25 mai, soyons solidaire de nos frères slaves d’Ukraine de l’Est
Avec la crise ukrainienne, on constate, une fois de plus, que les médias classiques n'informent plus et ne sont là que pour nous faire accepter ce qui est acté. Il faut alors connaître différents avis et donc multiplier les moyens d'observation via internet pour exercer son sens critique en politique internationale, et pouvoir se faire sa propre opinion.
En effet, sur la crise ukrainienne, les médias grands publics, qui ne font que prendre leur contenu rédactionnel auprès du Quai d'Orsay, quand ce n'est pas directement auprès de Washington, par AFP interposée. Dans le traitement médiatique de cette crise, comme souvent en cas de guerre, on retrouve des constantes :
- bafouage du droit international avec le refus de reconnaître le droit à l'autodétermination des peuples pourtant inscrit dans la charte des Nations Unies
- usage du double standard, avec le refus d'accorder aux régions de l'Est de l'Ukraine ce qui l'a été pour le Kosovo, sans même un référendum
- traitement inégal de 2 populations, avec l'idéalisation des pro-OTAN et pro-UE et diabolisation des russophones et russophiles
- justification de la violence : "guerre juste" pour l'instauration de la démocratie
- camouflage des raisons véritables : économiques, stratégiques et militaires.
Les représentants français et de l'UE ont depuis longue date l'habitude de donner des leçons de démocratie, de liberté et de valeurs universelles à l'étranger. Le politiquement correct, les schémas simplistes, le conformisme et les slogans, associés à la presse idéologique médiatique dominante et malveillante, ont désormais réduit la liberté et l'esprit critique des européens de manière objective. Le Président Hollande dont la cote d'impopularité bat tous les records (82%) nous en fait la démonstration lorsqu'il qualifie les référendums démocratiques des régions de l'Est de l'Ukraine (Donetsk et Lougansk) de « vraie-fausse consultation » et le scrutin de « nul et non avenu ».
En refusant de prendre en considération les réalités culturelles, géopolitiques, économiques et stratégiques en Ukraine, l'UE a fait preuve, ou bien de son ignorance historique, ou bien elle a montré son vrai visage : inféodation à l'OTAN expansionniste et aux USA. Ceci n'est d'ailleurs pas si étonnant si on se souvient que l'un des pères fondateurs de l'EU est Jean Monet et qu'il est avéré aujourd'hui qu'il était un instrument de la politique extérieure des USA, et qu'à travers l'ACUE (American Committe for United Europe) c'était la CIA qui finançait la construction européenne !!!! Cette inféodation se réalise dans une perspective, au mieux de priver l'Europe d'une alliance avec la Russie et au delà, vers l'Est ; au pire, une dissémination du chaos en Europe comme cela s'est réalisé en Irak, Afghanistan, Libye, Syrie.
Dimanche 25 mai, il nous est encore possible de sortir de l'Europe, ou tout du moins d'offrir la possibilité au nouveau parlement européen élu de faire démissionner la commission européenne, pour que la France et l'UE cessent de soutenir le nazisme en Ukraine et de se comporter en vassaux des USA. Ce n'est pas parce que le Président Hollande dit : "La fin de l’euro, c’est une austérité implacable. La fin de l’euro, c’est la disparition de la solidarité financière, c’est une monnaie livrée à la merci des spéculateurs. Croit-on que la force se construit dans l’isolement ? C’est plus qu’une illusion, c’est un piège. Celui du déclin national. D’autres veulent tout simplement déconstruire l’Europe. Rompre tout ou partie des engagements, déchirer les traités, rétablir les droits de douane et les guérites de la police des frontières. Se couper non pas de l’Europe, mais du monde. Ceux-là, qui se prétendent patriotes, ne croient plus en la France. Sortir de l’Europe, c’est sortir de l’Histoire », que c'est vrai, c'est même exactement le contraire. En effet notre déclin est lié à la stagnation économique induite par l'euro, qui à son tour met en péril notre armée et notre indépendance, dans un monde de plus en plus instable et où toutes les puissances étrangères hors UE font un réel effort de réarmement ! La défaite des pro-européistes sera une première victoire sur l'occupation de la France par les financiers apatrides et les lobby au service de Washington.
Souvenez vous que le monde n'est plus dominé par le clivage gauche/droite. Il est, depuis longtemps déjà, dominé par les USA, et la question qui se pose désormais est de savoir si l'on veut servir l'impérialisme américain, ou si on veut lui résister.
Ci-dessous quelques exemples de la désinformation propagée par les médias grand public sur la crise ukrainienne :
VERSION DES MEDIAS GRAND PUBLIC | VERSION DES MEDIAS NON ALLIGNES |
L'EuroMaidan est un mouvement populaire et pacifique |
- Les USA ont financé l'Euromaidan (5 milliard $), reconnu par Victoria Nuland elle-même (ministère des affaires étrangères US). - En avril 2014, le directeur de la CIA John Brennan, puis le vice-président américain Joe Biden se sont rendus à Kiev. - Les activistes de la place Maidan étaient très violents et pendant plusieurs jours les forces de l'ordre se sont contentées de recevoir les coups. Rappelons qu'au cours des évênements de la place Maidan, il y a eu 500 policiers blessés, dont 150 par balles et que 17 d'entre eux sont morts. - Les snippers qui par leur tirs ont permis l’embrasement de l'EuroMaidan, ont tiré sur les 2 forces en opposition : manifestants et forces de l'ordre. Tout porte à croire que ces snippers étaient des hommes de main du nouveau gouvernement qui n'a donc pas hésité à faire tirer sur ses propres supporters ! - Le traitement de l'EuroMaidan en Europe témoigne de la vassalisation de l'Europe aux USA, qui n'est plus capable de faire sa propre politique étrangère. |
Face à l'autoritarisme de l'ancien gouvernement, l'EuroMaidan c'est l'avènement d'une nouvelle démocratie en Ukraine |
- Début mai, le parti communiste ukrainien est expulsé de la Rada (parlement ukrainien), et son leader est victime d'une grave agression. Depuis peu, le ministère de la justice étudie une disposition permettant de l'interdire dans le pays. - Mi-avril, deux candidats à la présidentielle ukrainienne, Oleg Tsarev (député de Dniepopetrovsk du parti des régions) et Piotr Simonenko (premier secrétaire du parti communiste) ont été lynchés par les milices de Kiev. Depuis ils ont retiré leur candidature. Malgré tout, depuis mi-mai, la tête de Oleg Tsarev a été mise à prix (1 million de $) par le nouveau gouverneur de Dniepopetrovsk : l'oligarque israélo-ukrainien Igor Kolomoïsky. - Mi-mai, deux journalistes russes ont été arrêtes par l'armée ukrainienne et continuent d'être détenus par les Services de sécurité, accusés de terrorisme. Le 20/05 un journaliste britannique a subi le même sort, sa tête ayant été mise à prix auparavant. Libéré le 23/05. - Mi-mars le directeur de la télévision nationale, après avoir été molesté par le nouveau député en charge de la liberté d'information, a dû remettre sa démission, car il avait osé passer les images du discours du Président Poutine lors de la cérémonie d'accueil de la Crimée au sein de la Fédération de Russie. - Depuis la mi-mars, les chaînes de télévision russes sont interdites d’émettre en Ukraine, ce qui constitue une violation des normes internationales sur la liberté d'expression. - Le 22/05 le plus grand quotidien ukrainien Vesti a été investi par des forces spéciales du ministère de l'intérieur et a été accusé d'activité anti-gouvernementale. |
Le gouvernement provisoire d'Ukraine est conforme au droit international et est légitime |
- Il y a eu rupture constitutionnelle, et la destitution de l'ancien président Ianoukovytch n'a pas été prononcée par la Cour Constitutionnelle ukrainienne, seule habilitée à le faire. - Le nouveau gouvernement ukrainien autoproclamé est donc le résultat d'un coup d'état armé. Il met au pouvoir des néonazis - Volonté d'intégrer l'Ukraine dans l'UE et dans l'OTAN, ce qui constitue une grave menace pour la Russie. - Processus de balkanisation de l'Ukraine. - Refus du droit des peuples à l'autodétermination. - Recours au mercenariat contre son propre peuple, et épuration ethnique. |
Les habitants des régions de Donetsk, Lugansk et Karkov sont des séparatistes et des sécessionnistes. |
- Les habitants de ces régions ont été traités comme des citoyens de seconde zone. Comme russophones, ils ont subi la négation de leur langue maternelle comme langue officielle. - Initialement, les habitants souhaitaient un référendum sur la fédéralisation de l'Ukraine. C'est la répression violente de la junte de Kiev qui l'a ensuite transformé en référendum séparatiste. |
Les actions militaires menées par Kiev sont dirigées vers des terroristes |
- L'armée empêche les simples citoyens d'aller voter en envoyant les tanks. - L'armée tir, blesse et tue des citoyens qui manifestent sans être armés. - Les combats s'intensifient entre l'armée et les forces des républiques autonomes de Donetsk et Lugansk. Les bombardements touchent les habitations civiles. Des moyens de lourds sont employés : chars, canons, hélicoptères - Les russophones et russophiles sont à éliminer. L'armée n'est pas utilisée pour cette salle besogne, mais la garde nationale et les bataillons du Pravy Sector (voir ci-dessous). Le combattants du Pravy Sector n’hésitant pas à fusiller les militaires qui refusent d'attaquer les populations civiles ou qui déposent les armes. |
Ioulia Timochenko, candidate à la présidence est la garante de la démocratie et des droits de l'homme en Ukraine. Sa condamnation en 2011 a été faite sous des motifs fallacieux. |
- Elle est nommée Premier ministre en 2005 par le Président Viktoy Iouchtchenko, lui-même élu suite à la Révolution Orange qui a bénéficié du soutien des USA et d'ONG américaines à la hauteur de 14 millions $. Le pouvoir perd vite ça popularité sur fond de corruption. - En 2011 elle est condamnée à 7 ans de prison pour abus de pouvoir dans le cadre de contrats gaziers, accusation tout à fait crédible au vu de ses relations avec Pavlo Lazarenko, Premier Ministre ukrainien de 1996 à 1997, arrêté en 1998 par la police suisse, puis en 1999 par la police américaine, il écope d'une peine de 9 ans d'emprisonnement. Sa complicité est également envisagée dans 2 assassinats. - En fin 2012, le parti "Patrie" de Timochenko passe une alliance avec le parti Svoboda (voir ci-dessous). L'actuel Premier Ministre, Arseni Yatseniouk, et l'actuel Président par intérim Oleksandr Tourtchynov, tous deux membre du parti de Timochenko signent cet accord. - En 2005, le magazine Forbes la présentait comme la 3ème femme la plus puissante de la planète.... - Elle dispose d'une armée privée forte de 10 000 hommes (National Salvation Front) et détient, avec ses proches, 85 comptes bancaires dans les banques britanniques. - Elle a dit "Il est temps de prendre nos armes et d'aller tuer ces maudits russes ainsi que leur leader" et "j'utiliserai tous mes moyens pour faire se soulever le monde entier afin qu'il n'y ait même plus un champ brulé en Russie" |
Le parti Svoboda qui à plusieurs ministres dans l'actuel gouvernement n'est pas un parti néonazis |
- Svoboda est le nom du parti depuis 2004. Auparavant, il s'appelait Parti National Socialiste d'Ukraine (SNPU). Sa filiation avec le Parti National socialiste Allemand (NSDP) d'Hitler est évidente. En même temps qu'il change de ton, il change d'emblème, passant de la WolfsAngel (Rune du Loup) - qui était l'emblème de la 2ème division SS Das Reich, tristement célèbre pour ses massacres d'Oradour sur Glane et Tulle - à une main évoquant le Trident. C'est un parti néonazi qui ne cache pas son antisémitisme et son admiration pour ceux qui collaboraient avec Hitler, dont Stephan Bandera. - Svoboda se réclame de l'idéologie de l'Organisation des Nationalistes Ukrainiens (OUN) qui a collaboré avec l'Allemagne nazie. Sa branche armée était l'Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA), tristement célèbre pour son massacre des polonais en Volhynie en 1943. - Svoboda a initié l'anniversaire de la fondation de la division Waffen SS "Galicie" en 1943 - Le leader de Svoboda, Oleh Tiahnibog a été classé dans le top 10 des antisémites par le centre Simon-Wiesenthal - Depuis la constitution du nouveau gouvernement Oleh Tianhibog s'est illustré à plusieurs reprises en pleine séance de la Rada (parlement ukrainien) par ses violences physiques vis à vis des autres parlementaires qui ne partageaient pas ses vues. |
Le mouvement Pravy Sector, c'est encore plus simple, on en parle pas du tout. |
- Très engagés dans la lutte, les militants du Pravy Sector revendiquent l'usage de la violence et trouvent ceux de Svoboda trop mous ! - Le chef du Pravy Sector, Dmitri Iaroch, nommé secrétaire adjoint du Conseil de défense et de sécurité nationale par le nouveau pouvoir, tente, comme Tianhibog du parti Svoboda, de redorer son image et est candidat à la présidentielle. - Moscou a émis un avis de recherche international contre Dmitri Iaroch, les autorités russes l'accusant d'incitation publique au terrorisme. - Pravy Sector contient dans ses rangs quelques personnes acquises au crime organisé, dont Alexander Mouzitchko, pour lequel la Russie avait lancé un mandat de recherche international. Il a été abattu par la police ukrainnienne, probablement devenait-il trop gênant ! |
L'incendie criminel - certains ont même parlé d'un incendie accidentel ! - d'Odessa du 2 mai à fait 38 morts chez les militants pro-russes qui ont été pris au piège. Les incidents dans la rue prouvent qu'ils étaient bien armés et organisés. Le drame d'Odessa fait parti d'un plan russe pour détruire l'Ukraine |
- Les victimes qui occupaient la place de la maison des syndicats (place Koulikovo), étaient pacifiques et non armés. L'action qu'elles menaient depuis plusieurs semaines risquait de faire basculer Odessa dans le camp des anti-kiev, Odessa étant d'une importance stratégique pour l'accès à la Mer Noire, depuis la perte de la Crimée. Avant le 2 mai les revendications n'étaient pas séparatistes, mais fédéralistes. - Comme avec les snippers de la place Maidan, des hommes de main de la junte de Kiev, les combattants du parti Pravy-Sector, ont organisé des provocations dans les 2 camps lors d'affrontements dans la rue. Ils ont également bloqué les véhicules de pompiers. - Le nombre de victimes dépasse largement la centaine, certains annonçant plus de 300. - Non seulement les forces de police ne sont pas intervenues, prétextant avoir été dépassées, mais le responsable des forces de polices est clairement identifié comme un des responsables des opérations. Les hommes de main de la junte de kiev et certaines forces de police portaient un brassard rouges pour se reconnaître entre eux. - Les victimes ont été torturées, exécutées (certaines ont reçu des balles dans la tête), puis brûlées pour masquer les fait. Ceux qui sautaient du bâtiment étaient achevés au sol par les combattants du Pravy-Sector. L'incendie est un simulacre pour couvrir des massacres planifiés. Certains corps calcinés se trouvaient dans des étages où il n'y avait pas feu. - Leurs brûlures sont très localisées et ne sont pas le fait d'un incendie. Certains ont les poignets calcinés jusqu'à l'os mais leurs vêtements intacts et leur téléphone portable en parfait état de fonctionnement. Une femme a été étranglée avec un cordon de téléphone, etc, etc j'arrête là ma description macabre. - Les autorités actuelles sont certainement impliquées dans le massacre tout comme l'oligarque Igor Kolomoïsk, qui aurait attribué une prime de 5000 $ pour chaque personne assassinée. Il fallait terroriser la population pour leur faire passer l'envie de fédéralisation. Le procureur général d'Ukraine lui-même a annoncé : « Cette action criminelle n’a pas été préparée par des échelons intermédiaires. Elle a été soigneusement préparée, coordonnée, et des représentants de diverses autorités y ont pris part. » |
L'OTAN est une alliance de défense |
- Depuis la guerre de Yougoslavie, l'OTAN ne cesse d'entendre sa zone, sans quoi elle serait sous employée - L'objectif de l'OTAN est l'encerclement de la Russie car c'est une puissance qui résiste à l'impérialisme américain. - L'OTAN exécute la politique coloniale des USA. |
Si cette version des faits vous parait peu crédible, je vous invite à vérifier par vous-même en tapant quelques mot clés sur un moteur de recherche. De vrais journalistes, des blogueurs, mais aussi les populations locales, via leur téléphone portable, permettent à chacun d'accéder à des récits, des images, des vidéos que nos grands médias veulent ignorer.
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