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Accueil du site > Actualités > Europe > La zone euro sur le radeau de la méduse

La zone euro sur le radeau de la méduse

Un scénariste paresseux de sitcom n’oserait pas écrire un tel script. Depuis deux ans et demi, les sommets s’enchaînent, les déclarations se suivent, avec une ressemblance troublante, sans qu’aucune solution ne parvienne à être trouvée pour faire fonctionner la zone euro. Nouvel exemple cette semaine…
 
Des marchés fébriles
 
Mercredi soir, c’était la catastrophe. Les marchés étaient devenus fiévreux depuis la fin de semaine dernière et les manifestations en Espagne. Le taux des obligations espagnols avait alors passé le cap des 7,5%, renchérissant dangereusement le coût de la dette du pays et compliquant encore davantage le plan d’austérité annoncé par Mariano Rajoy. Au sommet de la crise, un communiqué sortait exigeant l’application immédiate des annonces du dernier sommet.
 
Las, cette initiative de Madrid, qui associait Rome et Paris à cette demande, semble avoir été un peu trop précipitée et a été désavouée dans les deux autres capitales, ajoutant à la confusion ambiante. Des rumeurs de sortie prochaine de la Grèce de la zone euro (du fait du FMI) commençaient à circuler. Mercredi, Moody’s plaçait la note de l’Allemagne et du fonds de secours européen sous surveillance négative. Tout semblait réuni pour une répétition des crises précédentes.
 
Mais finalement, un répit s’est installé cette fin de semaine après les déclarations de Mario Draghi qui a assuré que « la BCE sera prête à tout pour préserver l’euro (…) Croyez-moi, ce sera suffisant  ». L’idée serait que la BCE et le FESF rachètent conjointement de la dette espagnole et italienne. Cette simple perspective a permis au CAC 40 de gagner 6% en deux jours, aux taux espagnols de passer sous les 7% et les taux italiens sous les 6%, un recul de plus d’un demi-point.
 
La zone euro, toujours dans l’impasse
 
Mais il est possible que les marchés redeviennent nerveux la semaine prochaine. En effet, la Bundesbank a déjà fait connaître son opposition au rachat de dettes souveraines par la BCE, contrariant les beaux plans théoriques qui ont fuité dans les médias. En outre, le processus de décision, tel que l’explique Le Monde, ne garantit par vraiment une réponse adaptée, tant d’un point de vue vitesse que force, pour mettre fin au psychodrame permanent dans lequel nous vivons.
 
Plus grave, pendant ce temps, les peuples souffrent. Le PIB de la Grèce devrait à nouveau reculer de 7% cette année, soit une baisse de l’ordre de 20% en 4 ans, comparable à la Grande Dépression qu’avaient traversé les Etats-Unis. Le taux de chômage a de nouveau battu un record en Espagne, avec plus de 24% de la population active touchée, soit près de 5,7 millions personnes ! Et dans ce deux pays, les populations doivent faire avec des plans d’austérité sauvages.
 
Il est proprement sidérant de constater la débauche de moyens et d’imagination des dirigeants européens pour essayer de faire fonctionner cette monnaie unique, qui ne marche pas, au même moment où ils mettent en place de telles coupes dans les budgets publics tout en laissant faire les délocalisations, comme le fait le PS avec l’appel d’offre d’un centre d’appel pour la région Ile de France. Pourquoi ne mettent-ils pas plus d’énergie à défendre les emplois et la vie de la population ?
 
La tragi-comédie de la zone euro risque de continuer, même si chaque coup de chaud menace l’équilibre de cet édifice instable. Pendant ce temps, les peuples souffrent, de moins en moins en silence et avec une envie grandissante de renverser la table (comme on l’a vu en Grèce en juin).

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24 réactions à cet article    


  • BA 28 juillet 2012 09:57

    Vendredi 27 juillet 2012 :

     

    Pour sauver la Grèce, des responsables européens ont déclaré à Reuters qu’une nouvelle restructuration de sa dette serait envisagée. Elle impliquerait des pertes importantes pour la BCE et les banques centrales nationales.

     

    L’objectif : diminuer l’endettement du pays de 70 à 100 milliards d’euros, pour le ramener à 100% de son produit intérieur brut.

     

    Une deuxième restructuration de la dette grecque se prépare, indique ce vendredi Reuters. Et cette fois-ci, une participation des créanciers publics est envisagée. "Les responsables européens ont dit vendredi travailler à un plan « de la dernière chance » pour faire baisser l’endettement de la Grèce et maintenir ainsi le pays dans la zone euro, via une nouvelle restructuration de la dette supposant des pertes importantes pour la Banque centrale européenne (BCE) et les banques centrales nationales", rapporte l’agence de presse.

     

    Cette annonce intervient alors que le président de la BCE, Mario Draghi, a déclaré jeudi que l’institution qu’il dirige "sera prête à tout pour préserver l’euro".

     

    Une nouvelle réduction de la dette grecque de 70 à 100 milliards d’euros.

     

    Les créanciers privés ont déjà accepté une décote importante de leurs avoirs obligataires grecs en février, lors de la définition du deuxième plan d’aide pour Athènes, qui semble désormais insuffisant pour remettre le pays sur les rails. Des responsables européens ont dit à Reuters que l’objectif du plan actuellement en discussion est de réduire l’endettement de la Grèce de 70 à 100 milliards d’euros, la ramenant ainsi à un total représentant quelque 100% du produit intérieur brut (PIB).

     

    Un niveau d’endettement de 132,4%.

     

    La dette publique grecque représentait 132,4% de son PIB à la fin du premier trimestre de cette année, selon les dernières données d’Eurostat. La participation du secteur privé, par un échange des obligations qu’ils détenaient contre des titres de moindre valeur avec une échéance plus longue, a permis de réduire le niveau d’endettement d’Athènes de 33 points de pourcentage par rapport aux trois derniers mois de 2011. A horizon 2020, ce plan prévoit de ramener la dette grecque à 120% du PIB. Un objectif ambitieux pour les plus optimistes et inatteignables pour les cassandre. La politique d’austérité imposée en échange de l’aide de l’Europe et du FMI contribue en effet à plonger le pays dans la récession et un niveau de chômage élevé. Cette semaine, le gouvernement grec et les représentants de la Troïka (UE-BCE-FMI) se sont d’ailleurs accordés sur le montant des économies que devra réaliser le pays au cours de deux prochaines années. Elles s’élèvent à 11,6 milliards d’euros.

     

    Un sujet brûlant en Allemagne.

     

    Le sauvetage de la Grèce soulève de nombreuses critiques en Europe. A la suite de la mise sous perspective négative du Aaa allemand par Moody’s le 24 juillet dernier, le pays le plus endetté de la zone euro par rapport à son PIB a immédiatement été pointé du doigt. "En Allemagne, de plus en plus de personnes se rendent comptent que la logique d’aide n’est pas supportable. Après la Grèce, l’Allemagne ne pourra pas renflouer l’Espagne ou l’Italie, sinon elle finira elle-même en banqueroute.", a ainsi expliqué à La Tribune une source proche du gouvernement. Le ministre de l’Economie Phillip Rösler s’est quant à lui dit « sceptique » sur la capacité de la Grèce à mettre en place les réformes nécessaires.

     

    Le ministre letton des Finances pour une sortie de la Grèce de la zone euro.

     

    Ce vendredi, le ministre letton des Finances Andris Vilks, dont le pays espère être le prochain pays à rentrer dans la zone euro en 2014, a exprimé sa vision sur la question. Pour lui, la Grèce doit abandonner la monnaie unique « dès que possible » pour éviter de nouveaux dégâts en Europe.

     

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20120727trib000711324/grece-l-europe-preparerait-un-plan-de-de-la-derniere-chance.html


    • paul 28 juillet 2012 12:39

      Cette affaire la délocalisation de centres d’appels est doublement emblématique :
      - pour l’emploi soumis aux règles européennes : concurrence libre et non faussée, bla bla bla ...être coppé-titif avec un salaire polonais voire chinois .
      - au sein de la majorité gouvernementale, qui, le cul entre deux chaises, parle de redressement productif ( improductif serait surprenant ), tout en demandant comme Hollande que les règles communautaires soient respectées : la quadrature du cercle ou le maçon au pied du mur sans sa truelle . Le changement, c’est maintenant qu’ils disaient ....

      Il est amusant de noter que le prestataire qui perd le marché délocalisait déjà partiellement en Roumanie . En somme,il ne délocalisait pas assez !
      Certains souhaitent une refonte du code des marchés publics en prenant pour exemple les américains - à mais, pourquoi on ne pourrait pas copier aussi ce qui est positif là bas ! - avec cette loi fédérale du « Buy American Act » , de 1933, très protectionniste pour le marché intérieur public .


      • Traroth Traroth 30 juillet 2012 11:17

        Je ne vois pas ça comme ça. Je dirais plutôt : les banques font baisser les marchés, on leur donne à manger en s’endettant encore plus, et un peu plus tard, elles en redemandent et tout recommence.

        Les banques ont conduit le monde et en particulier l’Europe dans cette impasse, et maintenant, c’est elles qui nous feraient les gros yeux ???


      • alinea Alinea 29 juillet 2012 00:06

        Moi, je trouve ça formidable que la vie, la survie de millions de gens soit suspendue au fil de joueurs de casino !
        Inédit ! hallucinant ! invraisemblable !
        Qui dit mieux ?


        • rhea 1481971 29 juillet 2012 07:08

          En résumé la situation dépasse l’entendement de l’homo sapiens, il est devenu un aveugle cérébral.


          • bergerlotois 29 juillet 2012 09:20

            Comme dis le pdg de goldman sachs :« je ne suis qu’un banquier faisant le travail de dieu » alors je pense qu’avec des visions de ce genre, les banques vont nous faire boire du bouillon à la flotte pendant un bon moment. Ils vont tout faire pour finir de nous dépouiller avec l’assistance de nos chers politiques corrompus et aveugles.

            On nous parle d’état obèse ; c’est faux. Seules les banques sont obèses, obèses de fric virtuel qui fondra tôt ou tard en nous laissant la merde à éponger.

            Il faut sortir de l’euro et de l’europe, avant que rien ne nous reste.


            • Traroth Traroth 30 juillet 2012 11:20

              Attention à la propagande financière. Ca n’existe pas, le « fric virtuel ». Soit c’est du fric et on peut le retirer sous forme d’espèces, soit c’est un mensonge.

              Si j’achète très cher des actions qui s’effondrent ensuite, il n’y a là aucun argent virtuel. Il y a l’argent dont je me suis fait dépouiller en payant trop cher, et le mensonge de la valeur qu’avait l’action.


            • bergerlotois 31 juillet 2012 09:28

              fric virtuel dans le sens déconnecté de l’économie réelle, accroché à de la spéculation sur du spéculatif....


            • Yvance77 29 juillet 2012 09:54

              Salut,

              Finalement les paléontologues ont eu tout faux ! Il a toujours été de mise que de tous les animaux l’homme est le pire. C’est en partie vrai mais...

              C’est aussi un de ceux qui a le plus de résistance. Allez faire subir le même stress dans la savane à un lion ou un tigre... et m’est avis que cela va mal se passer.

              Le bas peuple est finalement sage, car avec toutes les saloperies subies par ces pourritures de néo-libéraux et as de la finance mondialisée... il y a longtemps qu’il aurait fallu sortir les griffes, se jeter dessus, et les bouffer !!!


              • Traroth Traroth 30 juillet 2012 11:22

                @Famine : si avec 473,93 €, votre « frigo se remplit tout seul », bravo pour votre frugalité et votre sens de l’économie !


              • Traroth Traroth 30 juillet 2012 14:59

                On pourrait en discuter. Le lion a un moyen de subsistance défini. Il chasse les gazelles et les mange. Le RMIste, lui, sait qu’il n’aura pas plus de 500 € pour s’en sortir, ce qui est impossible. Rien à chasser. Pas d’influence sur les événements.


              • ALasverne ALasverne 29 juillet 2012 10:33

                Rappel de péripéties européennes sur un coup laps de temps ne fait pas article de qualité.

                Les clichés abondent, rappelant malheureusement ce lexique des commentateurs grossiers d’ i-télé ou BFM. Les marchés sont « fébriles », « fiévreux’, »nerveux« , sans même remarquer qu’en parlant ainsi on fait de ces investisseurs dispersés une seule bête, donc un élément naturel, leur donnant ainsi une légitimité. Minc ne faisait pas mieux quand il disait »le marché, c’est naturel« . En continuant la lecture on remarque que le coût de la dette »renchérit« , au lieu de simplement augmenter ; les taux »gagnent« ou »perdent« des »points« , mais jamais ne diminuent de 0,1 ou 0,2 pour cent, car l’auteur suit inconsciemment la modalité US qui calcule »one or two points".

                La dernière partie, est manifestement bricolée pour reporter le poids de l’échec de la zone euro sur les socialistes français. Elle est lourde - l’avant-dernière phrase fait 80 mots - et ne tient pas la route car on ne sent pas l’évidence du rapport entre la possible délocalisation des services de l’Ile de France et les soubresauts européens, même si on n’apprécie pas du tout la politique menée par Hollande et ses troupes.

                Le délitement des politiques, l’échec de la zone euro deviennent des évidence pour tous les citoyens. Ce n’est pas difficile de remporter d’emblée la bienveillance des lecteurs en proposant un article là-dessus.

                Mais la langue de bois et des ficelles politiciennes grossières de ce pensum militant ne concrétisent finalement que déception et ennui.


                • lagabe 29 juillet 2012 11:14

                  en sens , votre article me fait rire
                  les US ont depuis 3 ans un déficit de 10 % voire plus
                  et je rajoute 50 chiffres incroyables sur l’économie des États-Unis en 2011 - Fortune
                  vaut il mieux être en ; Europe ou aux US ou en Angleterre (qui est pas mieux)


                  • mortelune mortelune 29 juillet 2012 11:37

                    Article plein de lucidité qui montre la dérive du radeau. 

                    Certes la mer est mauvaise et l’orage gronde mais les gradés sont-ils suffisamment compétents ou sincères pour trouver une mer moins agitée ? En gardant la barre à tribord ils nous mènent tout droit sur les récifs ’de la crise’ et ils désavouent les hommes d’équipage qui hurlent de mettre toutes voiles dehors et de mettre le cap à bâbord. En attendant, la nourriture et l’eau potable va manquer et pour beaucoup il ne fait aucun doute que nous allons sombrer. Quelques courageux érudits jettent des bouteilles à la mer que le courant mènent tout droit sur l’île d’Agora mais est-ce suffisant pour éviter la vague qui nous noiera tous ? 

                    • BA 29 juillet 2012 14:27

                      La deuxième restructuration de la dette grecque va coûter entre 70 et 100 milliards d’euros aux 17 banques centrales nationales et aussi à la BCE.

                       

                      Il va donc falloir recapitaliser les banques centrales nationales et recapitaliser la BCE.

                       

                      Deux possibilités :

                       

                      1- Les contribuables de la zone euro vont devoir payer entre 70 et 100 milliards d’euros d’impôts supplémentaires.

                       

                      2- Ou alors on va épargner les contribuables : les banques centrales nationales vont devoir vendre une partie de leurs réserves d’or.

                       

                      Quelle possibilité va choisir François Hollande en France, Mariano Rajoy en Espagne, Mario Monti en Italie, etc ?

                       

                      Lisez cet article :

                       

                      La Banque de France va-t-elle devoir vendre son Or ?

                       

                      Si la banque de France doit se recapitaliser pour absorber les pertes liées à une nouvelle décote des obligations souveraines grecques, elle devra faire appel à l’Etat ou peut-être...vendre son Or.

                       

                      L’Europe travaille à une nouvelle restructuration de la dette qui pourrait contrainte la banque centrale européenne (BCE) et la Banque de France à se recapitaliser. Pour faire baisser l’endettement de la Grèce et maintenir ainsi le pays dans la zone euro, cette restructuration de la dette supposerait en effet des pertes importantes pour la Banque centrale européenne et les banques centrales nationales. L’objectif serait, selon des informations obtenues par l’agence Reuters, de réduire l’endettement de la Grèce de 70 à 100 milliards d’euros afin de le ramener à 100% du produit intérieur brut.

                       

                      L’une des options envisagées consisterait pour la BCE et les banques centrales nationales membres de l’Eurosystème à accepter une décote de 30% sur les obligations de l’Etat grec qu’elles détiennent. Le montant total des créances du secteur officiel sur la Grèce , qui comprend les prêts bilatéraux consentis à Athènes par les Etats membres, est estimé entre 220 et 230 milliards d’euros.

                       

                      Les banques centrales de la zone euro détiennent en effet de grandes quantités de titres grecs acquis notamment dans le cadre du SMP (securities markets programme) et ces titres sont généralement assortis de taux d’intérêt très élevés. D’ailleurs, la Banque de France va reverser à la Grèce les intérêts qu’elle a perçu au tire des obligations souveraines grecques qu’elle détient, soit 754 millions d’euros comme le premier plan de restructuration le prévoyait.

                       

                      La BCE s’est refusé à tout commentaires sur ce sujet. Mais certains responsables européens estiment que la Banque de France et les banques centrales de Malte et de Chypre seraient en première ligne. Elles sont les plus exposées à la dette publique grecque, et pourrait avoir besoin d’être recapitalisées pour compenser les pertes liées à la décote des obligations souveraines qu’elles détiennent. Certains imaginent même qu’elle pourrait vendre son Or...

                       

                      http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/20120727trib000711375/la-banque-de-france-va-t-elle-devoir-vendre-son-or-.html


                      • Gemelion Gemelion 29 juillet 2012 16:13

                        D’accord avec le rédacteur de l’article pour dire que cet Euro n’ira plus bien loin. Mais il ne faut pas oublier que la zone Euro n’est pas la seule partie du monde à crouler sous les dettes, certains l’on fait remarquer justement, USA, Japon, pour ne citer que les plus grands.

                        Comment cela va t’il finir ?

                        J’ai bien peur que cela ne mène à un défaut mondial, une grande remise à zéro de tous les compteurs.

                        Le vingtième siècle a vu la fin du communisme, le vingt et unième verra la fin du capitalisme, et on a jamais été aussi prêt...

                        Il restera à inventer un autre système en espérant que la période de transition ne « secoue » pas trop !


                        • ykpaiha ykpaiha 29 juillet 2012 16:30

                          Le probleme dans sa simplicité :

                          Pour permettre a une clique de se maintenir dans un pouvoir virtuel, une europe virtuelle, une monnaie virtuelle ils ont acheté la paix civile, une politique dévoyée, et un développement a crédit qu’ils savaient a terme pas tenable.

                          Ce n’est que grace a cet endettement qu’ils ont pu se maintenir au pouvoir, les bailleurs tout heureux de l’aubaine et des gogos ont gracement rincés la meule.

                          En fait la panique aujourd’hui est que le politique est pris a son propre piege et essaie de détourner l"attention vers les banquiers, qui ayant acheté les politiques se sont permis bien des pourritures, mais ayant acheté les politiques peut on leur en vouloir ?...

                          Ne nous trompons pas et ne détournons pas la vue que les seuls et vrais responsables sont et restent les hommes politiques depuis 30 anset que la seule réponse est et reste politique
                          Gauche et droite alliés pour conserver un pouvoir que finalement ils essayent de nous faire payer mais ce pouvoir est le leur pas le notre.


                          • ykpaiha ykpaiha 29 juillet 2012 16:48

                            Je complete ma pensée et mon analyse ;

                            Il est donc normal que dans leur esprit la continuité et seul leitmotiv est et reste ’la dette«  »la dette" la dette non comme solution mais par contre seule maniere de conserver ce pouvoir puisque c’est ainsi qu’ils se le sont accaparé.

                            A l’aune de cela toutes les solutions qui seront proposées sont et resteront cherement payée, mais cela le diront ils ? Certes non...Mais saura leur dire stop ?
                            Paradoxalement les banquiers ... en se suicidant ce qui les entraineraient avec
                            D’ou la paranoia a les defendre.


                          • Cro Magnon Cro Magnon 29 juillet 2012 16:50

                            Leur solution est de nous aligner sur les pays les plus pauvres de la planète !!! De réduire la population mondiale...on ne sait pas encore trop comment...mais on imagine... !
                            Grosso modo : une poignée de milliardaires dictateurs et des milliards de serfs et serves !
                            Qui vote pour ?????


                          • Cro Magnon Cro Magnon 29 juillet 2012 16:42

                            Hollande n’a pas promis (et pour cause, le PS était signataire !) de faire appliquer le vote des français négatif concernant le « traité de Lisbonne » !!
                            Être un président « normal » ou « anormal » est la même chose !
                            Nous sommes trahis !


                            • Pierre-Joseph Proudhon Pierre-Joseph Proudhon 29 juillet 2012 21:31

                              La monnaie unique n’a qu’un seul objectif : Faciliter les transferts de capitaux (donc la fraude fiscale) et les délocalisations.

                              Pourquoi croyez-vous que les Grecs, les Espagnols, les Irlandais, les Portugais, les Italiens se font saigner à blanc ? Ce sera bientôt le tour des Français, vous pouvez en être certains.

                              La fraude fiscale représente chaque année en France environ 800 milliards d’euros. En deux ans on apure la dette inique voulue par Pompidou (ancien Directeur Général de la Banque Rothschild, ne l’oubliez surtout pas) qui vole le droit du peuple Français à faire de la création monétaire GRATUITE, en la DONNANT aux banques privées.

                              Comme pour toute privatisation, ce qui était GRATUIT devient PAYANT...
                              Et à qui profite la manne ? Toujours aux mêmes, les plus nantis qui non contents de nous VOLER notre fric FRAUDENT également le fisc, facilitant par la même leurs rentrées de revenus.

                              On tape allègrement sur les Grecs, mais le peuple Grec n’y est pour rien. Il s’est fait enfumer comme le sont actuellement tous les peuples des « pays démocratiques » (ceux qui sont adoubés par les USA et les « néo-libéraux ») et il ne lui reste que les yeux pour pleurer.
                              Les comptes Grecs ont été trafiqués par Golman-Sachs, ce qui a permis à cette banque de fourguer à la Grèce des prêts toxiques pour des investissements à la con (Jeux Olympiques entre autres) qui n’ont fait qu’enrichir les « petits copains »...
                              Et maintenant l’ensemble des peuples d’Europe, au nom de la « solidarité » passe à la caisse pour renflouer ces banques qui se sont abondamment goinfrées sur la bête.
                              La justice voudrait que ce soient les responsables qui payent. Que nenni !!! Non seulement les banques ont engrangés des bénéfices grâce à des magouilles qui auraient dû les mener devant les tribunaux, mais en plus elles continuent à s’enrichir encore plus en récupérant ces sommes injustement « fourguées » aux politicards corrompus (tous bords confondus) et se servent de l’argent du dépouillage pour venir piller les biens publics.
                              Cool : Un braqueur vous vole vos économies, puis vous rachète votre appartement pour une misère avec votre propre fric !!!

                              Et c’est pareil partout ailleurs dans les pays occidentaux.
                              Regardez actuellement en Grande-Bretagne : Ils ont de beaux J.O., mais les pauvres crèvent de faim car ils se sont fait raboter leurs retraites et leurs aides sociales.
                              Et il y a encore des couillons pour regarder ce spectacle déplorable de « guerre propre » entre états, faite avec le fric des contribuables mais qui n’en verra pas les retombées (il n’y en a pas - les gorets se goinfrent AVANT les épreuves sportives.

                              Je suis sûr que les banquiers US sont en train de planifier la privatisation de l’air. Comme ça, ils pourront racketter à loisir l’ensemble de planète... Ils ne nous tiendront pas par les couilles mais par les poumons.

                              Quand on voit qu’une agence de notation (Moody’s, mais je n’en suis pas sûr) a dégradé la note des hôpitaux publics Français, on marche sur la tête !!!
                              C’est la première salve, attendez-vous donc à la fermeture en chaîne des hôpitaux (par Hollande, avec l’appui de Montebourg et de Fabius), puis à une augmentation exponentielle des tarifs des cliniques privées.
                              Comme ça, nous nous approcherons encore plus du « rêve Américain ».

                              Autre avantage de l’Euro : Cette monnaie est tellement merdique qu’elle ne risque pas de porter ombrage au Dieu Dollar.
                              Les USA ont encore de beaux jours de monopole sur les transactions financières internationales, surtout avec le pétrole.

                              Une fois les économies européennes laminées par l’Euro, les USA pourront en toute quiétude mettre la population en esclavage et TOUT PRIVATISER.

                              N’oubliez surtout pas que si la BCE n’a pas le droit de faire « tourner la planche à billets », la FED ne se gêne pas pour faire des « Quantitative Easings » qui permettent aux investisseurs US de racheter l’Europe avec du P.Q. imprimé à l’effigie de l’Oncle Sam.

                              L’Euro était une déroute annoncée (même Delors le reconnaît ouvertement).
                              Mais quand l’argent « s’évapore », ce n’est jamais perdu pour tout le monde.
                              Seuls les couillons (ceux qui ne font pas partie de l’oligarchie) se font plumer.


                              • poussière 29 juillet 2012 22:21
                                Quand les riches se font la guerre les pauvres doivent crever

                                « Un sondage tout récemment mené par un cabinet d’avocat américain, Labaton Sucharow, auprès de 500 banques et sociétés financières aux Etats-Unis et en Grande Bretagne se révèle à cet égard époustouflant. C’est ainsi que 24% des responsables interrogés admettent l’existence de la fraude comme condition du succès. Par ailleurs, 70% des personnes sondées estiment les autorités de régulation et de dissuasion totalement incompétentes. Il y aurait, en d’autres termes, de multiples raisons pour ne pas commettre de fraudes. La crainte de se « faire pincer » ne serait cependant pas un motif suffisant de ne pas mentir ou de ne pas voler car la sanction serait quasiment nulle… »

                                La mère de toutes les manipulations (contexte l’escroquerie du LIBOR)

                                Notre avenir : Alimenter le business de la mort et nous buter par nos dirigeants (1.20 de la vidéo)

                              • BA 30 juillet 2012 13:19

                                Lundi 30 juillet 2012 :

                                 

                                Madrid ne demandera pas l’aide des fonds européens.

                                 

                                "L’Espagne ne demandera pas aux fonds de sauvetage européens d’acheter sa dette même si le pays souhaiterait voir rapidement reculer ses coûts d’emprunt", déclare le directeur du Trésor espagnol Inigo Fernandez de Mesa dans une interview au quotidien local Expansion.

                                 

                                "Le Trésor émettra de la dette en 2013 pour les régions ayant sollicité l’aide de Madrid pour se financer", précise Inigo Fernandez de Mesa.

                                 

                                Les 17 régions autonomes d’Espagne sont exclues de fait des marchés financiers, et nombre d’entre elles envisagent de se financer par le biais d’une ligne de crédit de 18 milliards d’euros mise en place par le gouvernement central.

                                 

                                "Il n’est pas à l’ordre du jour de l’Espagne de demander au fonds d’acheter de la dette, pas du tout. Cela ne s’est pas produit et je peux vous assurer que cela ne se produira pas", déclare Inigo Fernandez de Mesa.

                                 

                                (Dépêche Reuters)

                                 

                                Mardi 17 juillet 2012 :

                                 

                                Selon les calculs du FMI, la dette publique de la Grèce sera de 171 % du PIB en 2013.

                                La dette publique de l’Italie sera de 126,4 % du PIB en 2013.

                                La dette publique de l’Irlande sera de 121,2 % du PIB.

                                La dette publique du Portugal sera de 118,6 % du PIB.

                                La dette publique de l’Espagne sera de 96,5 % du PIB.

                                La dette publique du Royaume-Uni sera de 92,7 % du PIB.

                                La dette publique de la France sera de 90,1 % du PIB.

                                 

                                C’est la page 2 :

                                 

                                http://www.scribd.com/doc/100206742/IMF2


                                • Arafel Arafel 31 juillet 2012 01:41

                                  Mais finalement, un répit s’est installé cette fin de semaine après les déclarations de Mario Draghi qui a assuré que « la BCE sera prête à tout pour préserver l’euro (…) Croyez-moi, ce sera suffisant  »

                                  La BCE prête à tout..........Même à tuer les peuples, je n’en doute pas une seule seconde.
                                  Le tout est de savoir jusqu’à quand les peuples sont prêts à supporter la médication ?

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