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Accueil du site > Actualités > Europe > Grèce : que penser de la proposition d’Alexis Tsipras (...)

Grèce : que penser de la proposition d’Alexis Tsipras ?

Les eurobéats, comme les marchés, l’ont adoré, y voyant une forme de reddition de la Grèce qui pourrait sauver leur veau d’or, pouvant provoquer une recomposition politique en Grèce. Certains alternatifs la voit comme une possible trahison, mais d’autres ont une vue plus nuancée, qui semble plus approporiée pour juger temporairement un premier ministre aux méthodes de négociation difficiles à interpréter.

 
La drôle de capitulation ?
 
Bien sûr, à première vue, on peut penser qu’Alexis Tsipras a renié les résultats du référendum, acceptant les objectifs de la troïka, 1% d’excédent primaire cette année, 2% en 2016, 3% en 2017 et 3,5% en 2018, dans une poursuite (certes moins brutale) des politiques d’austérité qui ont mis son pays à genoux. Les retraites seront réduites, la TVA augmentée, les impôts des entreprises au niveau souhaité par le FMI, et comble du comble, on rajouterait encore une tranche de dette de 53 milliards. Pire, il est étonnant de ne proposer une renégociation de la dette qu’en octobre, même si le texte prévoit un « engagement contraignant  ». On peut y voir une poursuite de la logique des plans du passé. Jacques Sapir note qu’il « faut bien reconnaître qu’il s’est (…) largement aligné sur les demandes de l’Eurogroupe  ».
 
Mais, à ceux qui évoquent une capitulation, Sapir souligne que « la réponse est pourtant moins simple que ce qu’il paraît  », sur une ligne proche de celle de Romaric Godin ou Coralie Delaume. Et l’étude à froid de ces propositions peut aller dans ce sens : marché du travail et petites retraites en partie protégés, demande d’un plan de financement de 3 ans, pour éviter la négociation permanente, ou levée de 35 milliards de fonds structurels pour relancer la croissance. Mais, comme le soutient Sapir, « ces propositions (…) correspondent très probablement à une erreur de stratégie (…) L’austérité restera la politique de la zone euro. Il n’y aura pas d’autre euro  ». D’ailleurs, une partie de sa majorité râle.
 
Ne pas être celui qui refuse ?
 
Néanmoins, la manière de négocier d’Alexis Tsipras, qui alterne chauds et froids, pousse à la prudence. En effet, même s’il semble avoir repris beaucoup d’éléments des propositions de l’Eurogroupe, certaines de ses demandes ne sont pas neutres pour les créanciers : trois ans de paix, 53 milliards de nouveau financement, 35 milliards de déblocage de fonds. En étant un peu machiavélique, on pourrait penser qu’avec un tel plan, Tsipras met au défi ses créanciers de refuser des propositions difficilement refusables sans paraître fermés à la négociation. Et s’il jugeait qu’il n’avait pas encore le mandat pour rompre et qu’il avait fait une offre qui réussirait à la fois à montrer sa bonne volonté tout en en restant inacceptables pour certains créanciers comme l’Allemagne, l’Autriche, les Pays-Bas ou la Finlande ?
 
Volontaire ou non, cela pourrait être le moyen de faire accepter à son pays une sortie de la monnaie unique devant le manque de bonne volonté des créanciers, s’ils refusaient son plan. Car même si ce plan semble être une capitulation, il est probable que les créanciers ne l’acceptent pas en l’état, loin de là. Ils pourraient bien, soit le refuser, soit en proposer une version largement revue et amendée. Et dans ce cas-là seulement, Tsipras pourrait refuser. Bien sûr, ce plan reste une impasse car il ajoute de la dette à la dette et poursuit l’austérité, même si elle est moins sévère, sans possibilité de dévaluer ou monétiser la dette. On peut aussi craindre la conclusion d’un accord sur une version encore moins favorable à la Grèce. Mais les aléas des négociations passées amènent à beaucoup de prudence.
 

Il est encore trop tôt pour juger définitivement le pas fait par Tsipras. On voit bien depuis six mois que la chorégraphie de sa négociation est trop complexe pour l’évaluer sur un seul mouvement, tant que rien de définitif n’est fait, d’autant plus qu’une conclusion semble devoir approcher. Réponse dimanche ?


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25 réactions à cet article    


  • Le p’tit Charles 11 juillet 2015 10:43
    que penser de la proposition d’Alexis Tsipras ?...heu ce n’est pas une proposition mais un retour dans le giron de Merkel nuance..Un imposteur de plus.. !

    • Allexandre 11 juillet 2015 11:51

      @Le p’tit Charles
      Vous analysez tout au premier degré. Tsipras n’est pas si con qu’il annulerait le référendum 5 jours après !! Ses propositions sont sûrement plus subtiles et plus réfléchies. Je crois qu’il va les enfumer les Merckel, Hollande, Junker et C°


    • Le p’tit Charles 11 juillet 2015 12:03

      @Allexandre..Sachez « mon cher » que les (propositions) viennent de Berlin en passant par l’élysée..Ce monsieur est bien incapable de prendre des décisions..la preuve il à menti au peuple Grec...Un imposteur rien de plus qui vient de se mettre à genoux devant Merkel...Si vous n’arrivez pas à comprendre cet élémentaire commentaire sur ce personnage falot allez chez Mélenchon il vous donnera le mode d’emploi (entre imbéciles ils se comprennent..)


    • Allexandre 11 juillet 2015 12:26

      @Le p’tit Charles
      Nous verrons bien « mon cher »....


    • Le p’tit Charles 11 juillet 2015 12:39

      @Allexandre...C’est tout vu..10 conseillers de l’élysée était en Grèce pour lui expliquer le comment du pourquoi.. !



    • barbarou46 barbarou46 13 juillet 2015 13:21

      @Le p’tit Charles

      L’histoire est loin d’être finie !
      Déjà les instances parlementaires Grecques risquent de ne pas valider l’accord ....
      Même si cela arrive le peuple est très remonté et à la longue...


    • zygzornifle zygzornifle 11 juillet 2015 10:48

      A se demander si ce n’est pas Merkel qui lui a dicté ce qu’il fallait proposer pour rester accroché à sa mamelle pleine de venin  ....


      • howahkan Hotah 11 juillet 2015 11:00

        Ce qui est bien avec l’argent c’est que derriere il n’y a rien que des conventions, il n’existe pas....
        il n’a pas produit un seul objet comme un banquier n’a jamais travaillé de sa vie,pas un seul jours comme tous les parasites du sommet , qui ne savent pas le sens du mot travail pour eux meme, pour les autres si ils le savent..

        je rappelle que en acceptant de donner des valeurs aux gens et à tout, nous sommes aussi responsable du désastre humain donc de toutes les saloperie que les pseudo élites parasitaires
        seul celui qui travaille et produit de la nourriture, des logements, etc etc est un travail réel ,le reste n’est que arnaque intellectuelle pour abuser et voler celui qui produit du réel pour la survie du groupe.. ...

        Mr ou Mme intelligence dit : euh non, je refuse de jouer au monopoly, car je sais comment ça marche et comment ça va finir...démerdez vous ,ce sera sans moi
        j’ai vu que cette pseudo competition élimine presque tout le monde sauf un qui fini par tout posséder banque comprise et pour finir par donner un seul vainqueur..moi cela ne m’interesse pas je ne veux etre ni vainqueur ni vaincu allez vous faire foutre ..

        collaborons et arrêtons les enfantillages...nous éviterons les guerres, les vols , les massacres, les destructions, la pauvreté qui tue, la misère qui tue, la violence qui pousse au suicide etc etc...

        ceci est seulement une partie du fait de vivre....le voyage en soi reste la priorité ultime..car c’est ce refus qui amène chacun a etre en souffrance , pour des raisons très profondes et très cachées de la pensée qui font que l’humain est malheureux et en souffrance meme au sommet de la pyramide aussi bien sur,.., ne sait pas ce que c’est et invente un opposé de ce qu ’il est et ce sera le bonheur..

        il imagine un bonheur avec ses moyens ,comme .la pensée est un outil de survie et rien de plus, qui crée des objets, des moyens, des techniques et des machines dans la continuité  alors le bonheur recherché va contenir tout ou partie de cela..le bonheur c’est donc avant tout la continuité qui devaient alors absolue....ce qui ne va jamais marcher..la mort empêche toute possibilité d’absolu a ce niveau..deja au début c’est mal barré .ensuite objets divers ,machines diverses, logement divers ,+ la possibilité enfantine de faire tout ce que je veux...devient le sens de nos vies..

        pour cela un moyen pour voler les autres est créé  : Le Pognon...le flouze, l’oseille, les pépettes

        on en revient à la Grèce...et à la planète entière ..,

        si on continue le monopoly ,alors faut la fermer et accepter les règles du jeu. Donc la Grèce et tous les pays concernés par ce jeu vont tout donner ce qu’ils ont et meme ce qu’ils n’ ont pas

        soit on arrête le monopoly et la competition et la faut gueuler, comprendre que moi aussi en acceptant la competition je suis ce monde et toutes ces guerres,donc devenir intelligemment coopératif et partageur etc etc etc

        De ce coté la , je ne vois rien venir, je ne vois que le bal des perdants de ceux qui ont joué et perdu...

        Nous sommes sur le chemin du connu,nous allons devoir aborder les rivages de l’inconnu et pour cela la pensée ne le pouvant pas ,nous allons devoir récupérer nos autres capacités enfouies en nous meme et elles sont là pour tous potentiellement car la nature elle n’est pas en pseudo competition

        le grands singe poilu n’a rien à voir avec notre démence, je suis moi meme le créateur de celle ci...

        admettez que cela parait d’un délire absolu, genre oh putain t’a fumé quoi,c’est d la bonne smiley un non sujet total..car moi j’ai peur de demain, un boulot chiant a accomplir, un chef qui me les gonfle, je vais mourir..je suis malade, ma femme est partie avec les gosses, le voisin est un gros con..j’ai plus de pognon etc..alors tes conseils tu peux te les mettre ou tu veux..

        Je comprends...la logique dit deux choses, une ceci est débile, deux ceci est factuel....il y a un moyen de savoir, c’est par soi meme....moi je dis ce que je vis..je dois le dire ..là s’arrête mon « travail »..il n’est pas issu de réflexion mais de vécu puis de la tentative de le dire..je suis passé de mode suicide et souffrance en mode vie en solutionnant la souffrance...et capable de résoudre des problemes profond de vie..

        bien sur vous savez que seule la souffrance peut résoudre la souffrance..

        il faut etre apte a lire entre les lignes..le sens n’est pas tant dans le texte que derrière le texte aussi..

        Respect et robustesse


        • bernard29 bernard29 11 juillet 2015 11:28

          Très bien votre article. Oui l’histoire n’est pas finie, et déjà il faut attendre dimanche.

          Personne ne veut assumer de mettre la Grèce dehors de l’eurozone (voire de l’Europe) et a mon avis Tsipras a renvoyé la balle aux créanciers, avec perspicacité. 


          • jaja jaja 11 juillet 2015 11:29

            « Certains alternatifs la voit comme une possible trahison... »

            Non comme une possible trahison mais une vraie trahison... C’est ce que disent même de nombreux militants et responsables politiques de Syriza....

            Zoe Kostantopoulou, présidente du Parlement grec et dirigeante de l’aile gauche de Syriza a même rejeté l’accord proposé par le gouvernement tout comme Stathis Kouvélakis, membre du comité central de Syriza.qui écrit :

            « Comment expliquer que les dirigeants de Nouvelle démocratie et de To Potami, respectivement Vangelis Meïmarakis et Stavros Theodorakis – chefs du camp qui a été battu de manière écrasante dimanche dernier –, soient devenus les porte-parole officiels de la ligne qui est actuellement défendue par le gouvernement grec ? Comment est-il possible que le Non fracassant au mémorandum austéritaire puisse être interprété comme le feu vert à un nouveau mémorandum ? Pour le dire simplement : si le gouvernement était disposé à signer un accord encore plus défavorable et contraignant que celui proposé il y a deux semaines par le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, à quoi bon le référendum et le combat pour la victoire du Non ? »
            La suite ici :
            http://www.contretemps.eu/interventions/gr%C3%A8ce-absurde-tragique

            Dirigeant de DEA (Gauche ouvrière internationaliste, composante de Syriza), Antonis Ntavanellos est membre de la direction de Syriza. Voila ce qu’il déclare :

            « La recherche de l’union nationale ne donnera sans doute rien. Mais de toute façon, il faut arrêter ça, et on va se battre, c’est le moment. Personne au sein de la Plateforme de gauche de Syriza ne soutient le document sorti de cette réunion de présidents des partis avec le président de la République grecque. Dans la situation actuelle, il ne suffit pas d’expliquer, il faut militer contre cette ligne politique car ce serait comme si le référendum n’avait pas eu lieu. »

            https://npa2009.org/idees/grece-lunion-nationale-ce-serait-comme-si-le-referendum-navait-pas-eu-lieu

            Quand à la gauche grecque elle est déja descendue dans la rue et s’est retrouvée bloquée par les flics....
            http://www.rtbf.be/info/dossier/la-grece-en-pleine-tempete-financiere/detail_syriza-soutient-le-capitalisme-les-anti-austerite-manifestent-a-athenes?id=9029602

            https://www.facebook.com/kostas.skordoulis


            • leypanou 11 juillet 2015 12:08

              Le Parlement grec a validé les propositions d’A Tsipras, la France pareil, la Bourse a salué par une hausse : vous croyez vraiment que l’issue n’est pas connue ?

              Si une majorité de Grecs souhaite rester dans l’euro, tant pis pour eux : on ne peut pas se passer d’austérité tout en restant dans l’euro.

              Et puis surtout, tant qu’on ne met pas en cause la légitimité d’une partie de la dette tout en acceptant beaucoup de demandes de l’idéologie néolibérale (privatisation de biens publics, report de l’âge de départ à la retraite avec un chômage de masse, etc, etc...), celle-ci continue son chemin tranquillement.

              A qui le prochain tour ?


              • aldous II aldous II 11 juillet 2015 14:54

                guerres de civilisation AIPAC vs la civilisation occidentale

                La liberté de l’Europe est sa réalité comme vrais Europe se trouve avec la Russie et la Grèce actuellement. Le départ a une vrais Europe du peuple, qui existe dans l’esprit européen. Actuellement vous avez une Europe du dollar (AIPAC) ce le dollar comme réserve global « pétrodollars la raison des guerres dans le moyen orient », donc l’euro ce ne pas un concurrent du $ mais un acolyte, pour la conquête de l’Europe car le euro est dans les main de la BCE qui est la FED, est la FED cet AIPAC depuis 1913.

                 L’Europe contrôlé par Goldman Sachs FMI-OTAN ce le acolyte européen pour détruire le people européens, le terrorisme actuel en France comme en Europe provient de AIPAC est sa faussé rhétorique pour un grand Israël, mais sont vrais objective ce la destruction de l’Europe. Ces philosophies de l’antisémitisme, holocauste etc. ; c’est un patois simple pour contredire tout vérité qui empêche AIPAC à sa conquête de l’Europe. Comme les guerres humanitaires et l’idéologie du droit de l’homme, cette propagande appuyé par les medias multinationales AIPAC Hollywood, la maison blanche est le medias multinationales contribue à le lavage de cerveaux en Europe en conséquence une division ce fait dans le centre de l’Europe est le medias AIPAC contrôle la pense des citoyens européens avec leur technique de diviser pour mieux régner. Cette division crée par les medias multinationales « laquelle sont toute les média en France sans exception ; comme en Europe de France 24 a France 2, de BFM à RFI, de CNN a sky news. donc 90% de toute l’information en Europe est contrôle par AIPAC. Raison simple pour contrôler l’internet le dernier moyen indépendant de la civilisation occidentale. Est pour contrôler il faut une cause « le terrorisme ce la cause idéal est justifiable logique au people ». L’Ukraine est un résultat de cette propagande de AIPAC, les conséquences le budget militaire augmente pour la chine la Russie est pour l’Europe, simultanément l’austérité pour le peuple mais le ventes d’armement gagne énormément mais ce le peuple qui travaille pour payer ces armes, qui en conséquences sont montre a la population comme une réussite par les medias multinationales.  La défense nationale, le droit de l’homme comme l’antisémitisme sont dans la stratégie AIPAC, la rhétorique de la OTAN est sont ennemie russe-chinoise, comme le terrorisme ; ce pour engendre la peur dans les individus européens pour les détruire plus facilement. La dépense inutile en armements ce la tactique AIPAC pour détruire l’âme européenne, comme les LGTB est les discussions du mariage pour tous, avec une stratégie divisionniste. ce des idéologies pour diviser l’Europe est la ramener au même climat de 1927 puis (austérité forcé « Grèce »1939) et le nouveau plan Marshall crée par AIPAC identique à 1945. Une sorte de création destructive pour AIPAC version 2015.


                • howahkan Hotah 11 juillet 2015 18:34

                  @aldous II
                   je plussoie des mains et des pieds ...


                • elpepe elpepe 11 juillet 2015 15:52

                  je pense que la Grèce est exsangue et doit regagner un peu de marge financière pour organiser un Grexit - ils sont entrain de fourrer l Eurogroupe pour debloquer un maximum de Milliards, un parachute en somme


                  • germon germon 11 juillet 2015 17:20

                    @elpepe

                    +1

                    Désolé, j’ai cliqué sur la mauvaise étoile. Mais je pense comme vous. Le Grec, il va les enfumer smiley


                  • gerard5567 12 juillet 2015 02:40

                    Cette crise grecque, pour ne pas dire européenne, ne fait que commencer. Et on commence à savoir des choses. Il semblerait que Tsipras ait organisé un référendum pour déjouer un putsch manigancé par Bruxelles. En tout état de cause, je ne vois pas ce que la politique de l’Union européenne peut changer : elle a ajouté de la dette à la dette et ses exigences vont dans le même sens. La seule faute que je reprocherai à Tsipras, c’est de ne pas avoir mis en place le contrôle des capitaux plus tôt ; la BCE, particulièrement malhonnête, en a profité pour enfoncer la Grèce et essayer de déclencher la panique. 


                    • chantecler chantecler 12 juillet 2015 07:43

                      Ce que je pense savoir : le contrôle des capitaux est contraire aux traités européens .
                      (Merci de corriger éventuellement si je fais erreur ).
                      Rien ne doit entraver la libre circulation des capitaux, des marchandises et des humains...
                      Donc l’endettement et son corollaire , l’austérité , plus le chômage de masse ,est imposé à la quasi totalité des pays européens .
                      La Grèce est le symptôme majeur du dysfonctionnement actuel.
                      Une fois la solution trouvée( grexit ou hyper austérité pour une majorité) , la patate chaude va s’abattre forcément sur d’autres états , tout autant enfoncés dans la crise et l’endettement (et incapable de sortir de la crise économique induite par le néolibéralisme) .
                      Voilà ce qui se passe quand on ne contrôle plus sa monnaie et que l’on est amené à se soumettre à « la finance ».
                      Laquelle ne prend aucun risque puisque c’est le contribuable qui in fine paie et donc rajoute de l’austérité ...
                      Tout cela pue .
                      Pas seulement l’arnaque , mais les souffrances à venir .


                      • zozoter 12 juillet 2015 13:50
                        Alexis Tsipras est un trotskyste, donc c’est un leurre fabriqué par la Banque.
                        Comment s’étonner de son attitude qui est de vouloir rester dans L’UE, avec l’€ comme tueur des peuples du Sud.
                        Ce n’est même pas un vendu, il fait parti du bizness.

                        Comme disait George Orwell, « Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs et des traîtres n’est pas victimes ! Il est complice »

                        Pauvres Grec(que)s.


                        • zozoter 12 juillet 2015 13:52

                          @zozoter
                          Y a pas de « S » à victime


                        • millesime 12 juillet 2015 16:32

                          comme le souligne fort bien Guilietto Chiesa : comment les maîtres universels vont-ils se venger. ?
                          lire :
                          http://millesime57.canlblog.com


                          • Ruut Ruut 13 juillet 2015 15:36

                            C’est une proposition inacceptable.
                            Mais venant de Hollande et Merkel, c’est logique.


                            • alinea alinea 13 juillet 2015 17:22

                              Nous sommes le 13 !! la messe est dite ; je n’aurais jamais cru que Tsipras fut si naïf, je dois dire que ça m’assomme !!
                              Et nous voilà tous partis pour boire la coupe jusqu’à la lie ; pas grave il y a encore des gens qui partent en vacances et qui trouveront qu’il y a assez d’air dans la prison qu’ils retrouveront en rentrant !


                              • eric 14 juillet 2015 10:03

                                « poursuit l’austérité, même si elle est moins sévère, sans possibilité de dévaluer ou monétiser la dette. »

                                Pour rester très simpliste, c’est bien la principale question.

                                Ce que les alter socialisant nomment « l’austérité », c’est le contrôle de la dépense publique. Dans les pays ou ils sont dominant culturellement, essentiellement du frais de fonctionnement et de la prébende pour clientèles électorales plus plus ou moins captives.

                                Ainsi, en France, 57% de PIB, surtout du salaire de fonctionnaire, peu d’investissement publics, et la crise aidant, une baisse des prestation sociales pour maintenir le pouvoir d’achat et le confort des premiers.

                                Ce qu’ils nomment « dévaluer ou monétiser la dette », c’est ponctionner les économies et les revenus de ceux qui ne peuvent se défendre des effets de l’inflation. Par exemple, les salariés du privé, peu défendus par les syndicats essentiellement fonctionnarisés, pour rester sur le cas français. Les petits épargnants ; Les vieux qui se sont acheté un studio pour louer et arrondir leur retraite.

                                L’exportation, c’est ne pas consommer une partie de ce que l’on produit, en général, dans l’idée que les revenus obtenus servent à consommer autre chose. Dans le cas précis, il s’agit d’obtenir des revenus de l’étranger pour payer la dette publique....La dévaluation permettrai aux producteurs privés français d’obtenir moins d’argent pour ce qu’il produisent et vendent à l’étranger, mais plus facilement, et donc à notre Etat d’être potentiellement plus en état de payer les dettes issues de ses frais de fonctionnement.

                                Ponctionner les pauvres non protégés de l’inflation et l’appareil productif, c’est l’alternative au contrôle des dépenses publiques. Toutes les gauches fonctionnarisées à mort sur les plans sociologiques et politique sont à fond pour cette solution. Allez savoir pourquoi....

                                Considérez que l’austérité, n’a jamais consisté ou que ce soit à obliger des boites privées à payer moins les employés dont elles ont besoin.....Et pourtant, tous ces fonctionnaires de gauches font mine de croire que l’austérité c’est la baisse des salaires.....


                                • Olivier Perriet Olivier Perriet 14 juillet 2015 12:19

                                  @eric

                                  Hier vous incendiez Tsipras, le dangereux démago qui ne veut pas honorer ses créances et place son pays au bord du gouffre.
                                  Aujourd’hui, vous l’incendiez car il accepte (du moins à cet instant) les propositions des créanciers et (semble) trahir ses engagements.

                                  Nul ne doute que, dans le cas d’un ancien président qui vous est cher, une telle volte-face (du moins à cet instant) passerait pour le summum de l’habileté.

                                  Enfin je rebondis sur votre dernière phrase :
                                  si « l’austérité » ne rime pas avec baisse de salaires, pourquoi les propositions du FMI et des instances européennes conditionnent les aides à la suppression du SMIC ou l’allongement de la durée légale de travail (ce qui, effectivement, n’a plus grand chose à voir avec le remboursement des dettes souveraines) ?

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