• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Europe > Europe et patrie : au-delà de la rigueur, la jouissance

Europe et patrie : au-delà de la rigueur, la jouissance

Une approche originale des liens entre patriotisme et Union européenne serait bienvenue dans cette campagne présidentielle. Cette approche satisferait la conciliation d’options souvent présentées comme opposées par la classe politique française qui est l’une des moins imaginatives au monde. Jouissance et rigueur n’y font (officiellement) pas bon ménage. La majorité d’entre nous souhaitent pourtant qu’au bout de la rigueur on trouve un peu, voire beaucoup, de jouissances. Hélas, il devient trop à la mode de voir le politique chercher la voie du ressentiment pour opposer la rigueur publique aux jouissances de toutes sortes. Quand Ségolène Royal rencontre Delors la rigueur, déguisé en Europe de la douleur, on peut tenter de lui indiquer une autre voie... celle qui mène de la patrie vers la jouissance avec ou sans drapeaux.

Deux options sont souvent débattues en France pour définir notre avenir. L’une est populaire mais condamnée par les analystes au nom de la rigueur que l’autre valorise au nom "des progrès technologiques source de croissance" en oubliant ainsi que la science est encore au service des armées depuis Alamogordo, comme l’a dit Einstein en aspirant plombier. Les voici redéfinis dans les polarisations patrie/Europe et jouissance/rigueur.

Option 1) Nous ouvrir (plus encore) sur le grand large anglo-saxon avec des industries recréo-touristiques. Elles ont légitimé les gains les plus élevés pour les acteurs (Depardieu) et les sportifs (Zidane). Quand on les appelle "industries culturelles", l’’inquiètude pour l’avenir de la "patrie en danger" suinte. C’est l’option jouissance.

Option 2) Avoir une industrie de technologies de pointe qui sont cruciales pour définir nos avenirs. C’est l’argument rationnel de tous ceux qui veulent une "sortie de crise par le haut". C’est l’option rigueur.

Avec un levier posé sur le socle du patriotisme français (jouissif), on peut ainsi refaire le monde qui nous entoure : mettre le recréo-touristique au service des innovations, ou l’inverse. Il est à noter cependant que la jouissance peut soulever la rigueur mais non l’inverse. Il faut un élan pour commencer toute chose.

Au départ, il me semble que mon approche vaut mieux qu’un discours sur notre défense nationale qui n’est qu’une récréation inavouée pour quelques officiers (ex : piloter un Rafale !) et le peuple au Bourget tous les deux ans. Et un malheur pour les Afghans. Et notre portefeuille.

Dans cette campagne sans idées nouvelles, on peut tenter d’en apporter quelques-unes. Comme la seule nouveauté de cette campagne est représentée par une Ségolène Royal qui accepte le débat participatif, ces lignes lui sont destinées publiquement. Qui se ressemble, s’assemble. Elle est la seule en effet qui peut y puiser quelques motifs de projets mobilisateurs. Les grincheux n’aimeront pas, c’est sûr. Ce sont donc mes préjugés qui parlent. Jouissance d’abord. Et on n’oblige personne.

La patrie, comme levier

Partons du patriotisme jouisseur, car, comme le disent les militaires, "il le faut" et tout devient de rigueur. Et ensuite, paraphrasons Clemenceau pour dire que la guerre surtout économique est une chose trop sérieuse pour la laisser aux seuls hussards de la finance.

La question du patriotisme est aujourd’hui cruciale dans les médias. La liquidation du patrimoine national par nos élites qui dirigent les institutions de la République a deux causes identifiées : une partie honorable de cette élite est convaincue qu’une autre fidélité de type supérieur est à construire, c’est celle de l’Union européenne (rigueur) ; une autre plus sournoise agit de manière purement opportuniste en recherchant un gain financier maximal. Elle est prête à s’installer en Suisse (Take the Cash and Run).

Confondre ces deux comportements est nuisible à la définition d’une réorganisation de la nation. Avec ceux qui pensent que l’Union européenne est le périmètre élargi de la France pour défendre une action politique mondiale, il y a des divergences de stratégie et de tactique et des alliances possibles sur des points précis et sur des rythmes dans les avancées. Avec ceux qui cherchent un gain financier maximal, il ne peut y avoir de compromis autre que celui basé sur le rapport de forces de l’inspection des impôts.

Référendum 2005, la panne européenne

Au référendum de 2005 sur l’Union européenne, le camp du OUI regroupait la totalité des élites tentées par des gains monétaires à l’échelle mondiale (influente mais démographiquement infime) avec une partie de la population française convaincue de l’existence d’une Europe déjà construite qu’il s’agissait d’officialiser et de réformer à la marge (trop de rigueur nuit gravement à la santé politique). Le camp du non regroupait la majeure partie des couches populaires qui, par conviction ou par instinct, considérait que seul le périmètre national de la France offrait une chance de résister aux influences monétaires mondiales et une minorité de l’élite politique pensait que ce non donnait une chance de construire un périmètre européen défendable dans des conditions pourtant non définies. Dans le sens qu’il n’y avait pas de plan B. Mais, le réflexe était la défense du style de vie jouisseur face aux rigoureux réglements bruxellois.

Le gros problème de ce référendum a consisté dans un vide intellectuel en France sur les questions liées à l’État fédéral. Les États fédéraux sont souvent perçus en France comme purement territoriaux, comme de grosses régions associées. Ce qui est une variante dominante. avec le modèle des États-Unis ou de l’Allemagne, mais n’épuise pas le sujet de la fédération. Il y a de multiples formes de fédérations. Le Canada, monarchiste comme l’Australie, est une confédération où le Québec a des pouvoirs constitutionnels que les autres États constitutifs n’ont pas (prélever des impôts, avoir un droit civil spécifique, réguler son immigration « choisie »...). La vie collective devenait rigoureusement insupportable aux Français. La jouissance y était impossible.

Penser une fédération, c’est du virtuel en France

Les variantes culturelles dans un État fédéral sont souvent valorisées : l’exemple de la démocratie indienne le démontre. C’est une république officiellement socialiste par sa Constitution avec des dizaines d’États constituants et d’entités autonomes ainsi que des langues multiples en son sein, outre l’anglais qui joue un rôle unificateur. La fédération actuelle de Russie, débarrassée du stalinisme, a des structures décentralisées héritées de l’URSS. Et il y a bien d’autres modèles comme le Brésil ou la Suisse.

Le problème que doivent résoudre les élites politiques françaises pour résoudre la question de l’avenir de la France comme membre de l’Union européenne est de définir de manière précise un modèle convenable de fédération d’États nations qui acceptent de prendre leur place au sein d’une Union européenne dotée de pouvoirs réels de protection politique. Cette tâche n’est effectuée que dans des cercles microscopiques qui n’ont aucune attache populaire en France, ni ailleurs. Or, c’est pourtant la seule manière de créer une Union européenne démocratique fondée sur des États nationaux où chaque État devrait ratifier par référendum une Constitution et voter en même temps pour ne pas avoir des effets comparatifs de désagrégation. Avec ensuite des rythmes politiques qui concerneraient des pouvoirs reliés à la fédération à la suite d’un partage des pouvoirs assurément très complexe et rempli de particularismes. Comment varier les plaisirs de la cohabitation est un style qui s’apprend.

C’est une tâche consumante qui ne peut être effectuée en dehors d’une mobilisation populaire, surtout à l’ère des médias de masse mais aussi individualisés. Autrefois, l’Europe n’existait comme Europe que par la volonté de l’Église chrétienne d’y reconstituer l’Empire romain de sa naissance. C’était sa condition intellectuelle d’existence. La bataille entre les catholiques jouisseurs et les protestants rigoureux avaient amorcé la mèche de nos problèmes actuels.

Or, aujourd’hui, il n’y a plus d’Église, avec une langue de culture, le latin, pour donner une homogénéité à un réseau européen d’architectes de la société. Et l’Union européenne n’a fait que prolonger le traité de Rome dont on devrait s’apercevoir sur le tard, sur le 50e, qu’il était uniquement un traité de régulation du libre-échange à son origine.

L’Internationale socialiste pourrait dans l’idéal reprendre le flambeau mais on voit qu’il n’en est rien. Tout le paysage politique n’est que rigoureuses perspectives.

Internationalisme, guerre et euro fort

L’Internationale socialiste oublie complètement de définir la nation et la république et perçoit l’Union européenne sous une forme abstraite d’un gouvernement au-dessus des autres. La réussite de l’euro a montré les limites de cette approche. Monnaie sans direction, elle adopte le comportement des rentiers, pire d’Harpagon. Elle ne soutient aucun projet. Si jamais elle s’impose, c’est qu’elle sera choisie de l’extérieur par des forces dissuadées de rester totalement dans la sphère du dollar. On peut très bien imaginer une manœuvre spéculative destinée à faire monter l’euro par des possesseurs de dollars, pour ensuite revendre d’un coup une montagne d’euros et empocher un bénéfice en dollars. Le plus grand des financiers internationaux, Soros, est un praticien de ce genre de choses qui pour lui est un jeu de casino parmi d’autres. Le monde de la rigueur deviendrait l’objet d’un jeu de pari jouissif car spéculatif.

Aujourd’hui, c’est la monnaie qui mène les guerres et non les guerres qui mènent la monnaie. La monnaie mène les guerres car celles-ci sont virtuelles à un degré encore plus élevé que celle qualifiée il y trente ans de « froide ». La guerre est le résultat des influences définies dans les médias pour modeler le comportement des populations. C’est pourquoi les industriels de l’armement savent qu’il est sage de se replier dans les médias ainsi que dans la « sécurité urbaine et personnelle » pour continuer à gagner de l’argent. La lourde défaite américaine en Irak est surtout une question médiatique. En effet, quand on voit le montant des pertes américaines (plus de 3 000), on ne peut que constater leur faible nombre en quatre années d’occupation en regard d’autres guerres comme le Vietnam ou la Corée. De plus, cette guerre a permis de donner un élan à l’économie américaine qui fonctionne avec un interventionnisme d’État équivalent à celui de Roosevelt et très soutenu par les classes populaires jusqu’à aujourd’hui. C’est pourquoi elles ont massivement mis un drapeau américain à leur fenêtre après le 11 septembre 2001. Mais, le peuple américain, on l’a moins vu, ne veut pas accepter la mort de ses soldats à un niveau nettement plus bas que dans le passé. Lui aussi entend jouir de la vie.

Deux chemins mènent à l’Europe future

La France est à la croisée des chemins. Ou bien elle participe activement à l’élaboration d’une fédération européenne d’États nations sur la base d’un groupe lié à l’euro qui devient un facteur de jouissance et non de rigueur. Ou bien elle doit se redéfinir un avenir autonome dans la zone sterling/dollar en y injectant une forme de jouissance acceptable. Dans le premier cas, l’adhésion des classes populaires devrait se fonder sur une baisse de l’euro pour exporter des produits de moyen de gamme, ce qui est contradictoire avec la trajectoire de l’Allemagne.Dans ce premier cas, la France doit donc transformer son lien à la PAC en investissement dans l’innovation. Sinon, il n’y a plus d’alliance possible à terme avec Berlin. Dans le deuxième cas, la France aurait une vocation recréo-touristique dont Disney aura été l’avant-garde dans l’est de Paris. C’est un dilemme car les classes populaires sont majoritairement favorables aux modes culturels nord-américains ou plus globalement anglo-saxons, toutes tendances politiques confondues. Comme on dit, on ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre. Surtout après l’avoir dégusté avec jouissance.

Aucune de ces deux orientations ne ferait disparaître notre pays, ni notre République. Par contre, l’une serait plutôt germanique et fondée sur la « valeur travail » et la rigueur et l’autre sur un cycle d’investissement intense entouré de dilettantisme. Il est possible de mener de concert ces deux orientations pendant quelques années selon les choix des populations. L’une finira par s’imposer. D’ici là, la question européenne aura peut-être évolué vers une réelle fédération. Le prochain mandat présidentiel de 2007-2012 verra cette évolution s’affirmer. On peut cependant être certain que les gains financiers pour certains se situent dans le recréo-touristique avec en son coeur le show business et le sport et que l’autre constitue le cadre mythique des partisans d’une Europe technocratique qui aurait trouvé son peuple.

La motion de synthèse est dans le mouvement

Si la tendance se maintient, il sera dit qu’une ruse de l’histoire aura permis que l’orientation anglo-saxonne vers le recréo-touristique découle du référendum de 2005 et de la présidentielle de 2007. N’oublions pas que ce sont les Anglais qui ont fait de la France une destination touristique (en propageant leur curiosité ici au XIXe siècle, to tourist ) et que ce sont les Américains qui tiennent en main les industries culturelles en France. L’Allemagne a le triste privilège de l’avoir transformée en vallée de larmes. Si l’Allemagne refuse de continuer de payer pour la PAC qui favorise l’agriculture française, les couches populaires, qui trouvent toujours leur âme dans le terroir, iront sans fausse honte se rendre à l’oncle Sam. Suivre l’Allemagne vers une remise en ordre de l’Europe orientale ne plaît guère aux Français qui préfèrent s’expatrier ailleurs en Angleterre, en Espagne ou en Amérique du Nord. La rigueur allemande (prussienne) peut plaire à Delors mais les Français font tout pour l’amadouer. De ce fait, les Allemands parlent de moins en moins le français et les Français l’allemand. Tous parlent de plus en plus anglais, le latin mondial au service d’un temple de la Finance qui ressemble à une grande salle des pas perdus.

Comme le modèle républicain actuel ne date pas seulement de Valmy, car il surtout construit dès la IIIe République pour prendre une revanche sur l’Allemagne impériale après 1871, on retrouvera de vieilles habitudes qui se sont déjà montrées dans la gouvernance d’Airbus. Le conflit franco-allemand est la réelle source non pas de la nation française mais du nationalisme, c’est-à-dire la maladie de la nation. Mme Merkel a une politique nationaliste prussienne toute prête pour l’Allemagne qui est déjà soutenue par un gouvernement d’Union nationale : retrouver ses positions au centre et à l’est de l’Europe. Plus tard, se définir une politique mondiale forte avec son allié ancien, le Japon, lui aussi apôtre de la rigueur intérieure.

On n’en est pas là : Les États-Unis ont leurs plus grosses bases dans ces deux pays pour mieux les contrôler. L’Allemagne dirige pourtant de facto l’Union européenne aujourd’hui. Londres tente d’empêcher cela avec l’appui des États-Unis. La France aime toujours être entre deux chaises depuis la tragédie napoléonienne. On n’en est pas là mais c’est tendance. J’en connais qui ont sorti le vieux jeu Diplomacy de leur placard avec une variante qui montre toute la planète. Bientôt on aura une Union européenne virtuelle à construire sur console Sony ou Nitendo. Les jeux virtuels de géopolitique pullulent.

Ne doutons pas que le discours politique gagnant serait de faire une Europe forte en alliance avec les États-Unis. Mais on ne voit pas avec qui après Bush. Si Washington se donne à Mme Clinton, les USA redeviendronnt populaires. La France pourrait alors se décider en 2008-2009 à reconstituer un trait d’union avec l’Allemagne entre Washington et Moscou (avec l’aval de Londres). Ainsi, le récrétourisme pourrait se faire dans l’innovation technologique et une sécurité énergétique accrue. Nos véritables amis sont essentiellement ceux qui étaient du côté du peuple français dans les guerres. car ses élites ont eu de coupables affinités avec l’occupant hitlérien (rigueur un jour, rigueur toujours pour mille ans au moins).

Déjà sous Vichy on dénonçait le libéralisme américain et sa culture métissée, jouissive et dégénérée.

Le numérique, source de jouissances nouvelles

La Toile représente pour de nombreux jeunes une source de jouissances. Surtout dans le domaine musical. Internet, les jeux vidéo et les mobiles téléphoniques sont déjà les éléments clefs sur le plan des innovations de société.

Ces innovations viennent de l’Amérique du Nord. Tous ensemble dans un monde virtuel qui se réalise peu à peu. C’est l’aspect sympathique de l’American Dream. Ce sera un deuxième monde essentiel au premier comme le metaverse dans Snow Crash de Neal Stephenson. Gare aux confusions. Ce monde a aussi ses dangers car il est humain. Mais avec une certaine prudence et de l’optimisme, on pourrait y imaginer le futur sous toutes ses formes dans cet espace infini de la Toile. Un seul peuple en Europe a réussi la synthèse avec ces influences américaines, l’Italie. Les industries culturelles américaines ne seraient effectivement rien sans les italo-américains, surtout dans les films policiers. Et l’Italie a su garder intacte ou presque sa campagne et ses villes visibles partout dans les films qui comptent. Les Italiens sont les meilleurs Européens qui ne voient pas là de contradiction avec leur amitié américaine.

En France, on pourrait s’en inspirer, l’agriculture pourrait aménager l’espace rural de manière conviviale sur le modèle italien. On laisserait l’extensif au pays du Sud pour adopter les produits de qualité dite «  bio » pour « bonne santé garantie ». On construirait des villes plus grandes entre 40 et 60 km de Paris sur la base des villes anciennes qui y sont déjà, entre autres pour régler la question du logement en Ile-de-France. Et des industries de services dans les banlieues entre elles et la capitale. Avec des universités créatives autonomes dotées de financements régionaux et privés un peu partout comme centre d’animation de l’urbanité et de la ruralité aménagée.

Avec des réseaux publics de transport rapides améliorés, aériens et ferroviaires, sur tout le territoire national et entre les grandes villes d’Europe. Ainsi, on pourrait réconcilier les deux approches de l’Union européenne en France pour aller fêter ensuite avec Londres les Jeux olympiques de 2012 après la prochaine présidentielle. En s’appuyant sur la patrie et son savoir-faire politique, on pourrait imaginer des systèmes prospectifs collectifs où tous les citoyens auraient leur mot à dire, un peu comme sur Agoravox mais en plus grand. Et le plus grand, dans ce cas serait un jeu européen permanent pour faire discuter les citoyens de tous les pays européens sur la Toile. Avec des systèmes de traduction automatisés. Et des lecteurs vocaux comme Speakreader. Des milliers d’innovations créatives peuvent surgir de la multiplicité culturelle de l’Union européenne.

Et les Africains ? Rocard a déjà répondu à cette question conclusive. Mais, avec un peu d’imagination ouverte au monde, les Européens pourraient débattre de ce qu’il convient de faire avec les Africains, ce qui sera le premier chantier de solidarité de l’Europe puissance issue des États nations fédérés. Elle pourra se retrouver plus unie au service du continent qui a été à l’origine de l’humanité. Et l’Europe pourra y retrouver un plaisir de vivre en oubliant ses rancunes. L’exemple moral leur viendrait d’Afrique. On aurait tort de diminuer la capacité des Africains à prendre en charge les misères morales européennes pour n’être ni envahisseur, ni envahi.


Moyenne des avis sur cet article :  3.93/5   (56 votes)




Réagissez à l'article

19 réactions à cet article    


  • tovara (---.---.10.162) 6 avril 2007 12:06

    Vous soulignez bien le probléme institutionnel de l’Europe, qui fait que le TCE était une aberration, qui voulait « marier la carpe et le lapin » : comment faire une confédération d’Etats de structures si disparates : des monarchies constitutionnelles, des fédérations, un Etat centralisé/déconcentré (la France), sans parler des différences histroriques, culturelles, économiques, etc.(et même des territoires d’outre mer qui ne sont même pas en Europe, alors que certains pays européens ne font pas partie de l’UE, que le probléme de l’élargissement « indéfini » n’est pas résolu, etc) C’est vrai que le Canada est un peu dans ce cas comme vous le soulignez avec le cas particulier du Québec, ou l’Inde où subsistent des maharadjahs dans certaines régions parallélement aux structures républicaines, à la Russie avec son embrouillamini de régions autonomes , de républiques, de régions administratives (oblast) etc Il semblerait que la confusioninstitutionnelle et la multiplication des niveaux de pouvoir (rien qu’en France, régions, départements, arrondissements, cantons, pays, SIVOM) soit une des MALADIES de notre époque, sur fonds de revendication d’autonomie et d’irrédentismes tous azimuts ; celà se marie mal, je trouve, avec le concept tant proclamé aujourd’hui de « bonne gouvernance » ; on complexifie au lieu de simplifier, et l’évolution actuelle de l’UE (mais pas seumement de l’UE) va hélas dans ce sens...


    • (---.---.84.30) 7 avril 2007 10:42

      A la longue une confédération de Nations européennes est possible, mais sûrement pas une fédération. L’Europe n’est pas un « pays neuf » dont on aurait fait disparaître les indiens. Du moins pas encore heureusement.


      • 7 avril 2007 16:37

        La vision unique française de la construction européenne est une chimère aujourd’hui dans l’Union européenne.

        La seule issue possible pour la France et les français est d’écarter cette vision unique et de rechercher, avec enthousiasme, une vision commune discutée et imaginée à 27.

        En d’autres termes, abandonner la vision gaulienne et obsolète de la place de la France dans l’Europe des années 1950-60, et adopter une position moderne, solidaire, une nouvelle méthode, un nouveau comportement dans le travail mené au quotidien avec nos partenaires européens.

        L’UE a besoin que la France adopte (enfin) une position raisonnable : le monde avance, il est ce qu’il est. Il n’attendra ni la France et les français, ni les européens. Travaillons ensemble, à 27, pour identifier les règles de vie intérieure qui nous conviennent (à TOUS, cad à 27) afin d’adapter notre modèle de société du mieux que l’on pourra à cette évolution du monde.

        Ce n’est qu’ensemble que nous parviendrons aujourd’hui et demain à consolider ce niveau de vie que beaucoup nous envie un peu partout sur la planète.


        • Internaute (---.---.81.83) 8 avril 2007 18:06

          L’Europe est au bord du précipice et elle va faire un bond en avant. Nous n’avons aucun besoin d’avancer avec elle.

          Cette dialectique culpabilisante qui chercher à utiliser le souhait de modernité chez les gens, ou plutôt le souhait d’être bien vu, uniquement pour les amener là où vous voulez les amener est une vieillerie idéologique qui marchait peut-être sous Trotsky mais plus maintenant.

          On s’en fiche de ne pas paraître moderne aux yeux des fonctionnaires de Bruxelles. Ce sont eux qui sont ringards et sentent la naphtaline.

          Liste des points positifs de l’Europe pour les peuples européens :

          1- .................

          2- .................

          3- .................

          4- .................

          5- .................

          Je vous la laisse remplir si vous vous en sentez capable.


        • candide (---.---.253.4) 8 avril 2007 18:38

          Le Monde avance, les délocalisations avec, la menace climatique, nucléaire et militaire en Iran et en Corée aussi.....

          l’orgueil caractérisée ainsi que la donneuse de leçon hautaine du côté de Bruxelles (et de ses sbires) n’est pas même capable de jauger que plus qu’un emballement dans la folle course au progrès, à la globalisation et au Libéralisme le plus abjecte, le Monde a aujourd’hui besoin d’une « pause » et d’une remise à plat des enjeux qui s’annoncent pour ne pas passer à côté du siècle à venir et des grandes problématiques qui se profilent et qui devront être nécessairement traitées à l’échelle humaine, non dans les salons Bobos Bayrouistes , encore moins dans les officines Bruxelloises ... La perspective des « Blocs » est une vieille résurgence de la bipolarité héritée du milieu XXème. Pour qui se prétendent ici investis du progrès incarné dans l’Union Européenne passéiste et passablement obsolète dans sa philosophie et son organisation, il reste beaucoup de chemin à faire, beaucoup d’humilité ou de sagesse à apprendre.


        • alquezar (---.---.41.15) 8 avril 2007 19:48

          « Liste des points positifs de l’Europe pour les peuples européens...Je vous la laisse remplir si vous vous en sentez capable »

          Pour s’en tenir à un point de vue concret, celui de la vie des gens :

          possibilité de voyager partout dans l’Union, d’étudier et de s’installer à égalité de droits avec les nationaux,

          maintien et totalisation des droits à la sécurité sociale même si on a cotisé dans différents pays,

          normes de qualité de l’eau (par exemple taux de nitrates, de plomb), et de l’air (par ex. limitation des émissions de CO2),

          protection de la santé et de la sécurité au travail (ex : directives de protection contre l’amiante, les agents chimiques, le bruit),

          réglementation des substances chimiques (REACH),

          aides à la formation, échanges d’étudiants, reconnaissance de diplômes et des qualifications professionnelles,

          aides au reclassement des chômeurs (programmes communautaires et fonds social européen),

          aides aux PME,

          lutte contre les discriminations, égalité entre les hommes et les femmes par exemple dans l’accès à l’emploi,

          soutien aux énergies renouvelables (20% en 2020),

          préservation de la biodiversité (natura 2000),

          protection des consommateurs (indemnisation du surbooking, crédit à la consommation, clauses abusives dans les contrats, multi propriété ou time share, vente à distance,...) ,

          développement des compagnies aériennes low cost,

          aides au développement régional ,

          politique agricole commune,

          éco label,

          comité d’entreprise européen, protection des droits des travailleurs en cas de transfert d’entreprises,

          lutte contre les monopoles, etc, etc...


          • candide (---.---.253.4) 8 avril 2007 21:40

            « possibilité de voyager partout dans l’Union, d’étudier et de s’installer à égalité de droits avec les nationaux, »

            Faux. Cela était également possible en 1925, en 1850 ou au XVIIIème siècle. Depuis le haut moyen âge, il est possible de voyager, de s’installer LIBREMENT à travers l’Europe. Hormis dans les périodes troublées par les guerres ou les dictatures cela va sans dire. Mais l’Europe Technocratique n’est aujourd’hui pas à l’abri d’un conflit , même interne. Les traités ont la durée de vie que les hommes , les états ou les gouvernements veulent bien leurs donner.. L’Europe n’est pas (encore) une religion ou d’inspiration divine.

            « maintien et totalisation des droits à la sécurité sociale même si on a cotisé dans différents pays, »

            En Français ça donne quoi ?

            « normes de qualité de l’eau (par exemple taux de nitrates, de plomb), et de l’air (par ex. limitation des émissions de CO2), »

            La France n’a pas attendu les décrets européens pour réduire les nitrates , le plomb , prendre des mesures drastiques pour l’amiante etc....

            « protection de la santé et de la sécurité au travail (ex : directives de protection contre l’amiante, les agents chimiques, le bruit), »

            Idem .... Avez-vous entendu parler de la médecine du travail en France ?

            Et surtout les OGM préconisés par Bruxelles sont ils pour vous une avancée sanitaire pour les peuples européens ?

            « aides à la formation, échanges d’étudiants, reconnaissance de diplômes et des qualifications professionnelles, »

            Erasmus Oui .... Mais les étudiants partent également aux Usa , au Canada , en Australie. Le monde ne s’arrête pas aux frontières de l’Europe définies par la Commission européenne. Les diplômes et les qualifications professionnelles ont été reconnu bien avant que n’existe l’Europe de Bruxelles soit dit en passant.

            « aides au reclassement des chômeurs (programmes communautaires et fonds social européen), »

            Ah bon ???!!! l’argent doit disparaître bien avant d’arriver aux services de l’Unedic et de l’Anpe dans ce cas.

            « aides aux PME, »

            Frantaisiste !

            « lutte contre les discriminations, égalité entre les hommes et les femmes par exemple dans l’accès à l’emploi, »

            La parité homme/femme a été votée au Parlement , en France, pas à Bruxelles.

            « soutien aux énergies renouvelables (20% en 2020), »

            A mettre au conditionnel, puisque c’est une prospective , un objectif à atteindre, et non une réalisation. Ce qui fait une grosse différence.

            « préservation de la biodiversité (natura 2000), »

            Egalement au conditionnel puisque pas un objectif atteint. Donc point une réalisation.

            « protection des consommateurs (indemnisation du surbooking, crédit à la consommation, clauses abusives dans les contrats, multi propriété ou time share, vente à distance,...) , »

            Si cela constitue une réalisation de l’UE, merci de citer vos sources. C’est-à-dire de préciser la nature des mesures prises ainsi que l’agence ou l’organisation mis en place pour en peréniser l’accomplissement. A ce titre, un numéro de téléphone ou une adresse seront les bienvenus si cette information n’est finalement pas fantaisiste (ce qui m’étonnerait).

            « développement des compagnies aériennes low cost, »

            avez-vous entendu parler des vols Charter ? si oui sont ils une réalisation de Bruxelles ?

            etc etc....

            le catalogue d’Alquezar est une accumulation de banalités parfois sans rapport avec les Institutions de Bruxelles, destiné à faire de l’union européenne un paradis sur terre, un Eden, alors que dans 95 % des cas, ce qu’il pense être une réalisation Européenne se trouve être en fait une réalité au niveau national et ce de manière bien antérieure au traité de Romes.

            Ne vous faites plus avoir par ces mensonges et débilités lénifiantes.... VOTEZ !


          • alquezar (---.---.106.227) 9 avril 2007 11:05

            « Faux. Cela était également possible en 1925, en 1850 ou au XVIIIème siècle. Depuis le haut moyen âge, il est possible de voyager, de s’installer LIBREMENT à travers l’Europe ».

            Non. Avant, il fallait franchir des frontières et montrer patte blanche (passeport, carte d’identité, par ex.), il fallait un titre de séjour pour résider, titre que le pays d’accueil accordait ou non selon son bon vouloir (aujourd’hui il est automatique), avant il n’y avait pas d’équivalence de diplomes et des qualifications pour permettre aux étdiants et professionnels de s’installer partout dans l’Union s‘ils le veulent, avant il n’y avait tout simplement pas droit à l’égalité de traitement avec les nationaux.

            « maintien et totalisation des droits à la sécurité sociale même si on a cotisé dans différents pays« . »En Français ça donne quoi ? »

            Cela signifie, par exemple, que les pensions de retraite ne seront pas diminuées parce qu’on a travaillé et cotisé un certain temps dans un autre pays que la France

            « La France n’a pas attendu les décrets européens pour réduire les nitrates , le plomb , prendre des mesures drastiques pour l’amiante etc.... »

            Faux . Encore faux. Demandez par exemple aux associations écologistes bretonnes qui ont porté plainte devant la Commission à la suite de quoi la Cour de justice de Communautés a condamné la France pour pollution des rivières par les nitrates. Idem pour le reste. C’est bien l’Union européenne qui a obligé la France à progresser en matière de qualité environnementale.

            « protection de la santé et de la sécurité au travail (ex : directives de protection contre l’amiante, les agents chimiques, le bruit), » « Idem .... Avez-vous entendu parler de la médecine du travail en France ? »

            Mais oui ! Mais cela n’empêche pas qu’il y ait aussi une réglementation protectrice européenne (et l’Union a fait bouger les choses notamment sur la protection contre les rayonnements et le travail sur écrans de visualisation)

            « Et surtout les OGM préconisés par Bruxelles sont ils pour vous une avancée sanitaire pour les peuples européens ? »

            Il y a une procédure d’autorisation européenne qui permet aux états de s’opposer à l’introduction d’OGM, ce qu’a fait l’Autriche soit dit en passant. Si la France ne s’y oppose pas c’est un autre problème.

            « aides à la formation, échanges d’étudiants, reconnaissance de diplômes et des qualifications professionnelles, »

            Pas seulement Erasmus. La reconnaissance des qualifications et des diplômes est bien un acquis de l’Union. Avant, les années d’études effectuées en France ne pouvaient être reconnues en Espagne par exemple, sauf bon vouloir de l’état d’accueil en fonction des spécialités.

            « aides au reclassement des chômeurs (programmes communautaires et fonds social européen), » « Ah bon ? ? ?!!! l’argent doit disparaître bien avant d’arriver aux services de l’Unedic et de l’Anpe dans ce cas ».

            Je vous laisse la responsabilité de l’affirmation. Les fonds européens existent, ils sont payés. Ce qu’en fait la France est un autre problème là encore et comme elle s’obstine à ne pas donner les noms des bénéficiaires , comme pour les subventions agricoles, on ne sait pas grand chose de l’utilisation dans notre pays.

            « aides aux PME, » Frantaisiste

            C’est vous qui l’êtes. Vous n’avez pas entendu parler des prêts de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) , du Mécanisme en faveur des PME innovantes et à forte croissance (MIC) pour l’apport de capitaux d’ amorçage et démarrage, des programmes communautaires comme JEREMIE (« Ressources européennes conjointes pour les PME et les micro-entreprises ») , du programme cadre de recherche développement (le 7ème actuellement), de la simplification des règles d’accès aux subventions communautaires pour les petites et très petites entreprises, des réseaux d’assistance comme les euroinfo centres...

            « lutte contre les discriminations, égalité entre les hommes et les femmes par exemple dans l’accès à l’emploi, » « La parité homme/femme a été votée au Parlement , en France, pas à Bruxelles ».

            Même réponse que pour les directives de protection sur la santé et la sécurité sur les lieux de travail plus haut

            « soutien aux énergies renouvelables (20% en 2020), » « A mettre au conditionnel, puisque c’est une prospective »

            C’est un engagement.

            « préservation de la biodiversité (natura 2000), » « Donc point une réalisation ».

            Les plans d’application sont en cours.

            « développement des compagnies aériennes low cost, » « avez-vous entendu parler des vols Charter ? si oui sont ils une réalisation de Bruxelles ? »

            C’est ce dont je parlais effectivement, et c’est bien la législation européenne de libéralisation du transport aérien dans l’Union qui a permis leur développement.

            « protection des consommateurs (indemnisation du surbooking, crédit à la consommation, clauses abusives dans les contrats, multi propriété ou time share, vente à distance,...) , » « Si cela constitue une réalisation de l’UE, merci de citer vos sources ».

            Tout ce que j’ai évoqué se trouve dans le Journal Officiel de l’Union européenne qui regroupe les textes en vigueur et peut être trouvé à cette adresse : http://eur-lex.europa.eu/fr/index.htm

            Il y a un moteur de recherche. Sinon, il existe un site avec des FAQ de droit communautaire dans lequel certains des aspects que j’ai évoqués sont explicités :

            http://www.eurogersinfo.com/faq.htm

            Quant à votre conclusion sur les « mensonges et débilités insignifiantes », eh bien, je fais confiance aux lecteurs de ces posts pour la juger à sa juste valeur et faire la différence entre mon commentaire et le votre.


          • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 9 avril 2007 18:44

            Ne pas oublier les progrès majeurs que sont :

            L’impossibilité de la guerre entre les pays de l’UE (la Serbie n’en fait pas partie) et sur nos territoires

            L’ extension sans précédent des droits démocratiques dans les 27.

            Un droit commercial et individuel en cours d’unification (80% des lois françaises par exemple sont européennes aujourd’hui)

            La sécu européenne (et là je peux vous en parler concrètement ; puisque je vis en Allemagne et que j’y suis sécurisé en tant que retraité français. (Formulaire 121)) ainsi que la carte de sécurité sociale européenne qui vous permet de vous faire soigner partout en Europe en étant couvert.

            Possibilité de voter, en tant que citoyen européen vivant en Allemagne, aux élections locales (et européennes) dans ce pays.

            Possibilité de travailler en Allemagne comme un Allemand et même de devenir fonctionnaire en Allemagne comme les allemands peuvent le devenir en France (ex : profs).

            Qui peut prétendre que cela n’est rien en terme de liberté de circuler, de travailler, de s’installer, d’être sujet de droit à l’égal des nationaux ?

            Cet espace cosmopolitique (Kant) de liberté et de paix est sans précédent dans notre histoire. Les jeunes français qui travaillent en Angleterre et en Irlande le savent bien, ainsi que les Anglais qui s’installent en France.


          • candide (---.---.61.151) 10 avril 2007 12:01

            « la confiance faite aux lecteurs » semble manifestement s’affranchir du minimum d’objectivité ou d’esprit critique de votre part. Les lecteurs auront ainsi noté les divers liens que vous indiquez et qui renvoient invariablement sur des sites officiels de l’UE. Autant dire que la démarche entreprise s’apparente plus en l’état à une pétition de principe, à du racolage qu’à un examen impartial, juste et distancié.

            Vous dites : « Non. Avant, il fallait franchir des frontières et montrer patte blanche (passeport, carte d’identité, par ex.), il fallait un titre de séjour pour résider, titre que le pays d’accueil accordait ou non selon son bon vouloir (aujourd’hui il est automatique), avant il n’y avait pas d’équivalence de diplômes et des qualifications pour permettre aux étudiants et professionnels de s’installer partout dans l’Union s‘ils le veulent, avant il n’y avait tout simplement pas droit à l’égalité de traitement avec les nationaux. »

            Pensez vous honnêtement que les huguenots aient eu besoin, lors des persécutions religieuses en France, d’un visa d’entrée pour fuir et s’établir en GB et en Hollande ? Le monde était il à ce point cloisonné et autarcique pour empêcher toute interpénétration culturelle et humaine entre les sociétés ? Comment ont donc pu faire les Voltaire, Erasme, Rabelais, Schiller, pour la diffusion de leurs idées à travers l’Europe avant 1957 ? De la télépathie ???

            « Cela signifie, par exemple, que les pensions de retraite ne seront pas diminuées parce qu’on a travaillé et cotisé un certain temps dans un autre pays que la France »

            La Sécurité Sociale et les Caisse de Retraite ne sont pas la même chose.

            « Faux . Encore faux. Demandez par exemple aux associations écologistes bretonnes qui ont porté plainte devant la Commission à la suite de quoi la Cour de justice de Communautés a condamné la France pour pollution des rivières par les nitrates. Idem pour le reste. C’est bien l’Union européenne qui a obligé la France à progresser en matière de qualité environnementale. »

            Vous confondez le Lobbying écologiste, l’intérêt particulier ou privé, d’avec les prises de décision et les engagements politiques qui impliquent l’intérêt général. J’affirme que les normes environnementales et sanitaires ne sont pas une invention ou une initiative de l’UE et vous prenez le contre exemple incohérent qui consiste à souligner une plainte initiée par un groupe de pression (particulier) destiné à punir la France. Si vous étiez un tant soit peu sérieux et objectif, vous reconnaîtriez que les premiers écologistes sont en France les paysans, les vignerons, les pêcheurs et certainement pas les cols de blanc qui depuis Bruxelles imposent des directives iniques qui massacrent notre terroir.

            « Mais oui ! Mais cela n’empêche pas qu’il y ait aussi une réglementation protectrice européenne (et l’Union a fait bouger les choses notamment sur la protection contre les rayonnements et le travail sur écrans de visualisation) »

            Intéressant les rayonnements ou le travail sur écran. Grande avancée pour l’homme et l’humanité toute entière. Ne manque plus que la réglementation sur le nb maximal de moustique sur le lieu de travail, le nb de feuilles papier toilettes à utiliser etc etc... Ce n’est pas avec cela que l’on fédère 500 millions d’individus, c’est proprement ridicule et indécent !

            « Il y a une procédure d’autorisation européenne qui permet aux états de s’opposer à l’introduction d’OGM, ce qu’a fait l’Autriche soit dit en passant. Si la France ne s’y oppose pas c’est un autre problème. »

            D’un côté, l’UE sabote l’agriculture Française (ils étaient 2 millions il y a 50 ans, ils sont aujourd’hui 600 milles) et de l’autre, elle l’autorise à ne pas crever de faim en lui laissant le choix entre les OGM et RIEN DU TOUT. Ce qui constitue en soi une contrainte . un peu de sérieux...

            « Pas seulement Erasmus. La reconnaissance des qualifications et des diplômes est bien un acquis de l’Union. Avant, les années d’études effectuées en France ne pouvaient être reconnues en Espagne par exemple, sauf bon vouloir de l’état d’accueil en fonction des spécialités. »

            Encore faux et mensonger, le Baccalauréat Allemand (l’Abitur) était reconnu en France bien avant que n’existe l’Europe politique. Je vous suggère de vous renseigner....

            « Je vous laisse la responsabilité de l’affirmation. Les fonds européens existent, ils sont payés. Ce qu’en fait la France est un autre problème là encore et comme elle s’obstine à ne pas donner les noms des bénéficiaires , comme pour les subventions agricoles, on ne sait pas grand chose de l’utilisation dans notre pays. »

            J’assume avec plaisir ce que j’avance généralement. D’autant que les fonds européens sont prioritairement attribués aux régions pauvres de l’Europe. Normal dans ces conditions que la France récupère les miettes et les restes. Avec cela d’assez honteux et d’incompréhensible qu’elle héberge 7 millions de pauvres en son sein et qu’elle est le 2ème contributeur net derrière l’Allemagne. Si vous pensez que le financement des autoroutes en Roumanie ou en Pologne et plus important que les conditions de vie déplorables de quelques millions de Français, cela vous regarde après tout.

            «  C’est vous qui l’êtes. Vous n’avez pas entendu parler des prêts de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) , du Mécanisme en faveur des PME innovantes et à forte croissance (MIC) pour l’apport de capitaux d’ amorçage et démarrage, des programmes communautaires comme JEREMIE (« Ressources européennes conjointes pour les PME et les micro-entreprises ») , du programme cadre de recherche développement (le 7ème actuellement), de la simplification des règles d’accès aux subventions communautaires pour les petites et très petites entreprises, des réseaux d’assistance comme les euroinfo centres... »

            Il fallait dans ce cas préciser « PME innovantes à fortes croissances » qui doivent représenter 1 % des entreprises Françaises. Ce qui relativise fortement votre propos, et me fait dire que les 99% restant ne sont pas concernées....

            « . C’est ce dont je parlais effectivement, et c’est bien la législation européenne de libéralisation du transport aérien dans l’Union qui a permis leur développement. »

            Vous semblez ignorer que les compagnie Charters sont nées aux USA et non en Europe. Que la Libéralisation des services permette leur essor en Europe, point de doute la dessus... Pour ce qui est des conditions de travail des employés ainsi que des règles de sécurité à bord, c’est évidemment une autre histoire. Si cela constitue une avancée pour vous dans la baisse des tarifs , grand bien vous en fasse donc.

            « Tout ce que j’ai évoqué se trouve dans le Journal Officiel de l’Union européenne qui regroupe les textes en vigueur et peut être trouvé à cette adresse : http://eur-lex.europa.eu/fr/in... »

            Le journal officiel de l’UE, c’est un peu comme le petit livre rouge de Mao ou le Manifeste de Marx. L’évanescence de la pensée unique et parfois même inique. Donc le contraire d’une pensée.

            Pour finir, vous me faites penser à un gardien de prison qui nous ferait visiter les infrastructures de son centre pénitentiaire (ici l’Europe) , ses bureaux, sa salle de fitness, sa cantine, en évitant soigneusement de nous faire visiter le plus important, à savoir ses geôles , pour ne pas avoir à demander à ses pensionnaires ce qu’ils en pensent ni même constater l’état de délabrement des cellules.

            Le fascisme n’est jamais très loin avec les Euro convaincus de Bruxelles.

            TCE 2005 : France : NON à 55 % Pays Bas : NON à 60 %


          • candide (---.---.61.151) 10 avril 2007 12:18

            « L’impossibilité de la guerre entre les pays de l’UE (la Serbie n’en fait pas partie) et sur nos territoires »

            Et si Mr Reboul , la Serbie fait bien partie de l’Europe, tout comme la Russie, la Moldavie ou l’Ukraine. Qu’elle ne soit pas membre de l’union politique, c’est une autre histoire, mais vous ne pouvez pas ignorer en tant qu’ex enseignant que depuis la Pax Romana, les décrets et les traités se font et se défont au gré des gouvernements et de politiques. Donc l’UE n’est point à l’abri d’une guerre ou d’un conflit. Si penser le contraire peut aider à vous rassurer, pourquoi pas ?

            « L’ extension sans précédent des droits démocratiques dans les 27. »

            Petite fumisterie à l’usage des moins renseignés. Démos - peuple / Kratos - pouvoir . Que faites vous donc chèr Monsieur des 55 % de Non au TCE le 29 Mai 2005 ? Ou mettez vous vos principes démocratiques ?

            « Un droit commercial et individuel en cours d’unification (80% des lois françaises par exemple sont européennes aujourd’hui) »

            Le peuple Français est souverain (Vème République). Il a donc parfaitement le droit constitutionnel de récupérer ce qui lui a été subtilisé par Bruxelles ainsi que de considérer ces instances comme un ramassis d’institutions fascisantes et anti démocratiques.

            « Cet espace cosmopolitique (Kant) de liberté et de paix est sans précédent dans notre histoire. Les jeunes français qui travaillent en Angleterre et en Irlande le savent bien, ainsi que les Anglais qui s’installent en France. »

            L’espace cosmopolite existe par définition depuis ces origines et le brassage culturel , l’établissement n’a pas attendu 1957 pour devenir une réalité. Que seraient devenus les millions d’exilés juifs fuyant la révolution Bolchevik en 1917, si ils avaient dû attendre l’avalisation des droits soit disant naturels consacrés par Bruxelles ?

            Le monde de Kant est révolu Mr Reboul nous sommes en 2007 / plus au XVIII ème siècle. Je vous suggère de vivre avec votre temps et de dépoussiérer vos à priori ainsi que vos inepties.


          • (---.---.131.14) 10 avril 2007 14:06

            Lisez un peu de Habermas, cela ne vous fera point de mal.

            Et si le temps vous le permets, offrez-nous le loisir de parcourir votre premier article sur le thème d’une ’alternative à l’intégration européenne.’

            Nous sommes toujours dans l’attente de vous lire, Mr Candide.


          • (---.---.131.14) 10 avril 2007 14:07

            NB : Cette remarque s’adressait naturellement à Sieur Candide.


          • (---.---.61.151) 10 avril 2007 19:38

            Habermas, comme ceux qui avancent masqués (sans pseudo) ou encore les compulsifs du vote NON ici ainsi que les défenseurs de la cause européenne, je me torche le c.. avec.

            Tennez le vous pour dit, et retournez jouer à la « marelle européenne » avec vos teupos...


          • Blablabla (---.---.95.202) 9 avril 2007 09:47

            « 61% de ceux qui font confiance à la gauche pour gouverner le pays déclarent avoir voté « Non », tandis que 62% de ceux qui font confiance à la droite déclarent avoir voté « Oui » (Source CEVIPOF Baromètre Politique Français (2006-2007)4ème vague - Février 2007).

            « Comme la seule nouveauté de cette campagne est représentée par une Ségolène Royal qui accepte le débat participatif, ces lignes lui sont destinées publiquement » affirme l’auteur dans son billet.

            Evidemment, elle ne répondra pas car les français réservent leur réponse. La thèse d’une Europe sociale est intenable dans la configuration actuelle. Donc, le petit « oui » de droite s’affirmera dans l’élection du 22 avril 2007.

            L’abandon du thème d’une Europe sociale est manifeste et permettra aux tenants du « non » de rebondir aux élections suivantes.

            Affaire à suivre donc.


            • Mohammed (---.---.40.33) 9 avril 2007 11:30

              Mes chers compatriotes, un débat pourquoi ?

              Au lieu de brouter les articles sélectionnés et servis par AgoraVox, au lieu de ruminer péniblement des chapelets de commentaires et vous bombarder les uns les autres avec des pépins indigestes, je vous invite à plus de réflexion... Disons à un peu de réflexion. Lâchez donc vos claviers, concentrez vous, retrouvez vos esprits, devenez vous-mêmes et posez vous la seule question qui appellerait la bonne réponse ! Quelle est la chose ? Il s’agit bien sûr de cette interminable et ô combien minable campagne qui est vieille déjà de cinq ans puisqu’elle a débuté en deux mille deux...juste après la grande supercherie ! Jamais la France n’avait connu un tel niveau de bla bla stérile ! Aucun pays sous développé n’a réussi à ruiné les principes démocratiques comme vient de le faire la Vième République Française ! Certains internautes réclament légitimement un Etat fort, une autorité qui soit capable de gouverner le pays, ignorant ainsi la Vérité mais sentant tout de même que les institutions républicaines sont toutes en porte à faux ! En effet le pouvoir existe, l’autorité est présente mais ceci se passe en dehors des Institutions : nous sommes au Musée des Guignols, mes amis. Oui, c’est le pouvoir occulte qui gouverne la France. L’arme de la Désinformation Universelle est autrement plus dévastatrice que l’arme nucléaire ! La puissance du mensonge tue l’esprit ! Posez vous la question : qui est derrière les paperasses, la télévision et l’industrie de la réclame...ce que l’on appelle les Médias et que moi je qualifie d’entreprise de la Désinformation.... Oui Monsieur Cayrol : « Marianne au Pays des merveilles du sondage » ! Le peuple français est arnaqué depuis le début, il est presque impossible de penser en France avec tant de manipulations, d’agressions... Mes chers compatriotes rappelez vous le jour exact où Segoletta a été choisie par les Paperasses et par la Télé pour l’investir du pouvoir suprême au sein de feu le PS malgré le grognement des dinosaures et vous aurez compris que la chose était déjà entendue, ficelée et expédiée ! On imagine les intrigues, les menaces et la corruption qu’il a fallu déployer pour intimider les vrais présidentiables des deux rives ! Et tout le monde se rallie, s’agenouille et jure la soumission ! Minus à Droite, Nana à Gauche et le Tam Tam du tra la la commence à polluer les Français ! Le pendule était lancé : Pour un citoyen inerte cela ne peut aller que de Gauche à Droite ou vice versa, ni commencement ni fin, l’origine à quoi bon, le Centre insaisissable et les Extrêmes trop risqués ?! Mais pour un citoyen vivant : ou c’est la Droite ou c’est la Gauche, il faut partir du bon pied et le plus loin possible ! Là, la Maison du sondage intervient pour inhiber toute tentative de réflexion ! Les chiffres sont donnés et martelés chaque jour au petit déjeuner : « Si vous voulez jouer, misez tout sur le favori officiel » ! Le sondage est un conditionnement, une manipulation, une hypocrite prise de position, un vote avant le vote, je le dénonce !!! Au sein de tous les peuples du Monde il y’a une forte proportion de Moutons de Panurge qui ne demandent qu’à suivre. Les paperasses de la Désinformation secondées par la Maison du sondage appellent ceux-là les « Indécis » et font tout pour les décider à ne pas décider eux-mêmes ! Savez-vous pourquoi ? Parce que pour une raison ou pour une autre les « indécis » ne veulent pas ou ne peuvent pas avoir une idée fixe, un choix irréversible qui arrangerait tel ou tel et comme ils sont des dizaines de millions alors que les embrigadés des partis ou des coalitions ne sont que milliers, vous comprenez bien que ce sont eux qui déterminent le résultat des scrutins ! C’est là-dessus que la propagande travaille ! Sorcellerie !!! Comme d’habitude, on veille bien à ce que les excitations ne soient pas importantes pour éviter l’emballement du pendule qui découvrira les Extrêmes, voire même entrer raisonnablement en résonance ...Car derrière les clôture, loin de la populace il y’a un fantôme, une sorte de « Troisième homme » toujours perdant, un bouc émissaire qui encaissera tous les échecs et en l’occurrence c’est Monsieur LE PEN qu’on continue à diaboliser. La Maison du sondage lui accorde quelque voix de SDF, des gens égarés qui veulent retrouver leur Nation, rien de plus ! Et quoi encore ma pauvre France ?! Quel égarement !!!

              Mes chers compatriotes, Puisque les scientifiques et les experts sont en hibernation et ne se réveilleront que très tard, je prend le risque de vous rappeler qu’il ne peut y’avoir un Etat sans Nation, ni une Nation sans un Nationalisme ce que tous les candides candidats de la candidature de rien du tout nomment : « Le rassemblement ». Alors pourquoi avoir honte d’être Français, je vous le demande ? Réformez vos esprits et oubliez l’hypernationalisme de la Mère Patrie française qui couvrait la moitié du Monde ! Arrêtez la politique d’envoûtement qui attire les indigènes de tous les Continents et vous fait gémir sous le poids de la misère du Monde ! Ne chantez plus la chanson des Droits de l’Homme, vous qui en manquez terriblement ! Retrouvez un Nationalisme hexagonal réclamé par Jean Marie LE PEN depuis cinquante ans ! Oubliez l’échappatoire européenne car l’Europe dans l’Europe c’est tout simplement de la merde ! Sacrée Europe qui s’est donnée a Zeus déguisé en Taureau ! Sacrée Europe de la Renaissance, voleuse des sciences et des patrimoines ! Sacrée Europe de toutes les expansions coloniales et de l’esclavagisme ! Et maintenant sacrée Europe de tous les égoïsmes qui veut s’enfermer et s’affaisser sur elle-même ! Vous parlez d’une Europe des Lumières des Ténèbres ! Le peuple Français n’aurait jamais dû se compromettre en 2002 ! Il y’a eu un sursaut nationaliste légitime qu’il fallait promouvoir au lieu de l’étouffer en créant l’insolite coalition sans nom ! Le peuple français s’est rattrapé en disant NON au gouffre européen, il faut continuer dans le Grand Refus en disant NON à la politique interplanétaire qui prétend rationner les Droits des Hommes et s’inquiète hypocritement du sort des indigènes du Monde tout en transférant les doléances du peuple français vers l’Agora de Bruxelles ! Mes chers compatriotes, votez donc pour Monsieur LE PEN qui est le premier et le seul prétendant et non le troisième et le perdant de la liste ! Aimez les Etrangers chez vous ou chez eux comme ils vous aiment mais dénoncez l’esclavage moderne ! Vous aurez ainsi rectifié l’énormité de 2002 et restauré quelques vieux principes d’une démocratie évanouie ! Soyez vous-mêmes et restez fiers d’être Français !

              Vive moi, vive la Nation française !


              • (---.---.87.154) 9 avril 2007 14:31

                une approche originale des liens entre patrie et union européenne...voici ma vision tout à fait personnelle à propos des liens que je ressent entre la patrie française (la seule que je pense connaitre un peu n’ayant pas beaucoup voyagé) et l’europe : que représente la patrie ? je pense que son sens premier-le pays du père -est très prégnant dans « l’inconscient collectif »français,je dégagerai donc deux valeurs essentielles et complémentaires de la fonction paternelle : dans un premier temps il a un rôle protecteur ,en cas de danger le peuple se rangera sous l’égide de la patrie afin de CONSERVER SON IDENTITE .Tiens !N’est-ce-pas le thème récurrant de nos dernières campagnes éléctorales ?Le fait que nous n’ayons èlu que des grands-pères(vu leurs ages tout simplement)depuis le déclin de l’empire français me semble significatif d’une certaine crispation.Mr J.M Le Pen est un sacré grand-père !! Dans un second temps (parlant du psychisme la temporalité n’est pas nécessairement linéaire)ce « père »aura pour fonction de transmettre le symbolique(c.f la polémique autour du drapeau national) apte à fonder l’identité de la génération suivante afin de la faire advenir et s’affirmer dans ce monde inéluctablement dynamique,l’europe représentant ce monde. Dans un premier temps...aux urnes citoyen(ne)s.....


                • Blablabla (---.---.95.202) 9 avril 2007 16:28

                  Bayrou et la suppresssion du domaine réservé du chef de l’Etat :

                  Priorité à la recherche en matière d’armement grâce à des « moyens supplémentaires massifs ».

                  N’est-ce pas un programme politique de droite ultra-nationaliste ?


                  • (---.---.154.93) 11 avril 2007 02:38

                    MY GODDDDDDDD :| ! J’AI PEUR DES TSUNAMI smiley ... smiley !!!!!! NONNNNNNN smiley

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès