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Accueil du site > Actualités > Environnement > Réflexion faite : la fin programmée de la civilisation du gaspillage

Réflexion faite : la fin programmée de la civilisation du gaspillage

Nous vivons depuis longtemps sur la Terre, une accueillante petite planète d’un système stellaire parmi des milliards de milliards d’autres. Dans un univers qui ne vient de rien (on parle de fluctuation du vide) et qui a explosé il y a 13,7 milliards d’années, d’après notre dernière datation.

 

Nous en avons conscience et nous nous posons des questions essentielles.

Qu’est-ce que la vie ?

Est-elle extrêmement répandue dans notre galaxie et dans les cent milliards d’autres, répondant à des lois chimiques universelles ou bien est-ce un phénomène rarissime au point que la Terre soit finalement une exception dans l’univers, l’héritière d’une somme incalculable de hasards tous aussi improbables les uns que les autres ?

Tout irait bien dans le meilleur des mondes possibles si nous ne faisions pas les terribles observations suivantes :

L’espèce dominante, Homo sapiens, a vaincu toutes les étapes de l’adaptation à toutes sortes de milieux souvent hostiles. Bravo ! Elle a envahi tous les écosystèmes. On applaudit. Maintenant, l’homme en est au stade où il transforme radicalement le milieu lui-même, au point de rendre l’atmosphère irrespirable en la saturant de multiples sources d’émanations polluantes et de gaz à effet de serre. L’humanité, à cause de ses activités prédatrices, a bien généré un dérèglement climatique à l’échelle planétaire qui risque de rendre la Terre tout simplement presque inhabitable pour les siècles à venir.

Sur notre planète, il ne reste déjà plus que quelques lambeaux de la forêt primitive qui recouvrait jadis la plupart des terres. Les espèces disparaissent à un rythme mille fois plus élevé que durant les disparitions naturelles. La moitié des primates est en train de s’éteindre définitivement. Et ce ne sont pas nos zoos qui changeront quoi que ce soit. L’empreinte de l’homme sur son environnement atteint un stade qui dépasse l’entendement. Les campagnes ne sont plus que des cultures à perte de vue, arrosées en permanence par des pesticides qui laissent peu de chance à la biodiversité et nuisent à notre santé. Les grandes villes se transforment en mégalopoles tentaculaires, fourmilières de 25 millions d’habitants, qui élèvent leurs tours d’acier, de verre et de béton vers le ciel. 50 % de la population mondiale vit déjà en milieu urbain. En Chine, 90 % en 2050 !

A priori, quelque chose ne tourne plus rond du tout sur cette planète.

9 milliards d’habitants prévus en 2050. Mais comment nourrir correctement tous ces gens-là ? Surtout qu’on n’aura plus une goutte de pétrole à cette époque et que les agro-carburants auront sûrement envahi nombre de terres habituellement réservées à notre alimentation et à celle de notre bétail (80 %). Or, les rendements que nous obtenons actuellement sont dus à l’or noir (engrais, pesticides, pétrole pour faire tourner tracteurs et moissonneuses et transporter les récoltes).

La Terre n’est pas extensible. On ne peut pas mettre de rallonge à la table des milliards de convives. Donc certains crèveront de faim. Les plus pauvres agoniseront. C’est ce qui nous pend au nez. Quelle perspective ! Vive l’humanité !

A moins… A moins que nous ne prenions d’ici là des mesures radicales ! Que nous changions complètement de mode de vie, de système.

Et c’est sans parler des guerres ! Parce qu’il y aura bien sûr de nouvelles bonnes raisons de se faire des guerres. Devant l’appauvrissement des richesses naturelles mondiales telles que l’uranium (fin en 2040), le pétrole (fin en 2050), le gaz (fin en 2072), les métaux rares et même non précieux tels que le fer dont la fin est annoncée – eh oui ! – pour 2087 (tous les gisements métalliques et énergétiques, qui constituent la base de nos progrès technologiques actuels, auront été pillés entre 2025, date de la fin de l’or, de l’indium et du zinc et 2158, date de la fin du charbon), les pays les mieux armés seront peut-être tentés de s’approprier par la force les dernières ressources non renouvelables.

L’avenir est noir, très noir, pour cette civilisation gloutonne, pour l’humain et la nature en général. Faire l’autruche n’a pas de sens. Plus de vert. Le bleu sera devenu gris. Et trouver à manger accaparera tous nos instants.

Alors on se dit, à ce compte-là, est-ce que la vie en vaut la peine, si c’est pour arriver à ce terrible résultat ? A cette déchéance ?

Mais tout n’est quand même pas perdu, ce n’est pas l’apocalypse. Il ne faut pas baisser les bras et sombrer dans le pessimisme. Le défaitisme. Nous pouvons encore limiter la casse, faire en sorte que ce passage inéluctable se fasse plus en douceur et entraîne moins de pollution, moins de souffrance, moins de disparition d’espèces et d’individus. Il y a encore de l’espoir et l’homme a fait la preuve dans le passé qu’il est un être parfois doué et plein de ressources.

Bien sûr, il faut que toutes les nations du monde s’y mettent immédiatement et agissent dans l’urgence. En développant par exemple massivement les énergies renouvelables, en piégeant les polluants à la sortie des cheminées et des pots d’échappement, en cessant totalement la déforestation des zones tropicales, en reboisant, en recyclant tout ce qui est recyclable y compris les métaux encore abondants, en mangeant le moins de viande possible, en réduisant les naissances au niveau mondial... Que sais-je ?

Les solutions ne manquent pas. Mais certaines ne vont pas convenir à tout le monde.

En tout cas, nous n’avons plus le temps de tergiverser. Le processus est en train de se produire sous nos yeux. Cela ne concerne pas seulement nos petits-enfants, mais nos propres enfants, oui eux et nous-mêmes qui, pour les plus jeunes, courons le risque de vivre des périodes de grand désarroi, nous demandant vraiment à quoi bon vivre si c’est pour courir toute la journée après un bol de céréales…

Mais il n’est pas facile de changer d’un coup la plupart de nos habitudes, toutes les habitudes néfastes des pays les plus riches. D’autant plus que les pays émergeants demandent leur part du gâteau en voulant vivre à l’occidentale, au-dessus de leurs moyens, comme nous, aggravant inévitablement la pollution globale de l’air et des sols. Et qui pourrait le leur reprocher puisqu’il n’y a, pour l’heure, paraît-il, pas d’alternative concurrentielle ?

Et les questions se posent. Encore et encore. Elles font des bonds dans le plus gros cerveau animal. Peut-être est-ce le propre de l’homme que de s’interroger ?

Comment se fait-il que l’espèce qui se dit la plus intelligente en soit arrivée à cette guerre totale contre la nature ? A ce meurtre démentiel de la "Terre-mère" dont elle dépend pourtant entièrement ? Homo sapiens qui jusqu’à présent a surmonté avec brio l’ensemble des épreuves de l’évolution et ne s’est pas encore autodétruit…

Nous pourrions pourtant vivre en paix sur cette planète si nous étions des millions, pas des milliards ! Nous partagerions alors les richesses naturelles sans les épuiser et nous pourrions même nous payer le luxe d’une technologie non polluante. Bref nous aurions du respect. Et la vie vaudrait vraiment le coup pour tous les êtres vivants qui vivraient en parfaite harmonie, s’interrogeant sur les mystères extraordinaires du monde fabuleux dans lequel ils vivraient.

Cette Terre serait un paradis parmi les myriades de paradis. Il règnerait ici l’équilibre entre l’homme et la nature pour les sept milliards et demi d’années de vie de notre Soleil (sous sa forme actuelle de naine jaune).

Mais peut-être ce scénario d’une population mondiale raisonnable aura-t-il lieu après la chute de notre civilisation telle que nous la connaissons ? Surtout qu’ayant tout épuisé autour de nous, d’ici deux petits siècles, on ne pourra plus polluer l’environnement.

Il faudra quand même quelques millions d’années pour que la nature se reconstitue et poursuive sa merveilleuse aventure.


Michel Walter pour Terre sacrée le 11 août 2008

http://terresacree.org/

Reproduction libre avec mention du lien web.
 


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24 réactions à cet article    


  • saint_sebastien saint_sebastien 23 octobre 2008 12:51

    c’est un fait et vous ne pourrez rien y aire. Profitez juste des derniers instants d’abondance avant l’apocalypse total.

    Je vois le future comme il suit. Une petite minorité de nantis vivant dans des mégalopoles entourées de fortifications et armés jusqu’au dents , pendant que sur le reste de la planète , l’anarchie et la barbarie reigne sur les no man’s land.

    Créer un homme nouveau a jusqu’ici toujours été un echec , l’homme n’échappe pas à ça nature d’animal civilisé , tout comme un lion ou un ours restent ce qu’ils sont quand biens même il seraient apprivoisés.

    On a peut être 4/5 ans de vie sans soucis en occident , nous rejoindrons ensuite le reste de cette planète que nous avons exploités comme des chiens.


    • cap 23 octobre 2008 12:54

      Quelques millions d’années, finalement ce n’est pas grand chose au regard de presque 14 milliards. Il me semble que les scientifiques n’excluent plus que d’autres espèces, sur cette terre, aient atteint notre niveau de technologie avant de disparaître. Si c’est vrai, alors il n’y a qu’à attendre la prochaine.


      • Grasyop 23 octobre 2008 13:07

        C’était idiot hier, ça reste idiot aujourd’hui !

        Alors je répète :

        « 2087 : fin du fer »

        La croûte terrestre doit contenir environ 5% de fer soit un milliard de milliard de tonnes. On ne risque vraiment pas de manquer de fer.

        D’aluminium non plus.

        En revanche, ce dont on risque de manquer, c’est d’énergie pour pouvoir l’extraire.



        • foufouille foufouille 23 octobre 2008 13:13

          lorsque les ressources seront tres rare, il suffira de les chercher ds l’espace


          • Le péripate Le péripate 23 octobre 2008 13:24

             J’admire la très grande modération de l’auteur. Car il est évident que tout a commencé il y a 8000 ans, avec la révolution néolithique, et l’invention de l’agriculture, la domestication. Quoique, c’est peut-être lors de l’invention du feu que... ou même lors de l’invention de l’outil, et alors, ce sont les préhumains qui sont responsables... ou même lorsque les dinosaures ont disparus, permettant l’essor des mammifères... ah, zut, nous aurions du rester microbes et bactéries, tiens !


            • Traroth Traroth 24 octobre 2008 11:53

              Les explications (ou plutôt les excuses, vu la manière dont vous les formulez) est moins importante que les conséquences : nous sommes vraisemblablement foutus. Après, on peut gloser sur le caractère inévitable du phénomène, si on a envie. Ca n’en reste pas moins regrettable.


            • Zalka Zalka 23 octobre 2008 14:09

              Mon dieu quel néant absolu dans cet article !


              - Tout va mal, c’est de la faute de l’homme ! Tout va se casser la gueule ! Il faut changer !

              - Ok... Changer quoi ?

              - Et bien, nos habitudes voyons !

              - Ok... Et concrètement, on change quoi ?

              - Et bien on gaspille moins, pour changer !

              Bon, histoire de ne pas faire que dans la critique, je donne une première idée : les PC : cela consomme à mort. Surtout dans le cas d’un serveur (comme celui de terre sacrée), et puis il y a un paquet de produit toxique dedans ! Et puis tout ces cables qui nous relient ! Et puis toutes ces ondes qui tuent les gentils zoziaux ! Gaspillons moins, renonçons à l’informatique !

              Allez Michel ! Ouvrez la route, on vous suit ! Hein ? Tu veux savoir quand ? Et bien tout de suite après toi, promis juré craché !


              • La Taverne des Poètes 23 octobre 2008 16:18

                Sarko pollue autant que 823 vaches qui pètent. Si si ! Voir là...


                • Binabik 23 octobre 2008 17:26

                  Michel michel...

                  Encore un article (http://www.naturavox.fr/En-2025-dans-17-ans-deja-la-fin-du-zinc-et-de-l-acier-galvanise.html)

                  Apres hier et votre : " bon yaura encore du zinc dans 17ans, mais peut etre dans 200ans yen aura plus !!! " 

                  Vous remetez ca aujourd’hui...

                  Normalement il y a 2 types de personnes :

                  *Ceux qui inventent les avions
                  *Ceux qui inventent les parachutes


                  Vous vous etes un 3eme genre : " Vos avions vons se cracher, et vos parachutes s’ouvriront pas "


                  Amusant comme vision... Vous faites quoi dans la vie ? 

                  Vous ne travaillez pas (trop polluant)
                  Vous ne mangez pas de viande (trop polluant les "flatulance" de vaches)
                  Vous ne mangez pas de legumes (Bourre d’OGM, oui d’insecticide)
                  Vous ne vous reproduisez pas ( trop de monde sur la terre)

                  Je me demandes bien si vous etes vivant !

                  Je suis convainque que nous devons faire quelque chose pour proteger la planette, mais il faut rester realiste.

                  Il y a ici des gens "simple" qui vont vous lire, et vous croire...

                  Soyez responsable, renseignez vous avant d’inventer des chiffres et des histoires...



                  • Eloi Eloi 23 octobre 2008 18:21

                    Il y a quelques problèmes dans cet article...

                    * Si l’homme est glouton, c’est comme toutes les espèces animales. L’activité humaine est un pur produit de la nature. La seule différence c’est l’échelle. Pensez-vous que ce serait vraiment différent, si c’était les ours qui maîtrisaient le pétrole, ou les fourmis la bombe atomique ? Nous, nous jouons simplement le jeu de la vie, le jeu de l’évolution naturelle, de la compétition avec les autres espèces...

                    * nous polluons et détruisons les espèces. Certes. Mais ne vous faites pas de souci, la vie saura s’adapter en mangeant nos déchets. Quoi ? On ne peut pas manger des déchets ? Mais que respirons-nous à part les chiures des arbres ?

                    * des extinctions de masse, il y en a eu, et bien plus terrifiantes. Et alors ? la vie a changé, muté, s’est adaptée. Si nous disparaissons, d’autres espèces apparaîtront, et, fatalement (comme l’a dit un internaute) une autre intelligence apparaîtra. Et quelle importance au final ? En fait l’unique but de l’écologie est bien la sauvegarde de l’homme, de l’homo-sapiens, qui est probablement pas l’espèce la plus menacée, aujourd’hui, mais probablement celle qui nous importe le plus.

                    * qu’est-ce que la vie ? qu’est-ce que la nature ? Indéfini, nous n’en savons rien. Est-ce que ca a plus de valeur qu’un caillou ? qu’en sais-je ? Quelle valeur ? marchande ? bof. Esthétique ? C’est mignon ? Les ours, oui, mais alors tous ces insectes pas beaux qui participent activement à notre écosystème n’auraient pas le droit de survivre, eux ?

                    * à noter que la première pollution du monde est arrivée il y a quelques milliards d’années quand des trublions monocellulaires ont radicalement transformé l’atmosphère de la Terre, qui n’avait rien demandé. l’état naturel, c’est quoi ? Une atmosphère réductrice saturée de CO2 ? Mais en fait, nous sommes simplement les artisants du retour à l’état initial, non ?

                    Pour résumer, si nous devons discuter de la sauvegarde de la nature, c’est simplement la sauvegarde de l’homme, en évitant les guerres, les atrocités blessantes, comme vous le dites. Mais tout le reste sur la nature, les espèces qui disparaissent (les rats et les pigeons se portent bien, merci, tout comme les vaches, les moutons, les chèvres, les fourmis...) n’a guère de sens. Protégeons-nous plutôt mutuellement d’être paradoxalement si fort au jeu de la nature.



                    • Traroth Traroth 24 octobre 2008 11:55

                      Effectivement, la seule différence, c’est l’échelle. Comme pour un pétard du 14 juillet et une bombe thermonucléaire, quoi...


                    • Brieuc Le Fèvre Brieuc Le Fèvre 23 octobre 2008 20:50

                      Ce que je ne comprends pas, c’est l’insistance des "braves gens" à croire que, vraiment, y’a pas de quoi paniquer, tout va s’arranger (d’ailleurs, "on" nous le dit à la télé : "les autorités prennent les mesures qui s’imposent", c’est comme pour la crise financière).

                      En fait, Michel a raison : nous sommes dans le caca bien profond. Et comme le précise un autre internaute : cela ne concerne que notre survie en tant qu’espèce, mais surtout, et en premier lieu, en tant que civilisation.

                      Reste donc cette conclusion : nous sommes dans la mârde, qu’est-ce que cela nous inspire ? Voulons-nous disparaître dans la souffrance, ou bien voulons nous nous donner à nous-mêmes les moyens de dépasser les crises majeures qui nous attendent, et gagner encore un niveau de conscience ?

                      Je suis persuadé que l’humain a les ressources intellectuelles pour rester dans la course. Et Michel fait partie de ceux qui attirent notre attention sur le fait qu’il y a là matière à reflexion.

                      Quant à aller chercher du fer dans l’espace, je n’aurais qu’un mot : une crise (celle de l’épuisement des ressources par notre techno-science) ne se résout pas au niveau de conscience qui l’a générée. Donc, ce n’est pas la techno-science qui nous sauvera des catastrophes causées par la techno-science.

                      Vous me direz : "C’est quoi alors ?". Justement, c’est bien à cela qu’il faut réfléchir maintenant.


                      • Croa Croa 24 octobre 2008 23:20

                        Normal que tu ne comprennes pas : Tu t’es trompé ! De plus en plus de gens réalisent au contraire ! Presque tout le monde est conscient des périls ! Le problème n’est pas l’excès de confiance mais la possibilité de changer ou pas le cours des choses.

                        Je crois que tu penses encore vivre en démocratie (?). Tu n’es pas le seul ! Nous connaissons les périls mais peu de gens savent pourquoi on n’y peu rien changer.

                        Alors vouloir consommer moins, refuser les OGM, faire du vélo, etc... Tout ça est très bien mais marginal. Les vrais solutions pour en sortir, passer de la croissance à la décroissance par exemple, sont politiques. Or nos élus sont des fantoches et le vrai pouvoir est entre les mains de la haute finance. Le régime est dictatorial et ploutocratique. Il repose sur la dette comme le démontre la vidéo L’Argent Dette de Paul Grignon
                         
                        Les écolos qui ont comprit, en plus de rouler à vélo, vivent hors de tout crédit depuis toujours (c’est tout à fait possible et c’est ainsi que je vis.) Mais cela ne suffira pas pour en sortir et il faudra certainement virer le système qui nous opprime !


                      • molloy molloy 23 octobre 2008 22:08

                        Lorsque la Terre aura été bien essorée, l’Homme sera déjà au boulot sur la Lune surement, sur Mars peut-être, en train d’exploiter les ressources naturelles de ces grosses boules et pourquoi pas les coloniser. Des projets d’exploitation de météores existent déjà dans les cartons des grandes agences spatiales, l’être humain n’est pas dénué de génie lorsqu’il s’en donne la peine.

                        En attendant, les chinois, les japonais, et maintenant les indiens, pensent déjà au jour d’après. On appelle ça le sens de l’histoire et nul n’y échappe. Qu’attend l’Europe pour s’immiscer dans cette course ?

                        Evidemment, le temps commence à nous manquer et il est possible que nous épuisions toutes nos ressources avant d’être prêts à nous expulser durablement hors de la gravité terrestre. D’ici peu, les contraintes démographiques, écologiques et économiques, malgré les progrès techniques, seront à terme insoutenables. Si nous ne levons pas les yeux vers les étoiles, je ne donne pas cher de notre peau.



                        • srobyl srobyl 23 octobre 2008 22:26

                          Pourvu que le temps nous manque et qu’on n’aille pas polluer d’autres planètes ni exterminer leurs habitants ! car ce ne seraient pas des indiens d’Amazonie qui débarqueraient mais de bons WASP, prêts à en découdre avec des extra-terrestes qui représenteraient forcément un quelconque axe du Mal et on retrouverait un air connu "un bon martien est un martien mort !"


                        • Le Chacal Le Chacal 24 octobre 2008 09:09

                          Oui, enfin de ce côté-là, je peux vous rassurer, question population locale, le système solaire est assez calme, si on excepte les locataires bruyants du troisième (monde ne partant du soleil bien sûr )


                        • molloy molloy 23 octobre 2008 22:49

                          @ srobyl

                          Pourvu que le temps nous manque et qu’on n’aille pas polluer d’autres planètes ni exterminer leurs habitants

                          J’ignorais qu’il y avais des habitants sur la Lune et sur Mars... Il faudra que je me documente mieux la prochaine fois.

                          Si des WASP débarquent, au train où vont les choses, ils auront peut-être les yeux bridés. Quelques manipulations génétiques peut-être ?

                           Toutes activités humaines génèrent des déchets et de la pollution. Dans votre bain, à l’usine, à l’église, dans les bois, sur la route, dans les airs, sur la mer, sur la Terre, dans l’espace, sur la Lune....

                          Sinon, on peut organiser un suicide collectif globalisé. La pollution diminuera et les "gentils martiens" échapperont aux "affreux humains".


                          • srobyl srobyl 23 octobre 2008 23:24

                            Je pense que je me suis mal fait comprendre. Quand je dis "martien", c’est un raccourci...Vous voyez ? Si ça vous choque, mettez à la place n’importe quelle planète où pourrait se trouver une vie quelconque, avec un système et un certain équilibre..
                            Je voulais juste dire que l’homme dit "civilisé" ("WASP", ou pas d’ailleurs, ça aussi, c’est une image...) se comporterait là-bas comme il l’aurait fait sur terre, animé par l’idée de profit, et il y aurait fort à parier qu’un jour ou l’autre il devrait changer de crêmerie à nouveau.... Quant à l’existence d’une pollution générée par toute activité humaine, je vous remercie de me le rappeler, à force de l’enseigner, j’avais dû l’oublier. Je crois même qu’il s’est produit à plusieurs reprises des perturbations importantes bien avant l’apparition de l’Homme sur la Terre, et qui ont entraîné des disparitions massives de groupes et d’espèces, mais permis aussi l’apparition de nouvelles formes de vie.
                             Notre simple respiration rejette du CO2 et nous ne sommes pas les seuls à "polluer", soit, mais par nos autres activités , nous polluons vite et bien et ça on peut essayer de le maîtriser un peu mieux, avant de songer à nous "expulser" vers d’autres planètes.On ne résoud pas complètement le problème en le déplaçant.


                            • molloy molloy 24 octobre 2008 09:44

                              @ srobyl

                              Je suis d’accord avec vous mais il ne s’agit pas de conquérir la galaxie ! Le système solaire fera bien l’affaire pour les 300 prochaines années. Et comme l’a dit Le Chacal, aucune forme de vie, à fortiori intelligente, n’a été encore détecté.

                              Il ne s’agit pas non plus de transporter la population mondiale sur un autre planète. Pour le coup, notre modeste technologie risque d’être insuffisante.

                              Il n’a jamais été question de déplacer le problème mais paradoxalement de l’étendre. Et donc, si nous devenons raisonnable, de le diluer (un peu). Mais il est évident que nous générerons des pollutions sur la Lune, sur Mars ou ailleurs, je suis tout à fait d’accord. Je ne dis pas que ça me fait plaisir, je dis simplement qu’à moyen terme, ça deviendra une question de survie.


                              • maharadh maharadh 24 octobre 2008 11:34

                                On voit bien à la lecture de ces commentaires que les leçons du passé n’ont guère servis, continuons de polluer notre planète de nous comparer aux animaux ce n’est pas très flatteurs pour eux.

                                Eux ils savent d’instinct préserver leur espace vital.

                                Continuons donc de gâcher afin de garder le plaisir de vivre puisque semble t-il ce raisonnement est le premier retenu par l’homme.

                                Jusqu’à quand notre planète nous supportera t-elle ?


                                • Forest Ent Forest Ent 24 octobre 2008 12:12

                                  Tout cela est vrai. Mais il y a eu un décalage entre la prise de conscience et la baisse de fécondité. Et il y aura plus de 40 ans entre la baisse de fécondité et la baisse de population. Entretemps, il devrait se passer ce que J Diamond appelle un "effondrement" : un décalage trop grand entre population et ressources entraîne la chute des sociétés organisées.


                                  • Binabik 24 octobre 2008 14:39

                                    Justemnet ce que nous enseigne l’histoire c’est que RIEN ne peut arreter l’homme... C’est notre plus grande faiblesse et notre plus grande force...

                                    Quand il y a de gros problemes, une seule solution :) la guerre...

                                    L’histoire nous le montre bien... Une bonne grosse guerre, quelques millions ( milliards ? :D) de mort, et tout est reparti... Sans parle des bon technologique a chaque fois, ca booste les economies les guerres et renforce les liens entre les peuples (vainqueur et vaincu ) CF europe

                                    Faut pas s’inquieter. L’homme continuera d’exciste... Un bien ou un mal (?), mais ca ne sert a rien de se faire plus alarmiste qu il n’est besoin.


                                    • Jiména 31 octobre 2008 18:23

                                      En me renseigant sur la PAC (Politique Agricole Commune), je me suis rendu compte que beaucoup de mesure qui normé notre société telle qu’elle est découlé de cette politique. D’ailleurs en recherchant des informations je suis tombé sur un blog complétement loufoque qui explique ce qu’est justement la PAC par le biais de vidéos absolument décalées et vraiment marrantes. Je vous donne le lien : www.unjourlapacarriva.fr.
                                      Tout ça pour dire que si on sensibilisait un peu plus nos chères concitoyens de manière un peu plus ludique sur les enjeux environnementaux et bien je suis certain que cela porterait ces fruits.


                                      • Stoïque 3 novembre 2008 19:18

                                        L’accroissement de la population mondiale est l’un des problèmes cruciaux de notre futur, mais cet accroissement nocif n’est pas souvent cité par nos gouvernants comme problème, car l’accroissement de la population est désiré pour maintenir la croissance....
                                        La vie dans les mégalopoles ont sont situées les puissances économiques qui décident du futur a éloigné les décideurs de leur berceau naturel. Ils en sont déconnectés et vivent dans leur bulle artificielle avec des oeillères qui font que l’homme finira mal....

                                         

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