A une semaine des fêtes de fin d’années on aimerait avoir et voir un père
Noël en vert avec plein véritable accord sur l’environnement, sans doute ce
sera noël avant l’heure. Dans tous les
cas depuis plus d’une dizaine de jours
des experts croisent de façon fertile leur point de vue pour nous offrir une
fin d’année en vert symbole d’un espoir pour les générations à venir. Cependant
tous les acteurs ne se sont pas rendus au Danemark avec les mêmes impressions
bien que la volonté de tous soit de sauver la planète.
Les heures passent et les jours se déclinent sans laisser place à un quelconque espoir sur le sommet de Copenhague. Des experts en environnement du monde entier réunis dans capital du Danemark depuis plus de dix jours peinent à se mettre d’accord. Selon toutes vraisemblances l’ultime décision sur les nouvelles orientations écologiques du monde reste l’affaire des différents chefs d’Etats et de gouvernements du monde. A quelques heures de la fin du sommet le spectre de l’échec plane sur ce qui semblait être l’un des deniers espoir de sauver la planète.
D’un côte l’Union Européen conduite par la France et la Grande-Bretagne souhaite une croissance durable avec des mesures compensations économiques pour les pays africains. En clair, il s’agit selon cette position de favoriser la croissance économique avec un grand respect pour l’environnement. De plus selon le Président N. Sarkozy de la France ‘‘ il faut aider l’Afrique à préserver ses forêts’’ en octroyant une aide financière à ce continent. Le Président français poursuit son argumentaire en proposant en ce qui concernent la source de financement de l’aide à accorder à l’Afrique de ‘‘taxer les transactions financières, (….) car les budgets des Etats européens connaissent tous des déficits’’. Malgré la « bonne volonté » du N. Sarkozy les choses tardent à se mettre en place de bien que la plupart des nations africaines aient accepté de rejoindre la table des négociations après claquer la porte une première fois. La position européen bien que pouvant favoriser les africains semble être plus une action de conciliation entre l’économie et l’écologie ; un équilibre entre croissance économique et respect de l’environnement. Pour l’Europe la réorientation énergétique est liée au droit pour tous d’avoir accès et de participer aux richesses produites, ce qui s’accompagne forcément de la réduction de la part de travail salarié. Tous doivent pouvoir bénéficier de la croissance. La lutte pour l’accès à un niveau de vie décent pour chacun, l’épanouissement de l’individu ailleurs que dans le travail va de pair avec celle du respect de l’environnement.
Par ailleurs, si la volonté de la planète toute entière reste la sauvegarde de l’environnement, il n’en demeure pas moins vrai que chaque groupe d’intérêt couvre bien ses réelles motivations sauf l’Afrique qui affirme toujours sa noble et éternelle ambition de main tendue. Seule l’Afrique à ce sommet n’a fait de véritables propositions sur les conséquences à long aller des activités néfastes des humains sur l’environnement. C’est en victime que ce continent une fois de plus est arrivé à Copenhague pour réclamer son « dû ». Quand comprendra-t-elle que une aide a toujours des perversités. Comment peut-elle se faire entendre si son seul problème à toutes les rencontres internationales se résume dans un catalogue de demande d’aide. La présence des chefs africains à ce sommet semble être de faire coïncider encore une fois le social et l’économie en louant l’écologie.
De l’autre côté certains états comme les Etats-Unis et Chine leaders mondiaux de la pollution, les mauvais et dangereux élèves de la destruction de la couche d’ozone par leur forte émission de carbone ne partagent pas nécessairement la position des européens. Pour eux, si une transition énergétique apparaît inévitable, l’enjeu est de savoir comment la faire basculer vers un nouvel équilibre durable et équitable. Car l’échec serait que le système actuel absorbe une partie ou l’ensemble des contraintes environnementales, sans éliminer les effets pervers actuels en matière sociale. Car le marché économique actuel est tout à fait capable d’intégrer ces contraintes écologiques. Même si cette vision ne semble pas toute à faire celle du Président Obama, c’est celle de l’ensemble des Américains et surtout d’un certain G. Bush ex-président des USA qui a toujours favoriser la position parfois floue de son pays sur la question de l’environnement.
Comme on peut le voit chaque groupe d’intérêt semble motiver par des raisons diverses. Or selon certaines indiscrétions c’est l’une des seules occasions où un sommet réuni tant de chefs d’Etats et de Gouvernement. Si ces problèmes ne sont pas attaqués à la fois sur les trois fronts, économique, écologique et social, rien ne changera de manière intéressante... Tout compromis sur l’un des trois axes serait un désastre pour les deux autres. La lutte pour l’accès à un niveau de vie décent pour chacun, dans un environnement resplendissant de santé va de pair avec celle du respect des écosystèmes. Alors chers décideurs mondiaux, ‘‘il faut sauver le soldat monde’’ avant que la nature ne nous demander de vous s’en aller.