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Accueil du site > Actualités > Europe > L’enfer quotidien vécu par la population grecque

L’enfer quotidien vécu par la population grecque

Sauvetage de la Grèce, évasion fiscale, Mario Draghi, toutes les raisons sont bonnes pour parler de la Grèce mais jamais de ce que subie au quotidien sa population, il est temps d’établir le bilan de la politique d’extrême austérité qui lui est imposée et ses conséquences.

La crise, ah la crise ! Un mot tellement idyllique pour les gouvernements, on l’utilise à toutes les sauces pour pouvoir justifier n’importe quelle mesure austère et contreproductive. La Grèce est aujourd’hui à la fois le cobaye d’une politique européenne extrêmement dure et en même temps le désigné responsable de la situation. Eh oui, la stabilité de l’euro est bouleversée par ce pays, il faut donc lui appliquer une politique de la rigueur. Ah rigueur ! Un qualificatif doux et sucré quand on ne regarde pas ses conséquences … 

Commençons par la crise sanitaire immonde vécue par la population. Les hôpitaux n’ont aujourd’hui plus de gants pour leurs employés, ils auscultent les patients sans aucune protection. D’ailleurs on ne vous soigne pas non plus, les hôpitaux n’ont plus de médicaments et les sociétés pharmaceutiques ne les livrent plus car ils ne sont plus assez solvables pour les payer … Les cancéreux quant à eux ne sont plus remboursés qu’à hauteur de 10% par leur mutuelle pour leur traitement, autant dire que peu d’entre eux se soignent. De toute manière, près de 40% des grecs ne sont plus remboursés car n’ont plus d’assurance maladie. Pourtant, tous ces hôpitaux avaient reçu une évaluation positive sur leur fonctionnement courant 2010, c’est dire à quel point la situation s’est dégradée rapidement. Selon le centre grec de contrôle des maladies dénommé KEELPO, le SIDA se fait de plus en plus présent. En effet nous sommes passés de 507 cas enregistrés en 2008 à 1043 cas durant la période de janvier à octobre 2012, les plus nombreuses victimes étant les utilisateurs de drogues injectables. Pour finir sur ce point, on peut parler du retour de maladies que l’on pensait avoir disparu telles que la malaria, l’explication vient naturellement du fait que la population n’est plus vaccinée.

Du point de vue social et économique, il n’y a aucune raison de se réjouir non plus. Les chiffres du chômage n’ont cessés d’augmenter, ainsi fin 2011 le taux de chômage était évalué à 19,7% de la population active grecque selon l’autorité des statistiques grecques, fin 2012 il est estimé à près de 27%. La zone du pays la plus touchée est bien entendue l’agglomération d’Athènes. Ce taux est plus élevé chez les femmes d’une part, et d’autre part pour la tranche âgée de moins de 34 ans. A cela, on peut ajouter que le salaire des fonctionnaires a été baissé de 30% du jour au lendemain, d’ailleurs le salaire moyen grec était évalué à 1200€ par mois avant 2010 alors qu’aujourd’hui il est environ de 700€, même les représentants de la force publique c’est-à-dire les militaires et les policiers ont vu leur rémunération fondre comme neige au soleil. Des milliers de retraités et épargnants grecs se sont fait voler par le gouvernement, ceux-ci ayant achetés des bons du trésor grecs pour financer leur retraite devaient toucher les intérêts de ceux-ci cette année, or le gouvernement les a informés que les fonds ne seraient disponibles qu’à partir de … 2042 ! Il y a tellement de choses à dire sur le sujet qu’il est difficile de toutes les nommer, nous finirons par cette réforme anti familiale qui peut provoquer l’indignation chez n’importe qui. L’Etat grec a décidé de surtaxer les familles ayant plus de trois enfants, ainsi par rapport à une famille de deux enfants elle paiera près de 1600€ d’impôt en plus. La natalité n’est pas prête de monter. Heureusement, un ancien ministre grec a trouvé une solution pour relancer le pays, en effet M.Doukas propose de faire travailler les citoyens grecs sans les payer ! Après le retour de la malaria, le retour de l’esclavage  !

On peut dénoter des faits assez incroyables se produisant et qui ne sont peu ou pas relevés par les médias français. Par exemple, près de 300 écoles ont dû fermées cette hiver puisque celles-ci n’avaient plus les moyens de chauffer les salles alors que les températures étaient très basses, ainsi l’éducation des enfants ne peut même pas être assurée. C’est l’une des conséquences de l’augmentation des énergies fossiles, mais ce n’est pas la seule. En effet, les grecs se chauffent dorénavant au bois, ainsi certains coupent du bois dans les forêts locales ce qui fait apparaitre d’une part un phénomène de déforestation, et d’autre part une pollution dû à l’apparition d’une brume composée de particules dangereuses pour l’organisme humain. Plus « amusant », le club de football emblématique grec, le Panathinaïkos, a demandé à jouer pendant la journée car le club n’a plus les moyens d’assurer le paiement de sa facture d’électricité ! Le club de Voukefala a même été jusqu’à demander à une maison close de les sponsoriser pour tenter de stabiliser ses finances ! Toujours dans le dément, et c’est sans doute une première dans toute l’histoire de l’espionnage moderne, les services secrets grecs se sont mis en grève pour contester la baisse de leur salaire, du jamais vu !

Deux conséquences principales apparaissent quant à cette situation. La première est à saluer grandement, c’est l’apparition et la résistance du quotidien grec Hot Doc qui donne aux médias européens une belle leçon de journalisme. C’est à eux que l’on doit la fameuse diffusion de la liste Lagarde où, à titre d’exemple, on apprend la corruption de nombreux politiciens grecs comme M.Papandréou dont la mère possède un compte en banque en suisse crédité de 500 millions d’euros, il convient de préciser que ladite mère est âgée de près de 90ans. De même, on a pu voir l’évasion fiscale de nombreux députés des partis Pasok et Nea Demokratia (l’équivalent du PS et de l’UMP) en Suisse. Ce numéro s’est écoulé à près de 100.000 exemplaires. A ce propos, comme à l’époque napoléonienne le gouvernement cherche à interdire la publication de ce journal. La deuxième conséquence, et c’est sans doute le pire élément de ce bilan, se caractérise par la montée en puissance du parti néo nazi l’Aube dorée qui a obtenu lors des dernières élections législatives 21 sièges au Parlement. Salut nazi, croix gammée moderne, thèse raciste, violence ethnique, tout est pourtant réuni pour qu’un tel parti soit au plus bas dans l’opinion publique. Pourtant, il connait un grand succès puisqu’il lutte contre le plan de rigueur imposé par le gouvernement grec et l’immigration illégale mais surtout agit clairement « sur le terrain ». A titre d’exemple, ses adhérents organisent des chasses dans les marchés publics pour trouver les marchands sans autorisation officielle et saccager leur stand. La corruption des partis de gauche et de droite et les conditions de vie très difficile font que ce parti, certes très dure mais actif contrairement aux autres, connait un vif succès dans l’opinion publique.

L’inspiration de cet article m’est venue suite à l’entrée officielle de la France en récession. En effet la Banque de France a confirmé ce jeudi 10 janvier que l’activité économique du quatrième trimestre 2012 avait baissé de 0,1% alors qu’une baisse similaire avait été constatée pour le troisième trimestre de cette année. Beaucoup parlent des problèmes en Espagne, en Italie ou encore au Portugal mais la situation est plus que préoccupante en France. La question a se poser est tout simplement de savoir si les français, six fois plus nombreux que les grecs, accepteront tout ce qui a été accepté par le peuple grec comme sacrifice ou si, au contraire, il se soulèvera …

Lien raccourci : http://www.contrepoints.org/?p=111367


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24 réactions à cet article    


  • olfe olfe 17 janvier 2013 09:48

    Eh oui ! Là est la grande question : Les Français se soulèveront-ils, et s’ils le font, combien de sacrifices auront-ils accepté auparavant ?
    A moins que d’autres se soulèvent avant nous ; les grecs ? Les espagnols ? les portugais ? les italiens ?
    Et comment se fait-il que l’on ne suive pas l’exemple des islandais ? Qui ont réussi à mettre hors d’état de nuire leurs escrocs de banksters.
    Il y a aussi l’exemple, plus ancien, de Roosevelt qui fit jeter en prison les « barons voleurs » comme on les appelaient à l’époque.


    • Yoann Yoann 7 mars 2013 12:52

      Il ne faut pas à mon avis raisonner en terme de pays, mais simplement en oppresseur/opprimé ou riches/pauvres si vous préférez.
      Il y a quelques années, j’ai lu un article super intéressant sur la composition des groupes sociaux et ce qui est incroyable, c’est que les anthropologues et les sociologues estiment que la répartition des penseurs/suiveurs/adhérents depuis les premières civilisations jusqu’à aujourd’hui, est la même, c’est une règle immuable quel que soit le groupe analysé (origine ou taille).
      De mémoire, c’était :
      10% de penseurs (intellectuel : ceux qui pensent ...)
      30% d’adhérents (idéologie du système : ceux qui le font tourner)
      60% de suiveurs (les mollusques : ceux qui suivent bêtement, les moutons ...)

      La vraie question est : combien de % des 10% de penseurs faut-il pour mettre en mouvement un bon % des 60% de moutons ?

      C’est donc le point de rupture de la classe pensante qui sera le moteur ... ça me rappelle l’homme chaussures qui la lançait sur GW Bush même si bon, c’est pas forcement lié mais l’image est bonne smiley

      cela me paraît très insuffisant pour faire une révolution ...
      En espérant sincèrement me tromper ...


    • Aldous Aldous 17 janvier 2013 10:02

      Autre signe des temps : Athènes connait un epusode de pollution atmospherique comme elle n’en avait pas connu depuis le demantellement des rafinneries du purée.


      La raison ?

      Le fioul est devenu si cher que les Grecs se sont massivemen equipés de poeles à bois.

      Or du bois de chauffage, on n’en produit plus depuis des décennies, en tous cas pas pour fournir toute une population dont une bonne partie n’a pas de quoi le payer de toutes façons.

      Alors on brule tout le bois qu’on trouve, planches de chantier, bois mort, agloméré...

      Le bois ne brule pas correctement, et contient souvent des peintures,vernis ou resines.

      Les fumées sont toxiques et épaisses.

      Cette semaine, il a neigé à Athènes et certains quartiers elevés comme Penteli ont été coupés de la ville par la neige.

      Une situation dramatique qui a provoqué une vague de morts.


      • Aldous Aldous 17 janvier 2013 10:04

        il s’agit des raffineries du Pirée, le port d’Athènes, ce que mon correcteur orthographique ignore visiblement...


      • colza 17 janvier 2013 10:40

        La Grèce est de laboratoire européen du retour à l’esclavagisme. Ils ne s’arrêteront que lorsque les Grecs se soulèveront.
        Les connaissant, ça ne devrait plus tarder.


        • bigglop bigglop 17 janvier 2013 17:18

          Tout d’abord, merci à @Quentin pour cet article assez complet et synthétique car bien d’autres problématiques existent.

          Sur le soulèvement grec, il commence de façon diffuse avec un tir d’AK47 au siège de Nouvelle Démocratie (Samaras) et des incendies aux domiciles de parents d’hommes politiques.
          Ceci sans que l’on sache s’il s’agit d’actions de l’extrême droite ou gauche.


        • Stof Stof 17 janvier 2013 10:44

          Il est encore temps d’aller s’installer en autonomie à la campagne. Il reste une poignée d’années.


          • soi même 17 janvier 2013 11:39

            La seul solution est Morale, pas la morale conventionnelle, la vrais celle qui nous pousses à être digne et conscient.
            D’ailleurs si elle est si bien combattue, c’est qu’elle a plus de force que l’on le suppose, ceux qui la craignent, le savent très bien, c’est pour cela qu’elle est si bien combattue par cette civilisation du conformisme.


            • oufti 17 janvier 2013 12:04

              A propos de la grèce, je suis allé voir ce documentaire qui résume très bien la situation actuelle du pays : http://khaoslefilm.wordpress.com/


              • luluberlu luluberlu 17 janvier 2013 12:17

                Le cobaye dans une expérience, croyez vous vraiment, je pense hélas que ceci n’est pas une étude, par quelque savants fous que ce soit, c’est la réalité d’une gestion par une classe gavée et inconsciente, dont la médiatisation est elle par contre très étudiée, elle est en majorité composée d’héritier, ce qui est la cause d’une grande incompétence, la naissance ne fait pas l’essence.
                Les camarades grecs nous aident par leur capacités et leur méthodes à nous préparer.....


                • ETTORE ETTORE 17 janvier 2013 12:48

                  vision et réalité bien triste que cette humanité fondatrice de notre civilisation en totale déliquescence !

                  Mais tous ces banksters, tous ces riches, tous ces truands qui nous pillent notre vie.....
                  Eux, gavés de dollars à s’en péter le fion , qu’en feront ils ?
                  Trouverons t’ils encore un coin sur cette terre, pour y vivre, sans la hantise de se faire dépouiller, trucider, pour une simple canette de coca ?
                  Ils sont minorités régnante, nous sommes majorité désillusionnés et bientôt affamés.
                  Leurs belle villas, avec leurs piscines remplies d’argent taché de la sueur des gens qu’ils exploitent, seront bientôt les squats de ce monde qu’ils ont crée.
                  Il est tellement plus judicieux de partager ne serais ce que son superflu, que de se croire au dessus des gens, au risque de voir son univers se racornir comme peau de chagrin.

                  • foufouille foufouille 17 janvier 2013 14:10

                    tant que les gens auront a manger et qu’il y aura pas des millions de creves la dalle, il se passera rien
                    et on a pas d’armes, de toute facon


                    • rotule 19 janvier 2013 19:42

                      Effectivement, il faut que le désespoir soit bien réel pour que la violence émerge et réponde à la violence des lois !.
                      Si au moins ceux qui, sous pression du système, se suicident pouvaient, avant de commettre l’irréparable sur eux-mêmes, régler le compte de leurs bourreaux ...


                    • julius 1ER 17 janvier 2013 19:11

                      les résultats de JP Morgan +21,7 milliards de dollars de bénéfice pour 2012 et aussi + de 216 milliards de dollars qui sont dans l’économie américaine mais qui ne sont pas employés du fait de la récession mondiale et du manque d’entrepreneurs, tout çà bien sûr du fait qu’on ne passe pas d’une économie hautement spéculative à une économie entrepreneuriale !

                      une fois de plus si rien ne change, on finira tous ruinés, essorés, çà c’est une certitude !!!!

                      • FRIDA FRIDA 17 janvier 2013 21:41

                        La Grèce va donner un coup de main à la France dans son intervention au Mali,
                        c’est cela l’Europe smiley


                        • Crevette Crevette 17 janvier 2013 22:01

                          Effectivement, Actias, ce que vous avez écrit ne semble pas faire plaisir. Mais je crains que vous n’ayez raison.

                          Nous sommes les prochains sur la liste.

                          La réforme du marché du travail par notre gouvernement qui se dit de gauche est un bon début .
                          Les prochains seront probablement les fonctionnaires pendant les grandes vacances...
                          Et les chômeurs et retraités.


                          • Alison 17 janvier 2013 23:43

                            Crevette@ « Nous sommes les prochains sur la liste »

                            La réalité me fait dire plutôt que vous êtes déjà dans la phase active de la liste. Allez une petite guerre par la dessus pour vous plombez, zou ce n`est plus 9 milliards par mois que la France va emprunter si gracieusement a taux presque nul, vous verrez quand le capital de l`emprunt va s`alourdir.

                            Pour l`auteur@ Résumé assez juste mais pas encore mise a jour puisqu`il reprend dans l`ensemble des faits de plusieurs mois.

                            L`exemple du chauffage comme le site aussi Aldous, je vous rajoute qu`il n`a pas que Athènes ou les arbres sont abattus sauvagement et pas seulement dans ses faubourgs, Kifissia vous connaissez Aldous ? même la bas ça déboise sauvage ainsi que dans toute la Grèce, des hectares de forets.
                            Se rajoute que les quartiers plus plus modestes n`ayant plus de Bois (180 euro le stère) les gens brulent n`importe quoi y compris des pneus !
                            La pollution Aldous est la conjugaison de tout ceci avec un plafond exceptionnellement bas cet année, loin des beaux ciels d`hiver athéniens.

                            Il y `aurai tellement a dire sur le quotidien qu`il faudrait des pages, quand a la révolte.... en chaise roulante avec des malades du cancer etc... peut être ? Allons ne rêvons pas.

                            La suite est déjà en place, le peuple grec mais vous aussi francais a si peu d`utilité aux yeux de ceux qui construisent le monde qu`il leur suffit de le laisser se détruire.

                            Goldman Sachs a triplé son bénéfice en 2012 !

                            Une révolte fait couler le sang, pas en observant celui de la nation a coté qui se meurt et en la commentant. 

                            Cordialement


                            • Crevette Crevette 19 janvier 2013 22:50

                              @ Alison

                              Ben oui nous sommes dans la phase active de la liste...

                              Un truc m’échappe : théoriquement, on ne brûle pas de bois vert. On abat, on débite et on fais sécher 1 à 3 ans selon les espèces. Donc je ne comprends pas : le bois déforesté cette année ne servira pas pour chauffer avant minimum 1 an. Enfin sur le papier, hein !

                              Mais si nous déforestons sauvagement, comment va t’on se chauffer dans le futur ? Quand il n’y aura plus d’arbres et donc de bois ?


                              • Jean-Louis CHARPAL 20 janvier 2013 01:47

                                Il est clair que ce qui se passe en Grèce est la préfiguration de ce qui guette l’ Europe entière.

                                L’austérité engendre la récession qui engendre à son tour un chômage de masse incontrolable.

                                Cette politique absurde a été menée en Allemagne entre 1929 et 1933. On connait le résultat : l’arrivée des nazis au pouvoir et les 50 millions de morts de la 2è guerre mondiale.

                                Avec cet unanimisme mortifère et imbécile des droites dures et des gauches molles quant au dogme ultra libéral, c’est l’ Europe toute entière qui risuqe de basculer dans le fascisme.


                                • Alison 20 janvier 2013 03:14

                                  Crevette@ Bois vert ou pas tout est bon quand on a plus rien.... L`écologie ou l`avenir environnementale n`a jamais été une priorité en Grèce. Vous savez lorsque vous voyez ne serait que le problème des décharges sauvages ou celles a ciel ouverte existante encore de nos jours.

                                  Athenes, 4 millions d`habitants, un seul centre de tri-sélectif ! Lorsqu`il y a gréve ou que les camions sont en pannes tout est mis dans le même et direction la décharge a ciel ouvert. 

                                  Jean Louis@ L`Aube Dorée le parti néo nazi avec ses députés au pouvoir est un vrai problème pour la Grèce mais aussi pour l`Europe mais tout le monde se cache les yeux.
                                  Leur comportement ou d`un coté il remplace l`État auprès des plus démunis, de l`autre celui « qui nettoie » la Grèce de ses sois disant problème rappel en effet des pages sombres de l`histoire.
                                  Le soucis c`est qu`il agisse en toute impunité et a part la rue qui se mobilise, rien du coté de l`Etat bien au contraire.
                                  Beaucoup de policier font parti du mouvement nazi, récemment 8 policiers étaient jugés pour le passage a tabac d`un ressortissant chypriote, 6 ont été innocentés, 2 on eu des suspension dont un est a la retraite. Je vous invite a cliquer sur le lien ou même si vous ne comprenez pas le grec les images parlent d`elles mêmes :

                                  http://www.zougla.gr/greece/article/a8oi-eksi-astinomiki-gia-tin-ipo8esi-zarntiniera

                                  7 Autres policiers viennent d`être impliqués dans des trafics de médicament, d`autres pour des faux papiers etc... Eux aussi ont subits les coupes de salaire alors...

                                  Tous les samedis il y a des réunions et des rassemblements pour refuser ce fascisme qui se développe, ou alors contre les crimes commis a l`encontre des émigrés comme cette semaine ou deux grecs ont tués un Pakistanais dans un quartier d`Athènes.
                                  Il s`avère après enquête que l`un des individus lors de la perquisition a son domicile détenait des revus nazi de l`Aube Dorée ainsi que différentes armes, poing americain et autres.

                                  http://www.zougla.gr/greece/article/paneladiko-antiratsistiko-silalitirio


                                  • Acid World Acid World 20 janvier 2013 10:38

                                    Le gouvernement grec, lutter contre l’immigration ?

                                     

                                    Non ! Plus il y a d’immigrés étrangers, plus le pays se fragilise. Les bobos sont incapable de comprendre la colère qui a participé à la montée d’Aube Dorée. Ce parti pose de bonnes questions, même si je le trouve imbécile dans sa manière aveugle de s’en prendre aux cibles faciles (les africains) plutôt qu’aux oligarques qui les ont fait venir. Le nationalisme grec gagnerait à être plus lucide et organisé, au lieu de violenter comme des fascistes de base les marchands un peu basanés d’Athènes. S’ils pensent que c’est ça qui va neutraliser l’Union « Européenne » ils sont bien naïfs.

                                    Dernière mise au point : Aube Dorée n’est pas nazie à proprement parler dans le sens qu’ils défendent le peuple grec et non les germaniques aryens. Un peu de précision ne fait jamais de mal.


                                    • ZEN ZEN 20 janvier 2013 12:09

                                      M’enfin ! Pourquoi s’inquiéter
                                      Il y a en a qui font de bonnes affaires..  smiley
                                       smiley


                                      • Alison 20 janvier 2013 13:07

                                        Acid World@ Vous vivez en Grèce ? Moi oui. Je ne relaye pas les infos de la presse française mais le quotidien de chaque jour.

                                        Pour info et en comparaison a la France les Africains représentent une petite communauté ici, le plus gros de l`émigration c`est le Pakistan, le Bangladesh et depuis peu Syrie, les Maghrébins sont aussi peu nombreux. 
                                        Le gouvernement grec se sert de l`Aube Dorée et demandez vous qui finance ces derniers... Pour info il se substitut a l`État dans le nord de la Grèce en prenant a leur charge les soins, les interventions chirurgicales etc... Comment font ils ?

                                        Aube Dorée pas nazi ! Vous plaisantez ou quoi, vous connaissez au moins leur histoire ou l`histoire de la Grèce qui n`est pas celle de la France, pour info :

                                        À l’origine, Chrysi Avgi est un magazine, fondé par Nikolaos Michaloliakios en 1980. Mathématicien de profession, l’homme a effectué plusieurs séjours en prison pour divers actes de violence et possession illégale d’explosifs. Il y rencontre les leaders de la dictature des colonels, qui lui servent d’inspiration pour son mouvement.
                                        Reléguée aux marges de la vie politique dans les années 1980, Aube Dorée se fait connaître en 1991 - 1992 lors de la polémique sur le nom de la République de Macédoine (ses membres revendiquent, parfois en usant de la force, l’origine grecque de la Macédoine). Le groupuscule devient officiellement un parti politique en 1993.

                                        Pour ses premières élections, les européennes de 1994, Aube Dorée recueille à peine 7300 voix, soit 0,11% des suffrages à l’échelle nationale.
                                        Dans les années qui suivent, le parti continue à obtenir des résultats électoraux mineurs : 0,07% aux législatives de 1996, 0,75% aux européennes de 1999. Il s’illustre en revanche en menant des attaques de rue contre la population immigrée ou des groupes d’extrême-gauche.
                                        En 2005, Aube Dorée met un terme à ses activités politiques autonomes, mais poursuit son militantisme au sein d’un autre parti d’extrême-droite, l’Alliance patriotique. Le parti reprend finalement son indépendance en 2007.
                                        En 2010, Aube Dorée réalise le score surprise de 5,3% aux élections municipales d’Athènes.
                                        Le dirigeant d’Aube Dorée, Nikolaos Michaloliakios, prend alors place au Conseil municipal de la capitale grecque. Il suscite la polémique quelques semaines plus tard en étant filmé en train de faire le salut nazi !

                                        La xénophobie monte partout en Europe mais surtout on entretien toutes les populations a lutter contre un ennemi, les homosexuels en France avec les maghrébins + les Roms ca vous occupent. L`Aube Dorée chasse aussi les homosexuels en Grèce, ça ne vous rappel rien la chasse aux homosexuels, aux juifs, aux Tziganes. La Grèce fait partie des Balkans alors révisez votre histoire svp. 3 eme guerre ? Oui on y est mais sans arme, la population s`élimine d`elle même, misère, maladie, xénophobie etc... Qui est le gagnant ?

                                         


                                        • BA 20 janvier 2013 13:40

                                          Samedi 19 janvier 2013 :

                                           

                                          L’aveu est incroyable, presque inimaginable. Quatre ans après le déclenchement de la grande crise qui secoue les économies occidentales avec une violence sans égale depuis 1929, l’un des plus grands experts économiques de la planète, en l’occurrence le directeur du département recherche du Fonds monétaire international (FMI), vient de publier un rapport dans lequel il avoue que le FMI – et avec lui, l’ensemble des dirigeants européens, chefs d’Etat, ministres des Finances, Banque centrale et Commission européennes… – a gravement sous-estimé les effets néfastes des politiques d’austérité infligées aux Etats les plus endettés.

                                           

                                          Oui, vous avez bien lu : Olivier Blanchard, l’une des sommités économiques mondiales – on cite même son nom pour un futur prix Nobel, c’est dire… –, admet noir sur blanc, dans un rapport de 43 pages rendu public le 3 janvier dernier, que le FMI s’est trompé sur toute la ligne. La faute à une simple erreur de calcul.

                                           

                                          Dans ce document inouï, intitulé « Erreurs de prévision de croissance et multiplicateurs budgétaires » (téléchargeable sur notre site, www.marianne.net) et cosigné par un autre économiste du FMI, Daniel Leigh, Olivier Blanchard reconnaît, chiffres et arguments à l’appui, que la réduction drastique des dépenses publiques – cette fameuse cure d’austérité présentée par le cercle de la raison comme « la seule politique économique possible » –, imposée en Grèce, mais aussi au Portugal, en Italie, en Espagne, en Irlande, en Grande-Bretagne et même en France, n’a pas seulement causé le malheur des peuples, mais a précipité ces pays dans une crise plus violente encore. Avec, à la clé, la récession accélérée, les fermetures d’usines et le chômage de masse…

                                           

                                          Cette confession salvatrice, certes, honore ses auteurs. Après tout, il n’est pas si fréquent de lire un tel mea culpa sous la plume d’un expert aussi reconnu, pas plus que sous celle d’un responsable politique. Mais elle sonne comme un véritable coup de tonnerre pour tous les tenants de la pensée économique dominante, pour tous ces experts autoproclamés, ces éditorialistes qui nous assènent leur science libérale soi-disant infaillible, ces Diafoirus de l’économie sinistrée qui, depuis 2008, infligent aux peuples des remèdes pires que le mal qu’ils sont censés soigner. Bref, la cohorte de ces imposteurs qui, après avoir mis en place eux-mêmes les conditions du désastre, s’avisent de nous faire croire qu’ils sont les plus aptes à nous sortir de la catastrophe à laquelle ils nous ont conduits au son du clairon. Comme si, disait Einstein, on pouvait compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre…

                                           

                                          Mais revenons sur cette… erreur de calcul. Elle vaut son pesant d’or. Souvenez-vous, c’était en mai 2010, autant dire hier. Dans le communiqué annonçant son premier plan d’aide à la Grèce, le FMI, qui apportait 30 milliards d’euros au gouvernement de Georges Papandréou – l’Union européenne, de son côté, mettait 80 milliards dans la corbeille –, appelait le peuple grec aux « sacrifices nécessaires pour reconstruire l’économie du pays ». Un ballon d’oxygène pour sauver Athènes de la banqueroute, oui. Mais à condition de consentir autant de sang que de larmes. Baisse des pensions de retraite, réduction des prestations sociales et des salaires de la fonction publique, suppression des primes de Noël et de Pâques versées aux travailleurs, hausse massive de la TVA et des impôts… Le tour de vis budgétaire, conditionné à l’octroi de ce prêt, devait permettre aux Grecs de renouer avec « la croissance, la création d’emplois et la prospérité », selon les prédictions de Dominique Strauss-Kahn, qui dirigeait alors le FMI. Plombée par un déficit public de 13,9 % du PIB en 2009, la Grèce était censée repasser, grâce à ce traitement de choc, sous la barre des 3 % à l’échéancede 2014. Ces fameux 3 % qui constituent, depuis vingt ans, l’alpha et l’oméga des politiques publiques en Europe et dont François Hollande lui-même a fait son mantra.

                                           

                                          Sur la foi de ce dogme, repris en boucle par les chantres de la rigueur – dirigeants politiques, économistes et commentateurs de tout poil biberonnés à la vulgate libérale selon laquelle l’Etat est forcément dispendieux et l’entreprise, nécessairement bien gérée –, les Grecs ont enduré une purge sans précédent.

                                           

                                          Pour quel résultat ? Le déficit a certes baissé, mais moins que prévu (il va dépasser cette année les 5 % du PIB) ; la dette publique s’est envolée (189 % du PIB) et les recettes fiscales n’en finissent pas de se contracter (44,3 milliards d’euros attendus en 2013, 5 milliards de moins qu’en 2011). Contrairement aux riants augures du FMI, le pays, englué dans la récession, ne redémarre pas. Pis, il s’enfonce dans la récession, envoyant toujours plus de Grecs grossir les rangs des demandeurs d’emploi.

                                           

                                          Et devinez pourquoi ? Parce que le principal bailleur de fonds de la planète, le FMI, s’est planté dans ses calculs. Et pas qu’un peu : une erreur de un à trois ! La boulette porte sur un coefficient bien connu en économie : le multiplicateur. Entre 1970 et 2007, les prévisionnistes avaient constaté que 1 % de dépenses publiques en moins – ou d’impôts en plus – entraînait, en moyenne, 0,5 % de croissance en moins dans les pays avancés. Soit un multiplicateur de 0,5, qu’ils ont doctement retenu dans les travaux préparatoires aux plans d’aide à la Grèce ou au Portugal.

                                           

                                          Mais ça, c’était avant la crise et son lot d’incertitudes qui perturbent le comportement des consommateurs. Dans son « Panorama de l’économie mondiale » rendu public en octobre dernier, le FMI a d’abord reconnu au détour d’une page, repérée par les seuls spécialistes de la science économique, que les multiplicateurs actuels pouvaient être compris « entre 0,9 et 1,7 ». C’est-à-dire entre deux et trois fois plus ! L’étude détaillée que vient de publier son économiste en chef, Olivier Blanchard, confirme donc la bévue.

                                           

                                          Les conséquences sont abyssales : en obligeant les gouvernements d’Europe du Sud à ponctionner drastiquement les salaires des fonctionnaires et les pensions des retraités, le FMI a fait plonger la demande intérieure de deux à trois fois plus vite que prévu.

                                           

                                          La suite, hélas, est connue : faillites en série, explosion du chômage et manifestations monstres dans les rues d’Athènes ou de Lisbonne.

                                           

                                          « Le multiplicateur n’est pas un truc qui tombe du ciel, explique Eric Heyer, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Il varie selon le contexte : est-on en haut ou en bas de cycle ? Quelles politiques mènent les pays qui nous entourent ? Peut-on dévaluer sa monnaie, ou pas ? C’est à l’aune de ces éléments que l’on peut estimer l’impact d’une cure d’austérité. Pas en appliquant mécaniquement un coefficient au prétexte qu’il fonctionnait avant, quand la croissance était au rendez-vous. »

                                           

                                          C’est pourtant ce qu’ont fait les brillants cerveaux du FMI et ils ont eu tout faux ! Leur huile de foie de morue a rendu malades des centaines de millions d’Européens déjà mal en point. En clair, ils n’ont fait qu’ajouter de la crise à la crise.

                                           

                                          Déjà, dans les années 90, le FMI avait fait fausse route, en imposant aux pays en crise des réductions budgétaires excessives. En octobre 2003, le bureau d’évaluation indépendant du FMI avait même dressé un réquisitoire au vitriol sur la façon dont l’institution avait cru bon de gérer, à coups de hache budgétaire, la crise en Indonésie, au Brésil ou en Corée du Sud. Au moins, cette fois, le FMI reconnaît-il son erreur…

                                           

                                          Reste cependant à en convaincre la Commission et la Banque centrale européennes (BCE). Et là, visiblement, ce n’est pas gagné. De Bruxelles à Berlin, on reste persuadé que la guérison viendra de cette cure de rigueur dont on persiste à minorer les effets néfastes sur la croissance. Donc sur le chômage et les rentrées fiscales. N’est-ce pas Jean-Claude Trichet, ancien président de la BCE, qui déclarait que l’austérité budgétaire « ne risquait pas de provoquer de stagnation en Europe » ? N’est-ce pas son successeur, Mario Draghi, ex-numéro deux de la banque d’affaires Goldman Sachs en Europe, celle-là même qui a maquillé les comptes publics de la Grèce pour complaire aux marchés financiers et aux agences de notation, qui a intensifié ces politiques de rigueur sur l’ensemble du Vieux Continent ?

                                           

                                          Un signe ne trompe pas : l’aveu de cette erreur de calcul du FMI devrait faire la une de tous les journaux, déclencher le mea culpa de tous ceux qui se sont fourvoyés. Or, rien. Silence total. Pas un mot. Un éditorial dans le Washington Post et le New York Times, quelques articles en pages intérieures dans la presse française (l’Humanité, Libération…), un sujet au journal de 20 heures de France 2, et c’est tout, ou presque. Pas le moindre débat. Pas la plus petite remise en cause des politiques menées.

                                           

                                          De Lisbonne à Athènes, de Madrid à Paris, les gouvernants, toujours sous la pression des marchés financiers – qui fixent les taux d’intérêt – et des agences de notation – qui, elles, se sont toujours trompées sur tout – continuent à foncer droit dans le mur. Pis : ils persistent à traiter par le mépris tous ceux – dont Marianne – qui osent prétendre que cette ordonnance-là est létale et qu’une autre politique économique est possible.

                                           

                                          Pour en avoir le cœur net, Marianne est allé consulter le blog de Paul Jorion (www.pauljorion.com/blog/), un de ces économistes iconoclastes qui, avant tous les autres, avaient vu venir la crise des subprimes de 2008. Voilà ce qu’on peut y lire :

                                           

                                          « Vous êtes plusieurs à me contacter pour me demander pourquoi je ne parle pas de la nouvelle qui agite la presse et la blogosphère : “Le FMI s’est trompé !” Il y a plusieurs raisons à cela. La première, c’est que le FMI s’est trompé sur à peu près toutes les questions depuis sa création en 1944. La seconde, c’est que l’article d’Olivier Blanchard et Daniel Leigh a déjà fait l’objet d’un excellent billet de François Leclerc en octobre dernier. Trois mois d’avance, seulement ! »

                                           

                                          Sauf que la plupart des médias n’en ont pas soufflé mot et que les opinions publiques ont été soigneusement tenues à l’écart de ces révélations. Voilà pourtant ce que ce blogueur, l’économiste François Leclerc, écrivait il y a trois mois :

                                          l’erreur de calcul avouée par Blanchard et Leigh démontre que « la politique d’austérité a plus d’impact négatif qu’envisagé sur la croissance. Poursuivre cette politique pourrait se révéler difficile dans les années à venir, en raison de l’effet des coupes budgétaires, qui sont de plus contrecarrées par la baisse des rentrées fiscales résultant du ralentissement de l’activité économique et de l’accroissement du chômage, qui lui-même implique une hausse des transferts sociaux ».

                                           

                                          Et d’ajouter : « Ce qui est observé ces derniers temps, non seulement dans les pays du sud de l’Europe mais également au Royaume-Uni, semble confirmer ce pronostic pessimiste. De surcroît, les répercussions d’un tel processus sont immenses dans une économie mondialisée. L’effet boule de neige est garanti. »

                                          Dans son éditorial du New York Times, Paul Krugman, prix Nobel d’économie en 2008, est encore plus sévère : « Si le FMI lui-même dit qu’il s’est trompé, cela signifie que tous les autres se sont encore plus trompés. Au moins le FMI a-t-il le mérite de vouloir repenser sa position à la lumière des faits. La mauvaise nouvelle, c’est que bien peu d’autres acteurs font la même chose. Les dirigeants européens, qui ont créé des souffrances dignes de la crise de 1929 dans les pays endettés sans restaurer la confiance financière, persistent à dire que la solution viendra d’encore plus de souffrances. La vérité, c’est que nous venons de vivre un échec monumental en termes de politique économique – et que de trop nombreuses personnes responsables de cet échec sont toujours en place et refusent de tirer les leçons de leurs erreurs. »

                                           

                                          C’est pourtant en apprenant de ces erreurs que cessera cette imposture entretenue depuis le début de la crise qui considère la réduction drastique des déficits comme l’horizon indépassable des gouvernants. La question vaut évidemment pour la France : comment inverser la courbe du chômage d’ici à la fin 2013 en menant une politique d’austérité qui, si elle n’a pas l’intensité de celle menée à Athènes, Madrid, Rome ou Lisbonne, étouffe toute possibilité de croissance ? « Si votre seul outil est un marteau, tout ressemble à un clou », dit un proverbe japonais.

                                           

                                          Arnaud Bouillin et Laurent Neumann.


                                           

                                          http://www.marianne.net/L-incroyable-erreur-des-experts-du-FMI_a225822.html

                                           

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