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Accueil du site > Actualités > Environnement > Les relevés du taux de C02 pire que celle des températures

Les relevés du taux de C02 pire que celle des températures

La NOAA des États-Unis admet ouvertement produire un enregistrement de CO2, qui "ne contient pas de données réelles." La façon dont les stations de température de la NOAA sont installées pour gonfler artificiellement les températures a été dévoilée durant ces deux dernières années. Les sites de mesure du CO2 ont des défauts similaires. Deux des cinq stations « de base » de la NOAA sont sous le vent de volcans en éruption. Toutes les cinq sont soumises à des sources de CO2 locales ou régionales.

Dr Andrew Manning, un des complices du Climategate, a travaillé avec le Dr David Keeling, fondateur de l’observatoire de Mauna Loa, où le CO2 atmosphérique est mesuré.

  • L’objectif au départ des mesures était de voir s’il était possible de suivre ce qui était à cette époque seulement un soupçon : que les niveaux de CO2 dans l’atmosphère pouvaient être en augmentation en raison de la combustion d’énergies fossiles.
  • Pour ce faire, un site était nécessaire très loin de la contamination et la pollution des émissions locales des villes, donc la station du Mauna Loa, situé en altitude sur un volcan au milieu de l’océan Pacifique a été choisi.
  • Sans cette courbe et le travail infatigable du professeur Keeling, il n’y a aucun doute que notre compréhension et notre acceptation du réchauffement global anthropique seraient 10-20 ans moins avancées que celles qu’elles sont aujourd’hui.

La station du Mauna Loa a produit des relevés qui correspondent à l’objectif prédéterminé de Manning en montrant la croissance constante des concentrations atmosphériques de CO2 depuis 1959. Cet enregistrement, mis en lumière par le film discrédité d’Al Gore Une vérité qui dérange, est connu comme la courbe de Keeling. Cette courbe gravée sur le marbre sur une plaque de bronze fixée à l’entrée au bâtiment de l’Observatoire de keeling.

Juste à 50 km de l’Observatoire, le cratère du Pu `u O` o du Kilauea envoie 3,3 millions de tonnes de CO2 dans l’atmosphère chaque année. C’est suffisant pour changer les concentrations locales de CO2 mais sans le volume de SO2 qui aurait des effets sur la température globale.

Les volcanologues ont mesuré des concentrations de CO2 aussi élevées que 48,9% (NdT : de l’air) au point chaud au sommet du Kilauea.

Si l’activité volcanique localisée affecte les mesures de CO2 au Mauna Loa, pourquoi le « réseau mondial » aurait-il les mêmes travers ?

Peut-être parce que toutes les stations de mesure du CO2 amosphérique – y compris les autres stations de référence de la NOAA au Pôle Sud, dans les Samoa américaines, à Trinidad Head (Californie) et au Point Barrow, (Alaska) – sont sujettes aussi à des influences locales pour le CO2, et dans certains cas à des influences régionales.

  • L’Observatoire des Samoa américaines est à environ 150 miles sous le vent de l’émergence du Nafanua, volcan large d’un mile. Ce volcan sous-marin est décrit par le Docteur en sciences marines Adele Pile de l’Université de Sydney comme produisant un environnement sous-marin avec un pH acide de 3 (similaire au vinaigre), avec du dioxyde de carbone pétillant « comme du champagne », et avec des rejets d’eau extrêmement chaude, si toxique que "toute vie nageant dans ce gouffre meurt immédiatement, sauf d’étonnants vers charognards". Les océanologues de Woods Hole rapportent qu’ils ont « découvert que l’eau chaude et boueuse du cratère s’est répandue par dessus les bords du cratère ou à travers ses brèches et tourbillonne vers l’extérieur. Cette eau formait un halo autour de centaines de pieds d’épaisseur et s’étendait sur plus de 4 miles ». En outre, la végétation tropicale luxuriante des Samoa est grosse consommatrice de CO2 pendant la journée faisant ainsi fortement chuter les niveaux de CO2 de jour et les augmentant fortement la nuit.
  • L’Observatoire de Trinidad Head est situé sur une péninsule au Nord de la Californie au bord du Pacifique à une vingtaine de miles au nord d’Eureka (Californie). Comme aux Samoa, Trinidad Head est soumis à des variations importantes de CO2 dues à la végétation de forêts tempérées et de zones humides aux environs. Les vents dominants arrivent du Pacifique, lesquels sont sous influence de la Chine qui s’alimente au charbon.
  • L’Observatoire du Pôle Sud est juste à quelques mètres d’une centrale électrique qui brûle du kérosène 365 jours par an pour fournir électricité et chaleur à la Station Amundsen. (Les chercheurs affirment que les vents dominants viennent de la direction opposée.) Il est également à environ 800 miles du mont Antarctique. Le volcan Erebus a eu des éruptions en permanence depuis 1972. Parce que la capacité de l’atmosphère à absorber la vapeur d’eau se réduitenviron de moitié par refroidissement de 10°C, les températures extrêmement basses au Pôle Sud impliquent que seules des traces de vapeur d’eau se trouvent dans l’atmosphère. Normallement, le CO2 se mélange à la vapeur d’eau dans l’atmosphère pour former du H2CO3 (acide carbonique), donnant aux précipitations un pH légèrement acide et lessivant le CO2 de l’air. Les conditions exceptionnellement sèches et froides du Pôle Sud préviennent l’apparition de ce phénomène, modifiant ainsi ce processus atmosphérique naturel d’élimination du carbone et grossissant l’effet des sources de CO2. Le personnel de la Station Admunsen et les émissions du Mt Erebus, volcan de 12000 pieds, sont également impliqués dans l’escroquerie du trou d’ozone des années 1990.
  • L’Observatoire de Point Barrow, en Alaska est à environ 170 miles sous le vent de la Baie Prudhoe , siège de l’industrie pétrolière de North Slope. Il est donc soumis à une augmentation localisée de la pollution artificielle de l’air, et des émissions de CO2. Coïncidence, bien sûr, l’Observatoire Barrow a été créé en 1973 - juste avant le commencement de la construction de l’oléoduc trans-alaska. Point Barrow est également chaque année sujet pendant plusieurs mois à la « brume arctique », que le géophysicien Ned Rozell de l’Université de l’Alaska indique venir de l’ex-Union soviétique et des nouvelles fonderies chinoises de fer, de nickel et de cuivre et des centrales à charbon inefficaces. "

Le CO2 produit par la dépendance forte et croissante de la Chine envers le charbon sert à justifier des réglementations du CO2 aux États-Unis et en Europe. Le biais Pacifique de ces cinq localisations "de référence" est difficile à masquer. Si l’on cherche où se trouve la hausse de CO2, il suffit de se mettre sous le vent de la Chine.

Au lieu de cela, les lecteurs d’AP sont supposés faire confiance aux « chercheurs de Mauna Loa [qui] étendent leurs mesures grâce à leur « réseau de flacons » envoyés à des dizaines d’endroits dans le monde chaque semaine ou réalisées sur les navires de commerce de sorte que les gens puissent les remplir avec de l’air et de les renvoyer pour la mesure du CO2 et d’autres gaz. »

La National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) annonce carrément la méthodologie à la base de son graphique (Voir ci-dessous) des teneurs mondiales en CO2 créé à partir des données du « Réseau des flacons ».

Au cas où des lecteurs n’auraient pas compris, la NOAA explique également(caractères gras dans l’original) :

  • Le GlobalView-CO2 provient de mesures, mais ne contient pas de données réelles. Pour faciliter l’utilisation avec des études de modélisation du cycle du carbone, les mesures ont été transformées (lissées, interpolées et extrapolées) donnant des enregistrements étendus qui sont uniformément incrémentés dans le temps.

Transformées, lissées, interpolées et extrapolées ? Les données d’extension ? Intégration de données ? Aucunes données réelles ? Effectuer des mesures atmosphériques qui faciliteront une conclusion prédéterminée ?
Tout cela semble très familier.

Courbe de BECK, courbe non linéaire et non prédéterminée réalisée à partir de 90 000 points de mesure à travers le monde.

 

 

 

Texte complet sur skyfall.
 

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9 réactions à cet article    


  • clostra 13 janvier 2010 12:45

    En cette époque où les connaissances affluent, une fois de plus : « mieux vaut une tête bien faite que bien pleine » et bienheureux sont les contemplatifs !
    Merci, c’est tout ce que je voulais savoir !
    Et en prime vous évoquez l’énormité du trou dans la couche d’ozone...et cet essai de nous faire croire que nous y avons remédié...Pourtant la vie est sans doute mieux sans ces fuopropulseurs...
    (peut-être un troll : laissons nos petits gars et filles des banlieues cultiver leur bon sens !)


    • Fourmi Agile Evrard 13 janvier 2010 17:41

      Nous émettons 35 milliards de tonnes de CO2 par an, ça semble énorme mais ça ne représente que 0,000 000 7% de la masse de l’atmosphère ! Même si nos émissions doublaient, ça ne ferait encore qu’une portion ridicule de la masse totale de l’atmosphère et ça n’agirait pas sur le climat.

      Merci pour cet article qui enfonce un peu plus le clou. Petit à petit la vérité se fait jour, les mensonges sont révélés. 

      Il faut aussi insister sur le mal qu’on fait tout ces réchauffistes. A cause d’eux, les communes, les agriculteurs, les particuliers étaient convaincus que la Terre allait se réchauffer et personne n’a pris de précaution en vue d’un hiver rigoureux.


      • fred 13 janvier 2010 20:27

        Le monde des médias va s’écrouler. Le monde de la finance va s’écrouler. Les 2 bêtes de l’Apocalypse sont en train de mourir. Excellente intuition de Pierre Jovanovic que je salue au passage. Vite, que tout cela s’écroule. Vite... QUEL QU’EN SOIT LE PRIX.


        • pandora box 14 janvier 2010 00:58

          bonsoir Fred,
          « QUEL QU’EN SOIT LE PRIX » : il faut pas non plus déconner !

          il ne faut pas souhaiter le chaos total.........pour autant je suis assez d’accord avec ton commentaire

          cordialement...........Pandora Box


        • Warm 13 janvier 2010 22:49

          Mon Dieu, mais ils sont infatiguables ces climato-sceptiques...

          Quand on a une imagination pareille, on propose des scénarios à Hollywood smiley A moins que les lobbys pétroliers paient encore mieux !

          2 références sérieuses sur l’influence des volcans sur le CO2 atmosphérique :

          http://go2.wordpress.com/?id=725X1342&site=agwobserver.wordpress.com&url=http%3A%2F%2Fwww.bgs.ac.uk%2Fdownloads%2FdirectDownload.cfm%3Fid%3D432%26noexcl%3Dtrue%26t%3DVolcanic%2520Contributions%2520to%2520the%2520Global%2520Carbon%2520Cycle


          « The contribution to the present day atmospheric CO2 loading from volcanic emissions is, however, relatively insignificant, and it has been estimated that subaerial volcanism releases around 300 Mt/yr CO2, equivalent to just 1 % of anthropogenic emissions »


          http://www.sciencedirect.com/science?_ob=ArticleURL&_udi=B6V66-48C8K7X-162&_user=10&_rdoc=1&_fmt=&_orig=search&_sort=d&_docanchor=&view=c&_acct=C000050221&_version=1&_urlVersion=0&_userid=10&md5=1053cdfdcf75dba66cb625ae88da4eec

           « Volcanic CO2 presently represents only 0.22% of anthropogenic emissions »


          Au sujet des mesures de CO2 : on les mesures également par satellite, et on trouve les même résultats que les estimations des stations terrestres, avec la même variabilité saisonière :

          http://www.atmos-chem-phys-discuss.net/9/8187/2009/acpd-9-8187-2009-print.pdf


          Forcément, il doit également y avoir un volcan pas loin du satellite smiley smiley smiley


          • pecqror pecqror 15 janvier 2010 00:03

            Ben non , le lobby pétrolier ne paie plus, il donne beaucoup aux réchauffiste, d’ailleur le président du GIEC fait partie du lobby pétrolier, je lui demande directement un chèque ?




          • pecqror pecqror 15 janvier 2010 00:12
            J’ai trouvé ça aussi

            Most carbon dioxide — about 97 percent — comes from natural sources. That’s roughly 300 billion metric tons per year of CO2 gas from breathing animals, decaying plants, forest fires, volcanic eruptions and other naturally occurring phenomena.

            Human activities, like driving cars, burning coal, farming, industrial production and other practices, account for 3 percent, or about 8 billion metric tons of carbon dioxide production per year.

            http://www.msnbc.msn.com/id/28074879/

             smiley


          • joelim joelim 14 janvier 2010 00:08

            On vit une époque fascinante. Une nouvelle fracture anti-complotisto-complotiste a vu le jour. Comme une nouvelle mer dans une faille sismique.... smiley

            Mais, à l’instar du 11/9 il me paraît difficile d’avoir un avis définitif... Et ce qui est amusant, c’est l’inversion dans les publics. 

            Par ex. les néo-libéraux sont anti-complotistes pour le 11/9 mais complotistes pour le GIEC. Un peu normal vu leurs intérêts. Mais d’autres, complotistes pour le 11/9, le sont aussi pour le GIEC, roulant pour ainsi dire de concert avec le clan bush !... Bien sûr je ne dénigre pas leurs analyses, ils ont peut-être raison.

            Mais on ne va plus s’y retrouver, ou alors il faut bien vérifier les informations avant de les colporter et surtout garder l’esprit scientifique et empirique. Puisque, malheureusement, en argumentation tout se qui brille n’est pas d’or. smiley

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