La généreuse Belgique prise au piège par ses demandeurs d’asile
La gestion problématique des demandeurs d’asile en Belgique ne date pas d’hier mais elle est devenue calamiteuse au fil du temps avec l’afflux de faux vrais réfugiés en provenance des Balkans qui flashent pour ce petit royaume très accueillant et généreux.
Cette chaleureuse bienveillance quasi séculaire à l’égard de tous les miséreux de la terre est le fondement même de la situation que connaît actuellement le pays. Vient s’y greffer l’extrême lenteur de l’autorité publique (Office des étrangers) pour décider si oui ou non le candidat est admis ou pas : 15 à 16 mois ! On comprend dès lors qu’il y a engorgement. Mais ce n’est pas tout : la loi belge prescrit que, dès leur arrivée sur le sol de l’Eldorado, les candidats à l’exil ont droit à un avocat payé par l’Etat, un viatique et un logement décent durant toute la durée de la procédure. Donc, durant 15 à 16 mois. Des égards, il faut le préciser, auxquels n’ont pas droit « nos » SDF…
Où loger tout ce monde ?
En temps normal, les candidats réfugiés sont logés dans des centres créés à cet effet, mais l’afflux est tel que l’institution fédérale en charge du problème (Fedasil) manque cruellement de places. Dans un premier temps, elle a été forcée de caser des familles entières dans des hôtels minables de Bruxelles et, depuis peu, elle les installe dans des casernes et des centres de vacances réquisitionnés pour la cause.
Malgré cette quête tout azimut de lits, de plus en plus de malchanceux sont contraints de survivre dans des squats ou, pire, dans la rue. Les avocats de ces laissés pour compte entreprennent alors des actions en justice à l’issue desquelles l’Etat est condamné à leur payer une astreinte journalière de l’ordre de 500 euros (!) tant qu’il n’a pas fourni un logement. Plusieurs centaines d’actions ont déjà été menées et le mouvement s’accélère. Le coût actuel de ces astreintes dépasserait déjà le million d’euros.
Impuissance de l’Etat et zizanie communautaire
Même si tout le monde convient qu’il faut une gestion rigoureuse et beaucoup plus ferme du dossier, la zizanie s’est installée rapidement au sein du gouvernement fédéral, dans le sens gauche-droite mais aussi et surtout au niveau communautaire. L’immigration et les réfugiés n’ont pas droit à un ministre de plein exercice mais à deux secrétaires d’Etat… wallons. Les Flamands leur reprochent d’être trop laxistes, trop généreux et pas assez efficaces. Pour la petite histoire, ces deux boucs émissaires ont hérité de la patate chaude autrefois tenue par leurs collègues flamands qui ne faisaient pas beaucoup mieux.
On le voit, la situation est devenue insupportable. Dès janvier, on s’attend à une vague d’Albanais qui n’auront plus besoin de visa pour entrer dans l’Union européenne.
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