Comment l’Union Européenne tue les petits commerçants
L'europe veut revoir à la hausse le nombre de cartouche de cigarettes qu'un citoyen pourra ramener d'un pays membre, sans toutefois préciser, pour l'heure le nombre. Bonne nouvelle pour les fumeurs, mais mort lente et douloureuse pour les buralistes.

Ce genre de nouvelles venant de l’Union Européenne sont bien souvent accueillies avec enthousiasme notamment par les fumeurs, il est vrai que le prix pouvant être jusqu’à 15 fois moins onéreux dans d’autres pays au sein de l’Union Européenne, pouvoir ramener de grosse quantité de cigarettes, est source d’économie.
Oui, mais... Les buralistes dans tout ça ?
Il ne faut pas oublier que le commerce du tabac fait vivre de nombreux petits commerçants en France, les clients venants acheter du tabac, se laissant tenter par d’autres articles proposés à la vente, parfois les buralistes sont le relais des services publiques comme avec par exemple les relais poste, quand cette dernière n'est plus présente.
Dans les petites communes, la nouvelle règle risque de faire fermer des commerces qui sont bien souvent le dernier lieu de cohésion sociale, et nos villages n’ont évidement pas besoin de ca…
Le prix dit "dissuasif" du tabac fait consensus dans la population française :
Un fumeur pourra toujours rétorquer que l’Etat n’a qu’à baisser le prix des cigarettes, ce qui est partiellement vrai, il ne faut pas oublier que le prix des cigarettes est un des seuls leviers qui permet à l’Etat d’essayer de limiter la consommation, avec plus ou moins de succès, il est vrai.
Néanmoins, si les prix des cigarettes devaient baisser, je pense que cela doit venir d’une volonté exprimée par le peuple à travers les élections, or le prix dissuasif des cigarettes fait consensus dans la population Française, hormis chez les fumeurs bien sûr.
Encore le dogme du libre marché, envers et contre tout :
L’Europe veut donc augmenter le nombre de cartouches de cigarettes pouvant être ramenées d’un pays membre de l’Union Européenne (sans précisions sur la quantité pour l’instant), et comme bien souvent sur l’autel de la sacro-sainte libre circulation des marchandises et de la concurrence, on sacrifie des petits commerçants.
Lien de l'article du parisien : http://www.leparisien.fr/
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