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Sortir du Nucléaire : Les bons éco-comportements doivent se généraliser

Après vous avoir abordé avec vous le sujet du photovoltaïque comme une des solutions pour sortir du nucléaire, je souhaiterais maintenant que l'on aborde le sujet de l'économie d'énergie, car sil il est vrai que les énergies alternatives comme le photovoltaïque, l'éolien, la géothermie et l'aèrothermie sont des solutions importantes pour l'alternative au Nucléaire, il est important aussi d'agir soi même au quotidien pour diminuer sa consommation.

Nous serons de plus en plus nombreux sur terre dans les années à venir du fait de l'évolution démographie nous sommes 6,842 milliard d'habitant en 2011 et nous seront vraisemblablement 15 milliard en 2050. de ce fait si nous ne voulons pas avoir besoin de construire toujours plus de centrales nucléaires ou thermiques. Qui utilisent pour les unes présentent l'avantage de ne pas rejeter de polluants dans l'atmosphère. Néanmoins, elles ont un impact sur l'environnement tout aussi grave que les centrales thermiques.

En effet, les réacteurs nucléaires produisent de grandes quantités de déchets radioactifs que l'on doit enfouir et dont les générations futures hériteront donc. D'autre part, l'implantation d'une centrale nucléaire peut provoquer le réchauffement des eaux situées à proximité (mer ou fleuve) et par conséquent dégrader les conditions de vie de la faune et de la flore locales.

Enfin, le risque d'une catastrophe majeure, qu'elle soit accidentelle comme celle qui s'est produite à Tchernobyl en avril 1986 et dernièrement au Japon ou provoquée par un attentat, n'est pas négligeable. Et pour les autres des énergies dites 'fossiles' (charbon, pétrole, gaz naturel) qui rejettent par conséquent de nombreux polluants dans l'atmosphère : du dioxyde de soufre, du monoxyde et du dioxyde d'azote, du mercure, du monoxyde et du dioxyde de carbone, etc. Tous ces éléments rejetés contribuent par la suite à la pollution des sols ou au réchauffement climatique.

De plus, les centrales thermiques utilisent des ressources non renouvelables et dont les générations futures ne pourront donc pas bénéficier, ou enfin des fermes éoliennes, photovoltaïque ou autres. Qui sont très peu développées à l'heure actuelle. Pour cela nous devons apprendre à réduire notre consommation d'énergie

De plus nous consommons toujours plus d'énergie, malgré l'évolution des isolation des maisons et des diminution de consommation des appareils ménagés

Évolution de la consommation d'électricité spécifique des ménages (en Twh)

1990 39,6

2000 55,7

2005 66,7

2006 69,4

Sans parler de l'évolution des pays comme la chine et l'inde qui s'éveillent chaque jour un peu plus à la vie moderne et immigrent vers les villes avec toute ses conséquence sur l'augmentation en énergie et la pollution que cela entraine.

Tout ça pour dire qu'il est temps que chacun d'entre nous se prennent en mains et commence a faire attention à sa consommation d'énergie pour au moins deux raisons :

La première écologique pour les raisons énumérées ci-dessus,

La deuxième économique On peut dire que ces dernières années, le prix de l’énergie n’a cessé d’augmenter. Rien qu’en 2010, par exemple, le prix de l’énergie a connu plusieurs hausses : on se souvient notamment de la hausse de 3-5% du prix de l’électricité au mois d’aout, et de celle du début de l’année 2011 (encore 3 à 5%). Pour le gaz, les augmentations d’avril et de juillet ont totalisé une hausse de 15% pour 2010

Pour l’électricité par exemple, le ministre de l’énergie, Éric Besson, a déclaré qu’une augmentation de son prix est « inéluctable ». Cette hausse serait applicable à partir du mois d’aout. Elle servira surtout à financer les investissements indispensables à la prolongation de la durée de vie du parc nucléaire national, et au financement de la promotion des énergies renouvelables . Et après le drame du Japon ils ont une excuse toute trouvée pour augmenter l'électricité.

Alors pour faire rimer Écologie et Économie appliquons quelques bons gestes et réflexes au quotidien pour diminuer notre consommation électrique

Nous allons passer en revu quelques gestes simple qui peuvent rapporter gros pour le porte monnaie et l'environnement :

  • Penser à éteindre la lumière en quittant une pièce et apprenez le aux membres de votre famille : tout ensemble vous pourrez faire économiser prés de 4 € par lampe et par an.

  • Éviter les lampes halogènes car une lampe allogène de 500 watts consomme l'équivalent de 23 lampes

  • Essayez de remplacer les lampes traditionnelles par des lampes basse consommation. Elles coûtent plus cher, mais permettent d'économiser 53KWH par an et durent environ 4 fois plus longtemps.

  • Dans les zones de passage (escaliers, extérieurs et couloir) , installez un système avec détecteur de présence. judicieusement placés

  • Il faut savoir aussi qu'il est important de débrancher les chargeurs dès que le temps de charge s'est écoulé. En effet , lorsque votre chargeur est branché à votre prise et qu'il n'y a pas d'appareil relié, le courant passe dans un fil de très grande longueur et dépense donc beaucoup d'énergie par effet de Joule. C'est la raison pour laquelle le chargeur est encore chaud même s'il n'y a plus de téléphone branché dessus.

  • Rechausser les plats au micro-ondes quand c'est possible. Cela réduit le temps de cuisson de 15 à 20% et économise de l'énergie.

  • Éteignez vos plaques de cuissons électriques un peu avant la fin de la cuisson car elles restent encore chaude quelques minutes après les avoir éteintes.

  • N'installez pas votre réfrigérateur ou congélateur près d'une source de chaleur telle qu'une cuisinière ou radiateur.

  • Éteignez votre chauffage lorsque vous aérez une pièce.

  • Fermez la trappe de votre cheminée lorsque le feu est complètement éteint et fermez les rideaux et volets pour conserver la chaleur la nuit.

  • Diminuez la température de votre thermostat une heure avant d’aller dormir ou de quitter la maison.

  • Je baisse la température de l’eau chaude, je préfère une douche à un bain, je coupe l’eau quand je me savonne.

  • Baissez la température d’un degré durant la journée.

  • J’utilise une douchette économique (6 à 8l/min) et un mousseur,

  • Entretenez régulièrement vos convecteurs , la poussières baisse les performances de votre appareil

  • Repérez les fuites sous les portes, les toits ou les fenêtres en passant un papier très léger le long des huisseries. De plus, si vos portes et fenêtres sont plus froides que vos murs, renseignez-vous pour faire poser des doubles vitrages ou utilisez des coupe-froids. Pensez aussi à nettoyer les rails des portes coulissantes. La poussière ou de petits cailloux pourraient désaxer vos portes et permettre à l'air d'entrer. Quant aux sols froids, recouvrez-les d'un tapis ou d'un plancher flottant.

En choisissant bien son équipement domestique, et en adoptant les bons comportements, on pourrait baisser cette consommation de 40%, sans perte de confort

  • Attention au superflu selon Ecoconso, la clim revient à 4 € par m2 et par an, soit un surcoût de 80 € environ pour une pièce de 20 m2. Dans le sud en fermant les volets dans la journée cela garde la fraicheur à l'intérieur et ne coute rien.

  • Le lave-linge ne doit tourner qu’en pleine charge (selon le programme choisi), et à basse température (un programme consomme 0,50 kWh à 40° contre 1,19 kWh à 60°).

  • De plus si vous avez un tarif nuit faite tourner vos machine après 22h cela coutera moins chère.

  • Surveiller les étiquettes énergie,

Apparue en 1994, est une initiative de la Commission européenne pour améliorer l'information des consommateurs européens.

Elle renseigne sur les consommations des différents modèles et constitue désormais un des critères décisifs du consommateur pour effectuer le choix de son appareil électroménager.

Elle est en effet obligatoire pour les appareils électroménagers suivants : réfrigérateurs, congélateurs, combinés, lave-linge, sèche linge, lave linge séchant et lave vaisselle mais aussi pour les lampes, les fours électriques et les climatiseurs.

Les "bonnes notes" commencent au A et les appareils "cancres" à proscrire sont notés en G. Des couleurs explicites (flèche verte pour le A économe et flèche de couleur rouge pour le G vorace) complètent la lisibilité du dispositif.

Si les équipements de classe A sont plus chers à l'achat que les autres produits, leur surcoût est en général amorti par les économies qu'ils permettent de réaliser. Des appareils classés A+ voire même A++ pour les réfrigérateurs et congélateurs existent désormais pour illustrer les progrès réalisés par certains fabricants.

Le choix d'une classe est très loin d'être neutre sur l'écologie, à titre d'exemple, un lave-linge classé A+ consomme 20 % d'électricité en moins qu'un appareil A. Un lave-linge classé A consomme 35 % de moins qu'un appareil de catégorie D et 50 % de moins qu'un appareil classé G.

Les appareils électroménagers devront remplir ces prescriptions dès 2011.

 

  • La consommations des appareils laissé en veille (Sources : ADEME, Cent20, autres)

Un ordinateur éteint mais qui reste branché continue à consommer de l’électricité (environ 70 Wh en une journée).

En laissant les appareils en veille, on augmente la facture d’électricité de 10 % !

Si on n’y prend pas garde, la télévision, le magnétoscope, le lecteur de DVD, la chaîne Hi-Fi, le décodeur TV, l’amplificateur d’antenne, etc., restent en veille en permanence et finissent par consommer davantage « éteints » qu’allumés.

C’est très net avec les appareils qui ne

fonctionnent pas très longtemps dans l’année : un magnétoscope utilise plus de 90 % de sa consommation électrique annuelle… quand il ne marche pas !

Une famille bien équipée en audiovisuel (graphique ci-dessous) peut consommer de moins de 100 à plus de 800 kWh/an, uniquement pour les appareils en veille.
Pour certains ménages, les veilles deviennent le premier poste de consommation électrique de la maison (hors chauffage et cuisson).


Une TV en veille pendant 1 nuit consomme autant que pour regarder un film de 2 heures

Quelques exemples de consommation :

Cafetière électrique Nespresso En veille : 2 watts
Freebox HD En veille : 8 watts
Imprimant laser en veille : 3 Watts

  • Les tables de cuisson à induction consomment moins lors de la cuisson, mais elles présentent une consommation de veille importante (de 8 à 18 Watts) qui représente un tiers de leur consommation annuelle. Privilégiez donc les tables vitrocéramiques ou en fonte (ou à gaz si vous disposez du gaz naturel) ;

  • Adapter la température de votre réfrigérateur : refroidir plus que nécessaire le - Adapter la température de votre réfrigérateur : refroidir plus que nécessaire le réfrigérateur ou le congélateur n’est pas utile (températures moyennes conseillées : réfrigérateur = +5°C / congélateur = -18°C). Chaque degré en moins sur les températures conseillées consomme 5% d’énergie en plus.

  • Changer les vieux appareils électroménagers : ils consomment généralement plus d’énergie que les nouveaux appareils. Par exemple, un nouveau réfrigérateur-congélateur consomme en moyenne 60 % de moins d’énergie que les modèles fabriqués en 1984, et 50% pour les lave-vaisselles.

  • Dégivrer vos frigo et congélateur : il est très important de dégivrer régulièrement ses appareils afin d’en assurer la plus grande efficacité. Une couche de givre de 3 mm augmente de 30 % la consommation d’énergie.

  • Pour le lave linge : privilégiez les cycles à basses températures. Sachez qu'un lavage à 90° consomme 3 fois plus qu'un lavage à 30 ou 40° ! Il est aussi préférable de renoncer à la phase de prélavage pour le linge légèrement ou normalement sale. Enfin, pensez à utiliser le programme "éco" si vous en avez un, car il peut vous faire économiser jusqu'à 25% d'énergie qu'un lavage normal.

  • Pour le sèche linge : si vous n'avez pas la possibilité de sécher votre linge à l'air libre (ce qui reste incontestablement le moyen le plus économe), faites fonctionner votre sèche linge qu'avec du linge bien essoré et sans le surcharger car l'air chaud doit pouvoir bien circuler à l'intérieur. Ne laisser pas non plus votre linge sécher trop longtemps car cela engendre une perte d'énergie et peut endommager vos vêtements synthétiques.

  • Et aussi depuis le 1er janvier 2007, le marché de l’électricité s’est libéralisé, ce qui veut dire que vous pouvez choisir votre fournisseur d’électricité et de gaz. Alors pourquoi ne pas choisir un fournisseur d’électricité produite à partir de sources renouvelables (d’autant qu’il pourrait s’avérer moins cher) ?

En conclusion : Adoptons la Négawatt attitude (en référence aux MWh non consommés) en combinant les bons gestes, la bonne attitude économique et les énergies renouvelables. Comme cela nous limiterons notre consommation d'énergie et de ce fait nous pourrons au fil du temps réduire notre dépendance aux centrales nucléaires.

Des petits gestes entrainent des économies qui multipliées par chacun entrainerons de très grandes baissent de consommation, beaucoup moins de pollution.

A vous de jouer pour apporter votre pierre à l'édifice.

Ecologiquement votre

Rémy 

http://www.eco-planete.org/


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18 réactions à cet article    


  • Robert GIL ROBERT GIL 13 avril 2011 12:09

    Il faut faire décroître toutes les activités inutiles que le capitalisme, emporté dans sa logique de profit a réussi à imposer comme le seul modèle. Le but final n’est pas de créer des richesses ou des emplois, c’est simplement de satisfaire les besoins de la population, au détriment d’une minorité d’ultra-riches, qui pour une fois devra se plier à l’intérêt général. La croissance, dogme du système capitaliste, nous entraine vers une crise écologique majeure, et la seule solution à cette crise est la rupture avec le capitalisme. Toute autre solution alternative pour gérer le système n’est que de la poudre aux yeux. Bref, il faut se poser le bonnes questions lire ci-dessous :


    http://2ccr.unblog.fr/2011/01/03/de-quoi-avons-nous-besoin/


    • foufouille foufouille 13 avril 2011 14:01

      et bientot la bougie, car tout est de notre faute


      • AntoineR 13 avril 2011 15:11

        OUAHHHH Vachement intéressant !!!
        On pourrait utiliser l’article directement pour une séance de sensibilisation en école maternelle.

        Je propose à l’auteur de nous écrire demain la version pour adulte avec en + :

         - la remise en cause des choix énergétiques des pays, 
         - parler des vrais gaspis liés aux transports des produits fabriqués à 10000 kms
         - des lobbys nucléaires et pétroleux
         - des tarifs progressifs que l’on pourrait faire appliquer
         - de l’obsolescence programmée....

        Parce que votre discours culpabilisateur prônant des petites actions déculpabilisatrices ayant peu d’effets ou que l’on pratique déjà n’a que peu d’intérêt (et on peut le trouver sur le sitye de l’ADEME depuis 10 ans).


        • booster31 13 avril 2011 15:22

          Félicitation, je vois que vous avez mis en place tout les conseils de l’article, enfantin apparement !!


          Je trouve très bonne l’idée de sensibilisation en école maternelle, si l’article peut servir a permettre d’acquérir de bonnes habitudes à nos enfants alors tant mieux.

          J’ai hâte de lire vos articles sur les différents sujets que vous abordez.

        • AntoineR 14 avril 2011 10:03

          Ce que je pense que vous n’arrivez pas à comprendre, c’est que :

           1) les « petits » gestes ne seront pas suffisants (face à l’augmentation globale de la population, et l’augmentation du niveau de vie des pays pauvres)

           2) motiver les gens à être écolo par les économies n’a pas de sens. Si mettre une ampoule à économie d’énergie me fait gagner 10 Euros par an et que c’est ma seule motivation, je vais dépenser ces 10 Euros en autrechose qui polluera tout autant.

          Ce n’est pas des économies d’énergie qu’il faut faire, c’est vivre autrement.


          Travailler moins par exemple, acheter moins.
          Et non pas acheter des nouveaux équipements plus performants et mettre les anciens à la décharge.
          Avant d’acheter un congélateur A+, il faut se poser la question « ai-je vraiment besoin d’un congélateur alors que je vais faire mes courses toutes les semaines ? »


          Quant à mes articles, vous pouvez en lire un sur les économies d’énergie d’ailleurs.
          Vous savez, moi j’en suis aux toilettes sèches alors oui, j’ai déjà suivi tout vos conseils.
          Ce n’est pas forcément inutile de les rappeler, je l’avoue. Mais le coté dangereux de votre article c’est le fait qu’il ne va pas assez loin. C’est un leurre de croire que ce sera suffisant.

          Le developpement durable est une arnaque.


        • joletaxi 13 avril 2011 16:11

          D’abord on se prend d’un fou rire.

          Puis ,on se dit que cet article se veut sérieux.
          Alors ,là c’est déjà beaucoup moins drôle.
          Surtout que ce n’est qu’un prémisse,il faut « former » cet homme -éco


          et ce n’est pas une blague, ces gens sont très sérieux.

          • Castor 13 avril 2011 16:18

            Ah ouais, d’accord...


            • Cocasse cocasse 13 avril 2011 16:31

              « Eco-comportement » .... on ne sait vraiment plus quoi inventer comme expression débile.



                • béta 14 avril 2011 02:43

                  Je n’en crois pas mes yeux. J’ai cru lire un mauvais exposé d’un élève de 3ème.

                  Raisonnements absents, examen superficiel, article non structuré, fautes de français toutes les deux lignes.


                  • monpetitavis 14 avril 2011 10:47

                    Je suis désolé pour l’auteur de cet article mais croire que ces économies d’énergie vont changer le cours des choses, c’est soit de l’ignorance soit de la niaiserie.
                    Combien de temps faudra-t-il aux écologistes en herbe pour qu’ils comprennent que leur « révolution écologique » est avant tout un choix structurel de société et non la somme de bons comportements individuels. Changer le cœur des gens est éventuellement un vœu pieu qui pourrait sortir d’une homélie de curé, mais cela ne doit jamais être un projet politique. Le politique est là pour construire une structure guidant les choix individuels et non l’inverse (toutes les dictatures avaient pour projet de « changer » l’homme pour constuire un homme nouveau)


                    • le poulpe entartré 14 avril 2011 11:56

                      Vous vous trompez, me semble t il. Les structures des sociétés sont, sous toutes vraisemblances, édifiées pour répondre aux besoins (à un moment donné) des personnes la constituant. Dès lors, le cumul des consommations des habitants n’est jamais rien d’autre que le cumul de chaque consommation individuelle multiplié par le nombre d’habitant, pour partie (il y a bien sur le commerce et l’industrie qui se comportent différemment). Cela étant, avec l’exemple de la consommation électrique x par 10 ou 60 millions d’habitants on abouti immédiatement des chiffres très importants. Donc effectivement, chaque geste individuel compte. Maintenant, parce que vous avez la flemme de le faire, aucune volonté de changer vos habitudes et surtout pas l’envie de vous remettre en question, de sortir de votre train train quotidien parce qu’il n’y a pas de raison que Vous changiez votre style de vie  : cela peut être un choix. Très français ce choix : les autres n’ont qu’à le faire (sous entendu : les autres je les emmerde et je m’en félicite et ça me fait rire de me foutre d’eux).
                      Si l’amorce d’un mouvement ne se fait pas, rien ne bougera et tout restera figé.
                      Heureusement, d’autres pays s’activent comme le Danemark, la Hollande, l’Allemagne et même l’Espagne. Ils mobilisent l’intelligence, le savoir faire et les sources d’énergie se diversifient, les immeubles sont construits de manière raisonnée et non pour que le promoteur se fasse un maximum de marge (en faisant de la merde tricolore).
                      La France s’américanise de la plus mauvaise des manières : tout pour mon train de vie et des miettes pour les autres. Des vrais bourrins.


                    • monpetitavis 14 avril 2011 16:04

                      Désolé mais vous êtes autant à coté de la plaque que l’auteur. Le sens de mon message n’est pas dire que l’écologie ça commence à bien faire (je cite notre cher président) mais au contraire de dire qu’il s’agit d’une transformation de la société indispensable et complexe que seul peut réussir la volonté politique. Que je sache, si les voitures polluent moins aujourd’hui, ce n’est pas parce que les automobilistes ont boycoté les voitures plus polluantes mais uniquement parce que l’Etat a imposé les normes Euro aux constructeurs automobiles. Que je sache, si nos maisons sont mieux isolés, ce n’est pas parce que les acheteurs ont boycoté les logements énergivores mais uniquement parce que l’Etat a imposé les normes RT aux promoteurs.
                      Un jour, il faudra comprendre qu’à l’échelle macro-économique tout homme est un agent économique qui fait des choix selon l’avantage qu’il peut en tirer. Au niveau micro-économique, vous aurez toujours des gens plus ou moins vertueux mais ça ne change qu’à la marge le résultat au niveau macro.


                    • le poulpe entartré 14 avril 2011 18:44

                      Au lieu de dire que vous êtes désolé assumez vos propos. La volonté politique n’est pas une abstraction cela part du concret : c’est-à-dire des citoyens qui agissent. Pour un herbivore, cela dépasse votre entendement of course. Il s’agit d’un travail de longue haleine et cette notion vous est étrangère. Les normes Euro selon vous, sont à l’origine de l’apparition des voitures moins polluantes et non le fait des décisions des automobilistes. Votre méconnaissance du marché automobile vous fait dérailler à toute vapeur. Votre monde s’arrête à la France. Vous occultez (vous l’ignorez) tout simplement qu’en Europe seuls quatre grands constructeurs se sont dotés de véritables bureaux d’études ( Mercedes, Bmw, Porches, Audi). Les normes Tüv étaient et sont toujours largement au-dessus des européennes. Ces manufacturiers produisent des véhicules très bien optimisés de grand gabarit. Depuis 1973, ils travaillent sans relâche à la diminution de la consommation de carburant des motorisations et ils ont bien réussi. Par ailleurs ces même constructeurs sont en concurrence frontale avec les productions japonaises, coréennes (et bientôt chinoises).  Le Japon ne disposant d’aucune ressource pétrolière, Toyota a étudié, développé et produit les premières motorisations hybrides avec succès. Ce sont les contraintes économiques qui sont le point de départ de ces recherches.

                      Ils sont d’ailleurs passé à l’étape suivante : la propulsion 100% électrique avec le prototype Eliica (370km/h). La transposition aux productions est une question de trois ou quatre années.

                       

                      Eux même sont derrière les américains. La firme Tesla livre déjà ce type de véhicule rapide, fiable.  C’est la concurrence qui a contraint les quatre constructeurs Allemand à rattraper leurs retards sur l’hybride. Contrairement à vos propos, ce sont les consommateurs qui décident en final, si un véhicule aura ou n’aura pas de succès. Au dernier salon automobile de Genève, les 4x4 et les Hummer étaient peu visibles. Il était temps.

                       

                      Pour ce qui est des normes RT (en France) elles sont en fait établies avec les professionnels. Le mécanisme est en fait pervers. Les gros constructeurs peuvent ainsi éliminer la concurrence en édictant les normes qu’ils souhaitent et mettre les moyens et petits à genoux. Le batiment entrant pour une grande part dans le financement des campagnes électorales, ils font ce qu’ils veulent avec les normes. D’autant plus que le coût des investissements est réparti sur plusieurs dizaines de chantiers. Les normes CE ont une fois de plus pris pour bases les normes des pays nordiques plus sérieuses et réellement tournées vers un objectif d’économies budgétaires. Elles se sont imposées en France pour les constructions avec les labels HPE / THPE / BBC 2012  En résumé, vous dite savoir mais dans les faits, il n’en est rien.

                       

                      Par ailleurs, si vous voulez émettre des hypothèses macro-économiques, vous devriez savoir que vous raisonner dans ce cas à l’échelle des grands ensembles et non d’un ménage (ce qui est le cas d’un homme célibataire). Au niveau micro économique, par contre, vous étudiez  les comportements des plus petites unités face aux marchés. C’est-à-dire les entreprises ou les ménages et leurs rencontres sur les marchés.  Une fois de plus la demande globale des ménages sera la somme cumulée des demandes individuelles face à une offre globale (monopole, oligopole, cpp).  Cette demande globale est le résultat des arbitrages arrêtés par les ménages, concernant les choix des dépenses effectuées. Ces notions de base semblent vous échapper complètement.  Chaque geste si isolé soit il, compte. C’est ce qui fait à un autre échelon, que les rues de Paris sont encore et toujours sales alors qu’à Zurich ou Genève, vous pouvez chercher le mégot ou le ticket de bus sur le trottoir, longtemps. C’est probablement une question d’éducation, de prise de conscience, de culture certainement pour que l’écologie soit intégrée dans les comportements et les mentalités de chacun. Alors en France, c’est pas gagné avec l’écolo verdâtre bidon et votre type de raisonnement. Autant demander à des ânes de gagner le prix d’Amérique à Auteuil.

                       

                       

                       


                    • monpetitavis 14 avril 2011 21:09

                      Ce n’est pas en m’écrivant une tartine sur la norme Euro, RT et la différence micro/macro que cela vous rend plus savant. Dans votre grande argumentation, vous avez justement dit quel était le moteur de toutes ces évolutions : le critère économique et non la vertu.

                      Plus l’essence coute cher et moins les véhicules polluants (disons consommateur sinon vous allez me réécrire une tartine sur la différence entre CO2 et particules) se vendent. Plus se chauffer coute cher, et plus les gens font attention à l’isolation et ainsi de suite.

                      Si on prends un exemple récent, en regardant les chiffres, on se rend compte que l’adoption du bonus/malus écologique a eu un effet sur les achat de véhicules neufs bien plus importants que toutes les messages moralisateurs sur le fait que polluer ce n’est pas bien.

                      Le développement spectaculaire des énergies renouvelables en France et ailleurs en Europe ne s’explique que par la politique de subventions et de tarif de rachat associé. Enlevez cela et 99% des gens refuseront d’installer un tel système pour payer l’électricité 2 à 4x plus cher pour l’instant (évitez de me faire un exposé sur les énergies renouvelables,on gagnera du temps).

                      Vous prenez l’exemple de ville propre en Suisse. Nul doute que cela fait partie de l’éducation de chaque citoyen. Ceci dit, ce n’est pas pour autant que cela fait une grande différence en terme de pollution entre les citoyens suisses et français (niveau chiffre en émission de CO2/habitant, on est un peu moins bon que les Suisses et largement meilleur que les Allemands que vous auriez aussi pu citer en exemple pour la propreté de leur ville).

                      Tout ça pour dire que je n’ai rien contre les petites économies d’énergies. Je pense être moi-même quelqu’un de plutôt vertueux en la matière et j’aurais pu ajouter des dizaines d’autres gestes bien plus efficaces en terme d’économies d’énergie. Cependant en supposant que par miracle, 100% des citoyens français adopteraient les gestes indiqués dans cet article, on arriverait peut-être à économiser 10% d’énergie au global (et encore je suis généreux). Du coup quand je lis que le titre de l’article est « Sortir du nucléaire, les bons éco-comportements doivent se généraliser », moi j’appelle ça de la niaiserie.
                      Le but de l’action politique est de travailler en amont par l’édification de normes rendant obligatoire le développement de processus sans cesse plus écologiques et en aval par l’incitation fiscale rendant économiquement attrayant les comportements écologiques (et/ou non attrayant les comportements polluants). Car au final la propension qu’a un individu à polluer dépend essentiellement de la possibilité technique qui lui est offerte (travail en amont) et du cout de l’énergie au regard de son pouvoir d’achat (travail en aval). La vertu n’a qu’une valeur marginale là-dedans.


                    • le poulpe entartré 17 avril 2011 20:19

                      Parlez donc de ce que vous connaissez. Quand on fait des inversions de débutant de première année de science & co, on évite de la ramener sur un sujet qu’à l’évidence on ne maitrise pas. Par ailleurs, vous avez bien alimenté ce débat en essayant la peinture économétrique alors qu’une observation élémentaire évite tragiques méprises, pour ne pas dire l’énoncé de connerie.
                      Une tarte à la crème, une.


                    • monpetitavis 21 avril 2011 02:21

                      Dis donc vous êtes expert pour prendre les gens de haut. En lisant vos autres post, je m’aperçois que c’est un don chez vous de traiter les autres de merde. A croire que vous rêvez que les gens finissent pas vous ressembler.
                      Ce n’est pas de ma faute si vous avez compris ma phrase de travers sur la macro-économie. Je vous ai refait un long post derrière étayant divers exemples vous montrant que la vertu humaine n’a que peu d’influence sur les résultats au global. Commencez par sortir des chiffres tendant à prouver qu’un Suisse(puisque vous avez l’air de tant les aimer, eux qui roulent dans des voitures énormes) polluent beaucoup moins qu’un Français au global et on en reparlera.

                      ps : Au fait, les Suisses recyclent plus que les Français mais produisent 2x plus de déchets/habitants. Comme quoi le débile n’est pas forcément celui qu’on croit.


                    • béta 15 avril 2011 00:22

                      Ils est évident que les industries ET les particuliers ont tendance à regarder le prix avant toute autre chose. Tout est basé sur l’argent. La conscience écologique rime souvent avec conscience économique. Qui serait volontaire pour (et qui pourrait se permettre de) payer plus cher, perdre plus de temps, pour avoir un microscopique et quasi-négligeable impact écologique ? Presque personne. En tout cas pas moi. Pourtant qui serait favorable à faire diminuer la pollution ? Presque tout le monde.

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