méthode a connu un développement considérable ces dernières années. En effet c’est la méthode la plus utilisée puisqu’elle permet de mesurer les valeurs d’usage, de non-usage et d’incertitude dans la valorisation des actifs naturels.

Dans le cadre de cette étude, nous allons utiliser deux méthodes à savoir la méthode d’évaluation contingente et la méthode du coût du trajet, vu que ce sont les plus utilisées dans le cadre de la quantification de la valeur récréative.

3- l’évaluation contingente

L’évaluation contingente est une forme d’étude du marché, dans laquelle le bien à l’étude est une modification de l’environnement. Elle permet par interrogation directe des individus de générer une estimation de la variation du bien-être. Elle est dite « contingente » parce que le bien ou le service ne vont pas être nécessairement fournis par l’analyste. La situation à laquelle, le répondant est exposé est hypothétique.

La méthode est attribuée à Davis (1960) qui fut le premier à l’utiliser pour estimer la valeur d’un site récréatif (Choong at al, 1998).

3-1- Domaine d’application de l’évaluation contingente

Vu sa simplicité et le développement accéléré de ses procédures, la méthode d’évaluation contingente est la plus utilisée à travers le monde. En effet, on note 1600 études et articles utilisant cette technique dans plusieurs pays et traitant de tous les sujets à savoir : le transport, sanitaire, santé, art, éducation, environnement, etc (Carson et al, 1994).

3-2- l’exercice de l’évaluation contingente

Trois décisions fondamentales doivent être prises dans l’exercice de l’évaluation contingente : le type d’entretien, la conception du questionnaire et les moyens d’obtention des informations.

3-2-1- Le type d’entretien

Les interviews peuvent être effectuées par voie postale, par téléphone ou par interview directe. Les meilleurs résultats dans l’exercice d’une évaluation contingente sont obtenus par l’interview directe avec un taux de réponse supérieur à 90%, mais elle est plus longue et plus coûteuse à réaliser (Desaigues et Point, 1993).

3-2-2- La conception du questionnaire

La conception du questionnaire est très importante. Il doit commencer par un énoncé qui décrit clairement, simplement, et de la façon la plus complète possible l’actif à valoriser. Ce dernier va permettre à l’individu d’être suffisamment informé sur le problème et de construire son évaluation contingente.

En deuxième partie, le questionnaire doit permettre de déterminer la valeur que l’enquêté attacherait à la modification de l’environnement, ou son consentement à payer.

En troisième partie, le questionnaire devra comporter une série de questions relatives aux caractéristiques socio-économiques des répondants (âge, sexe, revenu, éducation, profession…). Ces informations permettront de vérifier et d’analyser les réponses sur le consentement à payer. 

3-2-3- L’obtention des informations

Pour ce qui est de l’obtention des informations auprès des répondants, trois approches sont généralement utilisées, pour connaître le consentement à payer de l’enquêté (Choong et al, 1998). Ces approches sont :
 
  • 3-2-3-1- Le système d’enchères montantes ou descendantes
C’est la technique la plus ancienne. L’enquêteur propose un montant initial que le répondant accepte ou refuse. Selon la réponse donnée à la première valeur proposée par l’enquêteur, le répondant est demandé sur une autre offre, soit supérieure soit inférieure à l’offre initiale. 
 
  • 3-2-3-2- La question ouverte 
C’est une question directe sous la forme : « Combien accepteriez vous de payer pour pouvoir bénéficier d’une amélioration de la qualité de l’environnement ? ». Cette technique permet d’éviter le biais de l’enchère de départ, mais en revanche, le taux de non-réponse serait plus élevé et les répondants auront des problèmes dans la formulation de la valeur.
 
  • 3-2-3-3- Le choix dichotomique
Cette méthode est préférée par la NOAA Panel, car elle permet de réduire le comportement stratégique des répondants. Elle est plus proche du fonctionnement du marché et consiste à proposer une valeur à un échantillon d’individus. Si cette offre est inférieure ou égale au consentement à payer de l’individu (CAP), il va accepter, sinon, il refuse.

Considérons un individu dont la fonction d’utilité est
 
  • Ui (i, Y, X) = n (i, Y, X) + ei
  • n ( . ) : la partie observée de la fonction Utilité.
  • Y : revenu.
  • X : les caractéristiques individuelles dont dépend l’utilité.
  • i : indice, peut être égal à 0 ou 1, selon que l’individu peut accéder à l’actif naturel ou non.
  • ei : variable aléatoire (partie non observée de la fonction Utilité) .

L’individu accepte de payer le montant A comme droit d’entrée pour accéder à l’actif naturel si : n (1, Y-A, X) + e1 > n (0, Y, X) + e0 et il refusera dans le cas contraire.

D’ou la probabilité pour que l’individu accepte de payer le montant proposé est :

Prob = Prob ( n(1, Y-A, X) – n(0, Y, X) > e0 – e1 ).
Soit : e = e1 – e0    Δ n = n(1, Y-A, X) – n(0, Y, X)
F (Δ n) : la fonction de distribution cumulative.

Donc la probabilité d’accepter de payer le montant A est :

Prob = Fe (Δ n).

Les models Probit et Logit peuvent être utilisés pour estimer cette relation.
Fe (Δ n) est la fonction de répartition d’une loi normale dans le modèle Probit alors que c’est une fonction de répartition d’une variable logistique pour le modèle Logit.
Desaigues et Point (1993) affirment que les résultats obtenus par ces deux formes fonctionnelles sont très proches les uns des autres, et ne divergent que pour les valeurs extrêmes seulement.

Avec le modèle Logit : 
 
  • Prob (0) = (1+e- Δ n )-1 est la probabilité de dire oui.
  • Prob (N) = (1+eΔ n )-1 est la probabilité de dire non.

Pour le calcul du CAP moyen, Hanemann (1984) suggère que c’est l’intégrale de la fonction [1- F(A)] de 0 à l’infini.

Une autre façon de calculer le CAP a été avancée par Cameron et James (1987) en se basant sur le modèle probit. Elle se présente comme suit :

Soit le modèle Probit :
  • h (Pi) = a + b Xi + £i.
  • Xi : le montant proposé.
  • Pi : la probabilité de dire oui.
  • CAP moyen = -a / b.
Cette méthode a été étendue par Cameron (1988) au modèle Logit.

3-2-4- Les différentes erreurs liées à la méthode

Si la méthode d’évaluation n’est pas bien appliquée, les risques d’erreur seraient grands et peuvent induire une sur- ou une sous-estimation de la valeur réelle du bien.

Mitchell et Carson (1989) ont proposé une typologie complète des biais, pouvant entraîner des erreurs lors de l’exercice de l’évaluation contingente. Ces biais peuvent être classés en trois catégories : les biais liés à l’échantillon, les biais liés au questionnaire, les biais liés au comportement même des individus. 
 
  • 3-2-4-1- Les biais liés à l’échantillon 
Ces biais peuvent apparaître dans le cas où l’échantillon n’est pas représentatif ou lorsque la population choisie n’est pas celle qui bénéficie directement de l’amélioration de la qualité de l’actif naturel.
 
  • 3-2-4-2- Les biais liés au questionnaire
Dans cette catégorie, on distingue :

Le biais de l’enchère de départ : Le consentement à payer des visiteurs est fonction du montant proposé lors de la révélation par choix dichotomique.

Le biais lié à l’effet d’inclusion : les individus, qui ne sont pas familiarisés avec la méthode d’évaluation contingente, ont tendance à inclure le bien mis en vente dans un ensemble d’autres biens et par la suite expriment le même consentement à payer pour tous ces biens.
 
  • 3-2-4-3- Les biais liés au comportement même des individus
Cette catégorie renferme les types de biais suivants :

Le biais stratégique : résulte du fait que les individus pensent par leurs réponses pouvoir agir sur la décision finale. Donc, ils ont tendance à donner des valeurs ne correspondant pas vraiment à la variation de leur bien-être. C’est le biais le plus rare, et le moins important.

Le biais lié à l’enquêteur : résulte du fait que le répondant donne une valeur supérieure à son consentement à payer réel pour faire plaisir à l’enquêteur.
Le biais hypothétique : résulte du fait que les individus ne sont pas aptes, par manque d’expérience ou d’informations, à donner une valeur.

4- La méthode du coût du trajet

La méthode du coût du trajet est probablement la méthode la plus ancienne de valorisation des biens environnementaux. Après la deuxième guerre mondiale, le service des parcs nationaux aux USA a fait appel à plusieurs économistes pour évaluer la valeur des parcs. Harold Hotelling (1949) répondait par une lettre en affirmant que le fait que les gens viennent pour visiter le parc et les coûts qu’ils endurent montrent que le service offert sur place vaut ce coût.

La méthode du coût du trajet se base sur l’idée que le temps et l’argent nécessaires pour se rendre sur un site et en profiter constituent un substitut du prix d’entrée pour ce site. Les informations dont on dispose sur l’attitude des individus face au coût du trajet permettent d’établir la courbe de la demande et ainsi dégager la valeur du site.

4-1- Le modèle théorique

La méthode du coût du trajet repose sur le modèle de consommation qui est basé sur le comportement de maximisation de la fonction d’utilité du ménage.

Max U (X, r, q)  (1)

Sous les contraintes : M + Pw.tw = X+ C.r  (2) contrainte du budget.
    t* = tw + (t1+ t2)  (3) contrainte du temps.
  • r  : Nombre de visites au site par période
  • q  : Qualité de l’environnement
  • X  : Valeurs de biens consommés
  • M  : Revenu exogène
  • Pw : Taux de salaire
  • C  : Coût monétaire d’un voyage au site
  • t*  : Temps total disponible
  • t1  : Temps du trajet
  • t2  : Temps passé sur site
  • tw : Temps passé dans le travail

On suppose que r et q sont complémentaires dans la fonction d’utilité (r augmente si la qualité du site s’améliore et inversement).

D’après les deux contraintes (1) et (2), on a :

  M + Pw . t* = X + Pr . r (4)
Où :  Pr = C + Pw (t1+t2)  (5)

D’après l’équation (5), le coût d’une visite dépend du coût monétaire du trajet, le coût du temps passé sur site et du coût du temps passé dans le trajet.
En posant : Y= M+ Pw.t* (revenu maximum).

La maximisation de l’équation (1) sous la contrainte (4) donne la fonction de demande de la fréquentation d’un site : r = r ( Pr, q, Y).

4-2- Les coûts de déplacements

Le choix des coûts à prendre en considération pour estimer le coût total du trajet doit être guidé par le fait que les individus doivent réagir à ce coût de la même manière qu’ils répondraient à un droit d’entrée. Le coût de déplacement doit tenir compte des dépenses du trajet et du coût d’opportunité du temps pour se rendre au site. Le coût du temps se définit par rapport aux salaires et aux loisirs auxquels, on a renoncé. A la suite d’études sur les transports urbains, Cesario (1976) conclut que la valeur du temps passé dans les transports est de l’ordre de un quart à un demi du montant de salaire correspondant à ce temps ( in Desaigues et Point, 1993).

4-3- Les différentes approches du calcul du coût du trajet

Différentes approches peuvent être utilisées pour l’exercice de la méthode du coût du trajet dont les principales sont (Desaigues et point, 1993) :
Le modèle en unités spatiales : cette méthode consiste à subdiviser la région de provenance des visiteurs en des zones concentriques autour du site de sorte que le coût du trajet entre tous les points d’une même zone et le site soit à peu prés identique. L’utilisation de cette méthode présente un certain nombre d’inconvénients à savoir la définition des zones d’origine, le problème d’hétéroscedasticité et un fort risque de multicolinearité.

L’utilisation de micro données : Cette approche permet d’éliminer en partie les inconvénients précités et d’avoir des informations plus précises sur les visiteurs et sur leurs choix en matière de fréquentation.

Décomposition du processus de choix pour les visites : Cette approche peut être considérée comme une analyse mixte micro données, unités spatiales. Elle consiste à calculer la probabilité qu’un individu de la zone i se rende sur le site puis à multiplier cette probabilité par le nombre de déplacement généré par chaque zone d’origine.

Méthode du coût de déplacement hédoniste : Cette méthode est spécialement conçue pour évaluer les caractéristiques d’un site. Elle essaye d’ajuster les prix fictifs associés à des composantes naturelles du site en estimant qu’elle en est la demande individuelle.

Conclusion

Les méthodes de valorisation des biens et services de l’environnement sont de plus en plus utilisées ces dernières années. Elles ont connu un développement considérable dans leurs procédures ce qui permet une fiabilité dans leurs résultats. 

La méthode d’évaluation contingente est d’une grande utilité, mais exige un grand soin dans sa préparation et son interprétation. Elle est très populaire parce qu’elle peut s’appliquer dans les situations où les autres méthodes ne conviennent pas.
La méthode du coût du trajet est une méthode indirecte utilisée surtout dans l’estimation de la valeur récréative des actifs naturels. Cette méthode est un outil précieux pour les prises de décision concernant l’application du droit d’entrée dans les parcs nationaux et les actifs de loisirs et pour connaître l’intérêt de la préservation du caractère récréatif d’un site au lieu de l’affecter à un autre usage.
Perez et al. (1996) ont comparé les résultats obtenus par la méthode d’évaluation contingente avec ceux de la méthode du coût du trajet. Ils ont conclu que la valeur économique par la méthode de l’évaluation contingente est inférieure à celle obtenue par la méthode du coût du trajet, en confirmant ainsi le travail de Carson et al. (1996).
 

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2 réactions à cet article    


  • Login 5 juin 2010 19:27

     Intéressant 

    • slipenfer 7 juin 2010 10:42

      Article de fou
      Valoriser une parcelle, un territoire : exemple concret.

      le bois et le papier commercialisés avec le label PEFC est censé provenir
      de « forêts gérées durablement ». Ou est l ’arnaque ?
      Vous pourrez donc acheter dans votre magasin ou pour votre mairie, du papier ou un parquet en bois « certifié » en croyant faire un geste pour la planète...tout en contribuant à la destruction des forêts de Tasmanie. SUITE
      Les méthodes de valorisation de l’environnement : du délire technocratique de
      savant fou pour étudiant assis derrière leur bureaux, a faire des mathématiques
      sur le vivant qu ’ils ne comprennent pas (heureusement d ’ailleurs)
      Tien au fait que devient cette histoire de clone animal, profile bas chez les
      généticien on dirait....
      D ’abords l ’environnement c ’est une notion stupide, il y a l ’extérieur et puis vous,
      c ’est cela,donc il y a une séparation si je comprend bien.Je suis un extra-terrestre
      d’ après vous ?

      Les méthodes de valorisation de l’environnement se proposent de mesurer la modification du bien être des individus  smiley Le thermomètre a bonheur avec équation non linéaire.

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