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Accueil du site > Actualités > Europe > Indignation générale après le vote révisionniste du parlement européen, (...)

Indignation générale après le vote révisionniste du parlement européen, réécrivant l’histoire, réhabilitant le fascisme !

Il n’y aura donc eu que 4 eurodéputés français courageux et digne pour voter contre la résolution révisionniste du parlement européen, criminalisant le communisme et réhabilitant de facto le nazisme et ses régimes fascistes alliés. 4 euro députés de la France Insoumises. Contrairement à d’autres députés verts qui ont également voté contre, les députés EELV se sont … abstenus !

Il n’empêche que le vote de cette résolution, qui démontre combien il n’est pas illusoire de dénoncer et appeler à combattre d’urgence l’eurofacisation, provoque une vague d’indignation et de colère. Bien au delà des communistes d’ailleurs.

 

Car nombre de démocrates, de progressistes et de républicains, comprennent bien que cet anticommunisme virulent n’est que le masque d’un eurofascisme belliqueux et violent qui n’ose pas encore dire son nom. Mais qui déjà fait défilé à la torche et avec les insignes des einsatzgrupen ses milices dans les rues d’Ukraine, ses bataillons en uniformes SS dans les rues des capitales baltes, et qui démolie les monuments aux soldats soviétiques de l’armée rouge en Pologne… tout en persécutant les communistes, en tentant d’embastiller les journalistes de leurs médias.

Plusieurs groupes d’euro parlementaires s’opposent à la résolution 2019/2819 RSP

Les explications de vote de quelques eurodéputés courageux, non communistes, démontrent ce qu’est cette résolution nauséabondes, proprement fascisante.

  • Claire Fox (non inscrit) : “Je vote contre cette résolution (..) car je me préoccupe tellement des faits historiques et de la mémoire que je ne peux permettre qu’ils soient détournés dans un jeu de billard politique de l’agenda actuel de l’UE. Cette résolution menace l’Europe et l’histoire de l’Europe(…), Elle pirate le courageux combat contre le fascisme et les horreurs de l’Holocauste – au passage la résolution réussie à oublier les juifs ! – au service d’une propagande pour le fédéralisme et l’expansionnisme européen”
  • Tatianan Zdanoka (Verts) ” je vote contre cette résolution(..). je suis contre l’approche globalisante mettant un signe égal entre les nazis et les régimes communistes. Il n’y a qu’un seul diable, le diable absolu c’est l’idéologie nazie. (…) Ou est Munich ? oublié. Où sont les traités bilatéraux conclus avant le 23 aout 1939 ? ma famille a du faire des sacrifices à cause des nazis, à cause des déportations. Je répète, il n’y a qu’un seul diable, et c’est l’idéologie nazie

Évidemment nous ne citerons pas ici les propos des groupes d’extrêmes droites.

C’est l’armée rouge qui a libéré Auschwitz

Les propos tenus à l’occasion des explications de votes officielles des différents groupes en faveur de la résolution font froid dans le dos.

  • le groupe ECR n’as pas un mot de condamnation des régimes fascistes et du nazisme. Ses coups ne portent que contre le bolchévisme, appelant à effacer rien moins que la “nation macédonienne du territoire bulgare”… Ou carrément pour Daniel Hanna “On nous a raconté que l’armée rouge nous avait libéré (..) en réalité les seuls vrais vainqueurs ça a été la gauche”. On comprend bien que cela regrette de pas être restés sous la botte nazie.
  • Le groupe PPE s’exprime par la voix du député roumain Vincze, qui n’a pas un mot pour condamner le régime fasciste, composante de l’Axe au coté de nazis. Mais uniquement le socialisme. Et en appeler à la restitution des biens confisqués .. aux églises…
  • Les sociaux démocrates (PS) tel Rory Palmer hypocritement en appellent à la mémoire de l’Hollocauste, tout en condamnant en votant cette résolution ceux qui ont libéré les déportés de camps d’exterminations, c’est à dire les soviétiques.

La colère des associations de résistants et d’anciens combattants

L’ARAC DENONCE UN VOTE DANGEREUX AU PARLEMENT EUROPEEN QUI MANIPULE L’HISTOIRE ET LA MEMOIRE

Le Parlement européen a adopté (pour : 535 – contre : 66 – abstentions : 52), le 19 septembre 2019, une résolution sur « l’importance de la mémoire européenne pour l’avenir de l’Europe ». Cette résolution est grave et abjecte. Elle constitue l’aboutissement de la stratégie de révisionnisme historique prônée par l’Union Européenne.
Ce texte assimile fascisme et communisme. Il explique que l’origine de la seconde guerre mondiale serait… le pacte germano-soviétique.
Non le pacte germano-soviétique n’est pas la cause de la seconde guerre mondiale.
Les causes de la seconde guerre mondiale doivent être recherchées dans la complicité silencieuse qui a permis le développement du fascisme et du national-socialisme contre le mouvement ouvrier, la collusion des grands monopoles allemands avec Hitler. Elles sont à chercher dans le silence assourdissant qui a conduit les états d’Europe à abandonner l’Espagne Républicaine aux mains du fascisme, dans la lâcheté qui a conduit aux accords de Munich le 28 septembre 1938 entre Daladier, Chamberlain, Hitler et Mussolini.
Cette résolution cherche à effacer la contribution décisive des communistes et des peuples de l’Union Soviétique à la défaite du fascisme nazi.
Cette résolution occulte la gravité de la barbarie nazie et la renaissance du fascisme aujourd’hui.
Il est important d’avoir une rigueur historique, nous la devons aux millions de victimes, à tous ceux et avant tout les communistes et le peuple Russe qui se sont battus pour arrêter et vaincre Hitler.
Mettre sur le même plan et en les assimilant, le fascisme, le nazisme, le stalinisme et le communisme est une grossière simplification de la réalité.
Le fascisme favorisé et mis en avant a été le moyen trouvé par les capitalistes pour écraser les mouvements révolutionnaires des années 30 et sauver leurs systèmes. Le fascisme est la créature du capitalisme, le moyen du repartage entre impérialistes du monde dans la guerre la plus violente de l’histoire.
Les communistes, au contraire, dans chaque pays d’Europe, ont organisé et animé une résistance héroïque contre le fascisme. Ils ont pu le faire grâce au large soutien populaire dont ils disposaient.
Présenter la Russie comme n’ayant souffert que du stalinisme (point 15 de la résolution), c’est nier l’ampleur des souffrances et des pertes subies par ce peuple, et par les soldats de l’Armée rouge (21 millions de morts), pour arrêter l’expansion nazie et permettre la libération de l’Europe.
Cette résolution, d’une extrême gravité, vise à ouvrir la voie l’interdiction des partis communistes, des forces progressistes et du mouvement syndical comme ce fut cas dès 1933 en Allemagne.
Avec ce texte, le Parlement Européen veut empêcher toute révolte, toute contestation démocratique.
Le vote de ce texte est scandaleux et dangereux. Ceux qui l’ont voté portent une lourde responsabilité devant l’Histoire, ils font comme dans les années 30 le lit du fascisme.
Nous n’acceptons pas la réécriture de l’Histoire sous peine de voir se reproduire les mêmes dangers. Réfléchir au passé pour construire le présent, implique d’avoir le courage et l’intelligence de regarder l’histoire de chaque peuple.
Villejuif, le 23 septembre 2019

ARAC

Indignation en Italie bien au delà des communistes

Ce parlementaire européen italien n’est pas communiste, loin de là, mais il explique le très grave dangers que représente le vote de la résolution anticommuniste prise par l’Union Européenne

L’europarlementaire italien Massimiliano Smeriglio (élu comme indépendant sur la liste du Parti démocrate) a publié une belle mise au point pour expliquer pourquoi il n’a pas voté ce texte, contrairement à ses collègues. En voici une traduction en français (que j’espère fidèle aux propos de l’auteur) :
« Je n’ai pas voté pour le texte qui rend équivalents le nazisme et le communisme.
Je n’ai pas voté en sa faveur parce qu’il s’agit d’un texte confus et contradictoire.
Je ne l’ai pas voté parce que l’histoire n’a pas à être contrainte dans une construction parlementaire dont le seul but est de la tirer à soi de tous côtés pour aboutir ensuite à un étrange œcuménisme où tout devient semblable.
Je n’ai pas voté ce texte parce qu’il n’est pas vrai que la Seconde Guerre mondiale est née avec le pacte Molotov-Ribbentropp, ses causes sous-jacentes devant éventuellement être recherchées dans les conditions de la paix punitive de Versailles à la fin de la Première Guerre mondiale.
Par ailleurs, ces causes doivent aussi être recherchées dans la complicité silencieuse avec laquelle l’Etat libéral a permis le développement du fascisme et du national-socialisme contre le mouvement ouvrier.
Je n’ai pas voté pour ce texte parce que, dans un tel document, on ne peut pas ne pas traiter sérieusement de la Shoah, c’est-à-dire la volonté d’exterminer des membres de la religion juive, les Roms, les Sinti, les homosexuels et les opposants politiques.
Je ne l’ai pas voté parce que les démocraties occidentales, nos démocraties, celles qui sont nées en 1945, doivent remercier aussi bien les Anglo-Américains que les formations résistantes et l’Armée rouge pour leur victoire finale.
Telle est la vérité historique.
Je n’ai jamais été prosoviétique, je viens de la culture libertaire, je me suis réjoui de la chute du Mur, j’ai manifesté contre Tiananmen, je me suis battu contre le socialisme réel et ses horreurs, mais tout cela n’a rien à voir avec le jugement politique et historique sur le début et la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Et cette rigueur, nous la devons à nous-mêmes pour pouvoir marcher debout et nous la devons aux millions de victimes qui se sont battus pour arrêter et vaincre Hitler et Mussolini.
Et puis, nous sommes en Italie, et pour nous, le nazifascisme, cela a été Marzabotto, via Tasso, les Fosses Ardéatines. Tandis que les socialistes, les communistes, avec d’autres, ont rédigé la Constitution républicaine et ont construit notre démocratie jour après jour.
Cela compte aussi. »

Massimiliano Smeriglio (élu comme indépendant sur la liste du Parti démocrate)

L’appel du parti communiste portugais

La majorité du Parlement européen a approuvé aujourd’hui, avec le vote favorable des députés du PS, du PSD, du CDS et du PAN, une résolution grave et abjecte, qui constitue un autre élément déplorable de la stratégie de révisionnisme historique prônée par l’Union européenne.

 Le texte maintenant approuvé promeut les conceptions et les falsifications les plus réactionnaires de l’histoire contemporaine dans une tentative déplorable d’assimiler fascisme et communisme, minimisant et justifiant les crimes du nazisme-fascisme et réduisant au silence les responsabilités et complicitésdes grandes puissances capitalistes – telles que le Royaume-Uni ou la France. – ce qui a ouvert la voie au début de la Seconde Guerre mondiale dans l’espoir de pousser les hordes nazies vers l’Est et en finale contre l’URSS, entraînant des coûts humains et matériels considérables pour l’Union soviétique, qu’aucun autre pays n’a supportés.

 Focalisant cette égalisation sans scrupule sur le contexte du pacte Ribbentrop-Molotov, en cachant son contexte historique, la résolution adoptée par la majorité des députés omet d’importants comportements de tolérance, de complicité et d’alignement des grandes puissances capitalistes sur la montée du fascisme dans plusieurs pays européens. lutter contre l’idéal communiste et contre les énormes acquis économiques et sociaux des ouvriers et des peuples de l’URSS, qui ont encouragé les luttes et les aspirations des ouvriers et des peuples de toute l’Europe.

 L’absence intentionnelle de références à la résolution adoptée par la majorité du PE au pacte de concorde et de coopération du 15 juillet 1933 signé entre le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et l’Italie, qui a ouvert la voie au réarmement de l’Allemagne, en est la preuve ; ou le soutien militaire de Hitler et de Mussolini à Franco et au coup d’État fasciste qui a conduit à la guerre civile en Espagne, dont le régime fasciste serait reconnu par la France et le Royaume-Uni en février 1939 ; ou la conférence de Munich, qui aboutit au traité du même nom, signé le 30 septembre 1938 entre l’Allemagne, la France, l’Italie et le Royaume-Uni, en vue du démembrement de la Tchécoslovaquie occupée par l’armée nazie, avec des parties de son territoire occupées ensuite par la Pologne et la Hongrie. Ou encore le sabotage des gouvernements français et anglais aux efforts de négociation d’un pacte d’assistance mutuelle entre leurs pays et l’URSS qui aurait empêcher la Seconde Guerre mondiale, dans le but d’encourager ces gouvernements à attendre un conflit germano-soviétique.

 La résolution adoptée par la majorité du PE non seulement efface la collusion des grands monopoles capitalistes allemands avec Hitler, mais cherche également à effacer la contribution décisive des communistes et de l’Union soviétique à la défaite du fascisme nazi et à la libération des peuples du pouvoir colonial après la Seconde Guerre mondiale. Une résolution qui vise également à faire taire le rôle des communistes dans la libération des peuples de l’oppression fasciste, comme au Portugal, ou du rôle qu’ils ont joué et jouent dans la promotion des droits démocratiques – politiques, économiques, sociaux et culturels des travailleurs. Cette résolution comporte encore un autre élément dont on ne peut ignorer la gravité : elle vise à ouvrir la voie à une intensification et à une généralisation de la persécution et à la prohibition des partis communistes, ainsi qu’à traîner d’autres forces progressistes et du mouvement syndical, avec la complicité de l’Union européenne et de l’OTAN dans plusieurs États membres – tels que la Lituanie, l’Estonie, la Lettonie ou la Pologne, entre autres – où, parallèlement à la réhabilitation et aux louanges historiques du fascisme et à la glorification des collaborateurs avec le fascisme nazi, monuments de la résistance antifasciste, y compris l’Armée rouge, la xénophobie et le racisme et promouvoir les forces fascistes.

 Ce révisionnisme historique reprend les positions antérieures de l’UE qui, souhaitant enseigner au monde les leçons de la « démocratie » et des « droits de l’homme », promouvait les reculs de la civilisation, attaquant les droits sociaux et du travail, la souveraineté nationale et la démocratie. Une entité au service du grand capital et des grandes puissances, dans laquelle se développent des tendances et pratiques répressives limitant les droits et libertés fondamentaux, ainsi que des militaristes. Des politiques qui sont, comme par le passé, à l’origine de la résurgence des forces de droite et fascistes.

NOTE DU BUREAU DE PRESSE DES DÉPUTÉS EUROPEENS DU Parti communiste portugais

Source : https://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capital/indignation-generale-apres-le-vote-revisionniste-du-parlement-europeen-reecrivant-lhistoirerehabilitant-le-fascisme/

L’explications de texte par le site les-crises.fr

le blog les-crises.fr animés par Olivier Berruyer n’est pas un média communiste. Loin de là. Pourtant lui aussi analyse le grave danger, fascisant de la résolution 2019/2819 RSP du parlement européen.

Quand le Parlement européen manipule l’Histoire, par Olivier Berruyer

Voici l’incroyable résolution votée la semaine passée par le Parlement européen – qui a défaut de faire l’Histoire, tente de la réécrire…

Je vous renvoie vers cet article qui donne une analyse plus générale.

On voit bien le danger de laisser un Parlement, quel qu’il soit, s’emparer de l’Histoire.

Voici donc la résolution, commentée par mes soins… OB

Résolution du Parlement européen du 19 septembre 2019 sur l’importance de la mémoire européenne pour l’avenir de l’Europe (2019/2819(RSP))

Source : Parlement européen, 19/09/2019

Le Parlement européen,

– vu les principes universels des droits de l’homme et les principes fondamentaux de l’Union européenne en tant que communauté fondée sur des valeurs communes,

– vu la déclaration effectuée le 22 août 2019 par le premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, et par la commissaire Věra Jourová, dans la perspective de la « Journée européenne du souvenir » pour la commémoration des victimes de tous les régimes totalitaires et autoritaires,

– vu la déclaration universelle des droits de l’homme des Nations unies, adoptée le 10 décembre 1948,

– vu sa résolution du 12 mai 2005 sur le soixantième anniversaire de la fin de la deuxième guerre mondiale en Europe (8 mai 1945)(1),

– vu la résolution 1481 sur la nécessité d’une condamnation internationale des crimes des régimes communistes totalitaires, adoptée par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe le 26 janvier 2006,

– vu la décision-cadre 2008/913/JAI du Conseil du 28 novembre 2008 sur la lutte contre certaines formes et manifestations de racisme et de xénophobie au moyen du droit pénal(2),

– vu la déclaration sur la conscience européenne et le communisme, adoptée à Prague le 3 juin 2008,

– vu sa déclaration sur la proclamation du 23 août comme Journée européenne de commémoration des victimes du stalinisme et du nazisme, adoptée le 23 septembre 2008(3),

– vu sa résolution du 2 avril 2009 sur la conscience européenne et le totalitarisme(4),

– vu le rapport de la Commission du 22 décembre 2010 sur la mémoire des crimes commis par les régimes totalitaires en Europe (COM(2010)0783),

– vu les conclusions du Conseil des 9 et 10 juin 2011 sur la mémoire des crimes commis par les régimes totalitaires en Europe,

– vu la déclaration de Varsovie du 23 août 2011 sur la Journée européenne de commémoration des victimes des régimes totalitaires,

– vu la déclaration commune du 23 août 2018 des représentants des gouvernements des États membres de l’Union en l’honneur des victimes du communisme,

– vu sa résolution historique sur la situation en Estonie, en Lettonie et en Lituanie, adoptée le 13 janvier 1983 à la suite de l’« Appel baltique » lancé par 45 ressortissants de ces trois pays,

– vu les résolutions et les déclarations sur les crimes des régimes communistes totalitaires adoptées par plusieurs parlements nationaux,

– vu l’article 132, paragraphes 2 et 4, de son règlement intérieur,

A. considérant que 2019 marque le 80e anniversaire du début de la Seconde Guerre mondiale, qui a causé des souffrances humaines d’une ampleur sans précédent et conduit à l’occupation de pays européens pendant de nombreuses décennies ;

B. considérant qu’il y a 80 ans, le 23 août 1939, l’Union soviétique communiste et l’Allemagne nazie ont signé un pacte de non-agression, connu sous le nom de pacte germano-soviétique ou pacte Molotov-Ribbentrop, dont les protocoles secrets partageaient l’Europe et les territoires d’États indépendants entre les deux régimes totalitaires selon des sphères d’influence, ouvrant la voie au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale ;

OB : Moi qui croyait que c’était d’abord la conséquence du Traité de Versailles, de la volonté nazie (exprimée dans Mein Kampf), de la crise de 1929, du chômage te de la misère, de l’absence de réaction face aux multiples violations du Traité de Versailles, des accords de Munich et du refus par les franco-anglais de traiter sérieusement la proposition d’alliance soviétique… (entre autres…)

C. considérant que, parmi les conséquences directes du pacte germano-soviétique et du traité germano-soviétique d’amitié, de coopération et de délimitation du 28 septembre 1939 qui s’ensuivit, l’on compte : l’invasion de la République de Pologne, d’abord par Hitler, puis par Staline deux semaines plus tard, qui a brutalement privé le pays de son indépendance et représenté un drame sans précédent pour la nation polonaise ; le déclenchement par l’Union soviétique communiste d’une guerre d’agression contre la Finlande le 30 novembre 1939 ; l’occupation et l’annexion en juin 1940 par l’Union soviétique de parties du territoire roumain, qui n’ont jamais été restituées ; et l’annexion des républiques indépendantes de Lituanie, de Lettonie et d’Estonie ;

OB : Et peut-être l’invasion de l ‘URSS aussi, non ?

D. considérant qu’après la défaite du régime nazi et la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’après-guerre a été synonyme, pour certains pays d’Europe, de reconstruction et de réconciliation, tandis que d’autres sont restés, pendant un demi-siècle, soumis à des dictatures, parfois sous l’occupation ou l’influence directe de l’Union soviétique, et privés de liberté, de souveraineté, de dignité, de droits fondamentaux et de développement socio-économique ;

E. considérant que si les crimes du régime nazi ont été jugés et punis lors du procès de Nuremberg, il reste urgent de sensibiliser l’opinion publique, de dresser un bilan moral de cette période et de mener des enquêtes judiciaires sur les crimes du stalinisme et d’autres dictatures ;

OB : “urgent” ?

F. considérant que, dans certains États membres, la loi interdit les idéologies communiste ou nazie ;

OB : Par chance, ils ne sont plus “privés de liberté, de souveraineté, de dignité, de droits fondamentaux… surtout les communistes locaux, donc.

G. considérant que l’intégration européenne a constitué, dès l’origine, une réponse aux souffrances causées par les deux guerres mondiales et la tyrannie nazie qui a conduit à l’Holocauste, ainsi qu’à l’expansion des régimes communistes totalitaires et non démocratiques en Europe centrale et orientale, et que cette intégration a permis de surmonter de profondes divisions et de vives hostilités grâce à la coopération et à l’intégration, de mettre un terme à la guerre et de garantir la démocratie en Europe ; considérant que, pour les pays européens qui ont souffert de l’occupation soviétique ou d’une dictature communiste, l’élargissement de l’Union européenne à partir de 2004 a marqué leur retour au sein de la famille européenne, à laquelle ils appartiennent ;

OB : Il faut quand même reconnaître que, plus c’est gros, plus ça passe…

H. considérant qu’il convient d’entretenir la mémoire du passé tragique de l’Europe, afin d’honorer les victimes, de condamner les auteurs de crimes et de jeter les bases d’une réconciliation fondée sur la vérité et l’œuvre de mémoire ;

I. considérant que la commémoration des victimes des régimes totalitaires, la reconnaissance et la prise de conscience des séquelles, communes à toute l’Europe, laissées par les crimes commis par les dictatures communistes, nazie et autres revêtent une importance cruciale pour maintenir l’unité de l’Europe et de ses peuples et construire une Europe à même de résister aux menaces extérieures contemporaines ;

OB : la manipulation de la mémoire…

J. considérant qu’il y a 30 ans, le 23 août 1989, à l’occasion du 50e anniversaire du pacte germano-soviétique, en mémoire des victimes des régimes totalitaires, deux millions de Lituaniens, de Lettons et d’Estoniens se sont donné la main pour former la « Voie balte », une chaîne humaine et manifestation sans précédent qui allait de Vilnius à Tallinn en passant par Riga ;

K. considérant que bien que le Congrès des députés du peuple de l’URSS ait condamné, le 24 décembre 1989, la signature du pacte germano-soviétique ainsi que les autres accords conclus avec l’Allemagne nazie, en août 2019, les autorités russes ont rejeté toute responsabilité dans ce pacte et ses conséquences et promeuvent désormais une théorie selon laquelle la Pologne, les États baltes et l’Europe de l’Ouest sont en réalité les véritables instigateurs de la Seconde Guerre mondiale ;

OB : Euh, primo, il est clair que le sort dramatique de la Pologne après la guerre ne l’exonère en rien de son attitude avant la guerre, qui a, comme d’autres élément, concouru à la survenance du drame

Secundo, il faut aussi se rappeler que la Russie n’est pas complètement l’URSS – Staline était géorgien, et je ne pense pas que la Géorgie s’excuse plus que la Russie…

Et puis : “En 2009, invité pour les commémorations des 70 ans de l’invasion de la Pologne, Vladimir Poutine, à l’époque Premier ministre russe, avait qualifié les pactes conclus avec les nazis entre 1934 et 1939 de « moralement inacceptables », condamnant ainsi l’accord Ribbentrop-Molotov… mais aussi les accords signés par les autres puissances de l’époque avec les nazis.

« Nous devons admettre ces erreurs. Notre pays l’a fait. Le Parlement russe a condamné le Pacte Molotov-Ribbentrop. Nous sommes en droit d’attendre la même chose des autres pays qui ont également conclu des accords avec les nazis », avait-il déclaré. […]

En 2009, la Russie a rendu publiques des archives soviétiques dépeignant une Pologne d’avant-guerre très hostile à l’URSS et plus favorable à l’Allemagne nazie. L’ambassadeur de Pologne à Washington aurait ainsi déclaré en 1937 au cours d’une réunion avec un haut responsable du département d’Etat américain : « La Pologne ne voit pas de menace provenant de l’Allemagne nazie. La priorité est d’isoler l’Union soviétique. »

Le pays aurait aussi, toujours selon ces documents, tenté d’attiser, via des agents, des révoltes de minorités ethniques d’URSS pour provoquer sa dislocation.” (source)

L. considérant que la commémoration des victimes des régimes totalitaires et autoritaires, la reconnaissance et la prise de conscience des séquelles, communes à toute l’Europe, laissées par les crimes commis par les dictatures stalinienne, nazie et autres revêtent une importance cruciale pour maintenir l’unité de l’Europe et de ses peuples et construire une Europe à même de résister aux menaces extérieures contemporaines ;

OB : Incroyable, il semble que les députés se soient trompés en faisant un copier coller du I/ précédent, à peine modifié… Jouez au jeu des 7 erreurs, je le remets :

I. considérant que la commémoration des victimes des régimes totalitaires, la reconnaissance et la prise de conscience des séquelles, communes à toute l’Europe, laissées par les crimes commis par les dictatures communistes, nazie et autres revêtent une importance cruciale pour maintenir l’unité de l’Europe et de ses peuples et construire une Europe à même de résister aux menaces extérieures contemporaines ;

M. considérant que des groupes et des partis politiques ouvertement radicaux, racistes et xénophobes incitent à la haine et à la violence dans la société, par exemple par la diffusion en ligne de discours de haine, qui conduisent souvent à une montée de la violence, de la xénophobie et de l’intolérance ;

1. rappelle que, comme en dispose l’article 2 du traité sur l’Union européenne, l’Union est fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité, de l’état de droit, ainsi que de respect des droits de l’homme, y compris des droits des personnes appartenant à des minorités ; que ces valeurs sont communes à tous les États membres ;

2. souligne que la Seconde Guerre mondiale, conflit le plus dévastateur de l’histoire de l’Europe, a été déclenchée comme conséquence immédiate du tristement célèbre pacte de non-agression germano-soviétique du 23 août 1939, également connu sous le nom de pacte Molotov-Ribbentrop, et de ses protocoles secrets, dans le cadre desquels deux régimes totalitaires ayant tous deux l’objectif de conquérir le monde se partageaient l’Europe en deux sphères d’influence ;

3. rappelle que les régimes communistes et nazi sont responsables de massacres, de génocide, de déportations, de pertes en vies humaines et de privations de liberté d’une ampleur sans précédent dans l’histoire de l’humanité, qui auront à jamais marqué le XXe siècle ; rappelle que le régime nazi est coupable de ce crime abject qu’est l’Holocauste ; condamne sans réserve les actes d’agression, les crimes contre l’humanité et les atteintes aux droits de l’homme à grande échelle perpétrés par les régimes totalitaires nazi, communistes et autres ;

4. témoigne son profond respect à chacune des victimes de ces régimes totalitaires et demande aux institutions de l’Union européenne et aux parties prenantes de tout mettre en œuvre pour faire en sorte que ces crimes abjects contre l’humanité et ces atteintes graves et systématiques aux droits de l’homme commis par les régimes totalitaires ne sombrent pas dans l’oubli et soient jugés, et garantir que ces crimes ne se reproduisent jamais plus ; souligne l’importance d’entretenir la mémoire du passé, car il n’y a pas de réconciliation sans travail de mémoire, et réaffirme qu’il s’élève d’une seule voix à tout régime totalitaire, quelle que soit l’idéologie qui l’étaie ;

OB : c’est assez incroyable de lire ça dit comme ça…

5. demande à tous les États membres de l’Union de procéder à une évaluation claire et fondée sur les principes en ce qui concerne les crimes et actes d’agression commis par les régimes communistes totalitaires et le régime nazi ;

6. condamne toute démonstration et toute propagation d’idéologies totalitaires, telles que le nazisme et le stalinisme, dans l’Union européenne ;

7. condamne le révisionnisme historique et la glorification des collaborateurs nazis qui ont cours dans certains États membres de l’Union ; s’alarme de l’acceptation, qui va croissant, d’idéologies radicales et d’une régression vers le fascisme, le racisme, la xénophobie et d’autres formes d’intolérance au sein de l’Union européenne ; se dit préoccupé par les informations faisant état de collusions, dans certains États membres, entre, d’un côté, des dirigeants politiques, partis politiques et autorités chargées de faire appliquer la loi et, de l’autre, des mouvements radicaux, racistes et xénophobes ayant diverses étiquettes politiques ; demande aux États membres de condamner ces actes le plus fermement possible, car ils ébranlent les valeurs de l’Union que sont la paix, la liberté et la démocratie ;

8. demande à tous les États membres de célébrer le 23 août, Journée européenne de commémoration des victimes des régimes totalitaires, tant au niveau de l’Union qu’au niveau national, et de sensibiliser la jeune génération à ces problématiques en incorporant, dans les programmes et manuels scolaires de toutes les écoles dans l’Union européenne, l’histoire des régimes totalitaires et l’analyse des séquelles qu’ils ont laissées ; demande aux États membres de soutenir la conservation de traces écrites du passé trouble de l’Europe, par exemple en faisant traduire les comptes rendus des procès de Nuremberg dans toutes les langues de l’Union européenne ;

9. demande aux États membres de condamner et de combattre la négation de l’Holocauste sous toutes ses formes, notamment la banalisation et la minimisation des crimes commis par les nazis et leurs collaborateurs, et de veiller à ce que les discours politiques et médiatiques soient exempts de ce type de banalisation ;

10. réclame une culture mémorielle partagée, qui dénonce les crimes commis par le passé par les régimes fasciste, stalinien et autres régimes autoritaires, de manière à permettre notamment à la jeune génération d’acquérir la résilience nécessaire pour faire face aux menaces auxquelles la démocratie est confrontée à l’heure actuelle ; invite les États membres à encourager l’éducation, par l’intermédiaire de la culture grand public, à la diversité de nos sociétés et à la connaissance de notre histoire commune, notamment les atrocités de la Seconde Guerre mondiale, telles que l’Holocauste, et la déshumanisation systématique des victimes pendant de nombreuses années ;

OB : Mais quelles sont donc ces “aux menaces auxquelles la démocratie est confrontée à l’heure actuelle” : je le vois pour ma part surgir régulièrement du Parlement Français macronisé.

11. demande que le 25 mai (anniversaire de l’exécution de Witold Pilecki, héros d’Auschwitz) soit proclamé Journée mondiale des héros de la lutte contre le totalitarisme, ce qui constituera une marque de respect et un hommage à tous ceux qui, en luttant contre la tyrannie, ont fait preuve d’héroïsme et d’un véritable amour du genre humain et indiquera clairement aux générations futures quelle attitude il faut adopter face à la menace de l’asservissement totalitaire ;

OB : oui, cette journée mondiale semble clairement à la hauteur de l’enjeu

12. demande à la Commission de fournir un soutien concret aux projets de travail de mémoire et de souvenir historique dans les États membres ainsi qu’aux activités de la plateforme pour la mémoire et la conscience européennes, et d’affecter des ressources financières suffisantes, dans le cadre du programme « L’Europe pour les citoyens », au soutien à la commémoration et au souvenir des victimes du totalitarisme, comme demandé dans la position du Parlement sur le programme « Droits et valeurs » 2021‑2027 ;

13. déclare que l’intégration européenne en tant que modèle de paix et de réconciliation résulte du libre choix des peuples de l’Europe de s’engager sur la voie d’un avenir partagé et que l’Union européenne a la responsabilité particulière de promouvoir et de préserver la démocratie, le respect des droits de l’homme et l’état de droit, non seulement à l’intérieur mais aussi à l’extérieur de son territoire ;

14. fait observer qu’en adhérant à l’Union européenne et à l’OTAN, les pays d’Europe centrale et orientale ont non seulement pu retourner dans le giron de l’Europe libre et démocratique, mais ont aussi réussi, avec l’aide de l’Union européenne, à mettre en œuvre des réformes et à entrer dans une dynamique de développement socio-économique ; souligne toutefois que la possibilité d’adhérer à l’Union devrait demeurer ouverte à d’autres pays européens, comme le dispose l’article 49 du traité sur l’Union européenne ;

OB : Mais qu’est-ce que vient faire l’OTAN dans ce texte ? Quant au reste, je ne pense pas que la Grèce approuve ce message

15. maintient que la Russie reste la plus grande victime du totalitarisme communiste et que sa transformation en un État démocratique sera entravée aussi longtemps que le gouvernement, l’élite politique et la propagande politique continueront de blanchir les crimes communistes et de glorifier le régime totalitaire soviétique ; invite par conséquent la société russe à accepter son passé tragique ;

OB : c’est là où on voit que les types ont vraiment perdu pied… Ces irresponsables ne seront heureux que quand on sera définitivement fâchés avec la Russie semble-t-il.

16. s’inquiète vivement des efforts déployés par les dirigeants de la Russie d’aujourd’hui pour déformer les faits historiques et blanchir les crimes commis par le régime totalitaire soviétique ; considère ces tentatives comme un élément dangereux de la guerre de l’information qui est menée contre l’Europe démocratique et qui cherche à diviser notre continent ; demande dès lors à la Commission d’agir de manière décisive pour contrecarrer ces tentatives ;

17. se dit préoccupé par le fait que des symboles de régimes totalitaires continuent à être utilisés dans les espaces publics et à des fins commerciales, tout en rappelant qu’un certain nombre de pays européens ont interdit l’utilisation de symboles nazis et communistes ;

OB : Ah, l’Europe libre veut donc interdire, 30 ans après la fin de l’URSS, les symboles communistes…

18. constate que le maintien, dans les espaces publics (parcs, places, rues, etc.) de certains États membres, de monuments et de mémoriaux glorifiant les régimes totalitaires ouvre la voie à la dénaturation des faits historiques relatifs aux conséquences de la Seconde Guerre mondiale ainsi qu’à la propagation d’un système politique totalitaire ;

OB : Donc là ils parlent des communistes – les symboles de l’Armée rouge, ça compte donc là dedans ?

19. condamne le recours croissant par les forces politiques extrémistes et xénophobes en Europe à la dénaturation des faits historiques et leur emploi d’une symbolique et d’une rhétorique qui font écho à certains aspects de la propagande totalitaire, à savoir le racisme, l’antisémitisme et la haine à l’égard des minorités, sexuelles ou autres ;

OB : Et à l’évidence, ce Parlement s’y connait en “dénaturation des faits historiques”…

20. invite instamment les États membres à veiller au respect des dispositions de la décision‑cadre du Conseil, afin de lutter contre les organisations qui diffusent des discours de haine et sèment la violence dans l’espace public et en ligne, et à interdire véritablement les groupes néofascistes et néonazis et toute autre fondation ou association qui exalte et glorifie le nazisme et le fascisme ou toute autre forme de totalitarisme, tout en respectant l’ordre juridique national et la compétence nationale en la matière ;

21. souligne qu’il convient de continuer de puiser dans le passé tragique de l’Europe l’inspiration morale et politique nécessaire pour relever les défis du monde contemporain, et en particulier pour lutter pour un monde plus juste, bâtir des sociétés et communautés tolérantes et ouvertes qui accueillent les minorités sexuelles, religieuses et ethniques, et s’assurer que les valeurs européennes bénéficient à tous ;

22. charge son Président de transmettre la présente résolution au Conseil, à la Commission, aux gouvernements et aux parlements des États membres, à la Douma d’État de la Fédération de Russie ainsi qu’aux parlements des pays du partenariat oriental.

OB : c’est une bonne idée, quand on insulte quelqu’un, de lui envoyer le tas de boue, ça améliore les relations. Attendons la réponse – je parie sur une résolution condamnant Munich, et la colonisation…

Ces gens sont fascinants : on a un début de réchauffement avec la Russie par la Président Macron, et il faut que, sans raison, ces politiciens irresponsables jettent de l’huile sur le feu.

Le Canard Enchaîné de la semaine passée a pourtant bien pointé les risques majeurs :

Comment ces irresponsables vont déterrer la dernière guerre, pour se rapprocher de la suivante – qui sera probablement, pour le coup, “la der des ders”.

(1) JO C 92 E du 20.4.2006, p. 392. (2) JO L 328 du 6.12.2008, p. 55. (3) JO C 8 E du 14.1.2010, p. 57. (4) JO C 137 E du 27.5.2010, p. 25.

Voici le détail des votes  :

Les Pour :

Les Contre et ensuite les Abstentions :

Les 4 seuls Français ayant voté contre :

L’analyse détaillée des votes, par pays et parti, est disponible ici, de façon bien plus conviviale que sur le site du Parlement européen.

La réaction du groupe de gauche au Parlement européen :

EDIT : suite à vos demandes, je vous confirme qu’il semble qu’aucun média n’ait apparemment traité du sujet :


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30 réactions à cet article    


  • Clocel Clocel 26 septembre 2019 08:58

    Le IVème Reich camarade...


    • leypanou 26 septembre 2019 09:21

      l’Union européenne a la responsabilité particulière de promouvoir et de préserver la démocratie, le respect des droits de l’homme et l’état de droit, non seulement à l’intérieur mais aussi à l’extérieur de son territoire 

       : l’impérialisme humanitaire a encore de beaux jours devant lui.

      Vous auriez dû préciser qui a été à l’origine de cette résolution : ce ne seraient pas les t.mbrés des pays de la Baltique, surtout la Lithuanie, non ?


      • phan 26 septembre 2019 22:51

        @Raymond75

        Pourquoi le Japon s’est-il rendu en août 1945 ? (1/2) (2/2)
        La « découverte » accidentelle en 1492 par Christophe Colomb des Amériques : le début de l’enfer (colonialisme, génocide et 400 ans d’esclavage des Noirs d’Afrique), le berceau du Capitalisme moderne.
        Ce n’est pas vous ou les impérialistes humanitaires qui vont réparer leurs crimes contre l’humanité, ce sont ces paysans, ces ouvriers, ces nhà quê qui ont reconstruit leur propre destin.
        Quand vous voulez, anti communiste de salon, on peut rejouer les matchs comme : la bataille de Stalingrad (1943), de Dien Bien Phu (1954), de la Baie des Cochons (1951), de Saïgon (1975), de Cuito Cuanavale (1988) ...

      • phan 27 septembre 2019 08:09

        @Raymond75

        Le Pacte de Varsovie a été dissout et la Russie s’est débarrassée du capitalisme d’état sans effusion de sang. Avez vous vu un méchant stalinien couper la main ou les oreilles, affamer les résistants ?
        A Hong Kong, avec des drapeaux de la Grande Bretagne et des Etats Unis, les manifestants ont pour objectifs à atteindre :
        - 2 décès, 5 mains arrachées
        - 211 blessés à la tête dont 24 éborgnés
        - 19 blessés par des grenades GLI-F4
        - 199 blessés par des tirs de LBD40
        Même Jacques Chirac a reconnu avoir vendu l’Humanité dimanche dans sa jeunesse. La liberté de la Presse française, classée en 32ème position et Snowden s’est réfugié à Moscou.
        « Interdit aux chinois et aux chiens » est toujours en vente chez les librairies ; au moins avec le boulier, le Chinois sait calculer que la RPC a 70 ans et sait guérir le syndrome du colon irrité.


        • Sozenz 26 septembre 2019 11:00

          @Fifi Brind_acier
          depuis des millénaires certains humains agissent comme des grosses bouses dictatoriales . alors s il trouvent un bon moyen a mettre en plus pour asservir les peuples ; ils foncent sur ces types de projets ;
          comme ils pensent tous qu’ ils ont la meilleure solution pour gerer le monde ils font de l impéralisme pour ranger le max de gens dans des boites . ils sont tellement cons qu’ ils ne veulent meme pas voir que ça va totalement à l encore de l humain et de l evolution.
          c est contre productif puisqu’ ils tuent l enthousiasme et donc l esprit créatif
          mais ils ré insistent , pensant que cette fois ci ce sera la bonne .
          ce doit être leur peur de s emmerder, de ne pas avoir un vie brillante ( celle que l on doit avoir pour ne pas avoir« le devoir » de se suicider ou de ne pas contrôler)

          ça en devient pathétique ..


        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 26 septembre 2019 12:26

          @Sozenz
          Je pense surtout qu’ils balisent un maximum... .

          L’UE prend l’eau de tous côtés, le Brexit, les pays européens qui n’ont pas signé le Pacte de Marrakech, les menaces de Trump, l’échec de la Coalition contre le Yémen, l’Autriche qui ne veut pas ratifier le Mercosur, la baisse de régime de l’économie allemande, Macron qui se tourne vers la Russie, Merkel qui va en voyage en Chine, les accords passés entre la Russie, la Chine, l’Iran , l’Inde et plus si affinités...
          C’est un peu agité en ce moment pour les européistes... !


        • Buzzcocks 26 septembre 2019 10:52

          On se demande surtout si l’europe n’a pas d’autres priorités que de discuter de la seconde guerre mondiale. On n’est peut être à l’aube d’une grave crise économique, et on débat de savoir si le communisme (qui n’existe pratiquement plus) est sympathique ou pas. On s’en fout...


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 26 septembre 2019 12:35

            @Buzzcocks
            Vu les dégâts provoqués par le néolibéralisme et la mondialisation en Europe de l’ Ouest, certains commencent à se dire que le capitalisme a fait son temps...

            Il y aurait bien un moyen de les neutraliser, il faudrait que les profits soient beaucoup mieux répartis entre le capital et le travail,

            "on observe au cours des années 2000, dans les grands pays industriels une augmentation des revenus du capital 22 fois plus rapide que ceux du travail.

            Ceci expliquant cela, comprenez-vous ?



          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 26 septembre 2019 12:36

            @Fifi Brind_acier
            Mon commentaire était destiné à Raymond le parisien.


          • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 26 septembre 2019 12:58

            Oh c’est pas bien, vilain vilain vilain

            Assez indigné ? ^^


            • Albert123 26 septembre 2019 15:14

              Le communisme et le nazisme sont 2 idéologies contemporaines ayant pour ancêtre commun le gauchisme, celui là même qui renversa la monarchie et mis fin à l’ancien régime pour le remplacer par une machinerie sociale toujours liée à la mise en oeuvre d’un « homme nouveau » coupé de ses racines et de son héritage, et ce dans l’unique but de l’asservir plus aisément.


              l’anti nazisme primaire des gauchistes au pouvoir depuis des décennie n’a qu’un seul objectif : masquer leur propre totalitarisme et leur propre intolérance à l’égard d’autrui.


              bref il ne s’agit là que d’une lutte de pouvoir entre 2 idéologies avec un ancêtre commun et cela ne concerne pas les non militants (et autres non porteurs des dites idéologies), 


              quelque soit l’idéologie qui prendra le dessus sur l’autre, ce sont les peuples qui subissent les conséquences de son totalitarisme.


              A l’Europe « fasciste » l’auteur oppose une Europe « communiste » cad un non choix entre les 2 faces d’une même pièce.


              non merci, allez tous vous faire enc.... bande de nuisibles parasites.


               


              • Yann Esteveny 27 septembre 2019 21:04

                Message à tous,

                Pour savoir de quoi l’auteur parle :
                https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/TA-9-2019-0021_FR.html

                Les termes « histoire », « révisionnisme », « fascisme », « communisme » sont incompris par l’auteur de l’article. C’est une indignation de spectacle digne de Greta Thuberg à l’ONU qui ne sait pas dans quel monde elle vit !

                L’auteur ne comprend pas que la moitié des pays d’Europe ayant subi une occupation étrangère et le totalitarisme communiste sur plusieurs décennies se permettent de ne pas honorer leurs « glorieux libérateurs » !

                En France la loi Gayssot/Fabius impose à sa population l’écriture de l’histoire, implante une mémoire et force leur conscience. Cette loi communiste et sioniste persécute les dissidents.

                Il y a le fascisme instrument de spectacle et le totalitarisme réel, visible, et parfaitement présent.


              • phan 26 septembre 2019 17:32
                « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » :
                1/3 des députés européens bouffent à la gamelle de Soros, et Bruxelles donne 1,8 milliard à Soros et à ses ONG pseudo-humanitaires.

                • Eric F Eric F 26 septembre 2019 18:45

                  Désolé, mais sur ce coup je suis en total désaccord. Le titre de cet article est délibérément trompeur, le texte en question ne réhabilite en rien le fascisme, qu’il condamne explicitement. Par ailleurs dénonciation ne porte pas contre le communisme en tant qu’idéologie, mais contre le stalinisme en tant que régime. On a beau se tortiller le cul, le pacte germano-soviétique a rendu possible l’attaque de la Pologne par Hitler quelques semaines plus tard, et l’URSS en a annexé sa part.

                  Le 18 juin 40, « Ribbentrop présente [à Hitler] la convocation par Molotov de l’ambassadeur allemand à Moscou pour le féliciter des succès allemands »

                  (référence).

                  L’URSS n’est entrée en guerre que parce qu’elle a été attaquée par Hitler. Cela ne retire évidemment rien au courage des résistants communistes après 41, et des troupes soviétiques pour défendre leur pays envahi.

                  NB : le Congrès des députés du peuple de l’URSS a condamné, le 24 décembre 1989, la signature du pacte germano-soviétique ainsi que les autres accords conclus avec l’Allemagne nazie.


                  • CN46400 CN46400 26 septembre 2019 19:32

                    @Eric F
                    « le pacte germano-soviétique a rendu possible l’attaque de la Pologne par Hitler »
                    Parce que, c’est bien connu (voir mein Kampf) Hitler n’aurait jamais attaqué la Pologne sans cela, puisqu’il l’avait convié à prendre sa part dans le dépeçage de la Tchécosvaquie qui avait été décidé (9/38) à Munich par le trio Hitler-Chamberlain-Daladier....


                  • Eric F Eric F 27 septembre 2019 15:10

                    @CN46400
                    il n’aurait pas été en mesure d’envahir la Pologne tant qu’il était « tenu en tenailles » à l’Est comme à l’Ouest. Les « alliés » franco-britanniques n’avaient effectivement fait auparavant que trop de concessions pour préserver, pensaient-il, la paix, mais étaient fermement engagés vis à vis de la Pologne (traité du 19 février 1921), et avaient réarmé à marches forcées.


                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 28 septembre 2019 08:41

                    @Eric F
                    « Wall Street et l’ascension d’Hitler », par Antony Sutton.

                    Sutton est un historien américain qui travaille sur les archives des grandes entreprises US, et qui montre comment Hitler a été soutenu et financé par des capitalistes pour qu’il détruise le communisme et l’ URSS.


                  • JP94 26 septembre 2019 20:15

                    L’article dit fort justement qu’une des finalités de ce vote est de masquer et de permettre l’eurofascisation en cours ; d’ailleurs les commentaires des eurofachos sont déjà là...

                    Et là, on est dans l’esprit de Münich  : l’UE et ses députés font mine de dénoncer les fauteurs guerre ( les antifascistes, les vrais pas ceux qui arrachent le drapeau français et laissent intacte la bannière étoilée de l’UE ( une constellation fixiste ou manque le Pôle américain au centre, le deus ex machina du système dont les étoiles se couvrent de noir une à une).

                    Münich était annoncé comme la Paix, mais en fait la paix pour Hitler de faire la guerre mais les pseudo-pacifistes d’alors ont laissé la Pologne et la Hongrie fascistes piquer sans mot dire un morceau de la Tchécoslovaquie... et ces gens-là ne sont bien sûr pour rien dans la guerre ...pas plus que les Occidentaux qui ont refusé par tous les moyens la volonté de signer un pacte de revers : le Pacte oriental !

                    Car si les félons occidentaux ont signé avec Hitler même avant Münich  rappelons qu’il existe un Pacte Germano-Polonais de 1934 ( celui-ci serait donc pour la paix ? ), un pacte Germano-britannique de septembre 1938 et un Pacte germano -français de décembre  tous ceux-là étaient pour la paix ... , les Soviétique ont tous fait pour signer les Occidentaux le Pacte oriental qui aurait interdit à l’Allemagne toute agression puisque elle aurait été suivie d’une déclaration de guerre et d’un engagement militaire des autres si l’un des signataires était envahi ce pacte-là aurait permis la paix mais les Occidentaux l’ont saboté et même Louis Barthou le ministre français qui oeuvrait pour a été assassiné par un policier français lors de l’attentat oustachi contre Alexandre ...

                    Tiens au fait, on ne parle pas du rôle du Vatican dans la guerre ? 

                    Mais il y a une autre analogie c’est le vote des Pleins Pouvoirs à Pétain le collabo en chef, par tous les parlementaires français, 575 , sauf les absentes et les « 85 », mais pas seulement, sauf les communistes, déchus. Et déchus pourquoi ? pour le pacte germano-soviétique. Ah ! mais alors voter pour instaurer Vichy, l’Etat fasciste aurait été un acte en faveur de la Paix ? livrer le pays aux fascistes !

                    Eh bien ce sont les mêmes qui ont voté les pleins pouvoirs à Pétain et qui prétendent que l’URSS a causé la guerre... les députés du PE sont des vichystes. (sauf bien sûr ceux qui refusent les falsifications historiques).


                    • Jean Keim Jean Keim 27 septembre 2019 07:27

                      L’histoire et la pensée humaine sont semblables, elles ont leurs vieux démons qui remontent sans cesse de leurs mémoires, elles donnent réalité à des idées fâcheuses et insensées qu’elles veulent imposer à la totalité du monde et de la conscience, l’histoire et la pensée n’existe que par leur contenu.

                      Il est courant de dire « je pense que... » mais rarement nous prenons conscience de la signification profonde de ces paroles qui sont tout sauf anodines.

                      Dans le très bond feuilleton « Un village français », il était question de gens de conviction qui étaient prêts à tout pour défendre et pérenniser leur cause, que cette cause soit nationale-socialiste (mourir pour le führer), communiste (lutter pour le parti), raciste (propager la haine du juif), le profit (toujours fait de compromission), la raison d’état (qui excuse tout), la résistance (honneur, patrie, sacrifice), etc., la réalité du monde disparaît derrière un épais écran de fumée, le bonheur est promis pour plus tard, il est toujours pour toujours plus tard.


                      • Ruut Ruut 27 septembre 2019 07:59

                        Constat :
                        C’est l’Allemagne qui a gagné la seconde guerre mondiale….
                        Nous vivons sous la domination du Reich via l’Europe….

                        Effets liés constatés dans le temps :
                        Ce n’est pas pour rien que quoi que nous votions depuis plus de 40 ans rien ne change.

                        Causes :
                        L’UE c’est la mise en Œuvre d’un Reich qui ne dit mot mais tien ses vassaux, marionnettes, d’une main de fer.
                        L’UE est la forme médiatiquement acceptable d’une domination totale de nos Nations qui ne sont plus souveraines, ce qui explique le black listage de l’UPR et les retournements récents spectaculaires de Michel Onfray.

                        Conséquences :
                        Après est-ce une bonne ou mauvaise chose, le temps nous le dira, c’est juste un fait.
                        Pour le moment ça se passe plutôt mal, du moins pour tous les pays de l’UE, sauf l’Allemagne.
                        Il faut simplement acter et ce n’est plus dissimulable, que nos représentants Nationaux n’ont plus AUCUNS pouvoir autre que celui d’asservir les citoyens qu’ils sont censés représenter et protéger. L’actualité bien qu’extrêmement propagandiste, n’arrive plus à masquer cet état de fait.


                        • William William 27 septembre 2019 18:38

                          @Ruut
                          ça ne se passe plus si bien que ça désormais pour l’Allemagne, le tableau de taux de croissance au premier trimestre (je n’ai pas trouvé le 2ème trimestre) montre une forte croissance des pays de l’Est, et l’Espagne, la Suède, les Pays Bas et le Portugal font mieux que l’Allemagne (17ème sur 28)


                        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 27 septembre 2019 18:52

                          @Ruut
                          L’UE ressemble effectivement beaucoup au projet d’Hitler pour l’ Europe après la guerre.


                        • Daniel Vanhove 28 septembre 2019 12:41

                          ...ah, oui... l’UE... ce « machin » qui prend des décisions sans tenir compte des citoyens qui le composent... puis s’étonne que ces derniers lui tournent le dos... d’ici qq temps, ce ne sera plus qu’un mauvais souvenir... !


                          • Kapimo Kapimo 29 septembre 2019 15:20

                            La seconde guerre mondiale est devenue presque inévitable lorsque les anglo-saxons (embarquant avec eux la France) ont donné en Mars 39 un blanc-seing aux Polonais. Lesquels Polonais persuadés de leur impunité ont craché à la figure des allemands, amenant ainsi le pacte germano-soviétique et la guerre.

                            https://lesakerfrancophone.fr/pourquoi-lallemagne-a-envahi-la-pologne-en-1939

                            La résolution au parlement Européen reflète la haine de certains pays de l’Est (Polonais, Baltes) pour les Russes, et par voie de conséquence pour le passé communiste. C’est aussi une tentative de s’absoudre de toute responsabilité dans le déclenchement de la guerre. C’est enfin une démarche qui plaît bien aux anglo-saxons (taper sur la Russie).

                            Bref, l’UE, c’est de pire en pire, une machine à mensonges créatrice de conflits.


                            • michelm michelm 29 septembre 2019 23:20

                              @Alcyon
                              Et, sinon, vous avez des arguments à faire valoir contre ce qu’écrit celui que vous traitez de « mono-neuronal » ?

                              Vous êtes-vous seulement donné la peine de lire l’excellent article mis en lien dans le commentaire du « mono-neuronal » ?

                              Votre intervention n’est qu’une attaque ad hominem, soit le niveau zéro du commentaire. Vous en avez fait 1436 sur ce site : peut-être devriez-vous faire un « reset » multi-neuronal « afin de retrouver un peu de répondant, mhmhm ?

                              Le révisionnisme historique est un bienfait pour l’humanité, car il permet de faire entendre / lire et voir une autre version de ce qu’on lui a inculqué depuis des lustres, au service d’une doctrine issue des »Lumières« . Doctrine qui a donné le gauchisme, puis le néo gauchisme qui a produit le communautarisme et tous ces travers qui font exploser le réel »vivre ensemble« qui existait en France AVANT mai 68, cette superbe »révolution de couleur" (Regime Change en étranger) au service des États-unis (et de l’anglo-sionisme qui les anime, AIPAC oblige).

                              Il existe tout un un tas de personnes érudites, sensées et passionnantes dont le but dans la vie est justement ce révisionnisme historique, et qui diffusent bon nombre de vidéos et de bouquins tous plus passionnants les uns que les autres.

                              Ce qui est symptomatique, enfin pour toute personne doté de jugeote n’est-ce pas, c’est que ces personnes soient interdites de médias dominants. On leur refuse le droit d’être entendues, lues et vues par la majorité. Or, dans une société démocratique comme l’est cette merveilleuse Union européenne, il devrait y avoir un libre accès au chapitre pour toute personnes ayant fait des recherches et qui soit capable de produire des analyses, même quand celles-ci vont à contre-courant des dogmes en cours et autre doxa de la bien-pensance, vous ne le pensez pas ?

                              Aussi, avec votre mesquine intervention vous donnez l’impression d’une incapacité à lire autre chose que vos certitudes, c’est qui bien ballot.

                              Cordialement.


                              • Luniterre Luniterre 30 septembre 2019 01:34

                                Un aspect essentiel du débat qui semble ici escamoté, c’est que cette résolution est directement adressée, et expressément dans son dernier article, à la Fédération de Russie, en lui enjoignant tout aussi expressément de formuler des jugements de valeurs sur sa propre histoire tout à fait à l’opposé de ce qu’ils sont actuellement, et principalement sur la période de construction du socialisme en URSS, précédant la seconde guerre mondiale, période dite du « stalinisme ».

                                Ce qui constitue délibérément une ingérence directe dans les affaires intérieures de la Fédération de Russie.

                                Alors que ce qui a permis la Victoire de l’Armée Rouge sur le Nazisme, c’est bien la construction du socialisme en URSS, et donc essentiellement le développement de son industrie socialiste, à partir de la fin de la NEP.

                                Cela s’est donc fait en une dizaine d’année, à l’initiative d’un leader communiste qui s’appelle Joseph Staline. C’est ce que les Russes n’ont pas oublié, contrairement à ce qui se passe en Occident, et que ce « Parlement européen » voudrait effacer de leur mémoire en imposant à la Fédération de Russie une politique de propagande idéologique dans ce sens.

                                La Fédération de Russie ne se revendique aucunement du socialisme mais assume pleinement, et même le plus souvent, avec fierté, en célébrant de fait à chaque anniversaire historique possible, la reconstruction de sa défense militaire, durant cette période socialiste qui a précédé la seconde guerre mondiale, et qui lui a finalement permis de vaincre le nazisme sur son propre sol et dans une grande partie du reste de l’Europe.

                                Il ne s’agit pas non plus d’opposer à cette résolution « européenne » le retour au culte de la personnalité, mais la gauche prétendument « révolutionnaire », « communiste », « antifasciste », etc... doit donc pleinement et ouvertement assumer cette époque historique dite « stalinienne », même si, bien évidemment, avec la distance critique nécessaire, celle que donne l’outil d’analyse encore irremplaçable qu’est le Marxisme-Léninisme.

                                Tant qu’elle ne le fera pas, elle continuera de reculer et sera incapable d’organiser la Résistance et la contre-offensive nécessaires, y compris face au social-fascisme hypocritement encouragé par l’UE, en pratique, comme en Ukraine.

                                https://tribunemlreypa.wordpress.com/2019/09/27/resolution-du-parlement-europeen-vers-une-nouvelle-guerre-de-classe-contre-la-russie/

                                https://tribunemlreypa.wordpress.com/2018/05/17/marx-200-ans-quelle-signification-de-son-detour-russe/

                                https://tribunemlreypa.wordpress.com/octobre-1917-2017-centenaire-de-la-russie-sovietique-pour-les-proletaires-lhistoire-comme-drapeau/


                                Luniterre


                                • Luniterre Luniterre 1er octobre 2019 16:36

                                  Ce débat sur le rôle de l’URSS et de Staline en 1939-41 n’est pas nouveau...

                                  >>>déjà au tournant des années 60-70... >>>doc d’époque >>>

                                  Ligne Rouge – Un demi-siècle de Mémoire de l’URSS socialiste : le combat continue !

                                  https://tribunemlreypa.wordpress.com/2019/09/30/ligne-rouge-un-demi-siecle-de-memoire-de-lurss-socialiste-le-combat-continue/

                                  Luniterre


                                • simplesanstete 30 septembre 2019 02:33

                                  Ironie suprême de l’Histoire l’Europe est devenue communautariste avec ses lois mémorielles & sociétales uber alles, Gays sot & co & la Russie nationale socialisant qui défend les & ses frontières.....le marxisme est et fut la plus grande vérole & la 4eme religion qui s’est dissoute dans l’orthodoxie et le bouddhisme

                                  C’est très drôle, sympathie NS......bonne WW3 inévitable pour et par la banqueroute de fantaisies de l’ouest où la populace s’éclate dans toutes ses couches & où la lutte des PLACES est très sévère !

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